BIBI 22 avril 2016 à 11:50
Anny Duperey a écrit deux livres très sympa sur les poules: Le Poil et la Plume et Le fabuleux destin de l'oeuf et la poule

Pierre38330 20 avril 2016 à 16:07
Ecoute utile

Le début surtout, suivie d'une lecture utile itou.

Cocomuze 19 avril 2016 à 21:39
Personnellement ayant lu des tonnes d'articles et de bouquins et vu des tas de films, travaillé en ferme, ayant une bonne partie de ma famille agricultrice et étant végétarienne depuis plusieurs années, j'ai décidé d'opérer le tournant vegan. En ce moment je réduis les produits laitiers, je terminerai par les oeufs, le temps de maîtriser suffisamment de recettes et d'avoir les bons réflexes. Je n'en peux plus de toute cette souffrance, de toute cette pollution... Les animaux non-humains et humains souffrent de l'élevage, à tous les étages. Je n'en serais peut-être pas arrivée là (dans la réflexion) si l'agriculture était restée raisonnable, mais là c'est trop.

Monsieur X 19 avril 2016 à 14:19
Je ne veux pas froisser l'éditorialiste parisien, mais mon petit doigt me dit que les français sont aux courant. Même ceux (en fait, surtout ceux) qui ne sont pas de la grande ville lumière.

Bruanne 19 avril 2016 à 13:15
J'en étais là de la chronique " Bien. Notons que seul le point de vue des agriculteurs est donné, et pas celui ..."
... retour à la ligne ...

J'ai cru qu'il allait s'agir de l'absence du point de vue des poules, et ça m'a fait rire.
Mais en fait, non ...

BrainyDeaD 19 avril 2016 à 11:39
Pour pas un rond mais quelques ampoules aux mains :

https://www.youtube.com/watch?v=2witP5z4srI

Adarr 19 avril 2016 à 11:37
C'est pas si simple que ça.

Les élevages au sol ne sont pas forcément mieux car les poules n'ont pas forcément plus de place. Le plein air peut aussi ressembler à n'importe quoi (poules entassées sur quelques m² et qui patauge dans leurs fientes vu que le reste du terrain est un marécage...). Au final, c'est sur les élevages en batterie qu'il y a eu le plus de progrès en quelques années et c'est surtout le mode d'élevage le plus contrôlé.

On en revient toujours au même. La pression financière. L'enseigne en question a beau jeu de ne plus prendre d’œufs en batterie. Mais elle va continuer de vendre des œufs 1er prix, c'est sûr, elle ne va pas se griller face à la concurrence. Donc elle va tirer encore plus les prix vers le bas des autres fournisseurs.
Ces fournisseurs vont donc devoir jouer d'économies en tout genre pour préserver leurs marges... génial. Et ce sont les animaux qui vont le sentir passés (puis le consommateur, forcément).

Pour les exploités agricoles en contrat avec l'enseigne en question, on peut aussi se demander comment ils vont s'en sortir avec un retrait de contrat du jour au lendemain. C'est bien de se la jouer révolution verte, mais je ne pense pas que la meilleure solution soit de mettre des grandes tartes dans la gueule de ceux qui ont eu la bêtise de faire confiance aux banquiers et à la grande distribution.

Et oui, parce qu'un des principaux responsables là dedans, c'est celui qu'on appelle communément le "crédit patate". Relation durable et blabla... Bon beh crédit patate si il n'y a pas un business plan sur 10-15 ans avec un petit million d'investissement, il dit niet dans la majorité des cas. Pour avoir les sous faut d'abord penser industrie agricole, puis se mettre en esclavage sur son matériel John Deere, puis se mettre en sur-esclavage avec un gros client. Acheter gros et vite. Quand le client fait faux bond et que le matos n'est pas encore amorti ça fait bien mal...

Et quand tu sors du lycée agricole et qu'on t'a rempli le cerveau de vent, c'est pas simple de voir l'entourloupe. Surtout qu'ils sont tous très fort pour faire rêver le pleupleu moyen...

Voilà, on en revient toujours au même, le problème ce n'est pas le consommateur ni l'exploité agricole. Le problème c'est l'organisation de l'économie de la bouffe, 100% orientée vers le profit à outrance pour quelques leaders économiques.

Tant qu'on aura le pognon pour seule ligne de mire, on verra encore et toujours plus d'abus en tout genre. On bouffera du pesticide à en crever, on dégueulera sur des vidéos de torture animale en abattoirs, et on se donnera bonne conscience en bouffant bio et veggie (une non solution, qui peut même nuire à l'environnement in fine... et ne fait que détourner le regard de ce qui craint vraiment).

Bref, on en revient à la remise en question totale de notre organisation économique actuelle et des fondements de notre société...

Dogu 19 avril 2016 à 11:12
Je peux imaginer que meme quand plus aucun de nous n'achettera d'oeuf de poule en cage, il demeureront la majorite des oeufs consommes pour la simple raison qu'ils entrent dans la composition de nombreux produits issus de l'industrie agroalimentaire, a commencer par la patisserie, les desserts, les plats prepares etc....

Sinon, pour changer de sujet, j'ai trouve tres drole de voir que la directive sur le secret des affaires a ete soutenue massivement par le FN au parlement europeen. Je ne peux m'empecher de penser a la prophetie de Lordon a propos de l'attitude a attendre du FN sur la sortie de l'Euro si ce parti arrivait finalement au pouvoir....

tchd 19 avril 2016 à 10:00
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emilie bouyer 19 avril 2016 à 09:59
Une poule sur un mur
Qui picote du pain dur
Picoti picota
Lève la queue et puis s'en va...
Elle n'a pas pondu
On n'en veut plus
A moins d'en faire une poule au pot.... Gloire à Henri IV !

Malagom 19 avril 2016 à 09:41
Si les poules ne regardent pas la télé qui donc regarde un type se faire enrober la bite et les couilles de spaghettis cuits ?

Strumfenberg ( Aloys von ) 19 avril 2016 à 09:22
vivement la grippe aviaire.