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Cerise
Pas le temps de lire toutes les réactions mais je suis comme vous Daniel, Audrey Pulvar me semble très timorée (et c'est un doux euphémisme) depuis qu'elle est sur France Inter et c'est bien dommage.
quant à la circulation circulaire des paniques, votre chronique me rappelle une vieille blague :
c'est au Canada, Un bucheron devant sa porte en train de casser du bois, deux indiens passent, l'un dit à l'autre "hiver sera rude"
Le bucheron l'entend et coupe encore plus de bois... Le lendemain les deux indiens repassent et, même scénario l'un dit à l'autre "hiver sera très rude"
le bucheron affolé s'approche et lui demande comment il peut affirmer cela ; l'indien répond : "quand homme blanc couper du bois, hiver toujours rude"
imparable ! -
Winston Smith : misanthrope
"Ne me demandez pas quelle est la solution, je n'en ai pas."
je crois qu'Anne Sinclair la connait. -
galanga
Comme je suis à fond dans le sujet (me demande ce qui m'a pris...) j'ai trouvé la solution pour Madame Pulvar: elle n'a qu'à opter pour la polygamie, en prenant un second bonhomme, mais cette fois qui soit du gouvernement (tiens, Baroin, l'est pas mal, l'est bel homme, et puis il a l'habitude des femmes journalistes).
Comme ça ils ne pourront pas lui dire "ah, Mâme Pulvar, je vois bien qui peut avoir inspiré cette question ce matin", et ce quelque soit le bord politique de l'invité.
Malin, non ?
(oki, je sors ==============> )
ah ben non je reste encore un peu. A mon avis, la Mâme Pulvar a largement assez de couilles pour poser la question sans craindre le "je vois bien qui peut avoir inspiré cette question ce matin". Donc je souscris à l'hypothèse évoquée ci-dessus par Yann Fontana: le raciste en chef l'a eu au chrono. -
loïc guiffan
je propose que les politiques et les journalistes choisissent de partager leur vie avec des chômeurs il y a quelques millions au choix) pour éviter les conflits d'intérêts... -
bysonne
Si un attentat un jour je ne sais quand (ce que je ne souhaite pas évidemment) a lieu ailleurs que sous la tour Eiffel, c'est qui qui fera la gueule ?
Pendant qu'on a les chocottes de se faire déchiqueter, par une bombe faite maison, un kamizaze, personne n'osera plus manifester dans la rue pour toutes les chocottes qui viennent de ce même Hortefeux, Woerth et compagnie. On ne meure qu'une fois. Par contre on s'emmerde toute une vie avec des lois iniques.
Pour terminer je dirai que c'est Pulvar qui a bon goût. Il est trop mignon Montebourg. Bien plus que [s]Boiloo,[/s] Borloo. -
Nabeshin
Si la CIA elle-même le dit ! L'idée que la CIA, d'une certaine façon, puisse elle aussi être impressionnée par le défilé de ministres français sous la tour Eiffel, que CNN doit bien montrer, cette idée-là n'effleure pas Hortefeux.
A recouper avec le commentaire d'Eric Fassin sur Sonia Imloul :
"On voit se constituer «l’effet de réel» qui fonde l’autorité du récit médiatique. Le journaliste s’autorise du «terrain»; mais pour recueillir ses témoignages, il dépend d’un «fixeur». Comment savoir alors qu’il s’agit d’un informateur autorisé? C’est qu’il le rencontre par l’intermédiaire d’une «autorité» en matière de polygamie. Celle-ci s’autorise pour sa part du «terrain» associatif, mais son savoir semble surtout fondé sur la lecture de la presse."
... J'ai soudain l'image d'un p'tit poisson rouge en train de tourner en rond dans son bocal... -
emilie bouyer
Et l'affaire Woerth-Bettencourt ?Ah pardon,attention DANGER! -
Heide-Marie Hartmann
Ah LA Pulvar!
Essayé, pas pu! Mme Pulvar est devenue lisse comme une peau de chamois. Elle se centre plus sur une actualité internationale, mais ce n'est pas ça qu'on attend d'une matinale sur une radio française quand les Français traînent en encore un peu dans leur lit, sont à salle de bain, au petit déjeuner, dans leur voiture. Il y a les infos deux fois par heure pour les actualités.
Avant, je mettais le réveil à 6h30 pour entendre la voix tonitruante de Demorand nous souhaitant son Bonjour. Il a deserté, dommage. Il est insurpportable sur Europe1. Je me sens orphéline.
