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Faab
Ca y est, c'est fini..
Entre temps, "le gouvernement, par le biais du ministère du redressement productif, a également condamné « fermement ces comportements »".
Quant à la CGT, elle aurait dit (je mets un conditionnel parce qu'avec Le Monde, on ne sait plus trop parfois...): « Quand vous perdez votre emploi, vous défendez ce que vous pouvez défendre, c'est-à-dire de l'argent. Alors on ira jusqu'au bout, même si on est hors la loi »
Je ne connais pas le dossier et j'aurais une question : ont-ils envisagé la reprise par les salariés de l'activité abandonnée par le groupe ? Ou bien est-ce qu'ils se considèrent eux aussi comme non-rentables, qu'ils ne se conçoivent que comme salariés ou chômeurs, qu'ils n'ont pas la culture de l'autonomie ouvrière ? -
Cultive ton jardin
Si j'ai bien suivi, les ouvriers ont finalement laissé sortir les cadres, au motif que pour la direction ils comptaient pour du beurre. Eux aussi. Même pas bons à faire des otages efficaces. C'est le Patron, le vrai, qu'il leur faudrait. Comme ces gens-là ne cessent de se flatter d'avoir le goût du risque, on pourrait imaginer qu'il leur rende une petite visite. Non? Ah bon... -
CC 6500
moi,je touchais une-prime-de-charbon à chaque fois que je faisais grève! -
yaniz
question d'un fils à sa mère: "mais pourquoi ferment ils l'usine goodyear, c'est des bons pneus..."
la mère a commencé un début d'explication, trop de pneus, qui s'usent pas assez vite, trop d'ouvriers, trop chers, actionnaires trop cher, caoutchouc trop cher, ...mais le fils est retourné jouer avant la fin de l'explication. Son père qui retient son patron, çà lui fait un peu peur quand même. -
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joubjoubjoub
@felix d. Quels sont les autres moyens ? Merci de votre éclairage. -
morvandiaux
De trop nombreux commentaires s’indignent de la « violence » subie par les deux cadres retenus par des salariés de Goodyear Amiens. Des propos qui ne doivent pas occulter la souffrance sociale ni l’extrême violence des paroles de Maurice Taylor, PDG de Titan, un habitué des pires débordements verbaux....
http://www.humanite.fr/social-eco/goodyear-et-maurice-taylor-ou-est-la-violence-556448 -
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cécile clozel
l'occasion de revoir "Tout va bien" de Godard :)
(la séquence du patron qu'a envie de pisser est inoubliable) -
francky
quel est le point commun entre un pneu et 365 préservatifs usagés?
It was a goodyear ! -
charlie.lapared
De quoi le Gouvernement est-il le nom ? De la servilité à l'égard du patronnat...
De quoi Apathie est-il le nom ? De la servilité à l'égard du pouvoir (économique et politique)
Donc 2014 sera servile dans les hautes sphères
Ce qui ne nous changera guère ;o(...
J'attends l'insurrection...
Vivement qu'elle monte ! -
constant gardener
"Sur Dieudonné, ah oui, on se dresse comme un seul homme contre la barbarie et le nazisme. Mais sur la violence sociale, il est, très exactement, nulle part."
C'est que notre gouvernement a le sens des priorités, lui. -
freudqo
Qu'est ce que le gouvernement devrait faire dans cette affaire ? Des hommes sont séquestrés par des connards, ça concerne la justice. Point. -
joelle lanteri
je suis de tout coeur avec les salariés licenciés. -
JIEM 92
Bonjour
Une aparté mais dans le prolongement de ce billet de Daniel.
Hier soir sur France Culture il y avait une discussion sur l'héritage pour la gauche de Jaurès versus Clémenceau (adoré par Valls).
L'un des participants évoqua les méthodes "musclées" de Clémenceau lors de la Commune et en 1906. Aussitôt son contradicteur justifia cette attitude comme une réponse justifiable à la violence des ouvriers… rien de nouveau sur terre, la violence sourde du patronat et des dirigeants n'existe pas pour certains et les mêmes exhibent la violence de la rue comme seule responsable. -
Lea Andersteen
On oublie bien souvent, tout occupés à pleurnicher pour les "patrons" que tous les acquis sociaux ont été obtenus par la lutte et par une certaine violence. D'ailleurs, beaucoup ont été obtenus après la seconde guerre mondiale. Pourquoi? Parce que le patronat, collaborationniste était très favorable aux régimes nazis, mussoliniens, franquiste et petainiste qui leur garantissait des syndicalistes et des communistes en prison voire dans des camps de concentration. Et oui, les coco, les anarcos et les syndicalistes avaient droit aux camps d'extermination aussi...
Et au sortir de la guerre, 30% de communistes armés, le patronat s'est écrasé, attendant de meilleures heures, les années 70 à 2014, que le peuple oublie.
Le patronat n'a JAMAIS rien lâché sans que les travailleurs soient violents ou menaçants.
Quoi que l'on fasse pour sortir du capitalisme, la violence surgira forcément. Et d'ailleurs la violence a déjà surgit depuis longtemps du coté du patronat. La violence des riches. Un enfant qui meure de faim de pauvreté (car nous n'avons pas manqué de nourriture depuis très longtemps) n'est ce pas d'une extrême violence? Les dernières famines sont due au PRIX de la nourriture, pas de son manque. -
Vive le roi
Il vaut mieux qu'un gouvernement social-démocrate (arriver au sommet de l'usurpation sémantique en une expression c'est déjà un tour de force) se taise c'est en effet la meilleure solution : sinon soit il prétend se soucier d'abord du Travail et il ment, soit il avoue être au service du mondialisme capitaliste comme il le fait impunément depuis 40 ans, et en France ça ne passe plus. -
Strumfenberg ( Aloys von )
On ne peut pas demander à des sociétalistes de faire du social, soyons cohérents. -
philv76
Hier LCP rediffusait la déposition de A.Montebourg, en novembre 2013, concernant ce conflit. Au regard des évènements de ces jours-ci, janvier 2104, il en faisait une analyse lucide, et tout à fait 'prémonitoire': en réalité, le sort des salariés ne compte pas vraiment, ni pour les uns, ni pour les autres, ni pour Taylor, ni pour Goodyear ni pour la CGT; et comment imaginer aujourd'hui que quiconque puisse admettre publiquement l'absolue nécessité d'un dialogue calme autour de la même table...DS à raison: Ils sont où les ministres? -
Ervé
Par réflexe immédiat, nous prenons fait et cause pour les victimes apparentes de la violence, ces deux cadres limités dans leurs mouvements, insultés par les ouvriers devant les caméras.
Qui ça, nous ?