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  • Clotilde 7 octobre 2013 à 18:17
    Hmm... Pourquoi un tel questionnement sur ce "cri de révolte".
    Les victimes PIETONNES des vélos sont de plus en plus nombreuses depuis ces dix dernières années. Quelques décès, mais majoritairement simplement des blessés. Peu en nombre, il faut le dire, mais ils existent et ces chiffres augmentent.
    Être libéral signifie-t-il autoriser la mise à mort d'un inconnu qui croise la route au mauvais moment ? Faut-il défendre la conduite automobile sans permis de conduire, puisque le code de la route ne s'applique plus à tous ?... Quid des armes individuelles... ? de la haine raciale... ? N'entendez-vous pas ce qui sourd derrière toutes ces situations ? un point commun irréfutable : la mise en danger d'êtres humains au profit d'autres êtres humains.

    Or... Être libéral ne signifie-t-il pas permettre aux libertés de chacun d'exister sans entraves ?

    Dans ce cas, ce monsieur est entièrement et pleinement libéral en poussant ce cri. Car si nous voulons supprimer le feu rouge des véhicules, il faudra supprimer le feu vert des piétons, qui lui est lié et dont il ne peut être dissocié. La liberté de traverser pour tous, n'est-elle pas prioritaire à celle du passage de quelques sans-gêne qui s'estiment au-dessus des feux ?
    N'oublions pas tous les cyclistes qui suivent le code de la route et se sentent stigmatisés par ces quelques sans-gêne. Pourquoi devrions-nous soutenir une minorité utilisant la force pour s'octroyer le passage au feu, au détriment de l'ensemble circulatoire (voitures, piétons, rollers, trotinetteurs, etc) ?

    Il me semble que le libéralisme revendique la liberté de tous mais dans l'application d'une responsabilité individuelle. Le code de la route définit cette responsabilité. Il n'empêchera pas celui qui refuse de le respecter de passer, il permet simplement de cadrer les usages sociétaux.

  • noel 26 septembre 2013 à 19:48
    Si Daniel se met à écouter france culture, on est sûrs d'avoir une chronique sur Manière toutes les mardis. Elles sont toujours aussi caricaturales. C'est un peu comme s'il était humoriste... ce Manière, mais pas drôle.

  • mollows 26 septembre 2013 à 15:12
    Rebond sur France Cul.

    Le Rendez-vous du médiateur par Jérôme Bouvier, ce jour (vers 13h25)

    Tout autre sujet : réactions des auditeurs sur l'émission dans vos idées claires ce mardi, le 24 septembre, sur l'évocation des Cyclistes et l’autorisation qui leur était faite désormais de ne pas respecter les feux rouges dans une cinquantaine de villes : Réponse avec Philippe Manière, son producteur

    http://www.franceculture.fr/player/reecouter?play=4707508

  • Pierre38330 25 septembre 2013 à 19:19
    C'est bien tard, mais...
    Citer Ph. Manière comme "ancien" journaliste, c'est un peu gonflé. Nous sommes tous "ancien" quelque chose. Philippe Manière est d'abord et avant tout le dirigeant d'une "société de services" (vous noterez le "r" de services) spécialisée dans la "promotion". De quoi, Philippe Manière s'en accomode. Pour qui ? Ben ça dépend qui paie et combien. Et sa société s'appelle FootPrints. En bon français ça veut dire traces de pas. Je vous laisse aller sur le site de ladite société pour vous faire une idée.
    footprintconsultants.fr
    Il y a plein de façons de laisser des traces de pas. J'ai déjà eu l'occasion de l'écrier (le lapsus est volontaire : écrire et crier) à France Culture : je comprends mal qu'une station qui revendique la qualité intellectuelle ouvre ses micros à de telles nullités.
    Bon, mais la parole n'est pas reservée aux seuls qui nous plaisent, s'pas ?
    Mais quand donc ceux qui nous plaisent auront-ils la parole ?

  • pow wow 24 septembre 2013 à 15:26
    Moi j'en suis à mon quatrième cycliste esquinté depuis le début de la semaine, c'est chiant, tous ces gens écervelés ne se rendent pas compte du prix d'un pare-choc de Hummer à remplacer. Les gens sont égoïstes.

  • axel 24 septembre 2013 à 14:09
    Quel dommage... un post sur le libéralisme.
    Ayant entendu la chronique à la radio, j'aurai bien aimé plus d'infos sur le fond de l'affaire... cyclistes et feux rouges.

