Kventino 17 janvier 2014 à 00:53
[quote=DS]On comprend que nombre de ses confrères préfèrent le feuilleton de la rue du Cirque, où l'on n'en sait pas davantage, mais dans lequel il est si délicieux de ne pas savoir.
Hourrah ! Hallelujah ! Une phrase seulement sur cette historiette inintéressante ! Après les dernières chroniques, ça fait du bien. Courage, la cure de désintoxication fonctionne, on va pouvoir peut-être reparler de sujets tels que la crise et le chômage, l'écologie-qu'elle-vient-qu'elle-vient-pas, et si on reparlait de la réduction du temps de travail, et les élections européennes qui viennent, la question des collectivités locales qui revient à quelques semaines des municipales, et puis la Syrie, le Liban, Israël-Palestine, l'Égypte, la Constitution tunisienne (et comment on n'entend plus les cavaliers de l'Apocalypse qui nous annonçaient un « hiver islamiste »), et que devient le Mali, et en Centrafrique, qu'est-on allé faire là, etc, etc.
Mais bon, je me trompe peut-être, il est sûrement plus intéressant de parler de Dallas

Tony A 16 janvier 2014 à 16:28
"Pacte de responsabilité"
Quelle curieuse expression.
Si on le propose, c'est que l'on a fait un diagnostic d'irresponsabilité. Sinon, à quoi bon ?
Et à qui le propose-t-on ? A des irresponsables ? La belle affaire ! (ou à des responsables ? Mais dans ce cas, quid du diagnostic d'irresponsablilité ?).
Notre Président a-t-il puisé son inspiration chez Eole ?

charlie.lapared 16 janvier 2014 à 14:54
Deux événements "de droite" aujourd'hui :
- les parents pro acharnement thérapeutique de M. Lambert ont gagné (Civitas aussi) : les juges sont pour le "maintien en survie" !
- un salarié de Veolia licencié pour refus de couper l'eau à des clients pauvres... http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2014/01/16/eau-dans-le-gaz-licencie-pour-avoir-refuse-de-couper-leau-a-des-familles-demunies/#xtor=RSS-3208?utm_medium=twitter&utm_source=twitterfeed

Alors pas besoin qu'un président nous annonce qu'il a une liaison avec le MEDEF pour être déjà bouffés par la droite et ses idées de m...

TiPi 16 janvier 2014 à 14:23
Oui tout à fait , on a l'impression que des gens super intelligent ont fait des tas de calculs avec des modèles pour en arriver cette politique. Et probablement il n'en est rien !
Par exemple quand le patron du MEDEF déclare qu'avec 100 milliards de baisse de charges il crééra 1 million d'emplois et que c'est répété en boucle dans les médias : je n'en ai pas entendu un qui a fait simplement la division : ça fait 100 000 euros pour un emploi créé!
A ce prix là Gattaz, il pourrait au moins en embaucher deux quitte à leur faire compter des cailloux ...

Al Ceste 16 janvier 2014 à 14:21
" C’est assez piquant de constater que DS, dans sa chronique matutinale, épingle FOG pour son aveu (« Notre profession relève souvent de l’imposture : il s’agit d’expliquer des choses qu’on ne comprend pas soi-même ! ») alors que lui-même est dans ce cas de figure. Il cause politique alors qu’il n’a aucune culture politique. Ainsi explique-t-il qu’à gauche on déplore « les adieux à la gauche » de Hollande, et « son ralliement avec armes et bagages à la social démocratie traitresse ». Il devrait savoir qu’il n’y a que chez les révolutionnaires qu’on considère que les social-démocrates sont des traîtres. Tous les membres du parti dit socialiste se revendiquent, bien sûr, de la social démocratie, à commencer par le plus à gauche d’entre eux, Gérard Filoche. Ce serait assez intéressant qu’ASI interroge Filoche sur le sujet. "

Compte supprimé à la demande de l'utilisateur 16 janvier 2014 à 14:07

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Pierre38330 16 janvier 2014 à 12:05
Gauche et Droite,
Le choc des mots, le poids des poteaux… dit à peu près comme chez l’ex employeur de l’ex, séduite et abandonnée. Si ça peut la réconforter, un peu, elle n’est pas la seule à avoir été séduite et abandonnée.
Perso, je n’ai jamais été séduit, je ne me sens donc pas abandonné. Je pense plutôt à tous les militants socialistes ou qui se croyaient tels, qui ont dépensé temps, matière grise et sueur à porter au pouvoir ceux qui vont les dépouiller de leurs espoirs et de leur dignité de militants.

