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Olivier
Allez, c’est cadeau. Poilade garantie p:
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permanent waves
Puisqu'on parle de justice aussi, permettez-moi de citer un ancien président :
"Je souhaite qu’il n’y ait pas de mesures d’aménagement de peine pour les peines supérieures à 6 mois #NSParisien "
N. Sarkosy le 3/11/15
;-)))
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dazl
Cette histoire résonne avec celle de Darmanin.
Dans les deux cas, un homme est accusé de viol. Il conteste, mais reconnait des actes moralement douteux (oui, il a invité seule une journaliste de 19 ans pendant une semaine et a eu des relations sexuelles avec / oui il a requis des relations sexuelles avec une personne qui lui demandait un service important et lui a envoyé des textos où il se décrit lui-même comme un sale type profitant de la situation...).
Et dans les deux cas, l'attention se focalise sur les aspects juridiques. Sera-t-il condamné ? Non, Monsieur, et d'ailleurs je peux vous lire le texte de justice qui m'innocente.
On gagnerait peut-être à porter l'attention, au moins un moment, sur un point moins susceptible de basculer dans un sens ou l'autre pour des raisons malheureuses (le temps, le manque de preuve...), sur un point beaucoup plus sûr car admis par toutes les parties :Hulot et Darmanin ont eu, au moins à quelques reprises, des comportements de prédateurs. Au sens où ils se sont montrés prêts à mentir et manipuler pour s'attirer les faveurs sexuelles de femmes.
Ça ne suffit certainement pas à totalement les définir, mais de là à considérer qu'il n'y a aucun lien avec la vie de la cité...
Il y a sans doute une pudeur à porter des jugements moraux qu'on craint être trop subjectifs. Mais cette pudeur permet aux prédateurs de s'en tirer à relativement bon compte dans leur communication. En dehors des cercles militants, ou concernés par ces sujets, à défaut d'une condamnation par la justice, quelle est la proportion de citoyens qui va intégrer ces éléments dans sa conscience politique ?
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Michel Garand
Bon la justice a en effet tranché selon la loi ..de l'époque : ok affaire conclue, ..ceci dit il est possible, et même assez facile de lire entre les lignes, je parle de celles du jugement, et de se faire une opinion ... Il reste que ceux ( et même celles !) qui sont avides du pouvoir le prennent dès qu'ils le peuvent sur les autres, que ce soit notamment pour l'argent et bien sûr pour le sexe, pour peu que ceux-ci ..et plus encore celles-ci , soient en situation ou mise en situation de faiblesse .... la notion de consentement devient bien "élastiques" .. pour le dominant mais hélas aussi pour le/la dominé.e.
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Jimpzy
Si seulement Pascale M. avait été invitée par son grand-père aux dîners qu’il accordait à ses groupies (cf. Le Monde), elle aurait bénéficié d’une édification valable pour savoir à quoi s’en tenir sur les hommes trop médiatisés…
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Brenda Relax
Devoir prendre son téléphone pour lire une phrase simple que tout le monde a lu 200 fois, comme si c'était l'argument ultime, voilà qui est bien risible. Les murs s'effondrent et ils parlent du papier peint...
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candide
au delà des faits, sur lesquels je n' ai pas assez de connaissances pour avoir un avis , mais porter toute sa vie "tu es allée chez Hulot sans faire une photo, viens chez moi, "... à vous degouter du metier de photographe .. J ' aurai assigné les journalistes en justice ( lmeme si le proces a été à huis clos ). Bon je me demande si tout cela à un rapport avec la notorieté politique montante ou descendante de Hulot , à l' epoque et maintenant ... Peut etre dans un milieu que je ne connais pas est il flatteur de dire "Untel ou Unetelle je l' ai connu de trés pres " s ' en vanter ou le regretter suivant les resultats electoraux ...
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HBK
Les féministes ont un terme pour ça : "culture du viol".
Malgré toutes les réticences que je peux avoir par rapport à ce terme (d'un point de vue purement étymologique), il faut admettre qu'il met un nom sur un concept indiscutable : il existe un ensemble de fonctionnements plus ou moins justifiables qui, s'ils ne le facilitent pas forcément, a minima n'aident pas à combattre le viol en tant que problème omniprésent dans nos sociétés soit disant "civilisées".
