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  • Cultive ton jardin 29 novembre 2012 à 10:18
    C'est juste une impression, ou nos médiocrates profitent de l'occasion pour inviter et ré-inviter toutes les têtes de listes du FN?

  • docteurduchmoll.com 28 novembre 2012 à 00:08
    mardi 27 novembre 2012

    Cher Docteur Duchmoll,

    Je suis dans une situation très embarrassante. J'ai été élu président d'une organisation politique sans contestation possible, même pas de mes adversaires. Pourtant, ils contestent, et disent que j'ai triché. La belle affaire ! Tout le monde triche. Ils veulent qu'on revote pour pouvoir tricher plus que moi, maintenant qu'ils ont compris tous mes trucs.
    Que faire ? Pouvez-vous m'aider de manière incontestable ?

    Jean-François Copé de Paris,
    mais avec de la hauteur de vue.

    ---------------------------------------------

    Cher Jean-François Copé vu du ciel,

    Bien sûr que je peux vous aider. C'est facile. Le mieux, c'est d'être d'accord pour revoter, mais sur autre chose. Comme ça, pas de contestation !

    Idéalement, organisez un vote auprès des électeurs pour leur demander s'ils sont d'accord de revoter. Comme ils en auront tout de suite marre, ils diront NON, ou ils ne viendront même pas voter, tellement tout cela les ennuiera.

    Ainsi, le refus sera nettement majoritaire, il n'y aura pas de "revote" (!) (en fait, il y en aura eu un, mais à votre profit), et vos adversaires ne pourront plus jamais contester et chercher à prendre votre place si chèrement acquise.

    Merci de me tenir au courant,

    Votre dévoué,
    Docteur V. Duchmoll

    http://www.docteurduchmoll.com/index.php?

  • emilie bouyer 27 novembre 2012 à 20:43
    Aux dernières nouvelles Copé aurait envoyé à tous les militants et aux frais du parti un rapport "accablant" sur Fillon.

  • Ervé 27 novembre 2012 à 18:20
    Copé accepte la proposition de Fillon d'un référendum.
    Ce qui signifie que les militants vont voter pour dire s'ils veulent revoter.
    Mais si ce référendum est entaché des mêmes irrégularités que celui du vote, c'est-à-dire bourrage d'urnes et oubli du décompte des voix d'Outremer, il sera contesté. Il faudra alors prévoir un nouveau référendum pour demander aux militants ce qu'il pensent de la validité du référendum précédent. Ce qui, selon mes estimations, risque de reporter la désignation du Président de l'UMP aux environs de décembre 2015.
    Ce serait pas plus simple de le jouer à pile ou face ?

  • Monsieur X 27 novembre 2012 à 18:10
    C'est surtout que Copé a donné une image constamment déplaisante et que Fillon l'a bien calculé sur la com, en jouant en permanence le retrait. Copé annoncé le premier les fraudes du camp Fillon, Copé s'auto proclame élu quand de toutes évidence rétrospective il ne peut pas en être sur, Copé se réannonce élu, Copé annonce un bilan des fraudes du camp Fillon puis quand on lui dit que les commissions sont à sa main dit qu'elles sont indépendantes, et pourtant les voilà qui systématiquement le confirment à la virgule. Tout le monde dit "revote, il n'y a que ça", sauf Copé. Il cadre drôlement bien avec le type qui, ayant le parti à sa main, a truqué l'élection de fond en comble, inclus toutes les stratégies de fumigènes, et surtout, quand il refuse le revote, le type qui fait passer son ambition avant le parti de ses militants.

    Fillon, personnage un peu falot, donne soudain l'impression d'un intraitable à la forte personnalité, ce qui le sert. L'un donne dans ses travers attendus, l'autre en prend le contrepied. Normal que Fillon attire la sympathie, et qu'on soit bien tenté de croire que oui, peut être bien que Copé s'est rajouté non pas dix ou cent mais quinze mille voix par procuration. Et qu'en conséquence le camp Fillon a toute les raisons d'être intraitable.

    Et puis bon, les pains au chocolat, c'était pas follement sympathique pour le français médian.

  • Florence Arié 27 novembre 2012 à 17:33
    Faut avouer que décider de fonder un rump parliament. On dirait qu'il cherche à faire pitié.

  • JIEM 92 27 novembre 2012 à 16:32
    Bonjour
    Une remarque hors sujet : je viens de voir que Dan (Israel) est chez Médiapart (article signé).
    Bonne chance Dan.

