-
thurar
La semaine Carpette du PS ou encore l’UMPS à l’œuvre
Par Jacques Cotta • Actualités • Mardi 23/09/2008
(...)Il y dans cette affaire financière comme dans bien d’autres sujets une connivence entre la gauche et la droite qui laisse présager le pire pour les affrontements idéologiques dont la démocratie a besoin et dont elle sort toujours gagnante. Sans doute jamais plus qu’aujourd’hui, l’évocation de l’UMPS pour souligner la convergence entre le parti de la droite et le parti socialiste français trouve un sens particulièrement cruel pour tous ceux qui veulent encore voir dans le parti socialiste une alternative de gauche à la politique menée par la majorité.
Quatre aspects politiques permettent de souligner l’absence de clivage entre UMP et PS : la question financière donc, la situation internationale et singulièrement la question afghane, les amitiés individuelles affichées qui ont valeur de symbole, et la question sociale.(...)
La question financière d’abord.
Alors qu’on assiste à un fantastique plan de privatisation des profits et de collectivisation des pertes avec la mise sous tutelle des géants du refinancement hypothécaire Fannie Mae et Freddie Mac, avec la faillite de la banque d'affaires Lehman Brothers, puis la nationalisation de fait, moyennant 85 milliards de dollars, de l'assureur AIG, alors que les banques françaises sont engagées à leur niveau dans la banqueroute spéculative qui touche la planète, que disent les responsables socialistes ? (...)
Il est pourtant possible dés maintenant de faire un constat simple. En premier lieu, les banques centrales, les institutions internationales et les gouvernements nationaux si prompts à expliquer que les caisses sont vides dès lors que l’intérêt général est en cause, ont déversé des centaines de milliards de dollars pour sauver les spéculateurs et permettre au système de faire comme si tout cela ne devait être qu’un mauvais souvenir. Evidemment, dans les temps qui viennent, ce sont les peuples auxquels on demandera de se serrer la ceinture pour éponger la note. Les services publics, l’éducation, la santé, les salaires vont se trouver les premiers visés dans « la lutte contre la crise financière ». (...)
L’enchaînement aux institutions internationales, FMI et banque centrale européenne notamment, interdit toute remarque critique et fait du programme de sauvetage des institutions financières contre les peuples le programme commun à la droite au pouvoir et à la gauche dans l’opposition.
La quatrième question qui permet de donner sens à l’existence de l’UMPS est portée par l’histoire du RSA.
La philosophie que le RSA synthétise repose sur deux points clés :
A/ D’abord « aider les rmistes à se remettre au travail », ce qui signifie que s’ils sont chômeurs, ils en portent une grande part de responsabilité. Dans le projet UMPS, il s’agit de mettre les rmistes en face de l’emploi quel qu’il soit… Ce sont donc les emplois les plus rejetés, les plus durs, les plus précaires, les plus pénibles qui leur sont destinés. On ne tient compte ni du passé du rmiste, ni de sa volonté, ni de ses qualités. On atteint parfois l’absurde. Par exemple, des Rmistes se retrouvent dans l’Education Nationale à assurer, sans aucune formation préalable, une présence quotidienne auprès d’enfants, alors que les postes de surveillants ont été supprimés. De même, des postes d’enseignants sont aussi supprimés et on appelle des retraités à venir faire des heures de cours payés au tarif d’une femme de ménage, cela en complément de leur retraite. Le système à la japonaise, dans lequel on incite les vieux à avoir une activité au nom du combat contre le désoeuvrement, et du complément de ressources, pointe son nez.
B/ Ensuite faire embaucher les nouveaux venus à bas prix, la collectivité payant les salaires en lieu et place des entreprises. Une conséquence immédiate de cette politique devrait être l’instauration d’un salariat précaire, et sous payé par les entreprises.
Pour expliquer le nombre de smicards, il est courant d’entendre dire par les défenseurs du RSA, de la politique de Martin Hirsch, de Nicolas Sarkozy et de Ségolène Royal, que le travail au Smic est parfois peu avantageux par rapport au RMI et « aux avantages qui y sont afférents ». Faudrait-il augmenter le Smic et les salaires pour rendre le travail plus attractif ? Non, ce serait là s’opposer au patronat, action inverse au but recherché. Si la perte de la CMU conduit le rmiste à dépenser plus en soins, c’est que la partie différée du salaire que constituent les prestations de Sécurité Sociale est de plus en plus petite (pas étonnant vu le montant des exonérations des cotisations patronales). Mais là aussi, la responsabilité patronale doit être évacuée. En conséquence, le RSA opère un formidable tour de passe-passe : comme il ne s’agira pas de demander aux employeurs de mieux payer le travail, il faudra compenser des salaires de plus en plus bas par une augmentation des prestations assurées par les collectivités publiques. Comme le RMI hier qui voyait l’impôt compenser le désengagement des employeurs du financement de l’assurance chômage, il s’agit aujourd’hui de compenser avec le RSA le désengagement des employeurs des salaires de leurs employés… Ce qui aboutit à l’enrichissement de certains sur le dos de la collectivité appelée à payer.