  • GP 24 septembre 2013 à 13:57
    Pour la première fois dans l'histoire du trafic, le feu rouge ne signifie plus stop, en tout cas plus pour tout le monde. Nous venons de rompre avec une règle éternelle et universelle.

    Un petit message pour rappeler qu'aux États-Unis, on peut tourner à droite au feu rouge (sauf exceptions dûment signalées) ; ce qui est franchement pratique et manque bien ici (pas de priorité : c'est l'équivalent d'un feu orange clignotant pour la voie de droite, si on veut).

    L'universalité vue par nos éditorialistes français est si ...bornée.

  • Tom- 24 septembre 2013 à 13:23
    La chronique est libérale parce qu'elle défend une règle "intemporelle et universelle" autrement dit hors de portée du bulletin de vote et du débat démocratique. Le feu rouge, c'est une sorte de droit naturel. Il pousse comme les arbres sur les trottoirs.
    Vous connaissez la sainte trinité du libéral ?
    "Au nom de l'offre, de la demande et du prix d'équilibre, amen".

    L'autre critère, c'est le point godwin.
    Besserer Mensch pour désigner les écologistes. Le clin d'oeuilest à peine voilé.

  • Strumfenberg ( Aloys von ) 24 septembre 2013 à 13:10
    La métaphore du code de la route est passionnante pour comprendre les affres du libéralisme. Lorsqu'il fut créé, il ne comportait qu'un petit nombre de règles, réalisant ainsi le principe libéral: le moins possible de règles pour qu'elles soient le plus strictement possible respectées. La Belgique n'eut pas de permis de conduire pendant longtemps, s'en remettant au sens des responsabilités des individus. Actuellement, le code est si complexe qu'il est question d'obliger les conducteurs a une sorte de formation permanente ou périodique. Le plus drôle est que la voiture, moyen de transport libéral s'il en est, est en train (!) de tourner au transport en commun: il est question aux USA de " wagonner" électroniquement les voitures sur les autoroutes. Sauver autant que possibles les apparences, voilà où en est réduit le libéralisme, face au rouleau compresseur de la socialisation.

  • Lea Andersteen 24 septembre 2013 à 12:56
    Le libéralisme n'est pas une doctrine pour la liberté et contre les interdictions. C'est une doctrine pour la liberté aux dominants d'exploiter la population, en réalité. La meilleure image: c'est la liberté du renard dans le poulailler. Ce n'est pas la liberté des "consommateurs", mais la liberté des possédants de dicter aux travailleurs et aux consommateurs.

    Pire, le vélo est une remise en question de la domination de l'automobile en ville. L'automobile est un artéfact particulièrement consumériste.

    La vrai solution, pour le bien de la population, c'est INTERDIRE totalement la voiture dans les villes et aménager convenablement les pistes cyclables et les transports en commun.

  • Vive le roi 24 septembre 2013 à 12:22
    Justement, dans le libéralisme les gros doivent manger les petits. Les voitures étant plus grosses, plus rapides, plus chères que ces ridicules vélocipèdes, donner la primauté circulatoire à ces derniers relève encore d'une aberration socialiste. Ah non socialo ou gauchiste je voulais dire !
    ...Ca fait vraiment bizarre de se mettre dans la peu d'un minarchiste.

  • xavlours 24 septembre 2013 à 11:45
    En tant que cycliste à Toulouse, je rejoins la déploration de l'éditorialiste. Pas parce que le feux rouge est un symbole, ou des trucs comme ça, mais plutôt parce l'aménagement pour les vélos est ridicule et souvent absurde. Dès qu'on aurait besoin de signalisation pour sécuriser, la piste cyclable disparaît : à proximité d'un arrêt de bus, lors d'une sortie de parking, lors d'un passage piéton, aux intersections, etc. Souvent, aux rond-points, la piste passe sur le trottoir. Cela multiplie le nombre d'obstacles par 10 pour le cycliste ! Il y a plusieurs endroits auxquels je ne sais même pas ce que je devrais faire, ni même si j'ai le droit de passer en vélo (alors qu'il y a une piste cyclable). Alors forcément, on se met à ignorer la signalisation et à improviser, y compris aux feux rouges.

    Les mairies devraient mettre en place et faire respecter une signalisation sûre. Au lieu de ça, elles livrent les cyclistes à eux-mêmes dans la jungle urbaine : "Ok on n'aménage pas les villes pour vous, mais en échange vous n'êtes pas obligés de respecter le code de la route". Ce n'est pas la bonne direction.

