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Cobalt 60
C'est ce même Marcel Gauchet qui classe la FI à l'extrême gauche.
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El Gato
"Personne n'a jamais dû lui raconter que les nazis, sous la République de Weimar, se présentaient régulièrement aux élections, et ont accédé "légalement" au pouvoir. " Démocratiquement même !
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Snowki
Il y avait des signes avant coureur du naufrage intellectuel de Michel Onfray, mais depuis son AVC ou à cause de ce dernier c'est devenu tellement flagrant, quelle tristesse.
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Flodeart
Ou est passé Germain ?
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Enma
Il faudra m'expliquer comment on peut ne pas être d'extrême droite et prospérer sur un parti construit pourtant sur ces bases (le summum ultime de l'opportunisme cynique ?). Mais ok, imaginons juste un instant que ça puisse être vrai...
Si elle n'est pas d'extrême droite, alors qu'elle les renie officiellement. La petite phrase de son père et toutes ses provocations, les skinheads fafs dans son entourage immédiat, les gudards et tous les identitaires. Qu'elle énonce clairement tout l'immonde de leur position et de leurs actes, puis qu'elle annonce que tous ceux ayant même seulement promu une idéologie raciste seront fichus dehors. Et ensuite qu'elle passe aux actes.
(et après on s'occupe du programme)
Pffff, les patrons des médias doivent tellement boire du petit lait d'avoir deux imbéciles médiatiques volontaires pour alimenter la moulinette à vider les esprits. -
Davesnes
J'apprécie qu'on puisse rappeler ici que le FN a été fondé par des Waffen SS (ainsi que par des collaborationnistes). C'est marrant, aujourd'hui on a le droit de le faire. Pour avoir voulu le faire dans des forums de journaux mainstream, j'étais systématiquement censuré. Je ne sais pas si c'est parce que je donnais leurs noms ou parce qu'hier Mme Le Pen était une gentille dame aux chats (aujourd'hui, elle serait, parait-il, d'extrême droite) ?
Je ne comprends pas pourquoi on ne pourrait pas donner leurs noms, ça appartient à l'histoire, et même à l'histoire officielle puisque c'est dans les archives de la Préfecture de Paris qu'on peut vérifier que c'est Pierre Bousquet, Caporal de la 33e division SS Charlemagne, combattant avec l'Allemagne nazie, qui a déposé les statuts du FN le 27 octobre 1972. À la Libération, Bousquet a été condamné à mort, mais n'a effectué que deux ans et demi de prison.
Parmi les autres fondateurs du FN, on trouve :
- Roland Gaucher, ancien responsable des Jeunesses nationales populaires, mouvement de jeunesse du Rassemblement national populaire de Marcel Déat. Le 22 avril 1944, il demande au gouvernement de Vichy de « dresser des listes d'otages et des poteaux d'exécution » à un rythme plus soutenu. Arrêté fin 1944, il est condamné le 12 octobre 1946 à la peine de la confiscation générale de ses biens pour Intelligence avec l'ennemi. Il est libéré en 1949.
- François Brigneau, membre du RNP de Marcel Déat. En juin 1944, au lendemain du débarquement en Normandie, il s'engage dans la Milice. Arrêté, il est emprisonné à Fresnes où il partage la cellule de Robert Brasillach. Acquitté par le tribunal en décembre 1945.
On trouve aussi, pour la caution "Résistance", le nom de Georges Bidault parmi les fondateurs du FN. Ce Compagnon de la Libération s'est séparé de de Gaulle pour rejoindre l'OAS. Il a démissionné du FN au bout de quelques jours, refusant « le compagnonnage des « petites frappes fascistes ». (sources Wikipédia). -
Max Médio
C'est ce qui arrive quand des journalistes sans culture tendent le micro à des tocards prétentieux au seul prétexte qu'ils font de l'audimat ou des grosses ventes de livres, comme Zemmour.
Se prêter à ce jeu porte à se demander si Gauchet n'est pas pire que Onfray.
Il a l'excuse d'être vieux et la vieillesse est un naufrage.
D'une certaine façon, Onfray surfe à la radio sur le radeau Gauchet que les médias mettent à la mer.
Ne pas oublier la longue liste d'intellectuels qui ont accepté de cautionner la prétention intellectuelle de Macron lors de son prétendu grand débat à l'Elysée.