Dans l’orientation UMPS, ni richesse, ni répartition de la valeur créée, ni qualité du travail, ni salaire ne rentrent en ligne de compte, seule est préconisée l’assistance prise en charge essentiellement par le budget de l’état ou des collectivités locales. L’idée de Martin Hirsch vient de la « gauche » catholique. Pour les rmistes, les travailleurs précaires, les bas salaires, l’assistance et la charité plutôt que les droits. Cette politique synthétise l’orientation développée par les différents gouvernements qui préconisent depuis plus de vingt ans la « gestion sociale du chômage ». Elle protège les fortunes qui existent à un pôle de la société et renforce quoi qu’on en dise la pauvreté[2] qui se développe à l’autre.
Ainsi, sur les questions essentielles qui touchent à l’organisation de la société, qui conditionnent la vie, qui n’épargnent aucun citoyen, la marge est donc étroite entre une UMP au pouvoir et un PS prétendument dans l’opposition. Rien d’étonnant donc que les discussions au sein du PS excluent les militants et les sympathisants, se cristallisent sur des questions de chefs, repoussant les interrogations et les discussions, interdisant la clarté sur les orientations. A croire que les responsables socialistes n’ont rien à dire. Ou au contraire, qu’ils auraient trop à dévoiler…
Jacques Cotta -
Ervé
Au festival de musique (pop, rock, reggae, world... etc.) de Sziget (Hongrie), Jack Lang a rencontré des djeuns de chez nous !
Sidéré qu'il a été le Jack, et ravi aussi que ses compatriotes puissent s'ouvrir à d'autres cultures, hors du"provincialisme étroit" dans lequel ils semblaient se complaire.
Je suis fan de bourrée auvergnate et d'accordéon musette, et je t'emmerde, Jack. -
Francès Pérance
Faut dire qu'ils ont vraiment un maitre chien exceptionnel, il n'y a qu'à regarder ce qui se passe quand celui-ci jette un nonosse. Tous les cabots de la droite à la "gauche", politiques, journalistes, associatifs se ruent, se dévorant presque entre eux pour être le premier à lui rapporter. Toute cette meute qui accourre dès qu'il siffle. Pas étonnant qu'il sonne lagarde pour préserver leurs niches...
Mais tous ceux qui jouent à ce petit jeu devraient méditer cette fable (valable également pour tous ces cabots) :
"La Génisse, la Chèvre, et leur sœur la Brebis,
Avec un fier Lion, Seigneur du voisinage,
Firent société, dit-on, au temps jadis,
Et mirent en commun le gain et le dommage.
Dans les lacs de la Chèvre un Cerf se trouva pris ;
Vers ses associés aussitôt elle envoie.
Eux venus, le Lion par ses ongles compta,
Et dit : « Nous sommes quatre à partager la proie » ;
Puis en autant de parts le Cerf il dépeça ;
Prit pour lui la première en qualité de Sire ;
« Elle doit être à moi, dit-il, et la raison,
C’est que je m’appelle Lion :
À cela l’on n’a rien à dire.
La seconde par droit me doit échoir encor :
Ce droit, vous le savez, c’est le droit du plus fort.
Comme le plus vaillant, je prétends la troisième.
Si quelqu’une de vous touche à la quatrième,
Je l’étranglerai tout d’abord. " -
Jean-François TANNE
Jack Lang, un cabot ? Vous y allez un peu fort. Quoique... -
ART MONIKA
Excellent, Daniel. Votre humour titille les papilles de la joie. Ouarf ! Ouarf !
Je trouve d'ailleurs cocasses ces références éculées au "pavlovisme", très à la mode en ce moment. Qui a lancé cela ? Des gens qui sans aucun doute ne connaissent pas l'histoire de la psychologie. Depuis Pavlov et le Behaviorisme, beaucoup d'eau a coulé sous les ponts, entre le stimulus et la réponse !
