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Meaulnes
Nous avons vécu en France, la semaine passée - et au delà de la légitime émotion, l'expérience rare de pouvoir imaginer ce que c'est que de vivre au choix, dans une dictature - politique ou religieuse, ou dans un Pays avec une religion d'état.
C'était à qui montrerait le plus sa Charlitude :
Les politiques se devaient de montrer patte blanche et donner des signes de fidélité au grand Charlie ; les artistes de composer, peindre, dessiner, chanter, déclamer, danser, slamer à la gloire du Charlie suprême ; les médias de narrer les différents épisodes édifiants de la Geste glorieuse de Charlie qui la veille était mort de faillite mais qui le troisième jour est ressuscité des morts et siège à la droite de Dieu.
"Chante Ô muse, la colère de Charlie, fils de Hara, colère funeste, qui causa tant de malheurs chez les djihadistes"
Le peuple français, quant à lui, communiait avec une ferveur qui dépassait même celle produite par les trois jets d'une pelote de cuir dans le cadre de l'ordre et du progrès en 98 ! Retrouvant des réflexes ataviques et ancestraux, certains dénonçaient ceux qui étaient incapables de démontrer huit quartiers de Charlitude. Le Charlitudisation des esprits était à l'œuvre, forçant chacun à se positionner, voire à montrer sa soumission au Charlie commun à l'entame d'un texte iconoclaste - c'est d'ailleurs l'objet de l'incise "et au delà de la légitime émotion" de celui-ci.
La terre entière, y compris les pays dont la ligne politique justifie voire encourage l'action des Charliticides, manifestait sa ferveur communautaire avec les Charlistes.
"C'était de très grandes foules sur toutes faces de ce monde, qui nous chantaient l'horreur de vivre, et nous chantaient l'honneur de vivre"
Enfin - et c'est avec une admiration infinie que le le dis - Simon de Cyrene du Dit de Charlie ; le merveilleux, le lumineux : Patrick Pelloux, mater dolorosa des ondes !
Avant de m'envoyer un message d'insultes, me poster votre rage, repensez à ce que vous avez vecu et remplacez le mot Charlie par "Chrétien", "Musulman", "Berliner", "Communiste", "Maoïste", "Libéral" Neo-Libéral" ou tout autre mot qui vous semblera adéquat et vous verrez de quoi je parle....
Allez, je vais me mettre à l'unisson et proclamer que Charlie est grand et Pelloux est son prophète ! -
Mag
Cette question d'être ou ne pas être charlie, c'est proposer une logique binaire: avec ou contre nous.
Sous un autre forum, j ai posté: je ne suis pas charlie, et je disais ça car je ne me reconnaissais pas dans ce "je suis charlie" écrasant, dont on ne savait pas,à mes yeux, ce que ça recouvrait: hommage à Charlie Hebdo? communion d'émotion? union nationale? attachement à la liberté de la presse? et je ne sais quoi encore?
Le problème, c'est que le "je ne suis pas charlie", c'est la même chose et je ne me reconnais pas plus dans le "je ne suis pas charlie" de JM Le Pen, ni dans le "je ne suis pas charlie" de ceux qui pensent "ils l'ont bien cherché quand même"
Si on pouvait se dégager de cette logique binaire..... -
Germain RITAL
Être ou ne pas être, peu importe la diversité de ce qui suit: elle n'affecte aucunement l'alternative qui - en sa shakesperienne formulation et cartésienne réduction* - demeure occidentalo-coloniale. Or c'est à décoloniser ce que nous nommons "la pensée" que nous sommes appelés: à la décoloniser en permanence ainsi que Viveiros de Castro le spécifie, renouvelant Trotski en penseur Tupi**. La leçon de la théo-anthropologie qu'il nous présente dans ses "dieux cannibales" (titre original de la version anglaise de sa thèse***) est peut-être seule à même en effet à permettre de nous libérer du carcan constitué par les notions de "culture" ou de "civilisation" par lesquelles nous sommes empêchés de penser. Car celles-ci nous ferment l'accès aux mondes premiers (indiens en l'espèce) dont l'analyse relève d'une tout autre saisie, ou, plutôt, désaisie, de notre part. D'où la méthode de Viveiros consistant non pas à étudier les descendants Araweté des Tupis, mais à se faire décoloniser par eux. "Le regard éloigné" par lequel Lévi-Strauss définissait l'anthropologue lui est ainsi rendu transformé par celui dont il avait fait son "objet".
