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  • Firyel Abdeljaouad 10 mars 2018 à 08:17

    Bonjour, on ne pourrait lancer un défi qui paraît hors de portée (mais n'est-ce pas l'objectif d'un défi que de paraître difficile à atteindre ?) ? ce serait que Daniel Shneidermann n'écrive rien, absolument rien, sur LeMédia pendant 7 jours consécutifs. 

  • Jenny 7 mars 2018 à 19:39

    Pour ceux qui ne sont pas encore désabonnés :  

    Le Média dans le collimateur… 

    … mais pour quels intérêts?

      Par Jacques Cotta • Actualités • Lundi 05/03/2018

    http://la-sociale.viabloga.com/news/le-media-dans-le-collimateur

  • Etienne3 7 mars 2018 à 14:10

    En réponse à deeplo:


    "Alors si tu as raison, c'est qu'il a peut-être en fait tout simplement occupé un créneau, ciblé une audience comme on fait du marketing, et profité d'une exposition médiatique qui reste son seul but: un onanisme classique du milieu, une petite jouissance basée sur le nombre de clics ou la notoriété de l'invité fût il un dangereux bolchévique. Mais dans le cas Schneidermann, une petite jouissance cette fois habillée d'une pseudo exigence morale (ce qui l'agrave douloureusement pour beaucoup d'abonnés)."


    Oui je pense que c'est exactement ça :)


    Il ne faut pas oublier que l'ambition politique d'@si est démesurément étriquée: il s'agit de "décrypter" l'information, ce qui veut tout dire et rien à la fois, et finalement revient à prendre ses lecteurs pour des neuneus dès l'origine.


    Pendant un temps, Daniel a clairement "gauchisé" le site en invitant des intellectuels "radicaux", et en les laissant parler, sans leur coller en face des pignoufs de droite comme c'est l'usage dans les media dominants, ce qui a certainement drainé une audience de gens bien plus à gauche que lui. Il fallait aussi assurer une base d'abonnés à la formation du site.


    Stratégie marketing ou intérêt réel et passager pour une ligne exigeante et authentiquement à gauche? Là aussi peu importe. 


    Je crois simplement qu'avec l'âge il se "jeandaniélise": le mec se prend pour l'arbitre des élégances morales et politiques, et pense qu'il marque son "indépendance" en tapant à la fois sur Macron et sur FI - ce qui n'a franchement rien de spécialement courageux ni original.


    Encore une fois, ces gens là ont besoin d'un fantasme de "gauche autoritaire", brandie comme un épouvantail, en la figure de FI et Mélenchon, simplement par fausse conscience, car au fond ils répugnent à l'idée d'une transformation sociale et politique du monde tel qu'il est et s'en accommodent parfaitement.


    Ce qui est ridicule est qu'il semble attribuer la "clarification" politique à une intention délibérée de la rédaction du Media - pour mobiliser les socios - alors que dans l'affaire le Media n'a fait que se défendre d'attaques qui venaient de partout, et n'avait rien demandé au départ...


    Comme je l'ai dit, je pense qu'il ne faut pas trop prendre au sérieux cette obsession anti-Media à @asi et MDP: elle en dit finalement bien plus sur l'orientation idéologique de ces deux sites que sur le Media lui-même, et beaucoup de gens trouvent qu'ils se ridiculisent plutôt qu'autre chose. 

    Il faut dire que ces gens-là sont aux abois depuis la débandade du PS aux dernières élections, et c'est un peu la panique à tous les étages.

  • asinaute convaincue 7 mars 2018 à 13:36

    Beta est vraiment beta de me  laisser un sursis d'abonnement alors que je n'ai pas renouvelé celui-ci depuis le 23/2. J'en profite en cette période de crise, crise du fonctionnement du site, à la fois sur la forme et essentiellement sur le fond.

    Parfois je me dis que nous tou.te.s ici dans les forums écrivons dans le vide malgré l'engagement d'@si de lire chaque commentaire. Parfois j'ai l'espoir chevillé que nous soyons au moins lu.e.s.

    En attendant, quelques hypothèses.

    Ou bien ce silence assourdissant du capitaine est l'effet d'une sidération, voire d'un effet panique, lié au fait qu'il ne comprend pas ce qui se  passe sur ces forums (je plaisante !)...