Quant à Lang, je ne sais pas s'il est le socialiste historique qu'il prétend, mais il a assurément l'âme d'un grand Courtisan.
Il porte bien son nom, le pauvre homme. Triste Sire (pompes) ... -
boumideschoux
pour rester dans la metaphore
de pavlov a schrödinger
Si le chat de schrödinger est a la fois mort et vivant pourquoi ne pourrait-on pas etre socialiste et sarkosiste ? -
Lionel
Excellent texte, Daniel ! Comme l'ont souligné certains asinautes, vous étiez bien inspiré ce matin.
Pour continuer sur les métaphores animalières, à lire le désopilant article de Sébastien Jouvenelle sur la polémique de la semaine, Siné-Val : http://www.bakchich.info/article4534.html -
rimbus
En 1984, Jacques Rampal en commentaire de la caricature des "Grandes Gueules" consacrée à Jack Lang dans "ces animaux qui nous gouvernent", comparait avec brio le ministre de l'époque à un lévrier afghan. Avec autant d'élégance que le délicieux Jack, j'ai écrit un petit pamphlet sur cet animal de compagnie dont je fais la promotion ICI MÊME. J'espère que l'équipe d'@si ne s'en offusquera pas.
Cet élégant chien de compagnie a-t-il le réflexe de Pavlov ? -
Patrick
Nous espérons crier autre chose que notre haine cher M. Daireaux... par exemple notre perplexité devant un si grand nombre de personnes se couchant devant les manipulations de M. Sarkosy.... -
MAD
Sur le fond finalement (fond il y a biensur), quelques questions.
Fait on le paix avec ses alliés ?
Sait on trouver une bonne raison de supprimer Sadate ? (toute proportion gardée : pas d'exemple plus modeste en tête)
N'est il pas judicieux quand on sent ses forces personnelles insuffisantes et/ou diminuées de provoquer la dernière
(im)posture où l'on croit pouvoir trouver un espace où échapper au renoncement à une action encore souhaitée/possible ?
Est il possible d'être observateur et écouté sans projeter d'ombres pour mieux éclairer ? L'ennui vient de ce que précisément
l'ombre est obscure et abrite tous les non sens...
La lumière plate de la simplicité des faits observés dans un champ élargi est elle audible ?
Est-ce aussi dans les attributions de ces salariés et prétendants salariés de l'Etat de jouer les éclaragistes sous couvert d'éclaireurs ?
Il faut donc les payer et faire leur travail ! C'est un remède plus efficace que de se plaindre de ce qu'il ne font pas.
Cela donne des droits de peut être même un jour ne plus les payer ! Le peut-on, le veut on ?
Pour ce qui est des langues, l'Espagne fonctionne avec "ses" langues". Il n'y a plus personne ou presque pour lire Dante en Occitan.
A l'échelle des temps le français peut aussi être regardé comme une langue vernaculaire en regard de l'anglais universellement massacré.
Partager ce que l'on aime certes.... toujours ?
Le débat n'est il pas en fait au niveau du centralisme français, de ses conséquences, de ses nécessités, de ses insuffisances ?
Au fil des jours ces questions taraudent et vous transforment en a@sinaute ! -
To
On pourra noter aussi qu'il y a eu hier un étrange effet d'écho dans cette référence à Pavlov.
Alors que le monde annonçait la tribune des 4 du PS pour l'après-midi, on découvrait sur le site de Libé que Joffrin avait choisi de titrer précisemment sur ce reflexe de Pavlov pour dire dans son édito, en peu de mots, à peu près la même chose que les 4 du journal du soir le plus célèbre de France.
je ne sais quelle conclusion en tirer... -
admin
C'est vrai que voir lang au 20H de TF1 le lendemain défendre cette réforme, étrange coup publicitaire, mais encore une fois ce qui compte c'est de faire parler de soi en bien ou en mal peu importe . -
Hurluberlu
Je ne comprends pas Nonosse... Avec un tel pseudo, il devrait apprécier le chien de Pavlov:-)
D'ailleurs, je pense que sous couvert d'une référence au physiologiste russe amateur de canidés, le quarteron de socialistes en retrait du parti faisait en fait allusion au groupe de rock progressif des années 70 Pavlov's Dog (myspace officiel et page wikipedia). Les paroles des chansons sont d'explicites renvois à la situation des sus-mentionnés socialistes: l'avez-vous vu pleurer (Did You See Him Cry, sans doute en référence à Lang), essaie de t'accrocher (Try to Hang On), en brisant la glace (Breaking Ice, évoquant sans doute l'attitude philosarkozyste pavlovienne), à la recherche de mon ombre (Looking For My Shadow, une claire allusion à la situation du PS). -
Patrice Guyot
Depuis plus d'un an que notre caniche national (mais pas royal) tire la langue pour rejoindre la joyeuse bande de traîtres formée de Kouchner, Besson et Morin, sans oublier l'excellente Fadela Amara qui s'est jetée (la bande de traîtres) sur la soupe sarkozienne avec peu de vergogne, il fallait bien qu'il fasse un coup d'éclat pour se faire remarquer !
