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Tzitzimitl
Ça me désole de constater que même des "modèles" (pour moi) de journalistes comme D.S. finissent par céder du terrain sur le droit à la critique des religions.
Charlie hebdo se prend beaucoup plus de procès des chrétiens que des musulmans, donc difficile de dire qu'il ne s'attaque qu'à ces derniers... Ce n'est tout de même pas leur faute si les autres médias ne s'intéressent à leurs emmerdements avec des religieux que quand il s'agit des musulmans.
Quant aux juifs, Charb a toujours expliqué qu'ils les critiquaient moins fréquemment pour la raison (que je trouve défendable) que les juifs ne sont pas prosélytes, donc font "moins chier".
Mais surtout je ne vois pas pourquoi dès qu'on critique une religion on devrait critiquer équitablement les autres ? Une religion n'est jamais qu'une idéologie dont l'auteur est un prophète au lieu d'un philosophe, et qui se base sur des intimes convictions plutôt que sur des arguments rationnels. Je ne vois pas en quoi cela devrait leur accorder un traitement de faveur. Or on a tout a fait le droit de critiquer une idéologie sans critiquer toutes les autres (si je critique le fascisme on ne va pas m'obliger à critiquer également le communisme, le socialisme, le conservatisme, etc...), donc je ne vois pas pourquoi on exige un traitement équitable de toutes les religions.
Cet article de D.S. est en grande partie à l'origine de mon envie d'écrire ce texte sur mon site, si vous êtes curieux :
Les antisémites, les islamophobes et les autres... -
Rosalie
Bonne idée !
Une suggestion : s'intéresser à l'émission de Calvi "C'est dans l'air".
Une émission qui jouit je crois d'une bonne audience, que son public, en tous cas ceux que je rencontre, considère comme une bonne émission de débat. Alors que les invités sont dans leur immense majorité porteurs de discours très conformistes. Un exemple récent, l'émission dont le titre était "la France est-elle menacée?" sur le triple A. Résultat, un affadissement du débat politique très loin de ce qu'on peut trouver par exemple sur ASI. Je me trompe? -
Gavroche
Vous n'avez effectivement qu'une "vague idée" de qui je suis, car vous ne connaissez de moi que ce que j'ai écrit ici.
Ce qui ne vous empêche pas de pratiquer joyeusement des amalgames, insinuant que je pourrais bien être, dans le secret de mon âme, opposée à un prétendu complot "judéo-maçonnique...", me mettant donc dans le même sac que l'extrême droite. Ceci dit, si vous n'avez que moi "à combattre", ce n'est pas bien grave. Moi, j'ai d'autres "combats" sur le feu...
Alors je vais être très claire :
- Un cocktail molotov dans les locaux de Charlie hebdo, c'est pas bien.
- Ce qui n'empêche pas Charlie hebdo d'être désormais un journal de merde, dont les blagues ne me font pas rire (voir les citations dans l'article d'Olivier Cyran) même s'il est "marginal". Gageons qu'avec cette histoire, il le sera beaucoup moins.
Je vous rappelle - quand même - que nous sommes sur un site de décryptage des médias. Si le fait que Guéant vienne sur place "soutenir" l'équipe de Charlie hebdo ne vous interpelle pas, et notamment sur un sujet comme l'islamophobie, moi si. Et à la place de la rédaction du journal, je me poserais vraiment des questions... D'autant que Guéant est loin d'être le seul, l'extrême droite a participé au chœur des vierges...
Quant à votre exemple sur la grande ouverture d'esprit de Sarko, elle est franchement drôle ... Rappelons les procès qu'il a intenté :
- contre le malheureux porteur de pancarte "casse toi pauv' con"
- contre le fabricant de poupées à son effigie
- et même contre Siné, par Val interposé, pour "antisémitisme", alors que tout le monde sait que c'est parce que Siné s'était fait les griffes sur le fils à son papa...
Des caricatures oui, à condition qu'elles ne le concernent pas...
