-
Revolution
Oui MIMIJUJU, j'imagine qu'il n'est pas agréable de s'apercevoir qu'on s'est fait rouler dans la farine en s'abandonnant à ses petits préjugés et ses petites haines dans une ambiance de lynchage collectif orchestrée par les médias. Il faut un peu de temps pour l'accepter.
Alors j'enfonce le clou: pensez-vous vraiment que Fillon est pourri? Des gens se sont acharnés sur 40 ans de carrière et de déclarations fiscales et ils ont trouvé ce truc faisandé d'attaché parlementaire (tout le monde le faisait) et 50000€ de revue des deux mondes avec quand même quelques écrits de Pénélope.
Déchaînement médiatique.
Sarkozy a triché a la présidentielle de 2012 en dépensant au moins le double du budget autorisé et démontrant en cela son mépris pour la démocratie et ses règles. Et pourtant, les mêmes médias qui ont assassiné Fillon ont trouvé complètement normal que Sarkozy ose se présenter aux primaires de droite.
Désolé de percer votre bulle mais vous ne voyez pas là-dedans un petit double standard?
Et à côté de ça, dans un phénomène de corruption légale, Macron a déjà touché avant son élection 3 millions de la "haute" banque et va très certainement percevoir dès après son mandat des dizaines de millions des mêmes (à la Tony Blair, d'une manière devenue courante mais qui est un poison pour les démocraties dont on ne parle jamais) mais le pourri, le corrompu, c'est Fillon? Vous vous êtes tous faits rouler dans la farine. C'est aussi simple que ça.
-
kusto
Dans cette affaire je remarque que plein de personne semblent découvrir l'eau tiède: cette magistrate aurait subi des pressions!Dans ce genre d'affaires les pressions sont monstrueuses et continues: hiérarchie, politiques, médias, opinion publique, amis, famille, etc. Chaque geste, chaque décision est scrutée, analysée et critiquée par des milliers de confrères et des millions de magistrats-pmu. La question n'est pas a-t-elle subi des pressions, ce qui est la norme, mais aurait-elle agi différemment que pour d'autres affaires similaires? Je précise «affaires similaires» car l'action est de facto différente que pour le péquin moyen, on est dans une justice de classe dans tous les cas....
-
Jiemo
Ce qu'il faut retenir: "La clochardisation de la justice" ! Une honte pour une prétendue démocratie !
-
Bipbip
Les Républicains s'échauffent. Dur, dur leur métier. Tiens pour leurs souvenirs : "
*Nicolas Sarkozy:
Il avait tenté d'obtenir des informations secrètes
Il est reproché à l'ex-président d'avoir tenté d'obtenir en 2014, via son avocat, des informations secrètes auprès de Gilbert Azibert, alors haut magistrat à la cour de cassation, "trafic d'influence" à la cour de cassation en 2014, révélée par des écoutes téléphoniques. " .
Au fourneau. Le plus sidérant dans cette salade du jour, qui occupe toutes les chaînes télé est : comment se fait-il que dans notre pays, on puisse mobiliser tous les médias, pour entendre quasi-rien, ne révéler que presque tien , pour suggérer une manipulation, et pire une injustice: le ministère de la justice s'intéressait au travail du parquet financier - évident - il en est ainsi de tous temps - mais au fait ce qui change quoi au "dossier" Fillon? Est-ce que l'ombre d'une allumette des griefs reprochés, changent? Il semble que non. Ce serait une justice expéditive? allez jeter un oeil aux comparutions immédiates..
Donc, pour les Républicains, quand la justice fonctionne, si l'un d'entre eux est concerné, c'est une injustice.
-
Revolution
C'est pas compliqué.
L'idée était de dégommer Fillon sur sa déclaration "si on me met en examen, je lâche l'affaire". C'était ça le truc. Fillon avait dit ça en sachant pertinemment que si la justice fonctionnait normalement, il n'y aurait jamais le temps de le mettre en examen. Il n'avait pas pensé à une célérité exceptionnelle (jamais vue) dans le cadre de l'élection présidentielle. C'est les dessous de cette célérité qui commencent à apparaître.
Daniel traite cela de manière nulle car il est trop investi affectivement dans l'idée que Fillon est un salaud, qu'il a eu ce qu'il mérite. Car il est catho et qu'il a un truc qui ressemble à un château (plus russophile basharophile homophobe...).
Pour ceux qui veulent comprendre ce qui s'est passé, je leur suggère de trouver une condamnation depuis les débuts de la cinquième république pour emploi fictif d'un assistant parlementaire. Et oui: il n'y en a aucune. CQFD. On a inventé un délit pour dégager le favori de l'élection présidentielle. Et oui. C'était une tolérance. Pas joli joli mais une tolérance néanmoins (sinon il y aurait peut-être eu au moins une condamnation en 59 ans, non?).
Donc voilà. Le "système" a dégagé Fillon. C'est aussi simple que ça. Le ciseau avait une double lame Sarkozy-Bourgi d'un côté, Hollande-Jouyet de l'autre. Et puis évidemment une presse qui détestait Fillon et adulait idiotement Macron ( enfin les patrons de presse en tout cas).