Dans le matinale, il n'est reste plus que Legrand, Guetta et Levebre. Cohen est trop lisse aussi.
Quant au vrai sujet de l'article: Le rouquin Boutefeux est juste dans son rôle assigné par NS: souffler sur la braise !!!!!!!!!!!! -
pow wow
Je n'ai pas le souvenir que les journalistes aient été plus pugnaces à la même période l'année dernière lorsque les politiques et les experts déclenchèrent les sirènes et s'alarmèrent sur tous les plateaux télés que nous allions tous mourir de la grippe du cochon dans d'atroces souffrances.
La pandémie terroriste islamiste donc. Bah fastoche, suffit de faire un vaccin (de l'eau bénite devrait suffire) et commander 100 millions de doses. -
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PatriceNoDRM
Il est des personnages "intouchables".
Les gens du showbiz ont une expression pour ça : "avoir la carte".
Indéniablement, Audrey Pulvar possède cette carte. Pour frayer avec le politique, il est d'autres journalistes à qui on a cherché des poux dans la tête, à juste titre d'ailleurs.
Aussi, je m'étonne de la mansuétude dont le monde journalistico-politique fait preuve à son égard.
Moi aussi je l'aime bien la Pulvar. Mais je ne vois aucune raison de faire deux poids deux mesures.
PatriceNoDRM
[tchd.fr - la WEB-TV dédiée à ceux à qui il reste du Temps de Cerveau Humain Disponible] -
marcel verplaetse
Ahlalalalalala !! Liberté d'expression quand tu nous tiens !
"Indécent utilisation de la peur des attentats" ou comment
retourner une réalité (les USA et la Grande Bretagne ont avertis
leurs ressortissant) , bon alors c'est peut être pas assez pour vous ,
Guillaume Petit , n'empêche qu'ils se passe quelquechose tout
de même , après pour la théorie de l'écran de fumée , je pense que
les @sinautes (et beaucoup de nons @sinautes) sont assez intelligent
pour faire le tri de l'information en général . -
David Perrotin
Depuis ce 11 septembre, nous assistons à ce que l'on peut appeler une construction politique et médiatique d'un Etat sous tension. Les chaînes d'infos ne cessent d'évoquer des attentats avec en arrière plan, la Tour Eiffel, Notre-Dame ou les transports urbains. Les journaux ne cessent de publier en Une ces images chocs. Pourtant, si la menace est dite "réelle", jamais (sauf après le 11 septembre 2001 aux Etats-Unis) la France a estimé nécessaire de l'étaler de cette façon sur la place publique. Retour sur la fabrication de cette peur par les médias, notamment les grands comme Le monde, Libération ou Le parisien.
Tout a commencé le 11 septembre 2010, lorsque Bernard Squarcini patron de l’antiterrorisme français déclare au JDD que "La menace n’a jamais été aussi grande". On ne sait pas si c'est l'anniversaire du 11 septembre qui donne l'idée à ce fidèle de Sarkozy d'énumérer les raisons pour lesquelles la France peut être attaquée, mais ce dernier a réussi à déclencher un... emballement médiatique. Ainsi, lorsque Libération interroge Frédéric Péchenard, directeur général de la police nationale, le quotidien ne se concentre que sur les éventuelles attaques terroristes. Aucune question ne concerne la possible violation des sources du journal Le monde dans l'affaire Woerth. Aucune question n'a trait à l'interpellation du fils de ce même Péchenard qui, en état d'ivresse et arrêté par la police pour outrage, a immédiatement été relâché grâce à son père (comme le révélait Le parisien). Non, Libération préfère titrer en Une : " La menace terroriste est réelle".
Contre-enquête du journal Le monde, ou surmédiatisation d'une menace terroriste?
Après un certain emballement médiatique, l'on ne pouvait que se réjouir en lisant la Une du journal le monde du Jeudi 30 septembre. Le quotidien du soir publie une "contre-enquête" avec trois questions: " Terrorisme: faut-il médiatiser la menace? Le risque d'attentat sur le territoire français est-il réellement plus élevé aujourd'hui? Faut-il communiquer autant sur la menace, en prenant le risque d'alimenter les soupçons d'instrumentalisation?".
Cette contre-enquête paraissait à première vue intéressante. Pourtant, à défaut de répondre à ses propres questions, Le monde persiste et signe en mettant en avant une France vulnérable.