Mon "laïus" sur le peuple, puisque là aussi, il faut être claire :
- La couverture de Charlie était non seulement un glaviot à la gueule des musulmans, même non pratiquants, mais aussi à celle du peuple tunisien, qui encore une fois, a mal voté. Comme disent nos bon éditorialistes, "les peuples arabes ne sont pas mûrs pour la démocratie. En gros, si la une du journal ne vous fait pas rire, c'est que, quelque part, vous êtes un con "moraliste", voire un abominable islamiste.
- Charlie n'en est pas à son coup d'essai dans ce registre, rappelez vous l'édito de Val après les résultats du référendum : le peuple est con.
- Quant à l'émission de Ruquier, on y a vu le même mépris des élites "de gauche" pour le bas peuple : Poutou est un ouvrier. Il n'a pas son bac (rires), il a même raté le concours de la poste (rires). Heureusement que le philosophe de "gauche" était là pour lui donner quelques leçons de "vraie" politique, à cet abruti. Mais de quel droit il vient causer du bien public, celui-là... Alors qu'il y a des "experts" pour ça.
Et si le peuple s'est détourné de la gauche, comme vous dites, c'est qu'elle l'a carrément abandonné au Fhaine. La gauche aujourd'hui, n'est plus représentée que par les Hollande, les Onfray, les Ruquier, les Audrey Pulvar et leur clique. Comment un ouvrier d'une usine délocalisée pourrait-il se reconnaître dans cette "gauche" là ? Ou un jeune des cités ? Ou un petit paysan qui ne fait que survivre ? Ou un chômeur ?
Aujourd'hui, ce sont les grecs qui servent de cobayes avec l'extrême droite, et demain, ce sera notre tour. Comme en 1933 en Allemagne. Et là, les boucs-émissaires seront les musulmans. Et les rroms. Et les sans-papiers. Mais on a une excuse : c'est la crise. Et tout vaut mieux qu'une révolte populaire. -
Gavroche
lorsqu'on caricature, on assène un jugement moral et qu'on impose une vision "vraie" du monde
Il est possible de de faire une couverture "Charia Hebdo" sans être islamophobe
En théorie, vous avez raison, Laszlo. C'est possible...
Mais en pratique, on s'aperçoit que la caricature marche toujours dans le même sens... Et que c'est une question de contexte ambiant.
Alors, je ne résiste pas au plaisir de vous faire partager l'article d'Olivier Cyran, paru dans CQFD de novembre :
En ces temps de crise, de désarroi et de division, il est bon que la France se rassemble autour d’une grande cause nationale, qui est aussi un enjeu de civilisation : le droit de dégueuler sur les musulmans.
Quatre jours avant la parution en kiosque du Charlie Hebdo spécial rire anti-musulmans, dont la Une affublée d’un bandeau « Charia Hebdo » et d’une représentation du prophète en clown fouettard promettait de requinquer un peu les ventes moribondes du journal, on avait déjà compris que l’affaire était pliée. Dauber le musulman n’est plus seulement une bonne affaire commerciale, l’équivalent spirituel de la femme à poil en page 3 du Daily Mirror, c’est maintenant un gage d’appartenance à la gauche, et même à la gauche de gauche. Ce samedi soir-là, en effet, Laurent Ruquier recevait dans son bocal à rires de France 2 le bizut aux élections présidentielles du NPA, Philippe Poutou. Éprouvante séquence, durant laquelle le successeur d’Olivier Besancenot, jeté dans l’arène télévisuelle comme une crêpe dans la poêle, fut sommé de s’expliquer sur l’affaire qui scandalise le monde civilisé : la candidature dans le Vaucluse aux dernières élections régionales d’une jeune femme voilée militante du NPA.