Petite précision à apporter à l'affirmation erronée* " Personne n'a jamais dû lui raconter que les nazis, sous la République de Weimar, se présentaient régulièrement aux élections, et ont accédé légalement au pouvoir. "
Des SA attendaient les électeurs devant le bureau de vote pour les convaincre de bien voter. Ne pas oublier non plus que les nazis sont arrivés au pouvoir grâce au soutien et à leur alliance avec les centristes (Von Papen). Ce qu'a fait Bayrou pour Zemmour et Le Pen et dont personne ne s'émeut. En 2022, les centristes aiment toujours las fachos pour jouer la démocratie aux dés au profit de Macron. Cet aspect n'intéresse pas Daniel Schneidermann. Les médias préfèrent culpabiliser les électeurs, comme en Allemagne, en 1933. Si jamais Bayrou devenait premier ministre. De Macron ou de Le Pen ?
Combien de fois avons-nous entendu dans des discussions, ou lu sur les réseaux sociaux, cette phrase "Mais Hitler est bien arrivé au pouvoir par les élections" ou encore "Les nazis aussi ont eu la majorité". C’est l’argument classique de ceux qui dénient aux peuples la capacité de choisir leurs dirigeants de manière éclairée. Il est aussi régulièrement invoqué par certains perdants, lors des consultations électorales pour dénier aux partis vainqueurs la légitimité de gouverner à leur place.
Une conspiration de politiciens réactionnaires a porté Hitler au pouvoir
Cet argument ressassé n’a qu’un défaut, c’est d’être inexact, comme le rappelle utilement Nicolas Patin, universitaire dans le dernier numéro de la revue Phébé. Les scores électoraux du parti national-socialiste, marginaux dans les années vingt, ont certes décollé à partir de 1930, en raison de la crise économique, culminant à 37 % aux élections de juillet 1932. Mais lorsque Hitler fut désigné chancelier par le vieux président Hindenburg, en janvier 1933, son parti venait de perdre une bonne partie de ses électeurs. Aux élections de novembre 32, il était retombé à 33 %. Ce ne sont donc pas "les électeurs" qui ont porté Hitler au pouvoir, mais une conspiration de politiciens réactionnaires qui s’imaginaient utiliser cet agitateur démagogue, qu’ils méprisaient, pour mater les forces de gauche.
C’est ce qui ressort du livre de Benjamin Carter Hett, The Death of Democracy. Hitler’s Rise to Power and the Downfall of the Weimar Republic. La résistible ascension d’Hitler au pouvoir a déjà été décrite bien des fois, mais Timothy Snyder estime qu’il apporte des lumières nouvelles qui lui donnent une grande actualité.
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Ke-sais-je
Pour une fois, J. Attali ne dit pas de connerie :
" La fourmi par haine du cafard vota pour l'insecticide : ils furent tous anéantis, même le grillon qui s'était abstenu "
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Rémy LOURY
Daniel Schneidermann est un coeur pur. Quand il voit le mal, il le dénonce. Et le mal, il sait le voir. Il passe son temps à scruter tous ces médias qui ont décidé une fois pour toutes que s'appeler Le Pen, c'est être ontologiquement d'extrême-droite.
Et puis, mettons-nous à sa place et à celle de tous ceux qui font un usage aussi peu modéré de cette notion. Où dont trouveraient-ils un concept aussi efficace pour obtenir à tout coup une victoire qui, pour bien d'autres raisons, leur convient.
Jeanel, plébiscité aujourd'hui sur ce forum, a parfaitement mis en évidence les points de comparaison qui caractérisent l'absurdité profonde de cet argumentaire.
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Chris
à quoi ils jouent, exactement ?
qu'ils ferment tous leurs gueules !
c'est pas eux qui vont devoir subir les conséquences concrètes au quotidien de cette élection de merde
à part ça, il pleut enfin, le jardin se délecte ^^
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Prométhée
C'est l'histoire d'un naufrage. Celui d'une pseudo gauche qui, à la première secousse, en l'occurrence la confusion profonde entre laïcité et racisme, dévoile soudain son visage hideux et rabougri...
On en a quelques spécimens ici même. Et c'est vraiment pas beau à voir !
