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  • Robert· 18 mars 2015 à 22:19
    Ici, là , qu'importe où je dis:
    ce soir je suis "Le Bardo"

  • alma 18 mars 2015 à 16:55
    Chronique bizarre, mal écrite, mal pensée... ma réaction: l'étonnement. Comment ça se fait? Comment ça se fait que Schneidermann, si fin d'habitude, a écrit ça: du déni, sur l'affaire des antiquités, des simplifications à la hache sur la question du boycott, sur deux points qui ne sont pas l'essentiel du texte d'Angot d'ailleurs... un côté donneur de leçon pour cette chronique d'Angot, qui est réalité... quelque chose d'assez fort, d'assez inclassable, d'assez "écrit"... pour nous donner à penser sans être du prêt à penser, pour donner à réfléchir et à interpréter. J'aime les chroniques de Scneidermann, et j'aime celles d'Angot. Ce sont à peu près les seules qui me touchent, me décalent, dans le vide de pensée ambiant. Pourquoi cette agression, inutile? Dans le forum, ça donne ensuite cette dérive: de "ça sert à quoi, d'écrire une chronique", qui est une question, à "elle sert à quoi, Angot?", qui est une question-réponse, fermée et pleine de violence. Un humain, à la base, ça ne sert à rien, ça sert à vivre, ça fait ce que que ça peut pour exister, elle comme nous, ni plus ni moins...
    C'est difficile de penser. C'est difficile d'écrire. Tous les jours. A 9h15. Il y a des paresses, des ratés, Mais pourquoi cette agressivité?
    Je préfèrais quand Schneidermann doutait aussi... l'ambiance grinçante, fraternelle, d'enfant perdu dans un monde nouveau des "on n'a pas fini de rire"...

  • Yanne 17 mars 2015 à 23:09
    Je voudrais juste expliquer quelque chose, puisque Christine Angot ne comprend pas pourquoi le FN va passer cette fois-ci et d'autres.
    Les partis mainstream se servent du FN comme repoussoir.
    Ils font tous des politiques similaires néo-libérales.
    Comme ils se présentent comme le recours contre le FN, l'idée, c'est que de toutes façons, si on ne vote pas pour eux, alors le FN passera.
    Donc nous nous trouvons tous en situation de voter contre le FN et pas pour un autre parti.
    Et donc ensuite, le parti élu peut se permettre n'importe quoi, et retourner sa veste, puisqu'il est légitimé par le vote, même si quasiment personne n'a voté pour lui, mais en fait contre le FN.
    Au bout de quinze ans, et même après la claque du 21 avril 2002, cette situation n'est plus tenable, surtout quand on voit Macron et Valls se moquer de nous à longueur de discours.
    Comme le fait remarquer Benoît Hamon, si les lois Macron rencontrent le consensus comme indiqué dans les sondages, alors de toutes façons, les électeurs voteront massivement pour les socialos. Donc ils n'ont pas besoin de nous.
    Donc si vous êtes plus à gauche que Macron, il semble que la seule façon de provoquer une réaction sur cette classe politique qui pense qu'elle se moquera de nous toujours, c'est de s'abstenir.

    Évidemment, nous avons tous conscience que s'abstenir fait monter mécaniquement le FN, puisque les électeurs du FN vont voter quoi qu'il advienne, et donc, plus l'abstention est importante, plus ils ont de pourcentage en voix, même s'ils n'ont pas davantage de voix.
    Mais et alors ? Il sera toujours temps de se dépétrer du FN quand il sera là, surtout au niveau départemental, avec ses binômes de la mort.
    Lors du prochain congrès du PS, si tous les hiérarques socialistes qui ont perdu leur poste, se mettent à réclamer une autre politique de la part de Hollande, on a une chance que ça change.

    Je ne sais pas si cette stratégie sera payante, mais en tout cas, cela semble être le choix de la plupart des votants.

    Alors peut-être qu'au lieu de nous barber avec ses non-pensées, cette nana ferait peut-être mieux de pleurer sur ce merveilleux monde où elle s'épanouit et dont elle profite à plein, parce que ça ne va pas durer...