Mais revenons à nos moutons, et surtout à Panurge.
Ainsi tous les observateurs-commentateurs "de gauche" déplorent son "virage à droite", les autres s’en réjouissent ou feignent de s’en réjouir.

Mais c’est quoi, la « gauche » ? C’est une espèce de sac informe et plus ou moins extensible qui sert à qualifier (mettre dans le sac) des pensées ( ?) des politiques, des comportements qui iraient, je répète, iraient et pas vont, dans le sens de la défense de l’égalité de tous devant tout. J’ai failli écrire tout en majuscules.

Et puis la « gauche » aujourd’hui, c’est une image de marque quand être de droite est passé de mode.
Etre de « gauche » aujourd’hui, c’est vouloir les parts de marché de la droite sans les boulets de la droite.
Etre de « gauche » aujourd’hui, c’est exploiter le filon du romantisme de la révolution sans être obligé de couper les têtes.
Etre de « gauche » aujourd’hui, c’est ne pas vouloir être socialiste, parce que socialiste :
Un, ce n’est pas euphonique, il y a plein de « s »,
Deux, c’est historique. Socialisme, chez les historiens et quelques autres, c’est lourd de sens.
Vous voyez le petit (gros) François à sa Ségolène, Valérie Julie s’appeler Canada Dry ?
Trois, c’est se battre. Le socialisme, le vrai, s’est fondé sur la lutte des classes. On peut toujours essayer de ringardiser le concept, on n’arrivera pas à supprimer la réalité des choses.
Il y a d’un côté le capital, ceux qui sont du côté du manche, et de l’autre ceux qui sont du côté de la cognée.
Le trouble est que beaucoup qui se croient du côté du manche (les patrons de PME, de TPE, beaucoup de professions libérales) sont du côté de la cognée et que beaucoup qui se croient du côté de la cognée sont du côté du manche.

Et la gôche prolifère sur ces malentendus.

constant gardener 16 janvier 2014 à 11:59
déplacé.

Caym 16 janvier 2014 à 11:58
Politique de l'offre, je vais surement paraître terre à terre (mais bon en comparaison des libéraux qui comparent le déficit d'un ménage et d'un état je ne vais pas me gêner), où sont les pénuries pour devoir agir sur l'offre ? Des magasins vident de produit je n'en vois pas, de clients oui, des produits non vendus et qui passent directement à la benne sont légions. C'est une manière détournée pour nous parler encore et toujours de compétitivité; les vrégens si on leur permet d'avoir un pouvoir d'achat plus important risquent de consommer étranger (hé oui ma bonne dame) alors il vaut mieux baisser la pression sur les entreprises qui vont embaucher (j'ai le pessimisme de croire que c'est déplacer le problème d'un agent économique si les exportations ne décollent pas).
Ils nous parlent de croissance et de consommation mais lesquelles ? Toute activité marchande est équivalente pour la croissance, tout produit uniquement en fonction de son prix d'achat pour la consommation, ce vide de la pensée (ou parole plutôt) est désespérant.
Ce que je comprends c'est que l'ennemi pour le prez n'est pas la finance mais la protection (sociale, économique et écologique), il faut avant tout être compatible avec le libre-échange, il anticipe bien les accords négociés au-dessus des pays par la commission européenne.

Et pour FOG c'est un avis socratique ou aristocratique ?

Germain RITAL 16 janvier 2014 à 11:29
[quote=Daniel Schneidermann]"Notre profession relève souvent de l’imposture : il s’agit d’expliquer des choses qu’on ne comprend pas soi-même !" De qui, cet aveu quasi-socratique ? De Franz-Olivier Giesbert, bien sûr,(...) Il faudrait d'ailleurs le compléter, cet aveu. Il n'y a pas seulement "ce que l'on ne comprend pas". Il y a tout ce que l'on ne sait pas. Sans parler de tout ce que l'on ne veut pas savoir, ce qu'on refuse de voir, ou ce que l'on ne perçoit qu'à moitié, de l'oeil droit, ou de l'oeil gauche.


