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  • Nath 18 septembre 2022 à 22:29
    "Polémique bidon sur l'euthanasie dans les Ehpad" ?  Rien de bidon, il vous suffit de questionner une poignée d'infirmières sélectionnées au hasard pour le savoir. Elles vous apprendraient entre autres choses que non seulement la pratique est courante mais qu'elle est encadrée par un comité d'éthique, que la famille est associée à ses préconisations et qu'elle a le mot final. 


    Et il n'y a pas que les Ehpad. 


    Mon père a fini ses jours dans une clinique mouroir, structure gériatrique doté d'un énorme service réa, là où on vous entube souvent et où on vous extubre rarement. Dès qu'il y a été admis, on nous a clairement dit qu'il n'en ressortirait pas vivant, qu'on ne pratiquerait pas d'acharnement thérapeutique mais qu'on lui offrirait le maximum de confort jusqu'au trépas. 


    Et de fait, 1/2 heure avant son dernier souffle les médecins nous ont expliqué dans le menu détail le protocole de confort consistant à augmenter la dose de morphine jusqu'à l'arrêt cardiaque. Jamais le mot euthanasie n'a été prononcé et c'est logique, puisque c'est illégal. Cinq minute avant l'heure du décès, l'infirmière nous a prévenus que c'était imminent et qu'on pouvait lui tenir la main. 


    L'euthanasie, tout le monde la pratique, mais l'hypocrisie interdit d'en parler franchement et en toute transparence. 

    D'ailleurs, à titre perso et ne disposant pas des moyens luxueux de Godard pour me l'offrir en version Suisse 3 étoiles, j'ai déjà trouvé la parade en version prolétaire: une bonne overdose d'une drogue mal coupée à m'injecter que j'irai me procurer dans la rue.


    La polémique bidon, c'est celle consistant à faire croire que ces pratiques doivent attendre qu'un comité d'éthique national les autorisent pour qu'elles puissent s'exercer. 


    Quant à l'Etat et son roitelet amoral Macron, ce n'est pas son rôle de dire ce qui est moral et ce qui ne l'est pas.  Ou alors, l'Etat doit être exemplaire moralement, ce qui relève de l'utopie. 


    Enfin, on aurait pu s'éviter cette polémique inutile en rappelant l'existence d'un très beau film qui aborde ce sujet délicat sur le fond et sans tricher: "Les invasions barbares" de Denys Arcand, 2ème volet d'une trilogie sur le déclin en général.     

  • Olivier Viney 15 septembre 2022 à 00:56

    Croyez vous qu'il existe une compétition entre pays pour ce type de débats ?  Avant de vouloir arriver les premiers il vaut mieux bien définir son but, car ensuite il n'y a pas de demi-tour possible. 

  • nolive28 14 septembre 2022 à 22:22

    Trop peu de lits de soins palliatifs à l'hôpital, sans parler des disparités selon les départements, trop peu de personnels formés aux soins palliatifs pour intervenir au domicile des patients... Tant que la société ne mettra pas les moyens financiers pour garantir à chaque patient l'accès à des soins palliatifs de qualité, le "droit à l'euthanasie" ne sera rien d'autre qu'un moyen de faire des économies sur le dos des gens. 

  • Maymor 14 septembre 2022 à 19:59

    Et la manne financière mensuelle de recapitalisation des petits bas de laine de notre population vieillissante et dans la poche de qui elle tombe, on en parle ?

  • Nicole Gallois 14 septembre 2022 à 18:02

    Soutenir l'ADMD (action pour mourir dans la dignité) - 75 000 adhérents en France-  c'est un acte militant et politique

  • Tichonchon 14 septembre 2022 à 16:53

    Dans le film de 1973 de Richard Fleischer  : " Soylent Green", la mort de Sol semble idyllique, vivant dans une presque misère, logement délabré, électricité qu'on produit en pédalant, pour pouvoir avoir un peu d'énergie domestique, nourriture en tablette sans goût ni grâce qu'on fait passer pour du plancton : la suite  de son trépas cache une sinistre farce puisqu'il s'agit de nécrophilie industrielle.

  • jammrek 14 septembre 2022 à 14:47

    L'histoire retiendra que les français, ce peuple qui aime tant à donner des leçons à la terre entière auront été dans le peloton de queue pour :

    - Le droit de vote des femmes

    - Le droit à la contraception

    - Le droit à l'avortement 

    - Les droits des homosexuels


    Et c'est bien parti pour ce droit élémentaire qui est celui de choisir l'heure et la manière de sa propre mort.


  • DéLecteurdeVraiThé 14 septembre 2022 à 13:51

    D'abord il faut arrêter de mêler Macron à tous les débats

    il a une propension à se renier qui ferait passer St Thomas pour un repère immuable


    parlant de ce saint, "l'opposition résolue, même si pas toujours franche, de la mouvance catholique" à la légalisation sous conditions de l'euthanasie à leur même opposition à universaliser la résurrection

  • HugoVR 14 septembre 2022 à 13:50

    Au-delà de l'Eglise catholique, ce sont surtout les soignants en soins palliatifs qui sont inquiets à l'idée d'une nouvelle loi. Ce sont probablement eux que le dernier rapport s'étant positionné contre l'euthanasie ou le suicide assisté (Claeys Leonetti) a pu consulter. Ce sont aussi eux qui pourraient vous renseigner sur les questions techniques que vous posez. Les traiter par le mépris pour s'inquiéter du même phénomène qu'eux au paragraphe suivant semble un peu curieux. 

