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  • Sphanty 7 janvier 2013 à 00:26
    Un petit pastiche pour la route ?

    http://minilien.fr/a0m3j0

  • Robert· 6 janvier 2013 à 20:15
    Depardieu, si j'ai bien compris, n'a plus de passeport français. Comment pense-t-il passer les contrôles de police en rentant de Russie qui n'est pas dans l'espace Schengen. Avec un passeport russe, il faut un visa délivré par un consulat en Russie.
    Pour le délivrer le consulat doit-il enquêter sur la personne ?
    L'a-t-il obtenu ? Le laissera-t-on passer sur sa simple notoriété ?

  • JREM 27 décembre 2012 à 13:38
    Je ne sais pas si "L'homme qui rit" que je n'ai pas encore vu est vraiment un si mauvais
    film.
    Au vu des résultats (catastrophiques) de sa première journée d'exploitation, je me demande
    s'il n'y a pas un boycott de Depardieu.
    Les producteurs se poseront aussi , j'espère, la question avant de continuer à verser des cachets
    délirants au comédie.

  • Germain RITAL 19 décembre 2012 à 09:52
    [quote=Yanne]Pour moi, il est vraiment le soixante-huitard dans ce qu'il a de plus repoussant, d'ailleurs il a émergé en plein dans la mouvance, avec Les Valseuses, ce monument soi-disant d'anti-conformisme, mais en fait de cynisme.
    Le pendant tourmenté et réellement bon acteur, Patrick Dewaere, s'est donné la mort, signant la mort symbolique des rêves de cette époque.

    Et il est resté la racaille qui a continué à dériver et qui finit sarkozyste. Le fin du fin, c'est l'exil dans un patelin moche de Belgique d'où il va niquer tout le monde.

    La boucle est bouclée.
    Un destin exceptionnel qu'il n'a pas su assumer. Serait-ce de la médiocrité ?


    Voilà qui est d'un dangereux premier ou, plutôt, primaire degré. Mai 68 fut un moment d'ébranlement dont les contreeffets méritent d'être analysés comme autant de fuites devant ce qui demeure, depuis, exigé: à savoir décrypter l'avenir à inventer à partir des reflets inversés - réactionnairement ou follement apeurés - que l'événement a suscités. Le phénomène Depardieu en constitue, d'un mot que Stendhal a forgé, la cristallisation. Le terme selon lui, comme "on sait", définit le processus amoureux, dont la haine n'est jamais que l'envers. Le reflet donc dans le miroir. D'où la nécessité de ne pas être pris au piège de ce miroir. En particulier, de ne pas s'y projeter tout simplement comme Dorian Gray devant son portrait devenant de plus en plus "repoussant". Ce rejet insultant ("racaille") du reflet de soi dans l'autre mérite au contraire d'être réfléchi hors de ce narcissique "pour moi" dont, comme par le visage de la Méduse, votre commentaire subit l'attraction "Dewaere".

    "La boucle" ainsi "est", en réalité, loin d'être "bouclée". Le "destin exceptionnel" demeure à reconnaître en sa vérité originelle. La première condition en est, comme Persée nous l'a enseigné, de détourner son regard du médusant miroir que médiatiquement l'"on" nous tend.

  • Yanne 18 décembre 2012 à 22:45
    Je voudrais revenir sur cette assertion qui voudrait que Gérard Depardieu soit un grand acteur.
    Je considère qu'il excelle d'une façon extraordinaire dans les rôles de brute au grand coeur. Comme dans 1900 et les Valseuses.
    Mais il est minable dans les autres sortes de rôles.

    Dans Mon Oncle d'Amérique, par exemple, il n'est même pas dans le ton, il récite carrément. On n'arrive pas à y croire. Il n'avait même pas bossé, visiblement.

    Parfois, il arrive que certains rôles, sans correspondre exactement à la brute au grand coeur, peuvent être tirés dans cette direction-là. C'est ce qui s'est passé pour Cyrano, où en plus il avait de nombreux modèles. Il a réussi à tirer son épingle du jeu.

    Et par ailleurs, c'est une personnalité, une grande gueule, du genre attachant, mais qui vieillit mal.

    Et il reste que de l'étranger, en tant qu'acteur international reconnu, le seul Français dans ce cas-là, avec son grand nez et sa grande gueule, il peut passer pour le stéréotype du Français arrogant et sans-gène, ce qu'il est efectivement.

    Il est populaire, en tout cas, il l'a été jusqu'ici, maintenant qu'il s'est plaint de payer 145 millions d'impôts, somme que la plupart des gens ne peuvent même pas imaginer. ça va peut-être changer. Mais soyons juste, l'épisode Sarko nous a prouvé qu'il y a une prime à l'indécence dans ce pays.
    Dire qu'il est notre miroir est un peu exagéré, mais vu de l'extérieur, peut-être.