Ainsi, une double page du journal nous apprend (par les mots de Bernard Squarcini) que la menace terroriste "n'a jamais été aussi grande" et "qu'elle ne fait que se préciser, hélas, ces derniers jours". Le quotidien rappelle que nous sommes au niveau "rouge renforcé" (menace certaine) sur le plan vigipirate sans toutefois préciser que ce niveau de couleur n'est qu'une construction du gouvernement puisque officiellement, il n'existe que le niveau rouge ou le niveau écarlate (menace imminente). Le lecteur peut aussi frémir devant le sous-titre "menaces sérieuses" et l'évocation des messages islamistes appelant à la "vengeance" après que les troupes françaises ont participé à l'attaque d'un camp d'Al-Quaida au Maghreb Islamique (AQMI). Le quotidien prend ainsi exemple sur l'interview de Squarcini par le JDD et recense les raisons d'une possible attaque sur notre territoire. Sans se soucier du climat de peur que cela peut susciter.
On y lit et relit, donc, que "la présence des forces françaises en Afghanistan et la loi sur l'interdiction du port de la burqua" font de la France une cible et qu'il y a chez AQMI "une focalisation anti-française".
Voilà comment le monde ne répond pas aux interrogations de sa contre-enquête. À
l'exception de quelques critiques de l'opposition sur cette médiatisation, le journal ne fait pas son auto-critique, et ne répond pas sur les dangers que peuvent provoquer cet emballement. Le lecteur ne sera donc pas surpris de constater que l'article se termine par les mots de Michelle Alliot-Marie qui déclare: "on nous repproche d'être trop prudents, mais s'il se passait quelque chose...". Ah qu'il est utile ce fameux principe de précaution.
Ce que ne dit pas Le monde sur l'émergence d'une France sous tension
Quatre jours après les déclarations effrayantes de Squarcini au JDD, la Tour Eiffel, le Champ de Mars et la gare RER Saint-Michel ont été évacués mardi 15 septembre par la police parisienne suite à des alertes à la bombe. Les médias ont tous relaté les faits, et presque tous ont fait le parallèle avec les déclarations de Squarcini à l'instar de BFM.TV ou de France Soir: "La Tour Eiffel a été évacuée pendant deux heures mardi soir en raison d'une alerte à la bombe, pour la deuxième fois en 15 jours, les services de renseignement ayant ces dernières semaines fait état d'une "menace imminente d'attentat".
Les canulars sont pourtant le lot quotidien des services de police. D'ailleurs, Jérôme Foucaud, chef d'état-major à la Direction de la sécurité de proximité de l'agglomération parisienne (DSPAP) assure que pour la même époque (le début de l'année), il n'y a qu'une légère augmentation des fausses alertes (40 l'an dernier contre 49 cette année). Cela n'a pas empêché certains journalistes de relater minute par minute l'évacuation des sites touristiques et de faire le parallèle entre les attentats de 1995 à Saint-Michel (dix morts et près de 200 blessés)... Ils n'ont donc pas hésité à faire le parallèle effrayant entre un événement presque habituel (une fausse alerte à la bombe) et un menace exceptionnelle.
Pire! le lendemain, Hortefeux se rendait à la Tour Eiffel encourager nos forces de l'ordre comme le racontait 20 minutes.fr: " D’après Brice Hortefeux, «il y a un faisceau d'indices ces derniers jours et ces dernières heures qui fait que la menace s’est réellement renforcée ces derniers jours et ces dernières heures» en France. Le ministre de l’Intérieur visitait jeudi après-midi le dispositif de sécurité déployé sous la Tour Eiffel visée mardi soir par une alerte à la bombe qui s'est révélée sans objet. «Cela suppose une vigilance renforcée», a insisté le ministre".
Du jamais vu! Un ministre qui improvise une conférence de presse sous un monument touristique (tout un symbole), qui encourage l'armée, qui assure que les "menaces sont réelles" et tout cela après... un canular téléphonique. Cela fera certainement sourrire l'habitué du RER, pour ne prendre qu'un exemple, qui souffre quotidiennement de la présence de colis suspects. Ce dernier n'a cependant, jamais vu un ministre se déplacer pour féliciter les agents de la RATP et les policiers pour le courage qu'ils doivent réunir.