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Tichonchon
La menace fasciste vient souvent avec un bruit de pantoufles !:!: c'est ce qui la rend convenable au premier abord.. Lire le livre de S. Haffner , l'histoire d'un allemand : ancien juriste, exilé en Angleterre très vite pendant la montée du fascisme, devenu journaliste , il a écrit plusieurs livres là dessus en décortiquant la façon de vivre et de traiter les événements par le citoyen dans son pays. à ce moment là. Il faut mentionner le ton sur lequel sont dits les discours des libéraux de tous pays : une sorte de "mélopée" qui se répète. Mme Thatcher avait le don d'endormir les audiences... Comme le serpent Kaa du Livre de la Jungle !!! Discours non "incarnés", hors corps, avec parfois quelques montées d'octave qui restent cantonnées dans la tête, le mental, où l'on ne sent pas un socle de vécu physique , à l'opposé de J L Mélenchon, très présent !!! Chez les autres, on a l'impression d'écouter un gentil délire qui répète un mantra, comme une berceuse" par moment, dans laquelle, il n'y aurait pas raison de douter, d'avoir peur, ce qui serait contre productif par contraste avec la politique féroce mise en application. La phase hypnotique fait mouche à tous les coups , préparant les effluves de la fosse à purin qui s'ouvre à nouveau...
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Tony A
Qu’est-ce qui est le plus fautif, confondre, comme Gauchet, UDR et RPR (même politique, même personnel, juste le nom qui change) ou taire, comme le Maninaute, que de Gaulle a amnistié les responsables des tortures et des crimes de guerre en Algérie, qu’il a fermé les yeux sur les réseaux d’exfiltration des militants OAS vers l’Argentine, créé le S.A.C. et institué la barbouzerie ?
D.S. a raison de dénoncer « l’accommodement épuisé » à la xénophobie et au racisme du R.N. Mais il serait bien plus crédible s’il rappelait que Darmanin a jugé MLP trop « molle » en ce domaine ; s’il rappelait surtout que Macron a fait montre d’un racisme crasse contre les pauvres et les faibles et qu’il a utilisé les « forces de l’ordre » contre les manifestants avec la même violence que les faisceaux de Mussolini.
Qui sont les plus pitoyables, les « intellectuels » à la Onfray ou Gauchet ou ceux qui après avoir régulièrement dénoncé les violences policières, l’intimidation des journalistes, la casse sociale, la confiscation du pouvoir… ceux qui criaient «vous ne confinerez pas ma colère ! » et qui en appellent aujourd’hui à reconduire pour cinq ans celui qui les a tant maltraités ?
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grrrz
quand on voit que Mélenchon nous dit qu'il veut être premier ministre "peu importe" le président on se dit que le pays entier a fondu un plomb là. (enfin il a dit "c'est assez secondaire" ce qui reviens au même; merci à Nassira El Moaddem de le raporter). ça commence à se voir un peu trop la drague des confus et de l'éléctorat FN, si c'est ça votre super gauche antifasciste...
Et encore on parle d'une FI purgée de son aile souverainiste par rapport à 2017; qu'est ce que ça aurait été.
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Factory
Programme du RN:
"Mettre fin au regroupement familial, supprimer le droit du sol et limiter la naturalisation. Réserver les aides sociales aux Français. Assurer la priorité nationale d’accès au logement social et à l’emploi."
Non non mais ça va, tant que ça n'est pas affiché sous une croix gammée, tant que ça n'est pas hurlé avec le bras en l'air, ça n'est pas d'extrême droite...
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Ervé
Oui Jean-Luc Mélenchon peut-être élu Premier Ministre, si nous votons pour des candidatures insoumises aux Législatives. ainsi une cohabitation s'imposera et peu importe qui de Macron ou Le Pen devra suivre le gouvernement social et écologique de l'Union Populaire (Samuel Grzybowski).
Coexister pour mieux gouverner ensemble. Ce type est une buse.
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Nath
En réponse à la question de chute de Daniel, je vais emprunter à Pier Paolo Pasolini "qui voit dans la culture de masse, et en premier lieu la télévision (les médias), la source de l’uniformisation du peuple et de son adhésion au fascisme de consommation".
Autre citation: "les hauts dirigeants de la télé ont créé autour d’eux une chaîne infinie de l’omerta car, en ayant conquis, par la violence, l’opinion publique, ils ont également entraîné dans leur dessein criminel tous ceux qui sont contraints de tenir compte de cette opinion publique : par exemple, les journalistes, les directeurs d’hebdomadaires et de quotidiens, etc.