  • JIEM 92 24 septembre 2013 à 11:40
    Bonjour Daniel
    Rassurez-vous si vous vous maintenez sur FC, demain vous aurez un autre chroniqueur (mais aussi heureusement chroniqueuse). Le Manière libéral ne revient que dans 1 semaine.

  • Phileas Frogg 24 septembre 2013 à 11:39
    Lu sur le site wikiberal.org "Ce site n'est pas lié à la fondation Wikimedia "-> Ce n'est pas une branche de la "wikipédia". Les wiki sont une forme de sites web participatif. Wikipédia est le plus connu (d'aucuns trentenaires diraient "C'est le wiki de tous les wikis", http://www.youtube.com/watch?v=ou2h6UopHy0, mais je digresse) mais pas le seul.

    Mais bon, pourquoi laisser les faits se mettre en travers d'une bonne histoire!

    Sinon, libéral peut avoir 2 sens, un économique, un sociétal. Typiquement, aux USA, parce que c'est l'exemple le plus marquant, les républicains sont libéraux économiquement, conservateurs sociétalement. Les démocrates libéraux sociétalement, pro-régulateurs économiquement. Les libertariens libéraux économiquement et sociétalement. Le totalitarisme n'est libéral sur aucun des 2 axes. Donc dire de qq'un qu'il est libéral, sans préciser l'axe duquel on parle est une bonne façon de générer des quiproquo.

    PF.

  • Robert· 24 septembre 2013 à 11:37
    " je tombe donc ce matin sur un cri de révolte "
    Vous a probablement échappé, par contre, l'éblouissement sur son chemin de Damas (non finalement c'est pas la bonne métaphore aujourd'hui)
    de Caroline Fourest décryptant pour nous la dernière interview du pape Francois Premierdunom (elle ne l'appelle que François) n'hésitant pas à le féliciter de prôner " un accompagnement dans la miséricorde" des homosexuels....
    Bon, c'est à voir

  • yaniz 24 septembre 2013 à 11:25
    En référence à un livre du siècle dernier "Les 4 roues de la fortune" d'Alfred Sauvy, un commentaire un peu provocateur: il y a longtemps que les voitures ont exterminé les vélos, même en ville. Alors, si on donne le droit aux survivants de "bruler" les feux rouges...
    Non, sérieusement, il y a un vrai danger que la deuxième voiture des ménages qui n'existait pas du temps d'Alfred Sauvy, devienne un parc familial de vélos électriques, de scooters carrossés, voir de microcars écologiques. Il vaut mieux tuer dans l'oeuf cette nouvelle liberté là qui ne va pas rapporter autant que le moteur à explosions.

  • Myriam 24 septembre 2013 à 11:05
    Un peu décue que, de l'émission de ce matin sur FC, DS n'ait retenu que cette chronique. il y avait bien d'autres raisons de se révolter à l'écoute des témoignages de Polina JEREBSTOVA et Anne NIVAT sur la Tchéchénie et sur la Russie.
    J'avoue avoir du mal à comprendre ce choix. Le temps vous manque-t-il pour vraiment écouter toute une émission avant de rédiger votre édito? C'est bien dommage pour un site qui propose à ses adhérents de s'arrêter (arrêt sur image) pour réfléchir sur les médias.

  • Anthony 24 septembre 2013 à 10:43
    Le dispositif rejoint le libéralisme/capitalisme puisqu'il va faire exploser le chiffre d'affaire des (liste non exhaustive) :
    - croques morts
    - carrossiers / garagistes...
    - assureurs
    - poseurs de plâtres et d'atèles en tout genre

    Bref un bon moyen de relancer l'économie en se débarrassant de quelques "emmerdeurs écolos" (ceux justement qui ne dépensent plus de carburant).

  • mollows 24 septembre 2013 à 10:21
    À noter le caractère passablement tronqué de la présentation du tournée à droite dans la chronique, et l'impasse faite sur l'aspect sécurité de l'affaire.