  • GPMarcel 17 mars 2015 à 21:43
    Excellent Contre-Courant sur Médiapart Rancière-Badiou.

    http://www.dailymotion.com/video/x1vssyi_contre-courant-le-face-a-face-badiou-ranciere_news


    :-)))
    A donner:
    un pneu de brouette dégonflé,
    une grelinette pour griffage de surface,
    semis de fèves mangés par les chevreuil,
    un concert de chants de chardonnerets
    des graines de butter-nut...

  • Ervé 17 mars 2015 à 20:08
    Et informer sur les Femen, ça sert à quoi, Christine, en gros ?
    - Bah à leur faire de la pub, et à soutenir leur combat féministe ?
    - Exactement Christine ! Et le forum d'@si me semble le lieu idéal pour assurer la promotion de leur Manifeste.

  • CC 6500 17 mars 2015 à 17:05
    moi je préfére Marguerite D et ses recettes de cuisine.
    (DURAS La Cuisine de Marguerite chez Benoit Jacob)

  • Sebastien Lemar 17 mars 2015 à 15:26
    Le problème avec Daniel Schneidermann, c'est que non content d'être des fois subtil, il est aussi souvent intelligent. A la fois.
    Je le dis sans flagornerie, ni ressentiment.
    Non, c'est juste un constat: ce type est intelligent.
    Mais à quoi ça sert d'être subtil et intelligent à la fois?
    A quoi ça sert de poser, ici, le problème de fond de l'utilité, c'est à dire de la fonction utilitariste, de l'information, de son côté "performatif" en quelque sorte, pour paraphraser à l'envers notre ami Germain ci-dessus.
    Question d'autant plus cruciale, que DS le souligne lui-même: comprenne qui pourra, dit-il, et "liront ceux qui veulent lire, raisonneront, riront, frissonneront, ceux qui le peuvent, s'indigneront ceux qui veulent s'indigner, changeront d'avis ceux qui doivent changer d'avis."
    Ben justement, c'est ça, juste ça: changer d'avis si on doit changer d'avis.
    L’éloignement progressif de nos certitudes, de nos conforts intellectuels, de nos convictions d'un jour ou de toujours.
    Voilà à quoi ça sert, DS, la chronique, l'article ou l'analyse: douter.
    Parce que comme disait Machin: "tous les sots sont opiniâtres et tous les opiniâtres sont des sots".

  • Sémir 17 mars 2015 à 14:33
    Même si informer ne sert à rien pour le moment comme le dit Miss Angot, en réalité cette information servira pour le futur.
    Le journaliste est un "historien du quotidien". Voila pourquoi il faut exprimer, tenter d'expliquer, veraliser les évènements mêmes s'ils paraissent incompréhensibles.

  • Compte supprimé à la demande de l'utilisateur 17 mars 2015 à 14:31

    Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

  • David T 17 mars 2015 à 14:30
    Autre glissement que je ne comprends pas: le glissement de CERTAINES statues étaient des copies à "LES statues étaient des copies".

    Surtout dans la phrase qui dénonce le fait que certains seraient insensibles à de tels faits, un tel glissement est étrange...

    D'autant que cela ne change RIEN à l'intention des "critiques d'art de l'EI", qui eux ignoraient quelles statues étaient authentiques et lesquelles étaient des copies, et donc à la barbarie de leur acte. Il ne suffit donc pas de dire que cette information est importante, et de nature à faire retomber la colère qu'on peut ressentir en voyant agir ainsi les soldats de l'EI, il faut dire en quel sens et pourquoi, car ce n'est pas clair. Et le glissement de sens mentionné plus haut n'est pas de nature à éclaircir l'ambiguité!

  • David T 17 mars 2015 à 14:26
    Il y a une chose que je ne comprends pas.

    Dans la citation soumise, Christine Angot dénonce semble-t-il des artistes qui refuseraient de donner des concerts en Israël.