Enfin des faits concrets pour accréditer la tension politico-médiatique
Difficile pour le gouvernement de convaincre d'une menace terroriste reposant sur les seules déclarations du patron des services de renseignement au JDD ou de fausses alertes à la bombe. Comme un cheveu sur la soupe, le 16 septembre (le lendemain des fausses alertes), sept personnes (dont cinq français) travaillant pour les groupes Areva et Sogea-Satom ont été enlevées au Niger. Si ce fait ne peut-être mis en cause, la façon dont le gouvernement et les médias l'ont exploités reste critiquable.
"Exclu RTL : il y avait bien une menace d'attentat en France". On apprenait ensuite avec stupeur le 20 septembre que Paris aurait pu être attaqué : "Ce jour-là, la France s'est bel et bien préparée à un attentat. Des informations concordantes, provenant de différents services, faisaient état du passage à l'acte d'une femme kamikaze." , relatait ainsi la radio RTL. Cette information des "services secrets algériens", a par la suite, comme nous pouvions le lire (en tout petit) dans l'interview de Frédéric Péchenard par Libération du 23 septembre, été jugée "peu crédible".
Mais rien n'y fait les patrons de police et le gouvernement se sont passé le mot: cette fois-ci il faut que les français soient sûr qu'ils peuvent être victime d'une bombe.
Ainsi le 22 septembre, les auditeurs d'Europe 1 ont dû sérieusment prendre peur en écoutant l'interview de ce même Frédéric Péchenard, par Elkabbach. L'invité et accesoirement patron de la police nationale a tout simplement décidé, non pas de parler au conditionnel des menaces terroristes, mais d'employer le futur: "Donc ce sera probablement, on peut s’y attendre, du moins, un attentat un peu plus classique avec une bombe et évidemment pour faire le maximum de dégâts ce sera vraisemblablement dans un endroit où il y a beaucoup de monde" (Cela n'a tout de même pas réussi à démobiliser les manifestants qui se réunissaient par millions, le lendemain dans toute la France).
Enfin le 3 octobre, Washington et Londres ont mis en garde leurs ressortissants européens face à de possibles attaques sur le continent. Le parisien du 4 octobre titrait donc, "La France dans l'oeil du cyclone" avec la photo d'un militaire posté sous la Tour Eiffel. Le journal fait un bilan de la menace terroriste et écrit que même le Washingon Post a fait état des deux alertes à la bombe à la Tour Eiffel (sans préciser que ce parallèle entre une blague et d'éventuelles menace n'a pas lieu d'être). Il faut lire attentivement, très attentivement, le quotidien pour s'apercevoir que les mises en garde américaines et londonniennes sont à nuancer puisque selon un officiel américain, ces avertissements ne reposent sur aucun "nouvel élément concret", mais seulement sur "une présomption possible d'agression terroriste".
Les médias savent que la peur fait vendre plus que la raison.
Si certains journaux nuancent l'idée d'une menace terroriste, la majorité des médias préfèrent mettre en avant les déclarations alarmistes. Toutefois, Le Figaro, dans son édition du 21 septembre (étonnant!) tient un message nuancé à propos de l'attentat suicide attendu à Paris et écrit: "Le renseignement sur cette mystérieuse islamiste radicale émanait des services secrets algériens. Parvenu mercredi dernier, il évoquait un obscur attentat. (..) Mais le fil à tirer est ténu. « L’information initiale revient à dire, en substance, qu’une femme aurait été surprise à tenir des propos laissant penser qu’elle serait susceptible de… » , décrypte un fin connaisseur de l’antiterrorisme. Un scénario qui fait étrangement penser à la fausse alerte londonienne sur les menaces d’attentat contre le Pape, vendredi dernier. En fait des propos d’inoffensifs agents d’entretien échangés à la cantine...".
Libération du 5 octobre, qui ne se lasse pas non plus de la petite photo de la Tour Eiffel gardée par un militaire, tente de calmer le jeu malgré son titre "Terrorisme: la France sur le Qui-Vive". On y apprend que "les services français de lutte antiterroriste ont indiqué qu'il n'y a rien de nouveau côté menace sur l'hexagone". Et "Qu'ils n'ont pas connaissance de prétendus projets d'attentats en série qui auraient été déjoués dans les grandes villes européennes". Le quotidien, malgré son ambiance terrifiante (titre, photos, sous-titre) rapporte même les propos de hauts fonctionnaires de police qui parlent de "rumeurs infondées" et de "tuyaux bidon", qui "risquent d'affoler les gens pour rien".
