RG du Medef 17 mai 2012 à 11:05
Daniel, Vous pensez donc que FH, pour l'instant c'est du Flanc!
L'avenir le dira!

fifi 16 mai 2012 à 16:19
Allons, allons Daniel!
C'est peu de dire que FH n'est pas ma tasse de thé, mais laissons lui un peu de temps. J'ai dit "un peu"!

Maud 16 mai 2012 à 14:47
Croyez vous réellement qu'une première rencontre de courtoisie devant la presse laisse deviner laisse présager des négociations de fond à la dure. Doit-on commencer à humilier la partie adverse en public. Sarkozy lui faisait la bise et lâchait tout lors des négociation. Par contre attendons Hollande sur le plafond du Livret A et la séparation des activités de banques sur lesquels le gouverneur de la Banque de France au service des financiers commence à faire pression (voir tous les détails sur le Blog de Paul Jorion) Ceci est intéressant et nous attendons la suite. Enfin la présence permanente à ses côtés de sa compagne dès que cela est possible est troublante. Après l'investiture dans les salons de l'Elysées elle suit "son homme" qui vient saluer les personnalités en ligne. Du jamais vu, toutes les autres "fameuses premières dames" restaient sagement à leur place pendant que le président investi passait saluer et embrasser le premier rang.
Etait elle l'élue ? c'est tout juste si elle n'a pas passé en revue les troupes à ses côtés. Elle s'est avancée jusqu'au perron et le service du protocole l'a freiné. A suivre .... Je serais les collaborateurs plus que jamais je serais sur mes gardes.

Alain Lautre 16 mai 2012 à 14:15
Les amis

C'est sûr que comparé à Poutine, ya pas photo
Voir la vidéo de l'inauguration de l'ex nouveau président la semaine dernière c'est ici https://www.youtube.com/watch?v=pA8rxgOx85w
Glaçant
Sinon le même Poutine, quand il va au boulot, il roule à 140 km/h dans Moscou vidé de tout, pour pas se faire flinguer.
C'est expliqué ici http://www.radio-canada.ca/nouvelles/dnc/cormier_01.html

Chez nous, tant que Copé aboie ça va.
Le jour où un sniper s'en occupe, notre François ferait mieux de filer au feu rouge…
Malgré tout.

AZERT Y 16 mai 2012 à 13:50
Devant tous ces feux rouges, auriez-vous les yeux « warning » ?

http://www.dailymotion.com/video/xpl0q_tex-avery-wolf-loup_fun

Ervé 16 mai 2012 à 13:34
Ce vite dit dissèque l'inqualifiable écart de conduite d'Angela Merkel, lors de sa rencontre avec Hollande. Faut-il s'en étonner ?
Certainement pas si on se souvient des queues de poisson, et autre manoeuvres illicites, qu'effectua Schumacher au détriment de Prost.
Ces Allemands ne reculent devant rien pour imposer leurs orientations. Il faudra un jour se décider à les remettre une bonne fois à leur place.
Et les touristes allemands ? Vous avez vu comment ils se comportent chez nous, les touristes allemands ? Tenez, l'autre jour, sur l'autoroute, je roulais avec ma Peugeot 404, à 70 sur une portion limitée à 110, et je me fais doubler par une Mercédès immatriculée Outre-Rhin. Arrivé à ma hauteur, le conducteur, un gros blond entre deux âges, le visage rougeaud et couperosé par les excès de bière et de choucroute, enfin l'Allemand type, me jette un regard furtif, mais dans lequel j'ai pu parfaitement lire : "Mein Gott ! Gomment du de draînes, bauvre Vranzais, avec don das de boue" !...
Mais putain, Hans, je roule à la vitesse que je veux. Je suis chez Moi. Sur Mon autoroute !
Je m'empresse de dire, sachant ce que ce forum compte de tenants du politiquement correct, que je ne suis pas particulièrement germanophobe.
Il arrive que les Anglais aussi me fassent furieusement chier.

Lucas Taïeb 16 mai 2012 à 11:39
C'est quand même pénible cette mentalité : on a enfin un président qui est un chic type, il vient à peine d'être intronisé et au lieu d'en profiter pour parler de toutes les autres choses dans le monde qui ne sont pas de son ressort (car oui, ça existe), paf ! on va justement nous parler de ce non-sujet qu'est sa normalité soi-disant suspecte, à coup d'ironie surfaite (Delaume n'est aucunement drôle) et en nous sortant une petite phrase sortie de son contexte qui devrait tout révéler. Franchement, à ce niveau-là, je ne vois plus la différence entre ASI et un autre média, et qu'on ne vienne pas me parler du style, c'est surtout le fond qui compte ici. Si c'est ça le journalisme, si c'est sans cesse coller au plus dérisoire de l'actualité pour avoir toujours quelque chose de piquant à dire, alors c'est définitivement déprimant. Ça donne envie de s'arrêter de s'informer pour se consacrer aux livres : il n'y a qu'eux qui savent parler de la vie.

