sspicco 5 septembre 2022 à 18:49

Quitte à donner de l’argent à tout le monde pour favoriser l’agriculture bio, les circuits courts etc… autant donner les sous direct aux producteurs qui pourront baisser leurs prix…. Non ?

Tatanka 2 septembre 2022 à 20:01

Attends! 

Bruno Lemaire c'est bien le mec qui ne sait pas ce que sont les supers profits?

Ah! d'accord...

robin 2 septembre 2022 à 19:44

j'ai bien peur de radoter mais je soumet, peut-être encore, ce lien: http://philo.pourtous.free.fr/Articles/Marc/justiceetcharite.htm. nous n'avons pas besoin de charité mais de justice. Poutine est soupçonné d'avoir encore dé-soudé un de ces oligarques, il se serait tué en passant par la fenêtre de sa chambre d'hôpital!? en regardant cash investigation et le reportage suivant hier soir, c'est ce qui m'est venu à l'esprit, comme nous avons guillotiné Louis XVI pourquoi n'éliminerions-nous pas tous ces parasites qui se gavent de marges faramineuses, bénéfices majorés de 90%(pas de chiffre d'affaire! de bénéfices!), de pénalités de retard, le livreur s'est présenté un quart d'heure après le rdv prévu! décidée arbitrairement, comme ils ont vie ou mort sur leurs fournisseurs, ils rendent leur justice comme au moyen âge, ils n'auront pas à prouver le préjudice devant une cour de justice, ils taxent point barre!. et pour ne pas se faire concurrence entre eux ils se forment en centrale d'achat! d'un côté il y a la loi du marché, tous les agriculteurs ont eu un jack-pot avec une bonne récolte venant combler une pénurie au cours le plus haut! et l'année suivante tous ceux qui lui ont emboîté le pas ont fait triste mine au vu des nouveaux cours. la concurrence réelle et non faussée, c'est du pipo, depuis les privatisations, depuis qu'il n'y-a plus d'acteur institutionnel  qui régule et modère, une simple rumeur, un colonisateur violent, agressif, belliqueux qui entre en guerre avec son voisin, et hop! les bourses s'affolent! alors que là nous savons bien que rien ne se perd, rien ne se crée, si certains perdent, d'autres ont la banane! tous ceux qui ont un crédit à taux fixe, par exemple...bientôt il ne rembourseront que des échéances minimalistes par l'inflation . Déjà si nous avions des logements sains, passifs, de quoi manger et se vêtir, mais quand certains ont courus toute leur activité professionnelle pour avoir ce minimum et n'y sont pas parvenu leurs pensions sans revalorisation leur enfonce davantage la tête sous le niveau 0, je crois que cet hiver nous allons voir des migrants climatique partant vivre au sud pour échapper à la note de chauffage!

abracadabra 2 septembre 2022 à 17:36

Aider les pauvres, c'est compliqué (il faut trouver la solution parfaite)

Aider les riches, c'est simple (on fait et on voit après)

Camille 2 septembre 2022 à 15:26

Le projet de sécurité sociale alimentaire, ce n'est pas simplement une somme de 150 euros sur la carte vitale, c'est la constitution de caisses gérées par les acteurs de l'alimentation (agriculteurs citoyens consommateurs ...) pour décider du  conventionnement des producteurs distributeurs transformateurs de cette alimentation choisie démocratiquement et comme un droit universel. De plus c'est un cercle vertueux qui met cette alimentation en circuit fermé au système capitaliste. Le financement permet de former une demande pérenne pour les professionnels.

 C'est un choix politique qui ouvre un horizon qui mêlent à la fois culture, démocratie, émancipation ... Cette proposition est travaillée depuis au moins 4 ans notamment par ingénieurs sans frontières Agrista, la confédération paysanne, Réseau salariat etc ... 

J'ai travaillé ce sujet dans le cadre de la réactualisation du programme LFI. Il en a été retenu une proposition d'essai de cette SSA.