(quand je parle de fonctionnements "justifiables", je pense par exemple à la question de la justice, qui tout aussi intolérables soient les dénigrements lors du recueil des témoignages par exemple, doit parfois trancher sur la base de "bonne foi contre bonne foi", chose bien plus difficile qu'il n'y paraît)
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petit - saconnex
J'ai lu le livre de Jean-Michel Apathie et le chapitre qu'il consacre à Nicolas Hulot est en effet impressionnant. Cependant ,mettre sur le même plan les manifestations contre Hulot et celles contre Sylviane Agacinski n'est guère pertinent. De lourdes présomptions pèsent sur Hulot ;Agacinski est une philosophe dont on peut ne pas partager les idées ,mais alors on doit discuter ses idées .
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Grobatchev
J'avoue que je n'avais pas trop compris la quasi unanimité médiatique contre Ebdo, dont je n'avais pas manqué un seul des rares numéros. L'article sur Hulot m'avait paru assez mesuré, même. J'avais eu l'impression d'un "Quelle indignité" général, mais qui, contrairement à celui de Sarkozy sur France 2, ne devenait pas instantanément un même, mais était au contraire pris très au sérieux. Quelque chose du genre : "Mais n'avez-vous pas honte? S'il est accusé de viol, c'est sa vie privée enfin !"
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Olivier
Daniel, tentez le coup : ne prononcez jamais "woke" et "cancel culture". Ce sont des mots insultants. Votre prose n'en sera que davantage neutre et instructive. "Le résultat va vous surprendre"
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Thomas
Bonjour,
Bizarre et maladroit, je trouve, de mettre sur le même plan "woke" (pfff) l'action contre Ch. Agacinski , portant sur des idées (et qui me semblait poser question)et l'action contre Nicolas Hulot, portant sur des faits, présumés ou établis.
Merci pour le reste de la chronique.
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Poisson rouge
Jean-François Khan avait qualifié "l'affaire DSK" de "troussage de domestiques"....
Apparemment en 2011, JFK ne savait pas que le droit de cuissage était aboli. Peut-être qu'Hulot non plus.
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Maulkyn
On vous a connu moins précautionneux dans vos indignations Daniel.
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Paddy
"Vous savez tout. À vous de vous forger votre opinion sur la domination masculine, la présomption d'innocence, la liberté d'expression, la frilosité des éditeurs, les exigences de la promotion, les autocensures volontaires et inconscientes, la censure woke, la cancel culture, et le cheminement souterrain d'une information indésirable."
Excusez-moi, Daniel, mais je suis loin d'avoir l'impression de tout savoir, et de pouvoir me forger une opinion suite à votre chronique. Vous vous avancez peut-être un peu. Je suppose que cette exhumation d'affaire va progresser, et qu'on en saura un peu plus dans quelque temps. Ou pas. Car en l'occurrence, les opinions devraient être assez tranchées à ce sujet. Il ne devrait pas être facile, justement, de "tout savoir".
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totoro45
Depuis, la législation a changé : le dépôt de plainte pour viol peut s'effectuer jusqu'à 20 ans après les faits .
« Quand le dictaphone s’éteint, l’immense majorité des interlocuteurs finit toujours par lâcher : “Vous ne pouvez pas faire une biographie de Nicolas sans évoquer cet aspect du personnage.” Ils ou elles parlent de jeunes anonymes, assistantes d’émission, stagiaires ou de jeunes femmes issues de la sphère publique : une petite-fille de François Mitterrand, apprentie photographe, qui passe une semaine chez lui sans ramener un seul cliché, et aussi une fille de ministre courtisée à la limite du harcèlement, et d’autres, impossibles à citer ici. »
cf : Bérangère Bonte dans son livre Sain Nicolas cité par Reporterre
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Anthony
Plutôt que d'accuser le wokisme il faudrait peut-être chercher du côté des défaillances de la justice... Défaillances qui entraînent une situation invivable où la situation reste figée sans possibilité de "passer à autre chose" (et j'entends cela pour la victime comme pour le criminel.).
On pourrait imaginer le cheminement classique : crime > Justice > peine > processus de guérison (pour la victime) et "d'oublie" (par la Société, et du coup également pour l'ancien criminel qui a le droit de pouvoir "évoluer").
Mais là, comme le niveau de confiance est au ras les pâquerettes et comme mainte fois la justice n'a pas été rendu : et bien personne ne peut plus avancer et "passer à autre chose" (au sens positif de l'expression). La situation est invivable pour tout le monde.