    Tourne-à-droite cycliste
    Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
    "Dispositif expérimental à Bordeaux.Le tourne-à-droite cycliste ou cédez le passage cycliste au feu est la possibilité pour les cyclistes, à certains feux de circulation, de tourner à droite ou d'aller tout droit alors que le feu est rouge.
    Ce dispositif a pour but d'accroître la sécurité des cycles car il dissocie le démarrage des véhicules motorisés tournant à droite (et cause de nombreux accidents, notamment en présence de poids lourds dont le champ de vision est limité par des angles morts importants) de celui des cyclistes."
    Extrait de : http://fr.wikipedia.org/wiki/Tourne-%C3%A0-droite_cycliste

    Sur le site de l'association de la Prévention routière :
    Un observatoire des "tourne à droite" vélo
    12/11/2012
    Il faut s’y habituer. Le "tourne à droite" pour cyclistes aux feux rouges fait son apparition en ville. Les maires ont désormais la possibilité, moyennant la pose d’une signalisation ad hoc (...), d’autoriser les usagers de vélos à tourner à droite - ou à aller tout droit s’il y a pas de voie à droite - lorsque le feu est rouge.
    Cela ne donne nullement aux cyclistes le droit de faire n’importe quoi. Le code de la route stipule qu’ils doivent céder le passage aux piétons et aux véhicules circulant sur l’autre voie. En clair, il ne s’agit pas d’une priorité pour les cyclistes. Tout se passe comme si le feu rouge devenait pour eux un "Cédez le passage" !
    Un organisme du ministère de l’équipement, le CERTU, lance un observatoire [...]"
    http://www.preventionroutiere.asso.fr/Fil-d-information/Nov-2012/Un-observatoire-des-tourne-a-droite-velo

  • Yanne 24 septembre 2013 à 10:10
    Je me souviens que Manière était éditorialiste à Marianne. A une époque, lui et Tillinac proposaient les éditoriaux de droite pour contrebalancer les éditoriaux de début du magazine, plus proche des idées de Marianne.
    Autant Tillinac était intéressant et avait une argumentation bien structurée, autant Manière était chaotique et se faisait des questions que personne ne se posait et y répondait. Parfois ça partait dans des considérations vraiment étranges, et pour moi incompréhensibles.

    En ce qui concerne les vélos, j'ai utilisé un vélo pour aller à mon travail pendant plusieurs années, de la proche banlieue à Paris, mais j'ai arrêté.
    Oui, certains cyclistes se permettent parfois des choses ahurissantes. d'autant plus dangereux qu'ils sont particulièrement vulnérables et que les pistes cyclables ne sont pas aussi sécurisées qu'elles devraient l'être, même si entretemps ça s'est partiellement arrangé. Et je pense que forcément, ce sont les cyclistes eux-mêmes qui ont fait pression sur les autorités pour qu'elles prennent en compte certaines particularités des pistes. Par exemple en tant que vélo, dans les carrefours, on peut être coincé très facilement par des voitures qui n'ont pas l'habitude de nous chercher dans l'angle mort de leurs rétroviseurs, y compris quand on sort d'une piste cyclable.

    Ce sont ceux qui subissent certains désagréments qui peuvent tourner au drame qui sont en mesure de dire ce qui est mieux pour eux. Mais ça n'a rien à voir avec une pression absurde qui générerait des feux dangereux.
    D'où un décalage de temps entre les passages des cyclistes et ceux des automobilistes, comme il y en a à Porte de Vanves par exemple. Les cyclistes passent en sécurité, puis c'est au tour des automobilistes une fois que les cyclistes sont retournés sur la piste cyclable.

    La cohabitation entre cyclistes et automobilistes à Paris est relativement récente, et certains automobilistes ne s'y sont pas encore faits.

    Pour ce qui est du code de la route, je me suis retrouvée un jour dans un car rempli d'anarchistes purs et durs sur une autoroute en Allemagne. Le chauffeur s'est trompé de sortie, c'était la nuit, il n'y avait personne sur l'autoroute, et il a reculé bien prudemment sur 10 mètres à peine, pour reprendre la bonne voie. Il a eu tort, certes, mais il l'a fait.
    Je ne vous dis pas la bronca chez les anars. Il s'est fait traiter de tous les noms, ça leur a pris une heure pour se calmer...
    Le chauffeur a fini par demander : "Mais on a eu un accident ? Non ! Alors fermez-la ! Je connais mon métier !"

    Moralité : le code de la route est sacré pour tout le monde, parce qu'on voit bien l'intérêt de ce genre de règles.

    Et le principe des libéraux, c'est qu'ils ne comprennent rien aux règles et pourquoi et comment on les édicte. Alors ils veulent les détruire.


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