    Ou bien c' est un cas de burn-out , et il n'y a  plus personne pour dans le navire pour garder le cap, surtout dans les matinales, de l'esprit critique "bienveillant"  même coloré d'humour dont l'absence est délétère depuis déjà pas mal de temps  ; l'arrivée d'un certain bébé médiatique n'a rien arrangé.

    Ou bien il s'agit d'un mépris, style les chiens aboient, la caravane passe, et alors je plains les méprisés et le méprisant de rester dans ce cercle mortifère !

    Ou encore, et ce sera ma dernière hypothèse, nous sommes tous dans un monde où la pensée magique domine (par ex. TINA, le ruissellement économique, "pas vu pas pris", etc...) et DS s'est mué en "Bel au bois dormant", le nouveau bébé médiatique, en "Gargantua" ou en "ogre", et ses supporters "en fratrie du Petit Poucet"... Je me mélange un peu les pédales dans l'analogie, mais si cela peut en amuser certain.e.s  je pense qu'il y a du matériel en réserve !


    Pour finir je dirai que  qu'il est temps que je m'efface telle le chat d'Alice !

  • Nielda 6 mars 2018 à 21:45

    Comme je le disais plus bas, l'émission sur les comptes de campagne annoncée par G. Miller ce n'est pas pour cette semaine. Dommage...

  • pierrounet 6 mars 2018 à 10:00

    Pour prolonger ce que dit "Deeplo" ci-dessous (l'onglet "répondre" est nul, et vous condamne à l'invisibilité...), je ne saurais trop conseiller de visionner l'interview par Aude Lancelin de Thomas Guénolé...

    Un grand moment de pédagogie politique.


    (Pardon de venir ici faire la pub de "l'ennemi"...)

  • Deeplo 6 mars 2018 à 07:48

    Salut Etienne et Jeannot,


    tu as peut-être raison concernant Scheidermann Etienne. Je ne le connais pas assez. Ma logique consiste simplement (trop?) à considérer que monter son site a nécessité quand même une forte volonté politique et qu'il est difficile ensuite de considérer qu'il n'est gouverné que par son instinct de classe et sa servilité aux petits barons du journalisme de commande, ceux de chez Niel ou de Drahi. Cela confère une autorité qui rend les actions plus lourdes de sens et appellent à une réflexion plus poussée avant d'agir. Quand tu mets un uniforme, tu sais que tes gestes seront observés et analysés à l'aune de la couleur de ton uniforme. Les mots sont pesés.


    Alors si tu as raison, c'est qu'il a peut-être en fait tout simplement occupé un créneau, ciblé une audience comme on fait du marketing, et profité d'une exposition médiatique qui reste son seul but: un onanisme classique du milieu, une petite jouissance basée sur le nombre de clics ou la notoriété de l'invité fût il un dangereux bolchévique. Mais dans le cas Schneidermann, une petite jouissance cette fois habillée d'une pseudo exigence morale (ce qui l'agrave douloureusement pour beaucoup d'abonnés).


    Cette hypothèse permettrait de comprendre la façon dont il a pensé son site qui interdit de fait l'échange et la confrontation d'idée, mais se justifie par un design clinquant et tape à l'oeil.


    Mais comme tu dis Etienne, c'est secondaire.


    Le plus intéressant restent ses lecteurs et ce que le débat a révélé ses derniers jours.

    Très peu d'atlantistes ou de défenseurs actifs de la doxa européiste. 5 ou 6 lecteurs du Monde maxi parmi des dizaines de commentateurs.


    Par contre, dans une frange relativement politisée de la population (il faut s'abonner), on s'aperçoit que les gens restent très peu informés: beaucoup de remerciements suite à des communication de liens vers des sites radicaux au sens noble du terme qui eux font un vrai boulot d'information dissidente, en sourçant remarquablement leur propos.


    Ce manque de culture politique et d'esprit militant pose question. Car de nos jours, disons depuis une vingtaine d'années, le militantisme n'est plus l'allégeance à un parti ou à un leader, mais l'adhésion à un programme politique, à une plate forme commune, et consiste à passer de longues heures à rechercher l'information et comparer les sources pour valider la pertinence du programme. L'effet levier c'est que quand tu es convaincu de la viabilité et de la qualité du programme, alors tu te mets en mouvement sans avoir besoin de recevoir de consignes ou de nourrir une caste de dirigeants politiques. Suffisent quelques porte-paroles et organisateurs logistiques.


