Youri Llygotme 15 février 2017 à 13:31
Chirac, Sarkozy et Hollande, tous trois président de la RF, ont été de fieffés menteurs.
Et Fillon, grand menteur lui aussi, ne dépareillerait pas au sommet de l'Etat.

Ervé 14 février 2017 à 22:40
Thierry Solère, porte-parole de François Fillon, soupçonné de fraude fiscale.
L’organisateur de la primaire à droite fait l’objet d’une enquête préliminaire. Il est, entre autres, soupçonné d’avoir omis de régler une partie de ses impôts sur le revenu de 2010 à 2013 (Le Monde.fr).

Jiemo 14 février 2017 à 16:14
Direct à la source: le compte Zozio de Ronald , @realDonaldTrump

...où l'on constate que Ronald est plus préoccupé à endiguer l’alternative foule qui l’acclame en Floride que par la catastrophe annoncée à Oroville ... (piaf du 12 feb)

grrrz 14 février 2017 à 13:33
à propos de l'affairt Flynn, un compte twitter à suivre:
https://twitter.com/RoguePOTUSStaff/
supposément, des infos qui proviennent de fuites de la maison blanche, des conversations de couloirs. Une possibilité non négligeable que ce soit fictif, mais ça a l'air crédible. Si c'est vrai c'est en tout cas très intéressant.

Revolution 14 février 2017 à 12:41
Daniel Fan boy d'un organe de presse qui est en fait le porte-voix de l'oligarchie américaine. Ceci-dit Daniel à une petite place dans son coeur pour la presse institutionnelle.

Et puis techniquement, où est l'exploit journalistique dans cette affaire? C'est la description grâce à des fuites d'une opération d'élimination d'un membre de l'équipe Trump.

Réjouissons-nous avec les médias institutionnels et l'Etat profond US de la mise au pas de ceux qui voulaient les remettre à leur place.

Vous célébrez n'importe quoi Daniel.

PONTEUXIN 14 février 2017 à 12:40
Toutes ces histoires de Fillon sont lassantes. Je ne lui vois nul défenseur par ici et je doute qu'il considère asi comme un thermomètre valable de l'opinion de la DROITE car c'est de toute évidence la seule à compter à ses yeux. Il a franchi allègrement toutes les bornes non seulement de la bienséance mais aussi de la légalité et il semble bien que la justice instruise son affaire.Mais il peut trouver avec l'aide d'une batterie d'avocat des délais suffisants pour échapper à une condamnation. Les précédents sont nombreux. La seule chose qui puisse l'arrêter est une ferme remise en place de la part de ses "amis". Sans cela il ira jusqu'au bout dans l'espoir d'être le second au soir du 23 avril. Ensuite,pour SAUVER LA REPUBLIQUE,le PS appellera à voter pour lui (en se pinçant le nez). Cinq ou dix ans plus tard,là aussi les précédents abondent,les témoins manquent,les délais sont dépassés et le sortant devient membre du conseil constitutionnel,reçoit une voiture avec chauffeur,garde du corps,salaire confortable,cumulable avec conférences payantes,etc...

Germain RITAL 14 février 2017 à 12:34
[quote=Daniel Schneidermann] 14/02/17: Un mensonge, un beau, un vrai, un incontestable. Au sens que je lui donnais hier. Et le retour de la presse américaine dans sa meilleure tradition, implacable avec les mensonges du pouvoir.(...) 13/02/17: Le mensonge, nous dit Wikipedia, est "l'énoncé délibéré d'un fait contraire à la vérité". Le mot important est ici "délibéré".

Comment prétendre que la vie publique puisse toujours se passer du soutien dogmatique aussi puissant qu'inconscient de quelque religion jadis ou encore fanatiquement observée? L'exemple américain en est le plus patent des démentis. Car qu'est-ce d'autre que cette wikipédienne caractérisation du mensonge que l'adoption, même pas sécularisée, de la présomption puritaine sur la question. Présomption infondée d'acte délibéré car comment concevoir que puisse être accompli quelque acte mauvais de manière effectivement délibérée: soit en pleine conscience de cause: nul n'est méchant ou mauvais délibérément: il doit avoir perdu l'esprit pour commettre son forfait, et le perdre chaque fois de nouveau pour dénier l'avoir perpétré. C'est là pure nécessité. Je mets quiconque au défi d'établir le contraire. Le matinaute en particulier qui, pas plus hier qu'aujourd'hui, n'a réfléchi à ce que "délibéré" signifie. C'était pourtant "Le mot important ici" selon lui.

un_et_un_font_trois 14 février 2017 à 12:14
Avec un amusement non feint, j'observe donc l'accomplissement par l'équipe Fillon du Saint-Triptyque de la défense du doigt dans le pot de confiture, à savoir, dans l'ordre chronologique:

"Pas vrai"
"Pas moi"
"Pas grave"

Ite missa est

PatriceNoDRM 14 février 2017 à 12:11
Je sais pas vous ...

... mais ça commence à me faire vraiment peur tout ça.