Tour à tour, l’animateur hennissant, ses deux chroniqueuses et son philosophe de compagnie, Michel Onfray, mirent Poutou en demeure de renier sa camarade et d’abjurer toute « complaisance » envers le bout de tissu infâme, symbole de la barbarie-qui-sape-nos-valeurs-laïques. Poutou n’a pas quitté le plateau en se retenant d’assommer ses tourmenteurs. Il ne leur a pas conseillé de se mêler de ce qui les regarde, ou de réexaminer leur propre coiffure, pourtant d’allure peu ragoûtante dans le cas d’Onfray (une hyperhidrose du cuir chevelu, peut-être ?). Le porte-parole « communiste et révolutionnaire » a préféré reluquer ses godasses, s’enfoncer la tête dans les épaules et bredouiller que non, bien sûr, il n’avait « pas été d’accord » avec cette candidature, qu’il avait lu « les livres de Chahdortt Djavann » et qu’au sujet du voile « un vrai débat toujours pas fini » déchirait la formation qu’il représentait. Sous nos yeux se concrétisait une capitulation historique : la gauche, dans sa déclinaison la plus « radicale » sur le nuancier électoral, se rendait avec armes et bagages à un camp hier encore identifié à l’extrême droite. À la figure de l’Arabe mettant en péril l’identité française s’était substituée celle du musulman qui menace la république, et il a suffi de ce simple coup de bonneteau pour que le vilain raciste d’autrefois se métamorphose en bel esprit voltairien, devant lequel toutes les composantes de la gauche élective doivent à présent se prosterner sous peine d’excommunication médiatique.
Il faut se rendre à l’évidence : idéologiquement, les boute-en-train de Charlie Hebdo ont gagné la partie. Dix ans de vannes obsessives et de piailleries haineuses sur l’islam, consacrées par les « caricatures danoises » et une voluptueuse montée des marches au festival de Cannes aux côtés de BHL, ont diffusé leur petit venin dans les crânes les plus finement lettrés. En juin 2008, les lecteurs de Charlie Hebdo n’avaient déjà rien trouvé à redire à la promotion dans leur journal d’un « caricaturiste hollandais », Gregorius Nekschot, dont « l’humour » consiste par exemple à représenter ses compatriotes blancs en esclaves, chaînes au pied, portant sur leur dos un Noir qui suce une tétine. « Les musulmans doivent comprendre que l’humour fait partie de nos traditions depuis des siècles », avait expliqué ce joyeux drille à son admiratrice, Caroline Fourest.
La parution du « Charia Hebdo » n’avait donc rien pour surprendre, pas plus que le cocktail Molotov qui s’en est suivi. Tout aussi prévisible, le chant d’amour bramé à l’oreille des martyrs de la « liberté d’expression » par la classe politique et médiatique unanime, de Christine Boutin à Jean-Luc Mélenchon, d’Ivan Rioufol à Nicolas Demorand. Pas si étonnante non plus, la poignée de main entre Charb et Claude Guéant : comme l’expliquerait Oncle Bernard à la table de Libération, c’était « tout de même le ministre de l’Intérieur », et la visite d’un si grand personnage sur les lieux du crime constituait une « marque de la bonne santé républicaine », laquelle crève en effet les yeux de toute part. Réglées comme du papier à musique, les ventes record du numéro culte : seize pages de grosse poilade sur les barbus, les burqas, les djellabahs, les vierges, les lapidations et les méchouis. Un exemple, tenez, en page 2 : « Jeu concours : découpez votre hymen et envoyez-le dans une enveloppe à “Charia Madame”, jeu-concours, Tripoli, Libye. S’il est de première fraîcheur, gagnez un séjour en thalasso dans la Mer Morte. Dans le cas d’un hymen déjà usité, un séjour dans la mer, où la morte, c’est vous. » Ça ne vous fait pas « marrer » ? C’est parce que vous pactisez en secret avec l’envahisseur islamiste…