    Ce que Daniel Schneidermann traduit en "boycott des produits des territoires occupés"

    Est-ce vraiment la même chose? Ne peut-on d'ailleurs pas imaginer que même quelqu'un de favorable au boycott des produits des territoires occupés puisse être, y compris violemment, contre le boycott des personnes et le boycott culturel?

  • Robert· 17 mars 2015 à 14:12
    La chronique du gars au volant de sa Simca 1100.
    La fête à Ribiers, tu te souviens... Tu attendais sagement sur un banc. D'un signe je t'ai invitée à danser. Un slow, puis deux... Toujours sans un mot nous nous sommes éloignés de la piste et de ses flonsflons et là, allongés dans l'herbe déjà sèche du milieu de l'été, nous fûmes un en étant deux.. Au retour, à l'arrière dans la 2cv de mon frère, j'ai gardé longtemps ma cuisse contre la tienne. Alors , tu vois, lorsque je traîne sur une départementale derrière une 2CV qui lambine, je me retiens de klaxonner. Il y a peut-être à bord deux amoureux qui ne souhaitent pas voir le temps passer.
    (1962)

  • Ignatius Reilly 17 mars 2015 à 13:28
    A quoi ça sert les journalistes ? a quoi ça sert les politiques ? à quoi ça sert les chercheurs ? Les danseurs ? les ecrivains ? les footballeurs ? Les musiciens...

    Mais d'abord : pourquoi ça devrait servir à quelque chose ?

    Ensuite : si cette questions peut se poser, la réponse la plus sage : nous sommes quand même tous des humains (que l'on serve à quelque chose ou pas, que l'on doive servir à quelque chose ou pas), qui devrions avoir le droit de vivre décemment. Ceci explique cela Les inégalités produisent la betise, la haine... en un mot : la souffrance.

    DONC : réduisons les inégalités. Comment : la solution est simple : salaire universel de base pour tous et limite de la propriété privée. Tout le monde touche la même chose à la base, puisque nous servons tous à rien, en fait. Car nous ne sommes pas faits pour servir à quelque chose. Nous sommes faits pour vivre, aimer, partager, parler, danser, écrire, créer. Abolissons le salariat, partageons les richesses et limitons la propriété.

    PS : salaire universel n'implique pas des d'empecher les différences de salaires entre ceux qui produisent plus que d'autres bien entendu, dans des limites humainement acceptables (ie il faut aussi limiter de la propriété privée). C'est une base commune pour vivre décemment. La richesse est créée par tous, pour tous. Les machines, robots, moteurs, qui produisent maintenant 90% des richesses (à la louche) n'ont pas besoin de salaires. Entrons dans ce nouveau paradigme. Nous produisons des richesses ensemble (le journaliste ne peut pas vivre sans boulanger, infirmier, imprimeur, etc...), Nous nous nécessitons tous mutuellement, alors partageons les richesses. Au diable les exploiteurs, les profiteurs : les très très riches qui nous pourrissent tous la vie.

    Les solutions existent, si on s'attaque à la racine des problèmes. Le reste c'est du blabla d'éditocrate inutile, arrogant, imbu de sa personne, et surtout ridicule au regard de la Vie. Oui Christine, tu ne sers à rien. Et alors ?

  • Krykky 17 mars 2015 à 13:14
    Israel soutient désormais officellement Al-Nosra et Al-Quaida sur le plateau du Golan, en tout cas c'est ce que nous disent depuis 3 jours I24News et le WALL STREET JOURNAL (oui monsieur, oui madame c'est une source fiable !) et tout le monde s'en fout ! L'article est ici: http://www.i24news.tv/fr/actu/international/moyen-orient/64257-150314-israel-soigne-des-djihadistes-d-al-qaida-blesses-en-syrie-wall-street-journal Enjoy !