Winston Smith : misanthrope 16 mai 2012 à 11:28
Vous attendiez quoi Daniel? Qu'Hollande revienne avec la tête d'Angela accrochée au bout de sa pique? Ou bien qu'il réussisse à la faire plier au bout d'une heure après leur premier entretien?
Vraiment depuis 10 jours, je ne vous comprends plus...
Ce que vous faites en ce moment à votre niveau, je trouve que ça ressemble de plus en plus à ce que font les médias, occuper le temps d'antenne avec du vide...de peur de perdre une part d'audience...

emilie bouyer 16 mai 2012 à 11:17
Il faudrait peut-être lui laisser un peu de temps. Qui peut croire qu'après cette journée marathon, les orages et la foudre,le président allait subjuguer la chancelière en moins de temps qu'il ne faut pour le dire....La précipitation n'a jamais résolu les divergences.On peut espérer que les jalons sont posés.Pour le reste,j'ai bien compris que DS avait envie d'en découdre avec les socialistes plus qu'avec les médias.Comme il voudra...mais sans moi!

Francois T 16 mai 2012 à 11:13
Il y a des sujets bien plus importants que ça. Sous le nouveau pouvoir socialiste, des luttes se passent, et personne n'en parle.

Je viens d'apprendre que les danseuses du Crazy Horse sont en grêve :
Les grévistes dénoncent des salaires sous-évalués depuis plusieurs mois et accusent la direction d'ignorer leurs revendications. Les représentations ont été annulées mardi soir et ce mercredi
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/les-danseuses-du-crazy-horse-en-greve_1115166.html

Qu'attendons-nous pour former un comité de soutien en faveur de nos camarades en lutte ?

Florence Arié 16 mai 2012 à 10:56
"Pas un mot..." peut-être dans les comptes-rendus?
J'ai regardé la conférence de presse en entier: il a quand-même été question de "tout remettre sur la table" (sur le traité européen) et de "permettre aux Grecs de trouver des solutions". OK c'est très vague mais ce n'est pas rien du tout.
(Les citations sont approximatives, car sur la BBC la voix du traducteur couvrait celle de Hollande donc je retraduis en français à partir de la traduction anglaise.)

DUF 16 mai 2012 à 10:54
Ben Monsieur DS, avez peur de perdre votre.... ?

Germain RITAL 16 mai 2012 à 10:36
[quote=Daniel Schneidermann]En quelques heures, il a esquissé la cartographie de cet étrange "Normaland"[/b] que va explorer notre nouvelle (et ancienne) chroniqueuse, Chloé Delaume, que nous retrouvons avec plaisir dans l'équipage. Il fallait le faire. C'est fait.

S'il est une lecture à recommander de faire ou de refaire en ce début de mandat hollandien, c'est bien celle de Le normal et le pathologique de Georges Canguilhem. On y (re)découvrira que la normalité n'est pas ce que l'on croit ou, plutôt, ce que l'on voudrait. À l'idée reçue qui l'assimile au conformisme, à la "moyenne": la médiocrité, Canguilhem oppose la norme qui la définit et que chacun doit inventer, singulièrement réinventer même pour soi plusieurs fois. Ainsi le volume recueille-t-il à la fois la thèse de médecine que le philosophe publia en 1943 et ses Nouvelles réflexions concernant le normal et le pathologique de 1966 aussi personnellement qu'expressément ordonnées à vérifier la nécessité d'une normative réinvention par chacun de de sa propre vie. La norme n'est ainsi pas ce à quoi on aimerait lâchement se conformer, mais la règle singulière que chacun doit découvrir et se donner. Rien de commun donc sauf l'exigence de singularité, et rien de figé: la vie disait déjà Bergson est "création continue d'imprévisible nouveauté". Si fort par conséquent que puisse être notre penchant spontané à la paresse, il doit néanmoins céder devant la autrement plus forte nécessité qui régit nos vies. Autant en être aussi politiquement averti, comme l'expérience de la Résistance n'a pas manqué à Canguilhem de l'enseigner.