D'où le (non-) "cogito cannibale" que Viveiros oppose dans sa thèse et dans son livre (bien) plus récent (Métaphysiques cannibales) au cartésien cogito occidental (qu'on a pu voir hier dimanche imposé à la statue de La République). La formule négative que j'en propose en titre de ce commentaire n'a d'autre ambition que d'en préciser la difficulté. Elle me semble suffire cependant à marquer la différence, voire l'opposition, entre une approche culturaliste-civilisationnelle pouvant inclure aussi bien l'Orient (tant moyen qu'extrême) que l'Occident (avec leurs arts, techniques et religions), d'une part, et une approche tout autre qu'impose la considération des humanités premières. Est-il nécessaire de préciser que l'intelligence de celles-ci, parce que plus ou seules originelles, est la condition de régénération des humanités qui en sont dérivées ?
* Paradigmatique à cet égard le slogan : Je suis (à compléter par chacun comme il lui plaît ou, plutôt, comme il lui est intimé).
** La première apparition littéraire de cette catégorie d'ethnies se trouve dans le fameux essai de Montaigne "Des cannibales".
*** From the Enemy's Point of View, Humanity and Divinity in an Amazonian Society: livre en accès gratuit sur internet. -
karlbourd
Il faut reconnaître une habilité stratégique aux terroristes: ils essaient (et réussissent souvent) à faire passer leurs idées malsaines inacceptables (domination des femmes....) en prenant appui sur des faits d'injustice réels, pour ne pas dire criant de violence (.droit international à géométrie ultra-variable, pillage des énergies fossiles pour satisfaire des besoins ultra-secondaires des classes supérieures et moyennes occidentales, ghétoisation et abandon des banlieues, etc...)). Si l'on ne peut agir sur les injustices et les faits de violence qui ne relèvent pas de nous bien évidemment, on peut par contre agir sur ceux qui relèvent de notre responsabilité ( et quasiment exclusivement sur eux d'ailleurs) .
En conséquence, celui qui prétend lutter contre le barbare doit absolument dépouiller celui-ci de toute apparence de raison. Donc ne pas hésiter à dénoncer et détruire toutes les violences et dominations qui relèvent de lui (et il y a du boulot). Celui qui prétendra être l'ennemi des terroristes tout en ne travaillant pas à faire une critique sévère des injustices sociales sous toutes leurs formes et spécialement de celles qui relèvent de son pays et de sa propre domination sociale (comme ces bobos qui voyagent à travers le monde en détruisant tranquillement la planète par leurs voyages en avion pour des besoins ultra secondaires quand plus d'un milliard de personnes ne dispose pas d'un minimum d'énergie fossile pour satisfaire ses besoins primaires de survie, auraient-ils le culot de s'appeler Charlie le temps d'un week-end) sera son allié véritable. Une fois ce travail fait, qui devrait éliminer au moins les "aspirants terroristes par désespoir," ne restera plus que les vrais sauvages.... -
Strumfenberg ( Aloys von )
C'est quand même bizarre. Voilà un journal satirique en plein déclin, au bord du dépôt de bilan, cherchant en vain dans l'islamophobie un regain de lectorat, dirigé -soi-disant par un arriviste sans foi ni loi-, incapable de perpétuer la mémoire d'illustres devanciers comme Jean-Marc Reiser, au bord de basculer, comme Oncle Bernard vers la banque de France, vers un social libéralisme honteux, et c'est précisément ce canard boîteux qui fait l'objet d'une offensive militaire sans précédent ? Si le mot - que j'adore- nauséabond a encore un sens, il s'applique à merveille à ces anti-Charlie qui se défoulent avant même la fin des autopsies. -
myriam rambach
Moi non plus, je ne suis pas Charlie. Je suis OTAGE. C'est ce que je vais écrire demain sur ma pancarte à la manif.