PatriceNoDRM

admin 14 février 2017 à 11:59
On peut remarquer aussi que celul qui veut des sanctions, des embargos, des bombardements peut aller faire du kite-surf avec son pote milliardaire, radieux il fait des selfies que les populations du Yemen ne pourront pas voir faute de réseau.
Celui qui a essayé d'arrondir les angles, de faire de la diplomatie est jeté dehors.

emilie bouyer 14 février 2017 à 11:47
Chez Fillon, on ne parle pas de boule de neige mais de boule puante... C'est le qualificatif donné par" l'innocent" et ses soutiens aux révélations dérangeantes du Canard et d' Envoyé spécial. Je compte sur eux pour en rajouter une couche, à moins que le parquet financier n'envoie le profiteur sur la touche.

Le Chien 14 février 2017 à 11:29
Cette soit-disante vulnérabilité de Flynn au chantage, vis-à-vis de sa promesse à Kislyak, est assez surprenante:
- parce-qu'à la base, ça correspond globalement au discours de Trump de vouloir améliorer les relations d'avec la Russie,
- parce-qu'on imagine mal que Flynn puisse promettre d'alléger la punition d'Obama sans l'aval de Trump,
- et parce-qu'elle est accompagnée de commentaires stipulant qu'aucun indice ne viendrait confirmer une telle motivation de chantage de la part de Kislyak.
Et là dessus, il démissionne. En pratique, ça ressemble à trouver un prétexte fallacieux, à imputer une erreur ex nihilo à Flynn, en le qualifiant d'électron libre. A priori, si j'imaginais Trump vouloir couper la chaîne des responsabilités en faisant sauter un fusible, c'est probablement ce type de scénario que je lui attribuerais.

Monsieur X 14 février 2017 à 10:22
Allons Daniel on est entre grande personne, on peut se dire les choses. Flynn a été enregistré=>ejecté parce que son boulot était de mettre la CIA au pas, et que celle ci voit les choses autrement.

Tony A 14 février 2017 à 10:21
@D.S. : "le Washington Post repasse de l'orange à l'orange clair."

Pas d'accord :

1) Un menteur qui avance une vérité n'en reste pas moins un menteur.

2) Un menteur qui ment tout le temps, n'est pas dangereux, personne ne le croît.

3) Ceux dont il faut le plus se méfier, sont ceux qui se présentent comme fiables en débitant des "vérités" : l'eau mouille, voler c'est pas bien, la neige tombe en hiver... pour glisser ensuite leur fausse info, comme du cyanure dans un gâteau aux amandes.

isaton 14 février 2017 à 10:20
Oui, sauf que Madame Dupont aurait été dans l’obligation de bosser, bien sûr, si elle n’était pas la conjointe, l’amante, l’enfant ou la soeur d’un parlementaire, d’une connaissance bien placée, amis ou importants dans le jeu des ambitions.

Malagom 14 février 2017 à 10:17
La groupie de dernière heure : Celle-là je la mets dans mon décodex personnel, là où je classe tous ceux à qui il ne manque que les plumes pour être des ânes.

poisson 14 février 2017 à 10:16
Mouais. Une bien belle manip'. Avant que je crois au recul de la diplomatie secrète...
La presse prescriptrice de démission, c'est très anglo-saxon. Il y en a qui avaient poussé vraiment le bouchon un peu loin et ça crée des précédents qui facilitent le processus.
En France ou ses environs, les précédents sont plus du genre "accroche-toi le temps que le vent faiblisse et après fait l'air de rien". La presse a le pouvoir qu'on lui donne, évitons de lui en donner. Donc tout s'effrite sans à coup. N'empêche que Fillon va finir par filer non?

Sebastien Lemar 14 février 2017 à 09:56
Cette démission forcée, a priori impossible en France, illustre parfaitement le diagnostic lucide et terrible (parce que lucide) de Cioran: ‘’ Les français préfèrent un mensonge bien dit à une vérité mal formulée’’

Paddy 14 février 2017 à 09:40
Grand moment de radio ce matin entre Virginie Calmels et Alexandra Bensaïd, qu'on a connue mieux inspirée. Elle n'a pas cessé de parler en même temps que son invitée, histoire probablement de se montrer offensive face à l'arrogance et la mauvaise foi de V. Calmels ("C'est légal, c'est légal, c'est légal !"). Difficile de s'y retrouver dans ce chaos oral, alors qu'il suffisait de laisser l'adjointe bordelaise s'enfoncer et fournir un bon stock de petites formules bien contre productives. Parce que quand on connait un peu la dame et qu'on sait d'où elle vient, on sait aussi à quel discours on va être confronté : celui qui vient de haut, de très haut, et qui renvoie les basses histoires de morale publique au "caniveau journalistique". Virginie Calmels, elle non plus, "ne voit pas où est le problème". Alexandra Bensaïd n'avait qu'à la laisser pédaler, et même à la pousser un peu dans la descente, elle lui a offert un statut de victime qu'on ne laisse pas parler. Pas terrible, comme résultat.

Hannah 14 février 2017 à 09:27
" Le mensonge est une boule de neige, elle est là le temps que le soleil y mette fin . "