Docteur Panel 2 septembre 2022 à 14:01

Bon d'accord c'est mal de ne pas tenir ses promesses, mais franchement ce chèque alimentaire c'est pas une bonne idée. On ne gère pas la justice sociale et la qualité de vie de la population à coup de bons de réduction. Certes c'est une idée de la Convention Citoyenne, mais ce ne sont pas des experts, l'intérêt de leurs propositions réside dans les enjeux qu'elles posent, pas forcément dans les solutions concrètes que les participants ont imaginées

Chris 2 septembre 2022 à 13:00

par ailleurs, le sujet de l'alimentation et de sa production est très complexe...

et on en parle beaucoup ! cf la récente série documentaire "Roots" sur Arte : https://www.arte.tv/fr/videos/RC-022665/roots/

cet article qui pose des questions intéressantes : https://www.itk.fr/actualites/edito-green-deal-agricole-une-vision-myope-et-passeiste-de-lecologie/

également un récent triptyque dont voici le dernier article : https://www.europeanscientist.com/fr/opinion/biodiversite-et-agriculture-mythe-et-realite-le-cas-de-lagriculture-de-conservation-des-sols-3eme-partie/

Thomas 2 septembre 2022 à 11:36

Bonjour et merci de cet éclairage sur un angle pas vraiment mort (les nombreuses questions de journalistes dans le montage de Quotidien en témoignent), mais peu mis en avant, alors que c'est exactement ce genre de problème pour lequel on a besoin de politique, qui touche les petits et les fragiles plus que d'autres, et qui est en lien directe avec la réflexion sur un rapport vertueux à l'environnement : c'est donc un dossier crucial. 

J'aime particulièrement ce type de chronique qui creuse (ou donne les première pistes) pour comprendre un dossier un peu technique mais néanmoins politique, comme celle de l'autre jour sur les tarifs de l'électricité. Pile dans la mission d'@si de repérer ça, et de nous aider à y réfléchir, y compris via les chroniques. Celle-ci buzzera moins qu'un ènieme commentaire sur la virilité du barbecue, mais ca me va parfaitement. 

Simon 2 septembre 2022 à 11:24

c'est là où j'aimerais bien que, plutot que ces idiots de Quotidien, les parlementaires NUPES demandent des comptes au gouvernement.

car finalement ça arrive dans toutes les entreprises, les projets qu'on a envie de faire mais pour lesquels on constate qu'il y a plusieurs difficultés, finalement le sujet traine en longueur et est remplacé par un autre plus urgent, etc. 

Brenda Relax 2 septembre 2022 à 11:08

Je pleure devant tant de bêtise, de mauvaise foi, de mauvaise volonté, d'hypocrisie, de cupidité, de compromission, de soumission, d'asservissement, d'avilissement. Regardez les interventions de Borne et Le Maire face au MEDEF à l'hippodrome de Longchamps. Regardez le sourire satisfait de GRB, tout est là.

DéLecteurdeVraiThé 2 septembre 2022 à 11:00

une citation glanée dans la vidéo à propos d'urgence du moment :

"il ne faut pas mélanger vitesse et précipitation"

Voilà une excuse parfaite pour tous les prestataires de service à commencer par le premier, le gouvernement

Il ne reste plus qu'à choisir une unité de temps et une relativité macronienne

Compte supprimé à la demande de l'utilisateur 2 septembre 2022 à 10:51

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Poisson rouge 2 septembre 2022 à 10:48

"Quotidien", pour qui le cyber harcellement de S. Rousseau par le RN fait partie de la liberté d'expression !!!!

 Pour ce qui est du chèque alimentaire, il ne s'agit pas d'une impuissance de l'Etat mais d'une totale absence de volonté politique. Macron n'a qu'un objectif servir ses copains les riches, en prenant sur les pauvres  dans ce domaine tout est toujours possible, et détruire ce qu'il reste d'Etat pour le reste... Paroles et paroles...

Les promesses n'engagent que ceux qui y croit, avec ce gouvernement c'est la règle. 

Ke-sais-je 2 septembre 2022 à 10:34

Je ne sais pas d'où me vient cette impression de Not' Président (   que Dieu  fasse cesser  sa procrastination , ) qui ressemble, de plus en plus,   à un très grand Ventilateur qui souffle de l'air chaud ou de l'air froid, mais toujours du vent, toujours du vent.