Philippe Val est parti, mais ses rejetons ont repris le flambeau. On a même pu voir Charb jurer-cracher sur le plateau du « Petit journal » de Canal + (« l’équivalent télé de Charlie », a apprécié le chroniqueur « santé » Patrick Pelloux, c’était tout dire) que le « Charia Hebdo », avec son fond de sauce hexagonal dégoulinant de chaque page, ne visait qu’à traiter gentiment « un fait d’actualité étrangère », en l’occurrence la victoire électorale en Tunisie du parti Ennahda. Tartufferie valienne par son énormité. Charlie Hebdo a-t-il titré « Talmud Hebdo » et déversé seize pages d’« humour » sur les juifs quand l’extrême droite religieuse est entrée au gouvernement israélien ? C’était pourtant un « fait d’actualité étrangère » au moins aussi considérable que le résultat du scrutin tunisien. Mais l’animateur n’a pas bronché. Il s’est esclaffé en revanche lorsque Luz, affalé sur le plateau et à moitié dans les vapes, a balbutié : « Mahomet, c’est un copain, ouaiiis, on va aller en boîte de nuit ensemble. »
Ce qui est intéressant dans cet article, je trouve, c'est la mise en parallèle entre la une de Charlie (journal "de gauche") et l'attitude de la bande à Ruquier (gens "de gauche"). Les élites "éclairées" (et installées confortablement, aussi) se moquent du petit peuple, inculte, arriéré, qui ne comprend rien à la "vraie politique", et horreur, qui est "moraliste". Insulte suprême. Mais quand on s'intéresse à la vie des simples gens, on est tout bonnement un "populiste", n'est-ce-pas ?
Moi, entendre Bernard Maris dire que la visite de Guéant dans les locaux de Charlie est un "signe de bonne santé républicaine" m'attriste profondément. Cet humour là ne me fait pas rire du tout. Et je ne me moquerais jamais d'un drag-queen. J'irais avec lui faire la fête. -
Gavroche
Un très bel article de Baptiste Nicolino : Charlie Hebdo, ou la mentalité citadelle...
Comment aurais-je réagi, en tant que militant homosexuel, si Charlie Hebdo avait rempli son numéro entier avec des images dégradantes de l'homosexualité, avec des images déformées de moi-même ? Mal. On connaît la chanson. Communiqué de presse, battage, Facebook, manifestation. Ouvrir ses yeux, c'est aussi se rendre compte que beaucoup de personnes qui se sentent proches de l'Islam ont vécu cette publication comme une attaque dégradante, menées par des gens agressifs qui ne veulent pas les connaître.
Avoir la liberté d'exprimer son point de vue est une valeur essentielle pour moi... Pour autant, Charlie Hebdo n'est plus un journal que j'ai envie de lire. Ses membres sont de vieux hommes blancs qui sont incapables de faire un pas de côté, incapables de réaliser qu'ils ne sont pas le centre du Vrai et que dans le contexte actuel, leur numéro était une insulte. -
Gavroche
Quand Libé écrivait "Crève, Charlie"...
Maintenant, la rédac de Charlie peut être fière, la voilà acceptée dans les rangs de la "vraie presse".
Choron doit se retourner dans sa tombe. -
Djac Baweur
Concis, et efficace (Pascal Boniface). -
Alfred le majordom
N'était-ce pas contre ce même canard que Frédéric Lefebvre (alors porte-parole de l'UMP!) appelait, il n'y a encore pas si longtemps, au boycott ?
Dans le numéro du mercredi 10 juin 2009, on pouvait d'ailleurs y lire :
'Dans un pays où il est interdit de dire "Sarkozy, je te vois" ou bien d'écrire sur Internet à l'intention de Nadine Morano "Hou, la menteuse!", le porte-parole du parti présidentiel a tout à fait le droit de souhaiter qu'un journal satirique indépendant crève. Maintenant, si tous les lecteurs UMP de Charlie cessent d'acheter notre journal, il faut bien l'avouer, nous serons obligés de renoncer à l'achat d'une boîte de trombones ce mois-ci". -
Djac Baweur
Pom pom pom... -
little jo
à 8:00 :
http://www.wat.tv/video/onpc-05-11-2011-charb-charlie-4f0c9_2fkwr_.html
D'après Charb, Daniel (sans l'avoir nommé) est un ancien gauchiste qui donne des bons points depuis chez lui, ce type devrait lire Charlie Hebdo toutes les semaines, la chronique de Bernard Maris.