    On voit ainsi que beaucoup de gens de bonne foi n'ont pas du tout les armes pour résister au rouleau compresseur néolibéral et peinent à s'émanciper de la bouillie sociale démocrate ou du "en même temps" qui consistent à toujours justifier qu'il n'y pas d'alternatives.

    On comprend mieux comment des bacs + 5 on pu voter Hamon ou Macron.


    Donc, pour revenir à notre discussion, selon moi peu importe finalement la raison pour laquelle Schneidermann se ridiculise. Il faut retenir que son geste est politique et particulièrement agressif. Il ne doit même pas mesurer la porté de ses écrits. Mais recourir à une dialectique fasciste ("mes ennemis sont des bolchéviques") que seul Le Pen osait jusqu'à présent employée publiquement en France impose une réflexion à la hauteur. 


    Même un Joffrin, un Apathie ou un Brunet n'ont jamais osé ce niveau de démagogie. Si les employés des médias mainstream et leurs soutiens "bénévoles" comme Schneidermann en sont à ce niveau de rage et de haine, il faut considérer que leur ennemi doit être défendu très activement. 


    Je n'accepte pas la réduction du champs politique à "les ennemis de mes amis sont mes ennemis". Par contre les cibles des fascistes ou de ceux qui veulent faire taire les initiatives libérales, ceux là je les cible clairement comme des personnes qu'il faut démasquer de manière à ce qu'ils perdent leurs soutiens. La campagne de terreur menée contre le média à coup d'infos partielles, d'amalgames et d'insultes d'un autre âge m'y incitent.


    J'espère que nous nous retrouverons sur le site du Média quand il sera opérationnel. Une bonne journée!

  • angelo LENDARO 6 mars 2018 à 00:55

    Votre chronique sur "le média" est remplit de sous-entendu.Dans votre article vous parler de la notion de "démontage" de Miller.Mais si une analyse de votre critique peut être faites ,il est à remarquer que l'utilisation d'un nombre important de concept connoter ,ainsi que l’utilisation de citation ,pour établir une dialectique "neutre" ? n'est pas probante.Vous faites une analyse du "Le média" s'attarde sur les détails ,là au sur la critique des médias de "masse" est sur le fond et la forme.L'important n'est-ce pas plutôt la qualité critique ,la véracité ou non des analyses ,et bien d'autres choses que l'on peut remarquer dans "le média".On oublie un peu vite chez les "journalistes" qu'il reste encore des citoyens utilisant leur esprit critique qui aimer les autres sons de cloche,sans pour autant être obscurantiste.Mais prêt à défendre leurs convictions.Rester sur le fond est la qualité de votre travail,les chiens de gardes ne font d'aboyer. 

  • pierrounet 5 mars 2018 à 19:02

    Pour se désabonner, je suggère un envoi en R/AR à MA banque, avec la référence du prélèvement de @si, et ordre de ne plus payer.

    Si quelqu'un y voit une impossibilité juridique, merci de me le dire.(onglet "Répondre" ci-dessous...il fonctionne, lui!...)

  • Lucien Vichys 5 mars 2018 à 09:57

    Pas simple de commenter ce qui se passe au Media.


    En plus, il se passe quelque chose au Media.

    Compétition oblige, tout les silencieux, les blackouteurs, sont obligés de parler du Media, ça c’est bête.


    Moi, je découvre. J’étais en vacances, donc déconnecté, et et je ne regarde de nouveau de journal type télévisé que depuis le Media. C’est dire que je ne vais pas arrêter et de nouveau chercher les infos sur internet, quand j’ai le temps.


    En homme libre, j’ai choisi, non pas de soutenir ou de participer, mais de faire ce que je peux pour que perdure une expérience indispensable, salutaire. Comme je l’ai fait pour @si quand la télé sarkozy l’a virée, et que je continue, même quand Schneiderman dit des conneries ou emmerde (interrompt), pour des broutilles qui l’intéressent lui, un type qui essaie de finir de dire un truc important, même quand je vois disparaître des gens qui me paraissaient des piliers de cette construction indépendante.
    Un homme libre n’est engagé que par ses choix. Sa liberté n’est pas celle de pouvoir embarquer dans une chaloupe pendant que le navire  essaie au milieu des écueils d’atteindre la haute mer.

    Il me semble qu’il y a deux sortes de défections ici.