Je me demandais, depuis "quelque temps", quelle était la raison de mon @si attention. Bien des choses auraient dû m'en détourner, au premier rang desquelles la virulence satirique, sinon franchement diffamatoire et quelquefois grossièrement insultante de ce que l'on peut y lire: tant venant de son responsable (les chroniques du Sarkosistan qualifiant la France de "petit état voyou") que, surtout, venant de certains de ses plus incontinents commentateurs: mélenchoniens ou pire encore. L'orientation politique irresponsable du site s'accorde en effet à cette virulence expressive qui met à l'épreuve au plus profond mon sens de la tolérance - que je n'imaginais pas aussi élevé!

Mais voici que le 9:15 de ce jour vient de justifier ma patience. Daniel Schneidermann y effectue, à la suite de son confrère du Point, un coming out philosophique du meilleur aloi. Sans même aller jusqu'à espérer qu'il s'y conforme à l'avenir vraiment, autrement dit qu'il préfère l'interrogation à la précipitation, mais sans en désespérer non plus totalement, cela peut suffire à m'obstiner à la consultation d'un site dont, tout bien considéré, je dois reconnaître qu'il constitue, tel qu'il est, un non négligeable contrepoids aux médias dont il s'est donné mission de décrypter les productions.

korneflakes 16 janvier 2014 à 11:15
Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire nous viennent aisément

Enfin, de mémoire...

JIEM 92 16 janvier 2014 à 10:50
Bonjour
Auditeur de France Culture à certains moments clef de la journées, j'ai eu comme l'impression de me retrouver en mai 2005 tant l'unanimité pour justifier les paroles de l'usurpateur était présente sur les ondes.
Ah j'oubliais, un seul avis potentiellement contre, un représentant de la gauche du parti Pseudo Socialiste qui faisait tout son possible pour justifier qu'il était d'accord pour ne pas soutenir le PG dans sa démarche pour changer l'orientation de l'extérieur… Avec ça on avance.

Yann Fontana 16 janvier 2014 à 10:38
Le truc c'est surtout qu'il manque un élément important pour analyser l'impact des 30 milliards de baisses de charges: comment la mesure va-t-elle être financée? C'est bien beau de parler de réductions des dépenses publiques, mais on peut imaginer tout un tas de types différents de réductions.

Bon après dans tous les cas il sera difficile de qualifier cela de politique de gauche. Au mieux ça sera le centre.

Compte supprimé à la demande de l'utilisateur 16 janvier 2014 à 10:34

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Romano C. 16 janvier 2014 à 10:16
[quote=Daniel Schneidermann]L'aspect économique de la conférence de presse de François Hollande offre un exemple de choix de ces perceptions hémiplégiques.

En parlant de perception hémiplégique, est-ce que Hollande a parlé de la grande réforme fiscale ("mise à plat de la fiscalité" en langage technocratique) annoncée par son premier ministre il y a à peine 2 mois ? A-t-il été interrogé à ce sujet en conférence de presse par les journalistes ?

emilie bouyer 16 janvier 2014 à 09:54
Peut-être que le contribuable se répète sans espoir l'éternelle question :Est-ce que tout ce remue-ménage va (ou non) augmenter mes impôts ?
Pour le reste,pas de suspens. Le président sera célibataire à l'Elysée et avec qui il voudra ailleurs...Cela ne nous regarde pas .......Mais si cette fable de la "première dame" pouvait cesser une fois pour toutes .

Ervé 16 janvier 2014 à 09:46
D'autres s'obstinent.
Méconnaissance d'internet, limite d'âge...
S'il est reconduit, Hees pourra encore élever son niveau d'incompétence.

gondalah 16 janvier 2014 à 09:44
Il n'est jamais trop tard pour un aveu, cher DS. Ce qui a été banni, peut être débanni...

Fan de canard 16 janvier 2014 à 09:36
Giesbert, Hollande, la presse et Julie Gayet...
Merci pour ces sujets honteusement sous-traités par les médias, Daniel.
Ça fait du bien.

Bonne journée.