Manque une ligne jaune là ;) -
patrick naze
O tempora o mores, Mahomet a été représenté dans de sublimes miniatures persanes. A ce jour çà n'a emmerdé personne.
par contre, est-ce qu'une vilaine caricature dans un journal satirique, par sa facture grotesque si semblable à celle du juif sous Vichy ne saurait évoquer les dérives du feu Crapouillot? Après l'intervention très controversée de l'OTAN, Il semble qu'ici la cible de la moquerie crée un fâcheux malentendu qui touche plus à l'image du monde arabe en lutte, qu'au caractère religieux.
De fait cette amalgame rend ambigu l'esprit du canard, et de ses lecteurs, et ce dernier s'abritant sous le couvert de la liberté d'expression joue la provocation de manière totalement irresponsable. On peut se poser la question si derrière toute cette agitation stérile, dont on a rien à foutre il n'y a pas de la manipulation pour masquer des problèmes beaucoup plus graves et plus profonds qu'on ne préfère pas évoquer, comme par exemple l'état de notre démocratie en Europe, qui est un leurre monstrueux, et que quelques esprits courageux commencent à dénoncer dans les médias, quand on veut bien les inviter.! -
freudqo
Haha, en fait, il n'est même pas sûr que dessiner Mahomet soit vraiment interdit. Je sais bien que c'est mal de dire que des fois la religion c'est n'importe quoi, mais faudrait aussi que les religieux fassent des efforts pour les mauvais esprits comme moi. -
Djac Baweur
Charlie, Norbert et moi - ou le vrai courage journalistique. -
Maggotbrain
Article d'Elisabeth Levy plutôt lucide sur le site Causeur :
Autodafé à Paris : c’est la faute à Voltaire ! -
Gavroche
Un journal de moins, un peu de liberté en plus, Article 11, 4 novembre...
Et l'avis de Serge Quadruppani. -
Aloée
Facile, mais sympa : http://www.acrimed.org/article3708.html
Faisons aussi (et avec plus de pertinence, je pense) le parallèle avec la Librairie de la Résistance à Paris, l'an dernier attaquée, saccagée (oublions les blessés / choqués) par de très très méchantes personnes aussi ! Bizarrement aucun gromédia (Charlie compris) n'en n'ont eu rien à carrer !? Pourtant sur Youtube on y trouve de belles images aussi ; comme celles dont nos télés sont très friandes (type mort de Kada', etc.) .. pk ? Oserai-je ce vilain trait d'humour : les très méchants portaient plus une kippa qu'un truban ? Noooooon.....
Ma conclusion : Que Charlie brûle comme les autres ! Pi ça sonne bien l'insurrection qui vient ! -
freudqo
J'espère quand même que tout ceux qui ici se félicitent de l'élection en Turquie, et disent qu'on n'a rien à dire sur les résultats de l'élection parce que c'est un processus démocratique, auront les mêmes acclamations si les états-unis sont finalement dirigés par un intégriste mormon. -
cyberprimate
Je me demande comment les bien pensants articulent leur défense quasi unanime de Charlie Hebdo avec la condamnation aussi unanime en 2003 du sketch "antisémite" de Dieudonné chez Fogiel, celle avec le rabbin raciste encagoulé qui fait un salut nazi (je mets de côté tous les délires judeo-paranoiaques ultérieurs de Dieudonné). Les différences sont intriguantes. Caricaturer un rabbin raciste en terroriste nazi ça gênait (mais ça se fait souvent dans les médias israeliens) alors que caricaturer mahomet en terroriste, là pas de problème. -
Michelle Lecat
Réactions de cons à provocations de cons. Et maintenant, si on passait à autre chose comme par exemple aider les tunisiens à franchir l´étape post-révolutionnaire sans passer par tous les aléas que nous français avons connus avant d´en arriver à...ÇA. -
Djac Baweur
Non, DS n'est pas seul ! :o)