Pour l'instant il a tellement léché les mocassins à talonnettes qu'il va bientôt falloir le rebaptiser Jack Sans-Langue.
La perspective de remettre son arrière train dans le fauteuil de ministre de la Culture lui fait perdre toute dignité, la seule évocation des mots “Palais Royal” lui fait pavloviennement sortir l'appendice lécheur et se jeter sur les bottes de celui qui détient le pouvoir.
Pour l'instant il faut avouer qu'il n'a pas été payé pour ses innombrables léchages, mais ça viendra peut-être et on se demande d'ailleurs si la seule raison se s'encombrer de lui ne serait pas de s'en débarrasser enfin en le rendant transparent et quasiment invisible, comme les autres ministres dont l'unique fonction est de faire joli (?) dans leurs ministères – rôle de plantes en pot, et de maintenir la fiction de la démocratie alors même que nous sommes en pleine autocratie.
Une commission d'experts médicaux devrait pouvoir dire si une opération des glandes salivaires limiterait les réflexes pavloviens et les appétits qui s'ensuivent, il est cependant peu probable qu'ils apportent une réponse positive à cette question…
Reste donc à chercher un ministère valable pour notre lécheur en chef, et pas la culture : il en rêve trop et puis cette bonne Christine Albanel est totalement nulle, donc admirablement à sa place.
Voici quelques propositions bien dans les cordes de notre caniche :
· Ministère des Traîtres, (pour gérer ceux qui ont déjà trahi et ceux qui ne tarderont pas à le faire.)
· Ministère des Plantes en Pot et de l'Algoflash.
· Ministère des Fayots, petits pois en boîte et légumes secs divers.
· Ministère des Petits Métiers, cireurs de chaussures, vitriers, rémouleurs, etc.
· Ministère des vermines et autres nuisibles.
· Ministère des coyotes, des hyènes et autres charognards.
· Ministère du démantèlement de la gauche.
· Ministère des Jars et autres Dindons.
· Ministère des Caniches Pavloviens.
De toute façon nous manquons cruellement de ministres, il n'y en a que 37 !
Rions un peu
Et il est toujours souhaitable de récompenser les traîtres, ne serait-ce que pour encourager les vocations parfois trop timides…
*** -
Nonosse
Moi, ce que je préfère dans Pavlov, ce n'est pas son chien... ni la lang(ue) dudit... mais ses LOUPS !!
(parce qu'il n'y a pas que Carla Bruni dans la vie). -
marc
bravo pour cette chronique, c'est toujours un régal!!
DS serait il plus efficient avec le tic tac de la pendule??? :-) -
verte
Très juste et très bien vu. Cette focalisation sur Jack Lang est révoltante. "C'est dans l'air" d'hier, avec des intervenants d'une mollesse et d'une complaisance consternantes, l'érigeait en héros la libre pensée assumée, plus socialiste que les socialistes alors que sa posture yo-yo et sa courtisanerie d'un autre âge donnent la nausée. En tous cas, bien joué, pourrait-on dire car dans lémedias, les problèmes qui fâchent (comme d'hab) ont bien entendu été zappés, c'est bien le cas de le dire. Rien ou presque sur l'attitude des radicaux de gauche, véritables adeptes du plat de lentilles, en effet une place insensée à ceux qui ont voté non mais qui auraient bien voulu dire oui et qui le déclarent après, sans parler de tous ces soi-disant opposants UMP qui font la fine bouche mais rentrent dans la rang la queue basse. Mais maintenant moins on a de choses profondes à dire, plus on perd une occasion en or de fermer sa gueule et plus on vous voit en boucle faire le lit d'un pouvoir carnassier qu'aucun complexe, vraiment aucun, ne freine.