  • AZERT Y 27 novembre 2012 à 16:05
    Sauf que pour le « coup d'état perment » il a été breveté que par un seul parti unique.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Coup_d%27%C3%89tat_permanent

  • tr4nz1t 27 novembre 2012 à 15:22
    ils sont balèzes nos socialistes, sur ce forum: ils tirent déjà les plans sur la comète, pour savoir qui de Copé ou Fillon, sera le plus efficace

    pour nous imposer leur votutile.

    bon, je devrais dire, ils font semblant de s’interroger...car Copé fait peur..., oui, Copé fait peur à Emilie.

    et quand je refuserais, de marcher dans la combine, c'est vrai qu'elle, aura l'air moins bête de me dire, "ah, tranzit, vous me donné envie de

    vomir" si c'est Copé qui détient le rôle de l’épouvantailachasseauximmigréstoutça, que si c'est fillon.

    deux bémols, cependant:

    1) nous ne sommes encore qu'en 2012.

    2) être chef de parti, n'a rien garantie à Martine.

  • Bruanne 27 novembre 2012 à 14:47
    Je l'ai reconnu plus haut, de façon incontrôlée et totalement stupide, je me suis rendu compte que je serais plus facilement pour Fillon que pour Copé si je devais être pour l'un des deux, alors qu'au fond je suis clairement contre les deux et tous leurs amis.

    Et voilà que Fillon crée un nouveau groupe parlementaire. En clair : il prend en otage une institution républicaine au nom de la démocratie dans son parti.

    Fin immédiate de toute empathie.

    Parce qu'en plus, au cas où certains croiraient qu'il va un jour créer un autre parti parce qu'à l'occasion de ce combat avec Copé il se rend compte qu'il existe une différence politique entre eux, il précise d'avance : si l'UMP revote, le groupe sera dissous.
    Donc, la création de ce groupe a pour but unique de se servir de l'Assemblée et de l'argent public pour régler leurs petites affaires.

    C'est là que je réalise que tout bien réfléchi, je les déteste autant l'un que l'autre.

    Sauf qu'entre temps, la date fatidique du 30 novembre sera passée, et Fillon tiendra Copé avec ces millions ! Tout drapé dans ses propos démocratiques, il est bien resté celui qu'il a toujours été.

    Me voilà guérie.

  • loulou 27 novembre 2012 à 13:42
    Même si Copé est le candidat de la droite aux présidentielles, je ne crois pas que cela ouvrira un boulevard au PS : il sera le représentant du principal parti d'opposition, et il faudra bien qu'un jour il y ait une alternance (en supposant que l'UMP existe encore d'ici là, et que l'UDI reste anecdotique, bref dans une situation comparable à la présidentielle 2012). Je fais confiance à Copé pour affiner sa stratégie d'ici là, maintenant qu'il est bien étiqueté "droite extreme" pour ratisser chez les electeurs FN, il pourra nous expliquer qu'il est fan de Jaures comme Sarkozy en 2007 ou autre coup de comm' pour ratisser les indécifs (naifs ?) du centre et de gauche.

    Ca me parait logique qu'à gauche Fillon est préféré à Copé parce qu'il parait "moins pire", certains le croyant même de centre-droit. Meme si sur le fond leur politique sont proches et que Fillon a gouverné 5 ans sous Sarkozy, sur la forme il est plus consensuel, plus rassembleur, plus "chiraquien". Chirac aussi avait eu ses dérapages sur le bruit et l'odeur, avant de vite enfiler ses habits présidentiels de grand rassembleur de la nation. Alors que Copé risque d'être davantage sur la ligne Sarkozy : rester transgressif meme une fois président, pour occuper le terrain, pour "reprendre la main" dès qu'il est en difficulté (donc tout le temps).
    C'est une différence de forme, mais c'est une différence énorme. Les provocations xénophobes de Sarkozy pendant 5 ans ont certainement contribué a augmenté les peurs et le racisme (notamment dans les zones où il y a peu d'immigrés et où les fantasmes utilisés par les politiques et amplifiés par "lémédia" sont disproportionnés par rapport à la réalité). Beaucoup à droite ne sont pas d'accord avec ces positions mais pensent que la fin justifie les moyens pour gagner des électeurs. Ils se justifient en prétendant s'adresser aux électeurs du FN, mais alors il devrait leur tenir un discours différent.

    Les hommes politiques sont quand même censés avoir un minimum de convictions et faire avancer des idées et des visions de la société. Aujourd'hui certains dans la droite soi-disant républicaine ont pour objectif de continuer à convaincre de plus en plus de français que les immigrés sont la cause de tous les problèmes. Ca me parait quand meme une différence fondamentale entre Copé et Fillon, meme si leur programme est proche.

