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shuppy
"Bonjour à tous & à toutes je ne prends plus régulièrement la parole sur X mais aujourd’hui est un jour spécial . Nous sommes le 3 janvier 2024 . Cela fait 4 ans jour pour jour , que mon père Cedric Chouviat papa de 4 autres enfants s’est fait tué par 4 policiers a Paris .
4 ans ou nous n’avons toujours aucune condamnation , aucune justice et pas même la suspension de ces 4 meurtriers qui sont toujours en liberté pendant que notre famille est détruite . 4 ans que nous vivons avec nos souvenirs et surtout que nous revivons en boucle ces images ces sons d’humiliations , d’étranglement d’étouffement puis d’agonie. Cette agonie qui s’est soldée par le silence définitif de mon défunt père et par le silence complice de nos ministres et dirigeants qui se complaisent dans une inaction totale "
Sofia Chouviat ( Twitter )
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Lotophage
Filmer la police est devenu un geste citoyen et démocratique
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Max Médio
Quatre brutes tuent une personne pour une contravention. Ce qui me choque est le niveau atteinte de la disproportion de la répression policière. Il me semble important de souligner la bénédiction d'une hiérarchie qui hystérise les tensions avec la population (voir les tweets des syndicats de commissaires et d'officiers) en stigmatisant jusqu'à l'indignation légitime que provoquent les mutilations des policiers qu'ils ont sous leurs ordres. C'est bien la preuve qu'ils les cautionnent.
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papango
Dans une vraie démocratie, ce genre de bavures n’aurait jamais eu lieu, et si dans le cas extrême ou il y a mort d’homme(s)/ou de femme(s), les responsables auraient démissionné :
-Les policiers agissent comme dans les pires dictatures ou au mieux le démocratures
Regarder ici https://www.davduf.net/alloplacebeauvau
Ce n’est plus possible !!
Quand le seul moyen d’arrêter les citoyens qui ne sont pas contents ( dans la souffrance totale depuis plus d’un an !) est de mutiler, frapper voire tuer.
-Les policiers sont dans l’impunité totale, et frappent des personnes âgées et des femmes.
Bon les noirs et les arabes … ça ne compte pas !! Effectivement ils dépassent les bor(g)nes car ils ont tué un BLANC, oh mon dieu !!
Un garçon est éborgné par la police et rien ! Circulez !!
Grave ! J’ai mal à ma démocratie.
Si ces flics qui ont tué et mutilé ont des corones, qu’ils se rendent à la justice ! la moindre des choses, en 2e ils démissionnent car ils ont failli !
-Les responsables hiérarchiques et politiques devraient démissionner, en tout cas dans une vraie démocratie …
L’utilisation de l’hyperbole « MEURTE » ne me choque pas , car il sert à interpeller justement. En effet, juridiquement, c'est encore discutable... encore qu'ils sont 4 et bien armés ...
Comment faire si on rencontre ce genre de bavures/violences : réagir si nous sommes confrontés à ce genre de violence : alerter, crier, intervenir, placer sur les RS, ne pas avoir peur !
Les français ne sont pas courageux, sinon ça se saurait, mais il es temps de changer cela, et de montrer qu’ils ne nous font pas peur.
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Ervé
Je m'adresse aujourd'hui à toute la Maison. (...) Je veux leur parler d'un sujet que nous n'avons pas le droit de passer sous silence : c'est celui des excès dans l'emploi de la force.(...) Nous gagnerons peut-être la bataille dans la rue, mais nous perdrons quelque chose de beaucoup plus précieux et à quoi vous tenez comme moi : c'est notre réputation. (...)
Frapper un manifestant tombé à terre, c'est se frapper soi-même en apparaissant sous un jour qui atteint toute la fonction policière (Maurice Grimaud, lettre adressée à chaque policier parisien le 29 mai 1968).
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Sémir
CE N'EST PAS UN MEURTRE, C'EST UN ASSASSINAT !!
Ce qui était pratiqué dans les banlieues à l'encontre des descendants d'immigrés touche dorénavant :
- les "Français de souche"
- les "vrais Français"
La police n'a plus de limite et ce gourvernement n'est plus très loin de ce que peut représenter un gouvernement d'EXTREME DROITE.