    Celles pour surmenage : j’imagine la charge de travail. Les participants l’imaginaient, mais nul ne connaît ses limites avant de les avoir atteintes, et le dévouement, sur le long terme, c’est usant. Ici, en plus, on se bat contre d’éventuels futurs employeurs (si ça capote) qui font ce qu’il faut pour que ça capote. Faut un bon moral. Avoir tenu 2 mois, c’est bien.

    Celles pour désaccord avec le traitement d’une info. Là, il y a un problème - et même plusieurs. Dans un journal indépendant, un point de vue hors norme ne peut être exposé ? L’image est à ce point sacrée que celui qui met sa pertinence en doute doit être exécuté ?
    Dans une équipe de fondateurs, on se serre les coudes, on résout les problèmes, on s’engueule. Dans une équipe de fondateurs, qui veut courageusement lutter contre la dictature des medias du fric, on ne travaille pas plusieurs mois ensemble sans savoir à quoi s’en tenir les uns sur les autres, sans se faire confiance, sans avoir la conviction que si un problème se présente, on aura la volonté collective d’œuvrer pour la cause qui nous a réuni, au risque de mettre entre parenthèse son amour propre.  Journalistiquement, on peut avoir l’ambition personnelle de faire aboutir un projet d’une complexité redoutable.
    N’étant pas dans le secret  des échanges internes, je ne saurai jamais ce qui s’est réellement passé et pourquoi une émission débat n’a pu être organisé sur la couverture du drame syrien. Cela semblait pourtant simple : qui n’en voulait pas ?

    Je reste évidemment déçu par certains départs, notamment celui de Mamère, excellent : démarrer la première entrevue, le deuxième jour, par Servigne, chapeau. Ne peut pas mieux faire.
    D’autant plus déçu de ce que j’ai compris de ses motivations d’ “homme libre”.

    Ah, j’oubliais. Je ne savais pas Daniel si âgé, ayant connu et re-connaissant les purges des années 60.
    Qu’il n’hésite pas à dire des conneries de temps en temps, comme il les sent, en faisant attention toutefois de ne pas attaquer les images, ouh là, non ! D’ailleurs, en parlant de ça, le site, c’est plus que des images, pour les smartphones je suppose.
    Y a pas photo (sic), le site précédent était plus lisible, plus rapide … sur mon PC. J’y vais moins souvent, c’est trop long. Mais j'irai toujours. En homme libre.


  • Deeplo 5 mars 2018 à 09:49

    impossible de se désabonner:


    "FORMULE D’ABONNEMENT EN COURS          

    Nous sommes encore en train de finir de migrer des abonnements. En conséquence, il se peut que certaines données affichées ici soit fantaisistes."

    Impossible d'acter un désabonnement !!!
    Daniel Schneidermann, vous connaissez la différence entre la France insoumise et votre petite association de diffameurs?

    Pour militer pour la France insoumise il faut se donner la peine de lire le programme politique et engager, souvent seul, des actions qui permettent de diffuser le programme et augmenter le socle électoral. Difficile d'y entrer, facile d'en sortir.

    Avec vous c'est l'inverse. Facile d'entrer et de faire un chèque, impossible de sortir et de marquer le départ. Vous continuerez à vous prévaloir de mon abonnement alors que j'abhorre vos méthodes et vous tiens pour être un type dangereux qui attise les haines.

    Votre je m'enfoutisme et irrespect à l'endroit de vos propres souscripteurs battent tous les records.

  • jeannot 5 mars 2018 à 09:40

    @Deeplo

    Merci pour votre réponse beaucoup plus bas.

    Je vous réponds ici parce que avec 325 commentaires je suis incapable de retrouver rapidement mon propre commentaire qui était lui même une réponse à Etienne3.

    Du coup trois remarques.

    - 1) Après ce violent coming out politique de DS, il ne faut  plus l'excuser et ne rien lâcher. On est tout près de la trahison hollandaise de 2012. Le pire c'est qu'il trahit sa propre émission vouée à une dissection des médias la plus honnête possible. En médecine nous avons une démarche qui a fait ses preuves : L'EBM ( Evidences based medecine) soit "médecine basée sur les preuves"  qui vaut à  la Revue Prescrire d'être autant respectée. Selon cette démarche, l'avis d'un grand Professeur des hôpitaux est en toute dernière place pour juger de l'efficacité ou de l'utilité d'un médicament ou d'une technique médicale. Très loin des études statistiques comparant des groupes de patients.

