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Jenny
Et aussi :
https://www.publicsenat.fr/article/parlementaire/document-etat-d-urgence-sanitaire-libertes-individuelles-municipales-ce-que?fbclid=IwAR1z7cokm1jKI_Y7Mb5YNs6M0RFa5HrC9Jd386QG-0OwbzIIUQIqI0WKygg -
nobody
ça y est :l'initiative a été prise d'une pétition en ligne en faveur des caissières; A signer
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DéLecteurdeVraiThé
Reste en effet comme dit Tony A les risques que Naomi Klein a mis en lumière : La Stratégie du choc
Soyons vigilants contre le virus et faisons attention à toutes les décisions prises qui nous priveraient de certains droits et avantages sociaux
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Valentin Fluteau
"Pour combien de temps ?"
Et oui...
Je ne compte plus autour de moi les "tais-toi, ce n'est pas le moment". Et demain, je sais, il faudra être joyeux, "ce n'est plus le moment". En fait, ce n'est jamais le moment.
Je vais en profiter pour m'isoler un petit peu. Musique le matin. Boulot et famille le reste de la journée.
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bernardpalissy
Quelle pitrerie l'orthographe inclusive !!! "les caissières sans protection, les détenus privés de parloir et de promenade, les confiné.e.s avec conjoints violent "
Ah ! bon ? on peut être confiné, ou -ée, mais avec un conjoint forcément mâle (de genre ou de sexe ?) et les caissières sont toutes femelles, et les détenus, tous mâles...
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permanent waves
vous avez bien raison de n'écouter que d'une seule oreille ! ils ont remplacé France Culture par France Inter pour tous ! Du coup, Demorand nous braille dans les oreilles dès 7h. Insupportable ! Donc, moi, j'eteinds.
Sinon, très bon article ce matin M. Schneidermann; merci.
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Tony A
Et demain ? On essaie la dictature ?
L'occasion faisant le larron, le gouvernement va se faire voter les pleins pouvoirs.
Bien sûr, en novlangue, cela s'appelle l'état d'urgence sanitaire.
Bienvenue en dystopie.
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IT
J'ai parfois des bouffées d'optimisme(s) de cet ordre. La reconfiguration due au coronavirus (oh comme je suis déjà las de ce mot-ci) semble tellement propice à des changements de regard sur le sens de la société, de la collectivité, des distributions de ressources. Et les réquisitions, nationalisations, semi-nationalisations des biens privés (hôpitaux, compagnies de transport) pour le bien public pourraient en être une amorce. C'est bizarrement sous cette pandémie que je rêve le plus, qui je me dis qu'il serait si simple, aujourd'hui, de se rendre compte de nos aberrations. Collectivement, à tous nos niveaux, et spontanément, naturellement. Je me fais des romans, où égocentrismes et solipsismes tombent comme des dominos, de redistributions en entraides en mises en commun.
Et puis je me rappelle quelques bases. Les mises à sac des supermarchés, chacun pour soi, les plus forts écrasant les plus âgés. Le me rappelle à quelle point la solidarité nationale est compatible avec le fascisme, et même centrale, parce qu'il n'y a pas de contradiction entre esprit de corps et exclusion de tiers, l'un renforçant l'autre. Je me rappelle que les exilés, demandeurs d'asile, migrants, criminalisés par l'UE et stockés comme des détritus dans les camps de concentration des frontières européennes vont mourir en silence, au plus grand soulagement de tout le monde. Je me rappelle que les gens sont les gens. Que leur souci d'autrui (ou le la vérité, ou de l'honnêteté) reste à géométrie variable, toujours, partout. Et que le mot le plus mobilisateur, le plus galvanisateur, reste "guerre" (qu'il est bon, qu'il est libérateur, de se sentir "faire la guerre à", "faire la guerre contre").
Bref, que l'humain n'apprend pas. Que la devise de cette espèce est "tout ça pour ça". Que là-bas, au mieux, le Trump sera remplacé par un Biden. Qu'on oscille toujours autour des mêmes choses. Et que la déception est toujours plus épuisante que le désespoir.
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Ouldyamin
Bonjour,
il serait temps d'une explication circonstanciée du "droit de retrait" car Radio Paris esquive consciencieusement la question depuis deux jours.
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Hallucined Imposteur
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Hallucined Imposteur
Je tends l'oreille à mon cor de chasse !
Le matin, j'éternue au moins trois fois violemment.
Mon nez coule régulièrement toute la journée.
Je n'ai pas de fièvre.
Mais cela fait des années que ces phénomènes sont mon lot quotidien.
J'ai juste la rhinite du fumeur avancée.
L'intérêt général de la chose ?
Baissez le prix de tabac et foutez la paix au ouvriers exposés et forcés !!!
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Docteur Panel
Très bel article, merci DS.
A propos de comportements, petit témoignage de ma promenade à J+2 après le début du confinement : dans les rues du 5ème arrondissement parfaitement silencieuses, je croise 1 passant tous les 100 ou 200m environ. Il n'y a pas le frétillement de la commissure qui signale habituellement, en période de faible densité (nuit, août, etc) une sorte de vague intention de sourire. Et surtout les gens fuient le regard. Comme si le regard était contaminant. Bon sang mais c'est bien sûr ! une regard EST une interaction sociale ! le virus guette les interactions sociales ! Le regard, c'est le début de l'incivilité en temps de contagion. Qui sait? si on se regarde, peut-être devra-t-on se saluer d'un hochement de tête, puis c'est la porte ouverte à tout : on va se sourire, se parler, au risque de se postillonner à la figure...