    Pour moi, il est vraiment le soixante-huitard dans ce qu'il a de plus repoussant, d'ailleurs il a émergé en plein dans la mouvance, avec Les Valseuses, ce monument soi-disant d'anti-conformisme, mais en fait de cynisme.
    Le pendant tourmenté et réellement bon acteur, Patrick Dewaere, s'est donné la mort, signant la mort symbolique des rêves de cette époque.

    Et il est resté la racaille qui a continué à dériver et qui finit sarkozyste. Le fin du fin, c'est l'exil dans un patelin moche de Belgique d'où il va niquer tout le monde.

    La boucle est bouclée. Un destin exceptionnel qu'il n'a pas su assumer. Serait-ce de la médiocrité ?

    J'adore le texte de Torreton qui devrait être écrivain plutôt qu'acteur.

  • AZERT Y 18 décembre 2012 à 19:07
    http://www.ina.fr/divertissement/chansons/video/I07085680/guy-beart-sur-le-pont-de-nantes.fr.html

  • AZERT Y 18 décembre 2012 à 13:16
    « C'est un cap !… Que dis-je, c'est un cap ?… ... C'est une péninsule! »

    Et Néchin, incontinent ?

  • Bernie73 18 décembre 2012 à 12:45
    Pour ceux qui ne sont pas abonné à Libération voici le texte de M. Torreton

    Lien disponible

    Tu ne veux plus être français…? Tu quittes le navire France en pleine tempête ? Tu vends tes biens et tu pars avec ton magot dans un pays voisin aux cieux plus cléments pour les riches comme toi ? Evidemment, on cogne sur toi plus aisément que sur Bernard Arnault ou les héritiers Peugeot… C’est normal, tu es un comédien, et un comédien même riche comme toi pèse moins lourd ! Avec toi, on peut rattraper le silence gêné dont on a fait preuve pour les autres… C’est la nature de cette gauche un peu emmerdée d’être de gauche.

    Mais Gérard, tu pensais qu’on allait approuver ? Tu t’attendais à quoi ? Une médaille ? Un césar d’honneur remis par Bercy ? Tu pensais que des pétitions de soutien de Français au RSA allaient fleurir un peu partout sur la Toile ? Que des associations caritatives allaient décrocher leur abbé Pierre, leur Coluche encadrés pour mettre ta tronche sous le plexi ? Le Premier ministre juge ton comportement minable, mais toi, tu le juges comment ? Héroïque ? Civique ? Citoyen ? Altruiste ? Dis-nous, on aimerait savoir…

    Le Gérard «national», le rebelle de Châteauroux, le celui qui, s’il n’avait pas rencontré le cinéma, serait en taule à l’heure qu’il est comme tu le disais, le poète de l’écran la rose à la main quand ça devait faire bien d’en avoir une, qui nous sort un «c’est celui qui le dit qui y est»… Tu prends la mouche pour un petit mot et tu en appelles au respect, comme le fayot dans la cour de récré… Tu en appelles à tes gentils potes de droite pour que le grand méchant de gauche arrête de t’embêter… Tu voudrais avoir l’exil fiscal peinard, qu’on te laisse avoir le beurre et l’argent du beurre et le cul de la crémière qui tient le cinéma français… Tu voudrais qu’on te laisse t’empiffrer tranquille avec ton pinard, tes poulets, tes conserves, tes cars-loges, tes cantines, tes restos, tes bars, etc.

    Et nous faire croire en tournant avec Delépine qu’un cœur social vibre encore derrière les excès et les turpitudes de l’homme… Nous faire avaler à coups de «han» de porteur d’eau que tu sèmes dans tes répliques trop longues, que l’homme poète, l’homme blessé, l’artiste est encore là en dépit des apparences… Le problème, Gérard, c’est que tes sorties de route vont toujours dans le même fossé : celui du «je pense qu’à ma gueule», celui du fric, des copains dictateurs, du pet foireux et de la miction aérienne, celui des saillies ultralibérales…

    Tout le monde ne peut pas avoir l’auréole d’un Rimbaud qui, malgré ses trafics d’armes, fut et restera un poète… à jamais. Toi, tu resteras comme un type qui a fait une belle opération financière sur le cinéma français, un coup de Bourse, une OPA… Tu as transformé tes interprétations les plus réussies en stratégie de défiscalisation. Il doit y en avoir un florilège de répliques que tu as jouées et qui résonnent bizarrement maintenant !