    - 2) le nouveau site de ASI

      Un asinaute a écrit (peut-être vous?) que la modification d'un site qui fonctionnait correctement était peut-être plus une réforme de fond que de forme. Le fonctionnement chaotique de ce forum , le silence du patron sur ces difficultés et (depuis toujours) sur le turn over de ses journalistes, tout cela justifie la vigilance des "cochons de payants" (vieille expression qui n'a plus cours).

    - 3) Le prix de l'info

    Grâce à une retraite correcte je peux payer pour entendre et voir autre chose que les médias mainstream (publics ou commerciaux). Je suis abonné aux JDD (à savoir: Judith, Daniel et Daniel).

    Mais ma plus grande fierté c'est bien ma cotisation mensuelle à Le Media qui permet un accès libre de tous à des infos 

    tenues en marge ou même rendues invisibles et inaudibles par la toile médiatique française. Et je ne parle pas du NET, mais bien de la toile d'araignée des médias qui réagit dès qu'un de ses fils est ébranlé et qui envoie ses "araignées de garde" pour ramener le calme en éliminant l'intrus. Parce qu'en plus, cette toile ne vise pas une nourriture potentielle, mais bien la recherche obsessionnelle d'un ordre implacablement silencieux.

    Si je n'avais que 60 euros par an à consacrer à un abonnement, je n'hésiterais pas une seconde.



     


  • pierrounet 5 mars 2018 à 08:44

    En attendant, tous sur le Média, qui nous promet, plus vif que jamais, une:

    "SEMAINE EXCEPTIONNELLE "  ;--))

      

  • l'ôtre 5 mars 2018 à 08:39

    j'y reviens : j'interprète les réactions de DS et de son équipe comme une sorte de suivisme, d'entre-soi, des petits calculs plutôt que des grands, des mesquineries, des habitudes. Selon moi, c'est pire que de vraies intentions, parce que ça fait penser qu'il s'agit d'une seconde peau.

  • l'ôtre 5 mars 2018 à 08:31

    rappelons-nous le sort que DS avait fait à Denis Robert au moment de l'affaire Clearstream, la vraie (en 2002), lorsqu'il (Denis Robert) était assailli de procès et blacklisté. Eh bien DS a hurlé avec les loups.

  • GPMarcel 4 mars 2018 à 20:47

    @ Deeplo,


    Comment cela Deeplo, tu demandes à Daniel, dans une séquence ,bien menée, de "dézingage" ( je hais ces termes nouveaux!) orchestrée, d'utiliser son cerveau, de prendre du temps pour peser son propos, d'user de sa liberté d'expression pour affiner et nuancer.

    Non, tu rigoles!!

    Il utilise sa plume "mondialiquement-libérationnelle " pour défendre sa CASTE, son pré carré, en bâtissant des miradors pour tirer sur tout ce qui bouge. Tu vois, j'allais dire pour ce qui vit encore!!!

    Il est comme les autres.

    Le chantre blanchisseur s'est mué en chien de garde.

    Une reconversion en vue car le site, je le pense et le déplore va perdre nombre d'abonnés et de soutiens.

    J'espère que Mathilde Larrère trouvera asile, ailleurs.


    Un Daniel qui se sergejulyise de plus en plus.


    Merci à toi pour ta ténacité en ce week-end.


  • Deeplo 4 mars 2018 à 19:56

    Daniel Schneidermann! 


    Gérard Miller a fait votre boulot. Quand vous qualifiez via tweeter de "belle enquête" le tract glauque de Ariane Chemin, lui prend le recul nécessaire, utilise son cerveau, et livre une belle analyse de la faillite du journalisme que vous incarnez. Car cette dame fait comme vous: du procès d'intention, de l'accusation sans preuves, du bourrage de crane idéologique.