  • AZERT Y 27 novembre 2012 à 13:16
    Un copé-collé de Chirac ? Oui selon la chronique intéressante de Françoise Fressoz.

    http://fressoz.blog.lemonde.fr/

  • gondalah 27 novembre 2012 à 13:04
    Copé, c'est l'archétype du nationaliste... Comme tout ses prédécesseurs, il n'hésitera pas à opposer les individus, créer une situation de conflit, de violence....
    Mais je déteste tout autant Fillon. Quand il parle, un peu comme Baroin, on devine toute sa froideur, son cynisme... il n'a aucune empathie... Un Thiers en puissance... S'il faut saigner le peuple, il le saignera....

  • abracadabra 27 novembre 2012 à 12:37
    Evidemment que pour la gauche, un Copé franc vaut mieux qu'un Fillon plus enrobant.

    Personnellement, je ne comprends pas cette empathie politique qui a cours, il est vrai, chez mes amis aussi.

  • Germain RITAL 27 novembre 2012 à 12:03
    [quote=Daniel Schneidermann]Bref, il faut bien en revenir, faute de mieux, à de bêtes facteurs humains, à l'image "humaine" que dégage chacun des deux : Copé, on ne l'aime pas. Point final. Ce qui, on en conviendra, est un peu court pour argumenter une préférence. Mais le coeur a ses raisons.

    Voilà qui est gravement mésestimer les dits "facteurs": car la bêtise gît au fond de l'esprit d'où elle sugit comme cette méchanceté par laquelle l'égoïsme se définit. Simone de Beauvoir en avait bien aperçu la méchanceté, mais elle a manqué d'en scruter, comme Schelling l'a fait, la plus qu'humaine nature: le côté mauvais de la Divinité. Celui qui fit à Proudhon écrire: "Dieu, c'est le Mal". Ce qui, bien qu'unilatéral, aurait mérité plus d'attention que son fameux, pour Marx notamment: "La propriété, c'est le vol": énoncé par la suite précisément relativisé par son auteur...*

    Reste à spécifier cette divinité de la bêtise: elle n'est autre selon Schelling que la Nature dans sa primitivité, qui doit librement, humainement s'autodéterminer ce qui est tout autre chose, et même l'opposé de s' égodéterminer.

    * Il faut regretter que Deleuze, l'un des rares penseurs à s'être penché sur la bêtise n'est pas fait à la lumière aussi de Schelling et de Proudhon.

  • constant gardener 27 novembre 2012 à 11:31
    L'obsession schneidermannienne pour cette bagarre de cour d'école me rappelle celle qu'il eut en son temps pour le Loft.
    J'espère que çà va lui passer rapidement.

  • Gamma gt 27 novembre 2012 à 11:27
    Beaucoup de bruit pour kif kif.
    Bof.
    gamma

  • Julien Olivari 27 novembre 2012 à 11:06
    J'ai une question :
    je n'arrive pas à comprendre comment deux personnes qui feraient la même politique ("la politique effective d'un président Fillon aurait sans doute bien peu de différences avec celle d'un président Copé") pourraient ouvrir la voie l'un au FN, l'autre au centre (UDI/PS).

    Merci de m'éclairer cher Daniel, et membres du forum.

  • AirOne 27 novembre 2012 à 11:00
    [quote=Stratégiquement, par exemple, un électeur socialiste devrait plutôt se réjouir de voir une UMP copéïenne, qui dégagera au PS un boulevard électoral.]

    Erreur d'analyse totale. L'UMP copéïenne, c'est un copier/coller de l'UMP sarkozyste et on a vu "le boulevard" électoral ouvert aux sociaux-démocrates aux présidentielles : sans les voix du FdG au 2nd tour, Sarko repassait. Avez-vous bien suivi les dernières élections, DS ? Les faits vous contredisent.
    Quant à la préférence à l'endroit de Fillon, elle est logique. Les médias liés à l'UMP et le PS sont à la louche de centre-droit et goûtent peu "les extrêmes" sauf à les cantonner à des batailles de seconde zone entre eux (la plupart des débats où Méluche a été invité se sont faits en conviant Marine Le Pen, pas Hollande ni Sarkozy). Une démonstration ? Lisez Libé et l'Obs', les articles et "révélations" à charge contre Copé se multiplient... Rappelez-vous aussi des réactions de la presse généraliste assez hostile sur le virage droitier façon Buisson... Et puis Copé et ses hiérodules comme le jeune représentant de "la droite forte" ont attaqué plusieurs fois la presse, qui se venge.
    Ceci dit, ça reste de la forme, la politique de fond, quelque soit le vainqueur, sera la même, ils l'ont dit, ils sont sur la même ligne, c'est une question de style.
    A titre personnel, je déteste Fillon, je hais Copé. De là à choisir pour le moins pire...

  • Fan de canard 27 novembre 2012 à 10:59
    Résumé toujours en vigueur en ce qui me concerne:
    Ran' a bat'.


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