Depuis des années ce journal n'était plus rien à voir avec l'esprit de celui des années 70, 80 et même 90.
ainsi que le détaille un article d'Olivier Cyran dans "Article 11" ("Charlie Hebdo, pas raciste ? Si vous le dites.... " décembre 2013)
En regardant jeudi soir le documentaire sur le proces des caricatures, j'en avais froid dans le dos, que de haine, que de secheresse, que d'arrogance.
Cabu interviewé dit ; "Avant j'étais toujours condamné, pas cette fois". Cela m'a frappé : Cele ne la pas fait réfléchir ? Dans le film on voit des musulmanes et musulmans des quartiers s'exprimer, cela ne les fait pas un instant réflechir ? Non, mais moi oui, et de plus en plus de gens je l'espère. Un de leur propres témoins (originaire lui d'un pays de culture musulmane) essaie de leur dire qu'une des caricatures ressemble quand même à une caricature antisémite, ils ne le voient pas... Cela ne fait pas réflechir, après coup, ces journalistes éclairés ?
La rédaction de Charlie Hebdo était aveuglé de suffisance et de certitudes.
Ce que je souhaite naïvement, c'est qu'aux survivants les écailles des yeux tombent.
Et que la foule (qui ne savait pas quel journal c'était) se cherhe d'autres slogans aux échos desquels se rassembler
si vraiment il en est besoin
Je ne suis pas Charlie.
mais, le coeur plein d'horreur et de pitié,
je suis OTAGE
C'est ce que je me disais hier
C'est cela que je vais écrire sur une pancarte demain à la manif
Myriam, réalisatrice transmédia -
jibe02
Dans la Rubrique-à-Brac de Gotlib, On trouve deux pages intitulées « Chanson Aigre-Douce » ou un petit garçon dans une étable, un jour d'orage, chantonne à une chèvre une comptine dont il ne comprends pas le sens « Leblésemouti, Labiscouti, Ouileblésmou, Labiscou ».
Chez moi il y a « L'Ennemi Intérieur » de Cabu, et aussi « La France des beaufs », du même Cabu, que je lis, plus ou moins en cachette : j'ai 8 ans.
Et je n'en comprends pas le sens. Mais comme le petit garçon de la Chanson Aigre Douce, je suis troublé.
J'aime bien le Grand Duduche, même si je ne comprends pas toujours tout. C'est joyeux, c'est libre, c'est souriant, fleuri, éclatant. Et puis ça se moque des profs, et d'un peu tout le monde, et du coup, je me rends compte, que les poèmes de Prévert que l'on nous apprends laborieusement en classe sans rien nous expliquer, ça se moque aussi, et qu'en fait, tout ça c'est formidable.
Et je voyage avec Philémon et le Puisatier à travers les lettres de l'océan Atlantique, et j'ai l'impression que tout cela n'a rien à voir, parce que j'ai 8 ans, et forcément, je ne comprends pas le sens.
Bien sur j'ai fini par grandir. J'ai un peu laissé de coté ces lectures, tout en les gardant dans un coin de mon grenier pour « au cas ou... ». J'ai fini par comprendre qu'elles parlaient de liberté, qu'elles m'avaient appris à me méfier des sachants, des bien pensant et à rire des puissants. Et, je suis bien content d'avoir été « sensible à la poésie particulière » de Fred, comme disent les gens qui ne comprennent rien.
Et puis j'ai lu une biographie de Fred, j'ai découvert qu'il était pote avec Cabu, qu'ils avaient fait Hara-Kiri ensemble, que Fred avait fait venir Cabu, Gébé, Reiser a Pilote quand le journal a été interdit.