    Respectez Miller, Chikirou et ceux qui ne pensent pas comme vous davantage, arrêtez d'insulter la terre entière, et profitez de votre temps pour vous instruire:


    EDITO : UN TROUBLANT EXERCICE DE STYLE

    A propos d’un article d’Ariane Chemin sur le Média

    (Le Monde, 3 mars 2018)


    Ariane Chemin est une journaliste que je connais bien. Nous ne sommes pas des amis, mais on discute de temps en temps, il nous est arrivé de déjeuner ensemble et quand l’un appelle l’autre sur son portable, l’autre répond aussitôt. Récemment encore, nous avons parlé de son métier, et comme la plupart de ses confrères qui ont le sentiment de faire honnêtement leur travail, Ariane trouvait fort injuste que les journalistes soient tellement décriés par nos concitoyens. Or il se trouve que le 1er mars dernier, dans le cadre de l’enquête qu’elle menait pour le Monde sur le Média dont je suis l’un des co-fondateurs, elle m’a téléphoné, me demandant de répondre à un certain nombre de ses questions, ce que j’ai fait longuement, sans en écarter aucune. Deux jours plus tard, je lisais son enquête qui me laissait — comment dire ? — perplexe. 


    Ne voulant pas que cette perplexité m’encombre, je vais en rendre compte ici, souhaitant que cela serve éventuellement à expliquer ce qu’il n’est pas toujours illégitime de reprocher aux journalistes : la dissimulation de leurs présupposés et de leurs partis pris sous le masque trompeur d’une objectivité proclamée.


    Beaucoup d’entre nous ont déjà éprouvé ce sentiment étrange quand un article concerne des faits que l’on connaît personnellement. Très souvent, on y trouve un certain nombre d’imprécisions, de confusions, d’erreurs, et on se prend à penser que s’il en est de même pour tous les articles qui traitent de sujets qu’on ne connaît pas ou mal, ce ne serait guère rassurant. C’est assurément exagéré, mais en tout cas, dans l’article d’Ariane Chemin, je dois bien avouer n’avoir rien retrouvé de ce que j’ai vécu au Média et rien non plus de ce que je me suis efforcé de lui raconter pendant plus d’une heure. Pour ne pas infliger au lecteur la liste de tout ce qui cloche à mes yeux dans cet article et ne pas donner l’impression fâcheuse d’être un mauvais coucheur, voire un censeur, je me contenterai de prendre le début, les premières phrases, celles qui donnent le ton, créent l’ambiance et préparent psychologiquement le lecteur à adopter le point de vue spécieux de l’auteur. Car l’article d’Ariane Chemin est un modèle de ce qu’on pourrait appeler, en hommage à Raymond Queneau, un troublant exercice de style.


    Ariane Chemin commence par quelques mots aussi précis qu’un constat d’huissier : « Montreuil, métro Robespierre, lundi 19 février, 9 heures du matin. » Jusque là, rien à dire. Encore que souligner dans un article la station de métro la plus proche de l’endroit dont on parle doit avoir une utilité. Pour ma part, si j’écrivais un article sur BFM, je ne commencerai pas par ces mots : « Paris, métro Porte de Versailles, lundi 19 février, 9 heures du matin. » Evidemment, l’avantage avec la station Robespierre, c’est qu’on peut imaginer par exemple la guillotine et ça tombe bien. Car de quoi s’agit-il tout de suite après ? De décrire justement une scène inquiétante, une scène de procès comme les robespierristes, assoiffés de vengeance et de sang, sont supposés en avoir eu le goût à leur époque.

    Deuxième phrase : « La journaliste Aude Rossigneux a été convoquée la veille par un mail lapidaire. » Dès la deuxième phrase, pas d’hésitation, on comprend bien pourquoi le Média s’est installé à un jet de pierre de la station Robespierre : les mails qu’il envoie ne sont pas concis — ce qui est quand même le cas de bien des messages, textos et autres, que nous nous échangeons —, non, ils sont lapidaires, ce qui est déjà menaçant. Limite angoissant. On imagine le mail lapidaire en question : « Aude, descends à la station Robespierre, emprunte la rue Lénine, puis l’avenue Fidel Castro, et arrive jusqu’à nous. »


    La troisième phrase vaut son pesant de cacahuètes : « Dans la cuisine du Média, au sous-sol des nouveaux locaux de la télé proche des « insoumis », le dos au réfrigérateur, elle cherche à comprendre l’objet de cette réunion un brin solennelle. » Ça, je ne l’aurais pas inventé : « le dos au réfrigérateur ». Aude s’est assise où elle a voulu, on est dans une cuisine, il y a un frigo, et la voilà… le dos au mur, pardon, « le dos au réfrigérateur ». Si elle voulait s’enfuir par là, impossible — elle est prisonnière ! Et comme un lapin pris dans les phares d’une voiture, « elle cherche à comprendre l’objet de cette réunion. » Bon, la rédaction du Média était en ébullition depuis des semaines, Aude était au centre de très vives tensions — il est difficile de croire qu’elle tombait ce jour-là des nues, mais peu importe. Pour paraphraser Hitchcock, « demander à un journaliste qui veut raconter une histoire à sa façon de tenir compte de la vraisemblance est aussi ridicule que de demander à un peintre figuratif de représenter la réalité avec exactitude. » Poursuivons donc notre lecture.