Une petite dernière: « Tant que tous, bourgeois et ouvriers, s’amasseront devant leur téléviseur pour se laisser humilier de cette façon, il ne nous restera que l’impuissance du désespoir. »
Donc, pour répondre à la question du jour de Daniel, le nom de ce système médiatique qui produit et promeut le fascisme, c'est " fascisme".
Et non, Marine Le Pen et Zemmour n'en sont pas les seuls propriétaires. Ils sont en revanche les seuls à revendiquer un modèle de société fasciste, sans le nommer ainsi puisque la sémantique est connotée négativement (sont pas fous, non plus). Ce que ne fait pas surtout pas Macron qui, lui, se contente d'utiliser les outils méthodes du fascisme pour nous imposer aux forceps une société néolibérale qui n'est que la version 3.0 du fascisme historique d'antan. Un fascisme moderne, plate-formisé qui ubérise les "gens qui ne sont rien" et numérise leurs existences qui coûtent "un pognon de dingue" dans des métarverses payables en crypto-monnaie.
Après quoi, on peut toujours se rassurer à peu de frais en si disant que le néolibéralisme, c'est moins pire que le fascisme, juste parce que ça s'appelle autrement et suivant cette logique, se dire que Macron c'est mieux que Le Pen. Ouais, on peut faire ça et d'ailleurs, c'est qu'on fait tous les 5 ans et voyez donc, ça marche EnMarche !
Et sinon, j'ai adoré, vraiment, la définition de l'extrême droite (le string pudique pour ne pas endosser le mot "fascisme") donnée par Onfray: A chaque item cité, je revivais les temps forts de ces 5 années de macronie ou, plus loin mais tout aussi prégnantes dans ma mémoire, les années Sarkozy avec Guéant et autres lugubres de sa clique.
Mais qu'on se rassure: dimanche, les Français vont encore une fois s'éviter le pire e et s'offrir encore 5 ans d'hypocrisie.
J'en entends déjà certains en mode gnagnagna, "nous, on est pas fascistes, on vote pas pour les fachos qui disent qu'ils le sont, on est des gens sérieux, on vote pour celui qui dit pas qu'il l'est".
Sur ce, à vos urnes, citoyens !
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Tristan Le Gall
À Gauchet, qui lui aussi "fait de l'histoire", Le Pen rappelle plutôt "furieusement" le De Gaulle des débuts de la Ve République. "On trouverait dans le RPR du premier gaullisme des gens plus à droite qu'elle", insiste Gauchet, qui n'a pas dû retenir que le "RPR" chiraquien est né dans les années 1970, bien après la mort de De Gaulle. Sans doute le respectable philosophe pense-t-il que De Gaulle avait lui aussi inscrit à son catalogue la préférence nationale.
Maurice Gauchet n'a pas complètement tort: c'est vrai qu'il y avait à l'UDR des gens d'extrême droite, et De Gaulle lui-même était proche de l'extrême droite maurassienne avant la seconde guerre mondiale, il était bien raciste (comme beaucoup d'hommes de son temps), il est revenu au pouvoir grace à un coup d'état militaire, etc.
Si la comparaison avec de Gaulle choque, c'est surtout parce que les Français ne retiennent de De Gaulle que sa partie "lumineuse", et pas la part "sombre" du personnage. Marine Le Pen peut être comparée à cette face "sombre", mais elle n'a aucune des qualités de la face "lumineuse" de De Gaulle.
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la fille de G
Bonne idée de faire un billet sur ce sujet, moi-même je suis tombée de ma chaise quand je les ai entendu l'un tant que l'autre expliquer qu'en fait "non Le Pen n'est pas d'extrême droite", séparent la fille du père, alors qu'en fait celle-ci est tout à fait dans la même ligne que son père, simplement elle n'emploie pas le même vocabulaire.
de Onfray je ne suis pas surprise,par contre de la part de Gauchet j'ai trouvé ça choquant : il démystifie ce que pourrait être un vote Le Pen, vote qui pourrait séduire un tas de gens qui ne voient pas dans le programme, exposé d'une manière simpliste par la fille, qui ne parle jamais non plus, pas plus que les médias d'ailleurs, de quel genre de personnes elle a dans "sa bande".
un autre soir une élue RN sur la 5, alors que les présents employaient chacun son tour les termes "extrême droite" en expliquant le pourquoi, elle se récriait à chaque fois "non nous ne sommes pas d'extrême droite" mais elle n'a jamais rien dit d'autre au cours de la soirée !