J'ai compris que tous avaient fait naître et croître en moi une certaine idée de la liberté de l'indépendance d'esprit et de la joie de vivre, que rien ne saurait mieux représenter que les vagabondages de Philémon à travers les lettres. Dans le monde réel, oui, ça donne les dessin de Cabu et de Wolinski, et ça donne le droit de ne pas être d'accord, d'être heurté, et puis de rire de bon coeur le coup d'après.
Quand j'avais 8 ans, Cabu, Fred, Gotlib et quelques autres m'ont appris a avoir l'esprit libre, et m'ont montré la beauté qui va avec.
Et c'est seulement aujourd'hui que je comprends à quel point c'était important.
C'est pour cela que j'ai été si profondément affecté par ce drame, et que même si je ne lis plus Charlie depuis des années « je suis Charlie ».
A la fin de « Chanson Aigre-Douce », Gotlib dit «En l'an de grâce 1977, ma fille aura à son tour 8 ans. J'espère alors qu'il n'y aura pas d'orage. (...) »
L'orage est revenu. Mon fils a 9 ans. Je ne sais pas comment il va passer à travers, ni avec quelle comptine.
Alors, d'accord pour l'union nationale, mais derrière la Coccinelle ! -
IT
Notons que, dans les faits, nous sommes tous Charlie, à des degrés divers. Nous sommes tous incapables, et sans la moindre volonté, de poster dans un fil forumique sur un autre sujet.
Charlie a chassé le reste de nos têtes. C'est une unanimité de fait. -
Olivier
Je viens de retomber sur ça. Ca laisse perplexe. Couve de Charb -
petit - saconnex
Lcp a diffusé hier soir une émission consacrée à Cabu tournée en 2006 ( ?), lorsque Dominique de Villepin était Premier Ministre .On y retrouve ce talent et ce mélange de tendresse et d'humour qui faisaient l'art de Cabu . De même Paris Première a rediffusé une émission ( 101 boulevard Saint-honoré ?)On y retrouvait le caractère contestataire de Charlie Hebdo. C'est cela que nous avons perdu. -
SleepyEye
http://tendanceclaire.npa.free.fr/breve.php?id=11261 -
Zeno
[quote=Daniel Schneidermann]Non, je n'étais pas Charlie. J'étais Cabu. J'étais Wolinski. Mais je n'étais pas Val, ça non. Et donc, je ne pouvais pas être Charlie.
Personnellement, je trouvais "Charlie" assez vulgaire, et lui préférais le Canard Enchaîné. Je connaissais les dessins de Cabu à travers le Canard. S'il est indéniable que Cabu avait du talent, et que ses caricatures m'ont évidemment fait rire à l'occasion et semblé très bien vues, j'étais prodigieusement agacée par le sexisme plus que latent qui s'en dégageait bien souvent. Chez Cabu, ce sont toujours les hommes qui désirent, jamais les femmes. Daniel Schneidermann l'illustre à son insu : "On a tous rêvé, comme Duduche, d'embrasser dans la cour la fille du proviseur".
Eh bien non. Par ce "tous", on montre que le seul lecteur auquel s'adressait Cabu, c'était l'homme hétérosexuel. On pourrait arguer qu'à la rigueur les femmes lesbiennes pourraient également s'y reconnaître, mais on me permettra d'en douter très fortement. Déjà, tout simplement, parce que son personnage ne s'appelait pas "la grande Duduche".
Quant à Wolinski, on pourrait rappeler l'un de ses faits d'armes au moment de la réforme des retraites. Il s'agit d'une carte postale distribuée à la fête de l'huma :
http://img11.hostingpics.net/pics/650386dessinwolinski0.jpg
Devant la polémique, le PCF lui avait proposé de réaliser un autre dessin, qui aurait montré la situation inversée, avec une femme âgée et deux jeunes hommes. Wolinski a refusé.