Certains ont tendance à penser que,  compte tenu de l'enlisement magnifiquement décrit ci-dessus,    ce Grand Ventilateur se métamorphose en pompe à merde.

poisson 2 septembre 2022 à 10:33

Oui, mais la liste est longue, des choses qu'on attend et qui sont enlisées. Je la mets pas, la liste est connue. C'est là qu'on n'est tous perplexes, toutes ces révélations sans effet, toutes ces promesses oubliées, ça nous fait perdre nos moyens.

C'est que des gens sont contents de nos dirigeants, des gens approuvent. Des gens de bonne foi qui défendent leurs intérêts, leurs finances, ou juste leur droite, et qui n'ont pas encore complètement compris que cela va les atteindre. Ça va venir. Ils vont comprendre.

Donc j'ai confiance, la peur du ticket de rationnement, qui valait pour madame la baronne tout pareil que pour madame sa domestique, va motiver leurs troupes. Chèque essence, supermarché, électricité pour indigents-quoique-salariés vont débouler et permettre de bien délimiter la frontière de : la pauvreté c'est les autres, et l'abondance c'est nous.

GPMarcel 2 septembre 2022 à 10:11

Une lecture, une image.

Un parvis devant une beau lieu de culte, des mains tendues, d'autres rollex au poignet, gantées lancent dédaigneusement en charité intégrée quelques piécettes enveloppées d'un papier froissé nommé chèque alimentaire.

Aumône, charité. Bel équilibre.

Nous vivons une époque formidable qui devrait voir les travaux commencés en 1789, enfin se terminer. 

Les places de grève sont bien seules et bien tristes.

Dacoda 2 septembre 2022 à 10:01

Les mêmes qui dénoncent l'assistanat, entretiennent l'assistanat par des primes par ci, des chèques par là!!!

C'est de réduction des inégalités, de hausse des salaires, de revalorisation des métiers, dont il faut parler!! Le reste, passez moi l'expression, c'est du pipi de chat!!

Factory 2 septembre 2022 à 09:47

On le fait bien pour les tickets restaurant: ils sont donnés par l'entreprise par l'intermédiaire de MyEdenRed par exemple. Mais ça pourrait être une autre boite. On peut aussi avoir une carte de crédit rechargée par l'entreprise à la place des tickets. La "carte alimentaire" pourrait être rechargée par la sécurité sociale en effet. Au pouvoir d'organiser la gestion intelligente de l'éligibilité des produits. Il existe des labels qui garantissent un niveau de qualité.

Donc on a tout dans les mains, la carte rechargeable, la secu, les supermarchés qui savent faire, les labels... pas grand chose à inventer finalement.

Le fait que le gouvernement fasse le choix de ne pas le faire est éloquent, il n'est pas notre ami.

Ce qui est dommage c'est que ça favoriserait l'industrie agroalimentaire et la grande distribution, par rapport à la paysannerie. Le mieux serait de pouvoir acheter local au paysan du coin qui ne traite pas ses cultures (je parle pour les ruraux), enfin on le voit mal accepter les tickets resto.

Dobenas 2 septembre 2022 à 09:46

Je ne sais pas si on a bien compris que le fond de tous ces dispositifs d'aide relève de la charité, c'est à dire du bon vouloir des puissants. C'est un sacré recul. Un chèque plutôt qu'une revalorisation, une prime plutôt qu'une hausse de salaire. Pitoyable.

Davesnes 2 septembre 2022 à 09:33

Je vais polémiquer (une fois de plus). Certes les pauvres ont droit au beau, et au bio. Mais l'urgence commande qu'on les aide d'abord pour qu'ils puissent manger à leur faim. Je ne supporte plus les discours des bobos écolos qui prétendent que "le bio ça ne coûte pas plus cher parce qu'on en mange moins". Foutaises ! Donnez à quelqu'un qui vit avec le RSA de quoi s'acheter un bon poulet bio. Il achètera plutôt un poulet industriel de merde et de quoi l'accompagner.