    « De l’autre côté de la table en bois clair, trois hommes lui font face : le psychanalyste Gérard Miller, le réalisateur Henri Poulain, accompagné de son directeur de production et associé, Hervé Jacquet. » On n’est qu’à la quatrième phrase de l’article et j’espère que chacun apprécie le talent de l’auteur : l’angoisse est à son paroxysme, Ariane tient la scène. Aude est seule, alors que le nommé Henri est venu « accompagné » dont ne sait quelle âme damnée. Aude est seule, « le dos au réfrigérateur », alors que « trois hommes lui font face ». Aude est seule et, pétrifiée, « elle cherche à comprendre » ce qui se passe. Le grand Alfred, que je viens d’évoquer, appelait ça l’anticipation. Au cinéma, expliquait-il, un coup de fusil ne fait pas peur. Ce qui fiche la trouille au spectateur, c’est le fait de l’attendre. Et en moins de temps qu’il ne faut pour le lire, Ariane Chemin, en toute objectivité bien sûr, a fait le job : on sait de quel côté de la « table en bois clair » est le côté obscur de la force, on tremble, on s’attend au pire — il viendra.


    Cinquième et sixième phrases : « A quelques tasses de café, enfin, la réalisatrice Anaïs Feuillette, compagne de M. Miller, et tout au bout, Sophia Chikirou. « Comment dire tout ça ? » commence la directrice générale de la chaîne, avant de passer la parole au psychanalyste. » Là, plus de doute, on vit la scène comme si on y était et on entrevoir l’incroyable dispositif mis en place, digne des procès en sorcellerie : face à l’innocence persécutée, Savonarole et ses deux assesseurs, et loin sur le côté (à gauche ou à droite, on ne nous le précise pas) deux femmes, dissimulées derrière des « tasses de café », deux femmes dont l’une, « tout au bout » (curieuse indication : derrière elle, il y a quoi ? la porte de l’enfer ?), dont l’une, « tout au bout » ouvre le bal en prononçant une sentence elliptique, quasiment codée : « Comment dire tout ça ? », avant de replonger dans l’ombre et de céder la parole à l’un des trois hommes.


    Arrive la septième et dernière phrase de cette introduction si peu orientée : « L’ancien « mao » parle « d’embarras», de « mauvaise ambiance », de « quelque chose qui s’est mal emmanché », avant de lâcher : « Aude, on a en tête de te parler de la possibilité que tu quittes la rédaction ». Ah, c’était donc ça : on cherchait du côté de Florence (Savonarole), on était prêt à regarder vers Moscou (Vychinski), il fallait penser à Pékin (Mao). Un des trois hommes était un « ancien mao », reconverti donc dans les médias — tout un programme ! Bon, même dans la description peu flatteuse qui est faite de lui, le procureur rouge semble plutôt embêté et laisse même entendre qu’il s’agit pour Aude de quitter la rédaction, pas le Média, mais foin des nuances — Ariane Chemin peut être satisfaite, elle a produit son effet : en sept phrases, pas une de plus, son exercice de style atteint son but. Elle a décrit un « procès » (c’est le signifiant qu’elle n’hésitera pas à utiliser quelques lignes plus tard) et tout le reste de son article peut être à l’avenant. Partiel et partial, ne laissant entendre qu’un seul son de cloche et faisant le procès du Média tout en lui reprochant d’avoir fait celui d’Aude.