    Des répliques de poète, d’homme au grand cœur, d’yeux grands ouverts sur la misère du monde, orphelines de pensée et violées par leur interprète, parce que l’homme a les rognons couverts, mais l’acteur a fait faillite… L’homme est devenu riche mais sa fortune lui a pété à la gueule. Tu sais, ces gros pets foireux dont tu te vantes et que tu lâches sur les tournages en répondant à tes 12 téléphones au lieu de bosser ?

    Tu votes pour qui tu veux, et tu fais ce que tu veux d’ailleurs, mais ferme-la, prends ton oseille et tire-toi, ne demande pas le respect, pas toi ! Sors de scène, Montfleury, «ce silène si ventru que son doigt n’atteint pas son nombril !» Et puisqu’on est dans Cyrano, te rappelles-tu de cette réplique, mon collègue, qu’il adressait à De Guiche sauvant sa peau au combat en s’étant débarrassé de son écharpe blanche ? Il demande à Cyrano ce qu’il pense de sa ruse et ce dernier lui répond… «On n’abdique pas l’honneur d’être une cible.» Tu t’en souviens ? Tu devrais… En ce temps-là, tu apprenais ton texte…

    On va se démerder sans toi pour faire de ce pays un territoire où l’on peut encore, malgré la crise, se soigner correctement, où l’on peut accéder à la culture quelle que soit sa fortune, où l’on peut faire des films et monter des spectacles grâce à des subventions obtenues en prélevant l’impôt… Un pays que tu quittes au moment où l’on a besoin de toutes les forces, en plein siège d’Arras, sous les yeux des cadets médusés… Adieu.

    Philippe Torreton - COMEDIEN

  • charlie.lapared 18 décembre 2012 à 12:39
    Mais que ne restent-ils en Belgique ou en Suisse, tous, et qu'ils ne soient plus invités à venir faire la promo de leurs "daubes" (parce qu'il faut tout de même reconnaître que le cinéma français qui tourne avec des acteurs bankable, français, n'est plus du tout du cinéma d'art et d'essai, qu'il mérite bien peu les aides publiques qu'il reçoit) sur les plateaux de télés françaises.
    Du coup, ça ferait un gros vide, et ce vide pourrait justement créer un appel d'air frais... on pourrait peut-être avoir des émissions de télé inventives (après tout, on va donner de l'argent en plus au service public), qui découvrent de jeunes talents, plutôt que de faire des émissions "spéciales Astérix" ou autres con...ries ! Je suis sûre que les conservatoires fourmillent de jeunes talents, qui, eux, mériteraient en effet de toucher les assedics du spectacle, réalisateurs, acteurs, cameramen, directeurs photos etc... Là encore, on s'enfile les vieux tromblons qui ne tournent plus que dans des "suites" de quelques films populaires. Les films sont montés par les producteurs sur un acteur ! Et quand ils deviennent mauvais comme Depardieu depuis une vingtaine d'années (moi, désolée, je n'ai pas du tout aimé Mamouth).
    Que la bande de Belges défiscalisés fassent leur cinéma où ils sont, et qu'on se lance enfin dans un cinéma "à l'air frais"... et des acteurs qui représenteraient tout l'éventail ethnique de la France... leur vision des choses nous apporteraient un peu d'air parce que ça pue pas mal dans le cinoche franchouille.
    Hier, j'ai entendu Djamel Debouze répondre que lui ne partirait pas en Belgique "parce qu'on a eu tant de mal à y rester, en France, qu'on n'en bougera pas... on sera les derniers"... Je rigolerais qu'il ait raison... et je resterais bien sûr moi aussi ;o))

  • Al Ceste 18 décembre 2012 à 12:28
    http://leplus.nouvelobs.com/contribution/740558-torreton-depardieu-un-revelateur-de-la-defaite-morale-de-la-gauche-face-aux-riches.html

    Je ne suis pas un fan de BRP mais là, il tape juste

    (Avec un croche-patte en douce à Fromage de Luxe)

  • Djolou 18 décembre 2012 à 12:13
    Cette affaire révèle, s'il en était nécessaire, que l'UE a été pensée pour que la concurrence entre les états soit la règle.Inutile de dire au profit de qui et aux dépens de qui.

  • Oblivion 18 décembre 2012 à 11:50
    Bon. Ben c'est l'heure de manger.

  • Cultive ton jardin 18 décembre 2012 à 11:47
    Tiens, si on proposait à Jeudi Noir et/ou au DAL de réquisitionner l'immeuble à 50 millions pour en faire un squatt d'intermittents du spectacle fauchés mais créatifs?