  • Bartabac 14 septembre 2022 à 13:46

    La retraite , la fin de vie , il a l'intention de faire des économies Macron ! Et quelle délicatesse! En fait c'est un autiste ...


  • Traroth 14 septembre 2022 à 13:25

    Encore une convention citoyenne. Encore un machin qui ne débouchera sur rien, quoi.

  • Brenda Relax 14 septembre 2022 à 12:59

    Verbatim de la prochaine video de Macron : "Quoi ? On dépense un pognon de dingues dans les soins palliatifs, et les gens se sentent toujours pas bien !?".

  • Manu 14 septembre 2022 à 11:59

    Pour moi, on pourra envisager le « suicide assisté », quand on ne cherchera plus à sauver ceux qui tentent de se suicider.


    Simple question de bon sens, mais qui implique de se positionner sur le validisme sous-jacent. 


    Si une personne lucide avale une plaquette de somnifères, acceptez-vous de ne pas tenter de la réveiller ?

  • Dobenas 14 septembre 2022 à 11:29

    Dès que macron lance un os les médias courent après même ASI frétille de la queue. Regardons ailleurs pendant la démolition.

  • candide 14 septembre 2022 à 11:23

    a l' hopital  quand des personnes agées et diminuées disaient qu' elles voulaient mourrir , on envoyait l' infirmier(e) en psychiatrie car on les pensait "deprimées" . on confond  epuisement du corps  et de l' esprit  et depression , en demandant aux gens de  se projetter  dans le futur, qui va etre pire ,   de pire en pire , sans remission, puisque l' age n' en   a pas et que le present  n ' est plus "vivable".

     N'oublions pas que  20 pour cent des plus pauvres meurent avant 65 ans .. l' age de la retraite..


  • grrrz 14 septembre 2022 à 11:16

    après avoir rendu une partie de la population invalide et désespérée en laissant s'infecter tout le monde le gouvernement leur propose une porte de sortie, et c'est pas tout à fait celle qu'on aurait pu attendre.  (et je rigole même pas puisque ce scénario s'est déja produit). Je me faisais insulter quand je parlais d'eugenisme (comme tous les collectifs pro défense  défense sanitaire) mais vous le sentez vraiment pas là le petit parfum? Très serieusement je crois que ça va être aussi la réponse du pouvoir à la catastrophe climatique. (et oui bien sur la question mérite d'être débattue et choisir les conditions de sa mort peut être légitime; mais avec ceux-ci j'ai un petit peu peur.)

  • Oblivion 14 septembre 2022 à 11:09

    À propos de la mort en général, n’y aurait-il pas un changement de perception en France ? L’annonce de la surmortalité de 2003 (15 000 personnes) avait - selon mes souvenirs, je précise - fait les unes des médias. Et, cette année 2022, l’INSEE présuppose que 11 000 personnes au minimum sont mortes à cause des surchaleurs de l’été, dans un silence médiatique ahurissant…

  • Germain RITAL 14 septembre 2022 à 11:08

    Tombeau


    Le noir roc courroucé que la bise le roule
    Ne s’arrêtera ni sous de pieuses mains
    Tâtant sa ressemblance avec les maux humains
    Comme pour en bénir quelque funeste moule.


    Ici presque toujours si le ramier roucoule
    Cet immatériel deuil opprime de maints
    Nubiles plis l’astre mûri des lendemains
    Dont un scintillement argentera la foule.


    Qui cherche, parcourant le solitaire bond
    Tantôt extérieur de notre vagabond –
    Verlaine ? Il est caché parmi l’herbe, Verlaine


    À ne surprendre que naïvement d’accord
    La lèvre sans y boire ou tarir son haleine
    Un peu profond ruisseau calomnié la mort.


    Stéphane Mallarmé

  • Olivier Viney 14 septembre 2022 à 10:34

    "Mais le système actuel, qui oblige les candidats à un petit voyage en Suisse ou en Belgique, n'est-il pas aussi "ultra-libéral" ? le Figaro ne pose pas la question". A juste titre puisque cela représente une petite poignée de patients,  la plupart des demandes sont rejetées car beaucoup fantasment un système d'euthanasie rapide qui n'existe pas, pour des cas qui ne peuvent pas rentrer dans le cadre législatif. 

  • poisson 14 septembre 2022 à 10:27

    Qui sait si à l'heure de sa mort, une loi votée à ce jour aura toujours cours ? 

    Si c'est comme l'âge de la retraite...

    Toute ressemblance avec une mort prévue sera fortuite.

    Tout cela est S.G.D.G.


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