Au passage et en prime, dégommer Ségolène Royal devient un sport national insupportable. (Joffrin et les autres, vous me ferez cent lignes, pouah !)
Voir les mines réjouies ou compassées de Karoutchi, Copé, Devedjian, Lefèvre, Dati est un spectacle qui devrait mettre les gens de gauche dans la rue illico. Quelque soit l'état du PS, je préfère entendre les Moscivici, Montebourg, Badinter, Mélenchon (même Delanoé, c'est dire !) et bien d'autres. Le politiquement correct a balayé toute velléité de révolte, de résistance, de saine indignation qui passent par le refus du compromis. L'agressivité, la violence verbale, la dénonciation virulente des injustices grandissantes font peur mais bon sang quel bain de jouvence ce serait de les retrouver sur ces ondes chloroformées. Et comme diraient les Irlandais (chapeau !) Non c'est non. -
AZERT Y
A défaut de cautériser les plaies au soleil des vacances, les socialistes devraient tourner sept fois son Lang dans la bouche avant de jouer les coquettes.
Ces sont des professionnels de la politique, non ? Ils savent mieux que moi, que nous, ce que c’est qu’un combat politique.
Les états d’âme, les râleurs, ça sape le moral des troupes à la longue et ils vont finir par désespérer l’électeur de base qui ne va plus les prendre au sérieux.
En face ils ne disent rien, savourent l’instant et attendant le client qui en aura marre de la crémerie socialiste. -
Compunet
pitié, que la gauche arrête de donner tout ce grain à moudre à SARKO et à ses députés rampant qui n'en demandaient pas tant ; n'y a t il pas mieux à faire maintenant que cette constitution à la gloire du petit roi est passée ??? par exemple, revenir sur les "achats en ligne" de dernière minute.... ahhhh enfin les français vont voir de nouvelles rues bitumées grâce à la constitution, youpi !!!!!!!!
Jack LANG n'est pas criticable parce qu'il a rejoint le camp SARKOZY, si ça n'était que ça !! les traîtres de gauche ont été légion depuis mai 2007 ; il est criticable parce qu' il a trahi sa propre pensée puisque jusqu'à la veille du vote il reconnaissait que l'on n'avait pas gardé ses propositions ; voté POUR pour la seule raison qu'il a fait partie de la Commission même si tout le monde se foutait de ce qu'il proposait, voilà qui est terrible pour sa conscience !! pour le reste !!! les trahisons opportunistes de gauche n'étonnent même plus les français, blasés !!!
mais maintenant il serait préférable que la gauche dans son ensemble reprenne point par point tout ce que cette Constitution n'est pas, contrairement à ce que veulent nous faire croire les sbires de la république ;
par exemple elle n'est pas une avancée de la démocratie vu le spectacle pitoyable qu'ont donné les députés de droite qui ont voté par obéissance partisane et non par conviction ;
par exemple elle n'est pas une avancée des pouvoirs du peuple car il faudra à chaque demande d'un citoyen lambda, référendum ou Conseil Constitutionnel, les 3/5ème de je ne sais trop quoi ??????? qui va se lancer dans un tel combat ???
; etc, etc...
par contre elle est tout pouvoir à cet omniprésident qui ne doit plus se sentir d'être passé, même si c'est une victoire de la droite partisane, et encore, tout juste, et non pas une victoire pour la france et les français (mais comme de cela il s'en tape seule la victoire personnelle compte !!)
allez, politiques de gauche, du calme, du sang froid, essayez de mieux cerner les priorités : un peu plus de fond et un peu moins de forme et le peuple de gauche se sentira mieux..............
il y a quelques années on entendait partout parler d'une "droite la plus bête du monde" jusqu'à ce qu'un autocrate pointe son nez et réussise à acheter tout ce petit monde (on se souvient de BOUTIN et ALLIOT-MARIE qui ont jeté l'éponge pendant la campagne présidentielle et qui sont solidement attachées à leur ministère , étonnant non ???)
prouvez nous que vous n'avez pas besoin de telles méthodes, laissez partir les traitres et essayons d'y mettre juste un peu d'intelligence.............. ça devrait l'faire non ???????????
vous ne voudriez tout de même pas être "la gauche la ..........." etc........................ -
rimbus
"Il n’y a d’opposition qu’inconditionnelle dès lors qu’il s’agit de substituer un système de gouvernement à un autre. Retoucher, aménager le pouvoir absolu, c’est déjà composer avec lui. "
F. Mitterrand