Et voilà comment le confinement mental s'ajoute au confinement physique...
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Asinaute sans pseudo 88ce0
Ma mère est caissière au Monoprix de ma petite ville de province. Elle va avoir 60 ans et je suis inquiet pour elle. Et aussi pour mon père, qui heureusement est confiné, mais vit avec ma mère et fait de l'hyper-tension.
Ma mère bosse depuis l'âge de 16 ans, au smic depuis toujours, toujours rabaissée, traitée avec dédain, comme tous les "sans-dents", "les gens qui ne sont rien". Et aujourd'hui, à cause de l'incompétence criminelle de nos "élites" combinée à celle de nombre de nos journalistes, experts en tout mais incapable de percevoir une dynamique plutôt qu'une situation à un instant t (ici y compris, relire la chronique Coronawak. Au passage, il va falloir nettement renforcer le programme de maths dans les écoles de journalistes.), voilà que tout ce petit monde en appelle avec ferveur aux premiers de corvées qui , comme les paysans de 1914, sont sommés de mettre la baïonnette au canon et de monter au front pour sauver la nation. Pendant ce temps là, les habitués des plateaux de télé qui nous expliquaient il y a à peine une semaine que des mesures à l'italienne étaient très néfastes à l'économie et donc pas souhaitables, comme les planqués de 14, montent dans leurs SUV et vont rejoindre leurs résidences secondaires en Bretagne ou en Haute Savoie. Quand la crise passera, nul doute que ces planqués reviendront à Paris nous expliquer comment ils avaient tout prédit avant tout le monde, et célébrerons les grands maréchaux et leurs plans de bataille audacieux. Mais dans les villages de France, nous saurons que les vrais héros, les vrais indispensables à la nation, sont tous ces gens qui ont dû aller travailler malgré le confinement (il paraît qu'on dit Opérateur d'Importance Vitale), et qui en temps normal sont pour la plupart les gens qu'on montre du doigt à son enfant en disant "Si tu travailles mal à l'école, tu finiras comme la dame...". Et l'enfant de répondre désormais: "Opératrice d'Importane Vitale ?" -
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karpapa-152246 karpapa
La société francaise mais surtout la masse se rend compte qu'un grand nombre de Décideurs, ces grands capitaines, ne sont en fait que des pantins incapable de décider quoi que ce soit. Paralyser par le fait qu'ils ne décidaient rien qu'ils ne suivaient que des consignes .
Maintenant à tous les échelons, ils faut décider des choses et les assumer. Peu de Décideurs assument. La France se rappelera de cela que ce soit un ministre ou un petit directeur d'administration locale.
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abracadabra
J'ai vu le début de l'entretien avec Edouard Philippe sur France 2 et clairement il n'était pas à l'aise avec la question des Municipales : il esquive longuement la question dans une première réponse alambiquée avant que la journaliste ne revienne à la charge sous un autre angle. Il est évident que ce sujet va rebondir les prochains jours avec l'accroissement des cas positifs.
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HBK
Le doute il va surtout s’immiscer quand les gens vont se rendre compte qu’on peut continuer à vivre pas si mal que ça en trimant deux fois moins. Que non le système ne va pas « s’effondrer » si on ne bosse plus 45h par semaine. Que tout ceci permet même assez rapidement de respirer un air plus pur dans les grandes villes.
C’est surtout ce doute là qu’il faudra cultiver, pas le psychotage de petit bourgeois pour savoir si sa toux est le signe d’un cancer de la gorge ou non.
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andreegaly3-130841 andreegaly3
Il serait temps en effet "d'écouter nos corps", d'arrêter de courir après des performances imbéciles de soi-disant toujours "meilleurs... cela nous empêchera-t-il de mourir? non, de vivre mieux ? pour toujours les mêmes oui, pour beaucoup d'autres non.
Je viens d'écouter cette interview d'un chercheur publiée par le Média à propos de ce que nous, citoyens, laissons faire à ces politiciens, sans contrôles aucun, alors que nous voilà contraints à cette ridicule autorisation auto signée de circulation !
Ecoutez ce que dit ce chercheur (comme le Dr Salachas par ailleurs et bien d'autres) sur cette pandémie, parce qu'il s'agit de pandémie et pas de GUERRE !!!
Mon corps, que j'écoute, me dit d'évacuer la violente colère qui vit en moi face à ce monde "inhumain" où l'argent prend le pas sur le "bien commun et le vivre ensemble.
Il faudra une pandémie qui isole pour enfin se préoccuper de l'état de ses voisins !!!
Réjouissons nous et tirons en les conséquences quand nous serons sortis de cette saloperie !
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Wenceslas
Pour le contraire du mot "insouciance" je suggérerais le beau néologisme de Fernando Pessoa, traduit en français par "intranquillité".
Pourquoi, par la même occasion, ne pas (re)lire son beau Livre de l'intranquillité, propice à bien des méditations, hors du flux médiatique?