Désolé Daniel de vous expliquer la vie mais là, vous être très, très loin du compte.
-
Tony A
Bernalicis : "Globalement, qui sont vos sources ? Est-ce des magistrats, des greffiers, des policiers ou des éléments qui trainent sur la photocopieuse ?"
Babonneau, jouant le courageux pot de terre contre le tyrannique pot de fer : "On ne vous dira rien !"
Ouah ! Quel panache !
Et pourtant, contrairement à la DGSI, Bernalicis ne demandait pas des noms, ils cherchait simplement "à comprendre la mécanique".
Et curieusement quand on tape sur Google "Babonneau journaliste entendu DGSI", on a une liste avec "terme manquant... Babonneau". Le sujet n'intéressait-il pas la dame ?
-
Bor
"Sur le papier, par exemple, les fillonistes devraient se réjouir de la demande de Champrenault à Houlette, d'ouvrir une information indépendante. Ainsi, l'instruction Fillon aurait pu échapper à tout soupçon de manipulation par Hollande, et son ministre de la Justice Jean-Jacques Urvoas."
Daniel, c'est de la fausse naïveté ? S'il y a vraiment eu instrumentalisation de la justice contre Fillon, le but n'était évidemment pas de le faire condamner, chose impossible avant l'élection, mais de le décrédibiliser. Et l'ouverture d'une information judiciaire par juge d'instruction n'a pas du tout le même poids auprès des médias et de l'opinion qu'une enquête préliminaire du parquet.
-
petit - saconnex
Je ne suis pas filloniste ,mais je vous trouve très modéré. Si tout ceci est exact , cela veut dire que l'on a fortement suggéré à la procureur la voie judiciaire à suivre pour embarrasser Fillon au maximum. C'est une manière de fausser l'élection .Je ne crois pas que cela soit directement politique puisque Hollande avait annoncé qu'il ne se représenterait pas ,mais c'est idéologique . La Droite , c'est mal et il faut lui mettre des bâtons dans les roues .
-
pamoua
Désolé, j'ai en faite rien compris trop subtil pour moi :-(
-
DéLecteurdeVraiThé
Fillon et Macron vont en bateau
Fillon tombe à l'eau
Qui est-ce qui reste ?
Il est un peu tard pour lancer une bouée de sauvetage
surtout quand le tonnerre gronde
Et puis franchement, qu'aurait-on gagné au change?
Non maintenant, faut que la Justice cherche du côté des armateurs du bateau de notre Noé
Ce matin j'ai entendu les mots dits à Londres hier pour commémorer l'appel du 18 Juin 1940
une chose est certaine : ceux du 18 Juin 2020 sonnaient creux, un rappel du bon mot de Daniel Schneidermann, Macreux
-
Curatorm-052401 Curatorm
En fait de subtilité, quand je lis les extraits parus, je n'ai pas l'impression qu'elle parle de pression dans le sens "Il faut absolument détruire Fillon". J'y vois plus le cas classique de l'administration des familles dans lequel le chef à la trouille qu'on se plante et ne cesse de vérifier le travail (challenger, pour parler vulgairement) de son subordonné pour être sûr que le dossier est carré. Le fait qu'elle dise qu'elle a finalement été convaincu plaide en ce sens je trouve. Et vu le contexte de l'affaire, c'est normal. D'autant plus que les défenseurs de Fillon mettait pas mal la pression en s'attaquant à l'indépendance de la justice et des journalistes, je comprends que la chef demandait régulièrement des compte-rendus, même journalier.
En plus c'était comme dans The Informant, plus le temps passait plus on en découvrait de belles, il fallait tenir le rythme ^_^
Ceci dit, je dis ça sans avoir lu le compte-rendu, je ne sais pas si la question de pression politique a été posé explicitement.
-
Cultive ton jardin
Faut reconnaître que les politiques qui se sont barbouillés de confiture et qui se sont fait épingler... l'ont souvent été dans le cadre d'une manipulation politique, partiellement ou totalement venue de leur propre camp. Sinon... on ne saurait presque jamais rien.
Donc, l'argument d'un coup monté, dans la mesure où les délits existent vraiment... ça a plutôt tendance à me faire rire.
-
Asinaute sans pseudo 734e2
Je ne comprends pas votre attitude.
Qu'une enquête parlementaire soit également politique, est-ce surprenant ou choquant ? Non car :
- ce n'est pas la justice : la justice sera appelée à se prononcer si besoin plus tard
- il s'agit de parlementaires
Avez-vous été aussi critique (demande sincère car je n'en sais rien) vis-à-vis de vos confrères du canard quand ils ont décidé de feuilletonner leurs « révélations » ?