Alors, certes, cela peut sembler réducteur de rappeler cela au moment de cet attentat tragique. Mais je trouve que c'est important, au moment où Le Monde célèbre en Wolinski un "érotomane", où Daniel Schneidermann évoque avec nostalgie les dessins de Cabu, en particulier ses représentations de la séduction et de la sexualité. Chez ses dessinateurs, la liberté sexuelle, pour les femmes, se résumait bien souvent à la "liberté" d'être disponible pour ceux qui les désiraient. Rarement celle d'affirmer, de façon active, leurs propres désirs. Avec ces caricaturistes martyrs, c'est aussi une certaine culture que l'on célèbre, une culture anar qui n'est certes pas dépourvue d'intérêt, mais qui est imprégnée d'un sexisme bien ancré.
Je ne suis pas Charlie, mais je ne suis pas non plus Cabu, ni Wolinski. Tout simplement parce que leurs dessins, qui ne s'adressaient qu'aux mecs hétéros, ça n'était pas moi. -
Bernard
Je ne me suis pas posé la question. Je me suis tout de suite senti concerné, comme une évidence.
Oui, je hais le fascisme.
Alors oui, je suis Charlie contre la violence faite à la liberté d'expression.
L'unité nécessaire ne me fait pas oublié mes divergences profondes avec les néolibéraux. Je n'oublie pas que les luttes démocratiques sont devant nous.
Je vois bien que certaines motivations aux rassemblements "je-suis-Charlie" ne sont pas miennes.
L'intense émotion du moment ne m'endort pas. -
BIBI
Fabrice Nicolino fait partie des blessés. S'ils sont tous Charlie, nos dirigeants, en hommage à Fabrice Nicolino et à Charlie, qu'ils renoncent à NDDL, Sivens et autres grands travaux inutiles. Ce serait une façon de prouver qu'ils sont vraiment Charlie. -
Chat noir
. -
redac
Ouf! Ça fait du bien de lire ceci... un peur d'air frais dans ce cauchemar! -
Pierre38330
Quand j'ai entendu la nouvelle mercredi matin dans la voiture, j'ai coupé la radio.
Après, mes proches m'en ont parlé. Ca résonnait comme ça.
Et je crois qu'il ne faut pas laisser le tambour médiatique résonner comme ça.
Je suis Charlie, comme nous tous. -
Manazo
Le texte dont vous parlez, DS, texte que vous avez choisi d'extraire d'un forum pour le mettre en article, est intellectuellement indigent et, humainement, plutôt moche. Confusion à tous les étages dans ce salmigondis quasi-zemourien que certains prennent pour une "analyse" (d'ailleurs, si c'est ça qu'ils appellent une "analyse"... comment dire... tout est dit. Et ça ne m'étonne pas que certains génies de ce forum y adhèrent... inutile d'insister.)
Cette logorhée que vous avez choisi de mettre en exergue est en outre carrément insultante - comme si qui que ce soit était dupe des récupérations en tous genres ! Autant de pertinence que de dire "hé les gens le racisme ne s'arrêtera pas aux USA grâce à l'élection d'Obama". Evidemment qu'on le sait tous. Bref, en 2 mots (gentils) : sans intérêt. Et en un mot : nul. -
philippe 93
http://www.iconovox.com/blog/2015/01/09/coup-de-gueule-2
"Coup de gueule
9 janvier 2015 à 10 h 31
Au cauchemar s’ajoute l’ignominie de l’omniprésence dans les médias de Philippe Val, ex-directeur de Charlie Hebdo, pleurnichant « Tous ses amis qu’il a perdus ». Des « amis » qui pour la plupart ne l’étaient plus.
Sans aucune honte, celui qui s’est goinfré financièrement à son poste, qui a failli être défenestré par un membre de l’équipe, que Cavanna conchiait, qui a viré Siné, qui a abandonné le journal déjà en difficultés pour répondre – à la grande surprise de la rédaction – aux sirènes du pouvoir et être nommé par Nicolas Sarkozy à la tête de France Inter, plastronne et pérore pour se refaire une virginité médiatique.
Philippe Val n’était plus le représentant de Charlie Hebdo, cet opportuniste arriviste n’aurait jamais du l’être, et ne doit plus jamais l’être.
Respectons la mémoire de ceux qui sont partis. f.f." -
Coin-coin l'Araignée 2·0
Siné mensuel prépare un numéro d'hommage à Charlie.