  • Germain RITAL 17 mars 2015 à 12:43
    "À quoi ça sert?": ou comment sous forme de question écarter toute possibilité de questionnement. On pourrait être tenté d'appeler cela une contradiction performative, soit: un énoncé dont l'énonciation contredit la fonction. En l'occurrence cependant la chose est plus retorse. Car la contradiction n'est ici pas simplement subie, mais surtout agie. De manière nécessairement irréfléchie. Il y a toutefois deux sortes opposées d'irréflexions: l'une est inconsciente - sinon innocente (non nuisante) - car commise "à l'insu de son plein gré", mais l'autre est parfaitement délibérée: consciente et volontaire. C'est cette dernière qui commande ce qu'il faut appeler l'antiquestion "à quoi ça sert".

    Car il s'agit en l'affaire de dissuader d'interroger. Interroger: autrement dit, questionner la question. Se demander si celle-ci se pose bien, si ce n'est pas une tout autre qu'il faut envisager. "À quoi ça sert?" n'est-ce pas en effet une fausse question qui asservit à ce à quoi elle subordonne: ce "quelque chose plutôt que rien" sur lequel elle empêche de s'interroger. Mais le rien, l'absolument rien, d'autant plus inutile qu'il serait non existant, le rien, le vide, le libre d'étant, n'est-ce pas l'être même de la liberté? Ce qui ne sert à rien n'at-il pas la fonction de libérer de l'ordre de l'utilité? La fonction, autrement dit, de nous révéler la questionnante dignité de l'humanité?

    Se plaignant de ne pas (ou peu) servir, la chroniqueuse ne se plaint-elle pas de ne pas (ou peu) asservir? - À quoi? demandera-t-on peut-être. Mais la réfutation de l'objection n'est-elle déjà dans ce "à quoi" asservissant dans l'antiquestionnement?

  • constant gardener 17 mars 2015 à 12:15
    l'idée de boycott culturel (...) me semble en revanche très conne
    C'est ce qui a été appliqué à l'Afrique du Sud. Ce fut efficace.

  • Sterling Archer 17 mars 2015 à 12:03
    Est-ce que se poser la question de la pertinence du boycott d'Israël fait forcément de vous un "pro-israélien", ce qui équivaut dans le babil politico-médiatique à "anti-palestinien"? Avez-vous des raisons de penser que Christine Angot soit davantage "pro-israélienne" que "pro-palestinienne" ? Moi je n'en sais rien. Ce que je sais c'est que ces catégorisations guerrières, "pro-tel pays", "anti-tel pays" compromettent généralement toute possibilité de discussion productive, et devraient donc être évitées autant que faire se peut. Disons pro-Likoud ou pro-Netanyaou, ou pro Abbas, ou pro-Lieberman, ou pro-Hamas, au moins on saura de quoi, et d'où on parle, ce qui ne serait pas du luxe sur un terrain aussi miné. Et ne sur-interprétons pas une phrase d'un écrivain dans une chronique, à moins que vous n'en sachiez plus sur Angot que nous, enfin, que moi, auquel cas merci de m'éclairer.
    (Personnellement, l'idée de boycott économique me semble assez appropriée, puisque que le droit international, l'Onu, tous les pays, tous les machins, n'ont aucun effet sur les gouvernants israéliens; l'idée de boycott culturel, lancée par certains au Royaume-Uni, dont les estimables Ken Loach et Mike Leigh me semble en revanche très conne, quand on sait que c'est dans les milieux culturels que se nichent la plupart des voix critiques de la politique d'occupation; et je me sens aussi pro-palestinien que pro-israélien, si les mots ont un sens.)

  • GPMarcel 17 mars 2015 à 11:52
    C'est vrai.
    Hier, on se paie pour "forumer" Finkielkraut.
    Aujourd'hui, nous descendons en apnée dans les vides abyssaux angotiens.
    Puis-je suggérer, pour demain, une analyse des concepts interactifs de communication entre PapaTangoCharlie et le langage morse?

  • Strumfenberg ( Aloys von ) 17 mars 2015 à 11:23
    c'est qui, Christine Angot ?

  • Eric 17 mars 2015 à 11:22
    Les chroniques et les éditos ça n'est pas de l'info c'est du commentaire. La plupart du temps ça ne sert à rien mais c'est un péché mignon français.


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