Pour ma part je n'ai pas trouvé correcte leur attitude : en pleine campagne, si il y avait matière à faire un papier, alors le minimum de décence aurait été de donner d'un coup d'un seul leurs « révélations ». En procédant comme ils l'ont fait, ils ont cherché le « buzz », le « fric », et ont été un acteur de la campagne ; était-ce du journaliste éthique ? (question sincère ; le journalisme n'étant pas mon métier)
Je remarque que leurs confrères de Médiapart, alors qu'ils avaient des éléments sur Notre Bien Aimé Président se sont tus ; était-ce du journaliste éthique ?
Mais peut-être que l'éthique est à géométrie variable ?
Donc je n'irai pas vérifier ce qui a été dit pendant cette audition (et ne pourrais donc « moduler » votre commentaire de celle-ci), et j'en reste sur deux impressions :
- il s'agit d'une enquête parlementaire, donc politique (comme celles du Sénat)
- le parquet financier a subit des pressions pendant une campagne
Après on peut avoir la lecture qu'on veut, la mienne (qui ne suit pas de droite) est que Fillon, Macron, Mélenchon, LePen ont fini dans un mouchoir de poche ; toute intervention pendant la campagne a forcément eu des répercussions non négligeables, et que donc le canard a influencé la campagne, et ce volontairement.
PS : je n'aime pas ce journal, car, à chaque fois que je l'ai lu (4 fois ; hors révélation ou scoop) il passait son temps à cracher sur tous les politiques et ce de manière malhonnête pour certains (mon dernier exemple était sur un gars d'extrême-droite, donc ce n'est pas parce que je serais partisan), qu'il n'y a pas de véritable enquête/analyse (c'est une feuille de ragots) ; je ne comprends pas l'aura dont bénéficie ce journal ; je ne dois tout simplement pas être dans le cœur de cible.
-
Nath
Quoi qu'il en soit des stratégies de dégommage de Fillon et des canaux empruntés par ses adversaires pour les réaliser, le clan Fillon (lui et sa famille) n'en demeure pas moins coupable de malversations et de délits vraiment graves en ce qu'ils portent atteinte lourde à notre républiqu, à nos institutions et à ce qu'il reste de notre démocrature.
Que les fillonnistes s'en agacent me parait une réaction bien logique, mais logique ne signifie pas valable, ni légitime et encore moins recevable.
Détourner, des années durant, l'argent du contribuable à des fins d'enfortunement personnel, tout cela en prétendant gouverner, représenter les Français et légiférer sur la trajectoire de leurs vies, pardon, mais ce n'est pas une mince affaire.
Quelle qu'ait été la "qualité" de la stratégie du camp d'en face, ses finalités politiques, aussi merdiques fussent-elles, la faute de Fillon ne saurait résulter ni apparaître excusable.
D'ailleurs, pour ma part, il devrait croupir en taule (si la Justice s'appliquait à lui comme elle s'applique à moi) et ses biens mal acquis auraient dû être saisis.
Quand à la subtilité de ce qui s'est joué dans les alcôves du pouvoir pour en arriver à dégager un cerbère odieux afin de lui substituer un sociopathe puérile sur la dernière ligne droite de la présidentielle, je laisse aux éditorialistes et chroniqueurs-commentateurs le plaisir d'en glauser et de s'en divertir. Moi, perso, je cherche toujours un endroit où vomir en paix.
-
Crash Bandicoot
Il est à noter que M. BERNALICIS débattait en pleine nuit au moment des débats parlementaires précédant la loi du 23 mars 2019 portant sur la programmation de la Justice 2018-2022 en relevant les incohérences du texte. Cela était possible de le voir via le site DirectAN.
D'après Internet, il n'a pas une formation de juriste. Néanmoins, il connaît bien son sujet. Cela a d'ailleurs été remarqué par les membres d'un barreau proche de sa circonscription.
A cet effet, cela faisait du bien de pouvoir voir quelqu'un qui disait vraiment les choses avec clarté et précision.J'espère juste, sans vouloir lui manquer de respect, que le poste de président de cette commission n'est pas trop surdimensionné pour lui.
-
kusto
«par exemple quand il demande à une journaliste, Marine Babonneau, de révéler ses sources»
Comme dans le tweet que vous citez, vous deformez sa question, il ne demande nullement à la journaliste de révéler ses sources, mais demande, globalement, à quels types de sources ils ont recourt. Cette question me paraît légitime, on a le droit de savoir comment les journalistes travaillent.C'est assez malhonnête comme déformation.
-
Hallucined Imposteur
M'enfin, je le savais !
C'était François Giscard Juppé qui aurait du être élu.
-
Ohlala!
Nôtre matinaute fatigue...Vivement lundi, il aura, ,je l'espère, pour l'intérêt du site, récupéré...
-
shuppy
-
Ke-sais-je
Vous avez raison : on ne devrait juger un homme politique que lorsqu'il a dépassé 90 ans ( comme Balladur ). Ce devrait être un principe constitutionnel.
Par ailleurs, on peut penser, comme Pierre Dac que : " En dehors de la magistrature debout, et de la magistrature assise, il existe, rarement, heureusement, d'autres formes de magistrature, à savoir : la magistrature à genoux, à croupetons, sur le dos, à plat ventre, et roulée en boule, qui sont cause que, parfois, la justice est boiteuse" .