En toute modestie, nous aurions donc pu répondre à la question du journal Le monde: "Terrorisme: faut-il médiatiser la menace?".
Une médiatisation qui cache beaucoup d'informations
S'il est une chose certaine, c'est que cette surmédiatisation ne peut que réjouir certains, et notamment le gouvernement. Ce dernier, n'avait cessé d'être fragilisé. Par l'affaire Joyandet, Boutin, Blanc. Par les révélations de Mediapart sur l'affaire Woerth. Il avait ensuite subi de graves critiques (L'ONU, le pape, Washington, la Commission européenne...) après son intention de "stigmatiser" les Roms. Le gouvernement actuel, grâce à cette possible situation d'alerte, peut en toute impunité faire oublier les affaires un peu trop polémique, et durcir à la fois sa politique sécuritaire. Surfer sur la vague terroriste, comme l'avais entrepris Bush après le 11 septembre (judicieusement rappelé par Mediapart) pourrait donc être la démarche du pouvoir.
David Perrotin -
ramon 4
La menace d'attentat qui s'auto-entretient par sa propre répitition, ça rappelle un sketch de Coluche sur l'hiver rigoureux et le trappeur qui coupe du bois. -
marcel verplaetse
Je trouve de plus en plus indécente votre ironie idiote à propos
de la menace d'attentats sur la France . Moi ca ne me fait pas
rire du tout et je pense que ca ne fait pas rire non plus les familles
des victimes des attentats du GIA en 1995 . -
JIEM 92
Bonjour
Dans la suite du fumigène panique, je vous invite à regarder derrière la fumée ce sujet concret de ARTE Journal: pathétique.
Cela montre le niveau de représentativité des députés UMP, toujours droits dans leurs bottes. Ils ne voient que des exceptions là où il y a des généralités et ils renvoient la patate chaude loin de leurs yeux.
Le discours du PS n'en est pas moins aussi insignifiant.
Quand les députés représenteront leurs électeurs et non pas leurs partis ? -
philippe 93
"Tiens, Pulvar, justement. Audrey Pulvar est une excellente journaliste. Mais bon. Suis-je le seul à trouver que depuis son parachutage dans la tranche matinale des Bermudes de France Inter, elle manque un peu de pugnacité ? " Non, non, non vous n'êtes pas le seul. -
Anthropia
L'abus de conditionnels tue. Et qu'auriez-vous dit s'il y a quinze jours je n'avais fait état de menaces terroristes et que les Américains en avaient prévenu leurs ressortissants et pas nous et qu'aujourd'hui, on avait eu une alerte à la bombe et que j'étais allé à la Tour Eiffel pour constater qu'li n'y avait rien.
Sous la circulation circulaire des paniques, il y a la circulation circulatoire des circulaires, on se bourre le mou par concordance des temps intercontinentale.
Mais que dire de ce conditionnel des menaces, auquel s'oppose le présent de la mise en examen des sans nul doute coupables, ils sont impliqués dans une filière de faux papiers, ici point de précaution oratoire, le présent de l'action ne saurait se satisfaire de la présomption d'innocence.
Je pense que le principal défaut de ce gouvernement est de ne pas respecter le bon usage du français.
http://anthropia.blogg.org -
sspicco
Je me fais deux remarques en lisant article puis le forum :
- La situation de l'alerte de la CIA sur l'Europe me renvoie sensiblement à une situation où, certains quartiers français étaient en feu, les média étrangers (et notamment américains) déclaraient que La France était à feu et à sang et déconseillaient à leurs ressortissants de faire du tourisme dans ce pays en guerre civile...
- Les échanges d'amabilités, les ramolissements de journalistes me rappellent étrangement ce que nous disaient les deux sociologues des puissants : ils se protègent et se serrent les coudes les uns les autres. C'est ça qui les rend puissants et surtout, c'est cette organisation qui leur permet de garder le pouvoir... Le jour où les "faibles" se réunissent et bien... ça fait une révolution. -
fifi
HORS-SUJET. (je sais) - SOS
Entendu ce matin sur France Inter : lecture du courrier adressé par un inspecteur d'Académie à un professeur nouvellement titulaire. Hodieux, au point qu'un journaliste (à FI!) a dit qu'il faudrait largement le diffuser. Quelqu'un pourrait-il me dire où le retrouver?