  • Al Ceste 18 décembre 2012 à 11:37
    En fait, le comportement de ces exilés est assez insultant pour la Belgique. Ils ont choisi ce village et un statut fiscal, mais pas la Belgique et ses richesse patrimoniales, humaines et culturelles. Pas Bruges, pas Gand, pas Anvers, même pas Bruxelles*, non, juste un village naguère inconnu qui pour eux n’a qu’une qualité : ne pas les obliger à rouler en Belgique. Pourtant, avec ses autoroutes éclairées jour et nuit, notre alcoolo ferait prendre moins de risques, non ?

    Sacrée Union Européenne, qui vous oblige à faire le même fromage partout, mais qui a soigneusement évité tout harmonisation fiscale, que les pays puissent se battre entre eux comme les chiens du chenil sous l’œil amusé des maîtres du château.

    * Mon fils est artiste. Entre Paris et Bruxelles, autrement plus brassée et inventive, autrement moins nombriliste, il n’hésite pas.

  • Jean-François LAUNAY 18 décembre 2012 à 11:30
    Oh ! DS grand journaliste d'investigation, un petit coup d'oeil à un moteur de recherches quelconque (Bing, par exemple, pour changer de Gogol) permet de tomber sur un article du Figaro (qu'on ne soupçonnera guère d'indulgence envers une ex-soutien de Mme Royal), intitulé "Emmanuelle Béart dément l'exil fiscal" : "Emmanuelle Béart dément payer des impôts en Belgique. L’actrice affirme au figaro.fr avoir « toujours payé ses impôts en France » et « tenir à les payer en France ». « J’habite en France, je travaille en France, mes enfants sont scolarisés en France, je trouve normal d’y payer mes impôts, explique l’actrice. L’exil fiscal, je trouve cela indécent, particulièrement en période de crise économique »." (11/09/12)

    Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose.

  • Maud 18 décembre 2012 à 11:19
    GD n'est que le symbole d'une société atteinte de pléonexie: "toujours plus" auquel s'ajoute "jouir sans entrave". En parler sans cesse, alors qu'il n'en mérite pas autant, n'est qu'une signe de plus de l'hystérie de nos sociétés. Tous ces grands sportifs suédois exilés fiscaux, pays ou l'impôt est encore plus élevé, n'a pas l'air d'atteindre ce pays qui se porte mentalement bien mieux que le nôtre. Parlons des vrais problèmes auxquels sont confrontés des millions de français et laissons GD à ses beuveries, signe qu'à ce stade, les millions peuvent être destructeurs pour l'équilibre mental.

  • Christian H. 18 décembre 2012 à 11:11
    A propos de «  le français est un ventre » : Depardieu a rendu sa carte vitale en disant qu'il ne l'avait jamais utilisée, or si il a subi une greffe du foie (et divers pontages), sachant que le montant d'une telle greffe est excessivement cher, il y a fort à parier que la sécurité sociale a financé l'intervention.

  • Cerise 18 décembre 2012 à 11:07
    Moi ce que je retiens de ce battage médiatico-politique contre Depardieu c'est qu'il fait ressortir (à mes oreilles, mais à mes oreilles seulement, hélas !) le silence assourdissant autour de l'affaire Cahuzac !!!
    Un exilé fiscal revendiqué pour "couvrir" un fraudeur fiscal "soupçonné"

    bizarre bizarre, vous avez dit bizarre, comme c'est bizarre...

    Je ne prendrai qu'un seul exemple, mais je pourrais en prendre mille autres : dimanche dans C Politique, Benoît Hamont et la nana en face sur son tabouret nous en ont fait une demi-heure sur Depardieu et il n'est venu à aucun des deux d'évoquer l'affaire Cahuzac... bizarre bizarre...

  • lionel sergent 18 décembre 2012 à 11:06
    Veut-on réellement s'attaquer et résoudre ce probléme d' évasion et de fraude fiscale en Europe pour commencer, puis mondialement ensuite?Est-ce possible ? OUI , mais le néolibéralisme repose sur " la libre circulation des capitaux " dans le monde et FMI , Banques , ....élites Politiques n' éprouvent pas le " nécessaire et suffisant " besoin de changer cela . En conséquence pourquoi cette affaire Depardieu , mérite -t' elle cette " intoxication " ou alors à qui sert-elle ?

  • AirOne 18 décembre 2012 à 10:47
    Les éditorialistes, qui pointent leurs plumes sur le pochtron parti en Belgique, feraient mieux d'y aller mollo dans la leçon de morale; je leur demanderai bien combien dans le tas ont l'intégrité de renoncer au vu de leurs salaires à la niche fiscale journalistique "pour redresser le pays et mettre un terme à la gabegie".
    Sinon, je ne savais pas qu'Auteuil avait aussi foutu le camp. Bon, au final, m'en fous un peu, je ne regarde plus la bouillie cinématographique française depuis des lustres...


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