    Allez, je tire ici le rideau. Mais j’ajouterai encore une chose : cette scène mensongère et blessante par laquelle la journaliste-romancière a ouvert son papier, j’y étais — on l’aura deviné, pas elle. Comme Fabrice à Waterloo je n’y ai peut-être pas tout vu, mais je peux en tout cas affirmer que la description d’Ariane Chemin est absolument fausse. Comme elle n’a jamais parlé ni avec Anaïs, Henri, Hervé et Sophia (ont-ils eu tort de se méfier d’elle ?), et que je sais ne lui avoir rien dit qui puisse corroborer ses propos, ou elle a inventé ce qu’elle a décrit, ou elle a repris à son compte, sans recul, sans contre-champ, la description que lui en a faite la sixième personne présente, Aude Rossigneux. C’était tout à fait son droit, bien évidemment, et je ne saurais le lui reprocher. 


    Mais alors, une question : est-ce qu’il n’aurait pas été préférable qu’elle prévienne ses lecteurs de son incroyable parti-pris ? Oh, pas grand chose, juste quelques mots, en petits caractères : « Attention, je vous ai décrit une scène à laquelle je n’ai jamais assisté, mais en faisant comme si j’y étais, et ce pour les besoins de ma démonstration. Je tiens à préciser que cinq sur six des participants présents l’ont vécue tout à fait autrement, mais je m’en fous, car je suis convaincue que j’ai raison et qu’eux ont tort. D’ailleurs, tout mon article est du même acabit. J’enquête, mais au final je juge autrui à mon aune, je n’entends que je veux écouter et je n’écoute que ce qui me convient. Subjectif mon article? Je l’assume. Honnête ? Je vous laisse juge.»

  • Deeplo 4 mars 2018 à 19:39

    @Arsinée. 


    Ce que vous dites consiste à dédouaner Schneidermann des ses anathème staliniens contre une partie de la profession. 


    Or il continue de nuire et les articles se succèdent en propageant la même propagande. Je pense qu'il faut l'en tenir pour responsable et non chercher à atténuer sa responsabilité. Il n'est pas un clown ou un demeuré comme vous le sous entendez ainsi qu’Étienne. Il n'est pas un enfant, c'est un patron de presse. Il allume les plus insignifiants de la classe journalistique comme Bécard, certes, mais il garde ses charges structurées et appuyées pour ceux qui mettent en péril l'oligarchie. Eux seuls reçoivent ses insultes les plus viles.


    C'est peut-être un abruti comme beaucoup le disent ou le sous entendent sur ce forum, mais il est quand même comptable de ses actes. Aucune excuse! Il qualifie des jeunes journalistes remarquables de bolchéviques et les ramènent à l'union soviétique quand même! Qui peut oser faire cela? Un fou? non. Un politique en croisade. Certes très médiocre. Mais activiste, déterminé, et planificateur. Il apparait d'ailleurs qu'il a façonné la rédaction entière à son image.

  • Arsinée 4 mars 2018 à 18:56

    L'argumentation d'Etienne ( ci dessous) est tout à fait convaincante. Effectivement, je ne pense pas que Schneidermann soit engagé dans une lutte politique en vue de soutenir Hamon contre Mélenchpn. En fait, il n'est pas engagé du tout, c'est bien le problème. Sa chronique exprime sa répulsion à l'égard de l'entourage de Mélenchon à cause d'une posture qu'il juge stalinienne. Impression qui le conduit, paradoxalement, à exécuter Chirikou sans autre forme de procès. 

    Schneidermann est un journaliste qui est attaché à sa liberté de jugement, ce qu'on ne saurait lui reprocher, et comme nous jouissons encore de la liberté d'expression, le monde tel qu'il va (en France) ne lui va pas si mal que ça, tant qu'il peut écrire ses petits articles dans sa petite boutique. Par exemple, il épingle Carine Bécard en relevant que sa chronique sur France Inter est totalement sous l'influence de l'idéologie néo libérale macronienne, mais il ne va pas plus loin. Il donne des coups de griffe par ci par là. En fait, c'est toute la fabrication de l'information sur France Inter et France Télévision qu'il faudrait démonter ( en tant qu'appareil idéologique d'Etat, selon les termes d'Althusser ). Il s'agirait alors d'un véritable engagement politique pour combattre le pouvoir médiatique dominant. Bref, la désinformation n'est pas une menace qui se manifesterait dans Le Média naissant, elle est présente dans le pouvoir médiatique qui est en place ici et maintenant.

  • constant gardener 4 mars 2018 à 17:36

    En réponse à Gérard Renaud (message de 15h38), qui écrit  DS a enfin fait son conning out !!!

    Très joli.

    Et tellement vrai.



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