Quand un gouvernement éborgne sa population, lui arrache les mains ou la tue (Zined Redouane, Steve Maia Caniço, Cédric Chouviat etc etc) alors on peut le considérer comme proche du fachisme.
QUANT AUX MEDIAS QUI EUPHEMISENT, CE SONT DES COMPLICES.
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shuppy
"Mais le plaquage ventral est une technique d'immobilisation [...]. Il est interdit dans plusieurs pays européens "
Plusieurs qui ne serait que deux : la Belgique et la Suisse ( Wikipédia )
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Xenophon
Vous auriez carrément pu mettre "meurtre" dans le titre. C'est ce qui c'est passé.
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Hannah
Soyons créatifs sur le plan du droit pénal .
Après la généralisation de la caractérisation du "meurtre ", serait -il possible d'envisager la notion " d'association de malfaiteurs ", dans le cas qui nous préoccupe ( article 450-1 du Code pénal )
Je n'irai pas jusqu'à la notion de ' terrorisme ' , bien que certains éléments constitutifs paraissent réunis .
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Bruanne
Le fait que Castaner ne démissionne pas après de tels drames est à mes yeux extrêmement révélateur :
ce que dit ou fait le ministre est déconnecté de ce que vivent les policiers.
Pour tous les policiers qui font bien leur boulot, c’est certainement un sentiment d’abandon total ( que je compare volontiers à ce que vivent profs et infirmiers, situations que je connais bien).
Pour les mauvais ( qui étaient peut-être bons avant de peter les plombs , qui sait ?) ça devient de l’impunité.
Mais dans les deux cas c’est la même dynamique : ce qui est fait sur le terrain n’est plus vécu comme incarnation de l’autorité de l’Etat.
L’un se défonce pour bien faire malgré le ministre, qui n’en saura rien et ne montrera aucune gratitude,
L’autre se transforme en loup malgré le ministre, qui fera comme s’il ne savait pas et ne montrera aucun désaveu.
Y a-t-il encore un État dans ce pays ?
Et s’il n’y en a plus, qui sont ces gens qui promulguent les lois en notre nom ?
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IT
"Le meurtre de trop" ? J'ai cru à ce concept quand l'Aube Dorée a fini par assassiner un blanc (ce qui est interdit, en Grèce). Mais finalement la procureure demande la relaxe des meneurs néonazis, donc non, je pense qu'il y a toujours l'espace de s'arranger quand on s'entend sur le fond.
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Bruno Jetin
C'est révoltant. Envie de vomir.
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FH
« ... Peut-être aussi l'accoutumance à la violence policière se lit-elle dans une certaine indifférence des passants… »
Ca, c’est faux.
Pour certaines personnes peut-être… Mais j’en doute fortement.
Par expérience personnelle, je sais qu’il est impossible d’être « indifférent » face à une scène exceptionnelle ; or la violence est toujours exceptionnelle, même banalisée elle n’est jamais banale.
En revanche, je sais aussi que le meilleur réflexe, le plus immédiat quasiment instinctif, c’est de rester le plus neutre possible, pour soi-même s’extraire du danger, ne pas attirer l’attention, jusqu’à disparaitre comme invisible.
Mon expérience est la suivante : Il y a quelques années, j’ai été témoin d’un hold-up. Dans la rue, les gangsters sont passés à quelques centimètres de moi, flingues à la main. Ma réaction a été de ne rien changer à mon comportement, j’ai continué à marcher calmement, comme si tout était normal. Alors qu’ils coursaient les guichetiers supposés détenir les clés du coffre, ils ne m’ont pas vu, comme si je n’étais qu’un objet parmi d’autres.
Donc non, on ne « s’accoutume » jamais à la violence, ça c’est une fable. Ce qui est par contre vrai, c’est que lorsque les instincts de survie individuels prédominent, le sentiment d’appartenance au collectif s’effondre, en proportion. Avec à son terme l’effondrement complet de la société.
Ce qui est ici gravissime, c’est que les acteurs de la violence sont ceux qui devraient nous en protéger, avec pour promoteurs leurs chefs et nos gouvernants, objectivement destructeurs là où ils devraient être constructeurs.
A terme, si ce climat perdure par trop longtemps, c’est la guerre civile qui nous attend. -
Daniel Schneidermann
Bonjour à tous,
Vous êtes plusieurs, ici, à vous étonner que j'aie utilisé le mot "meurtre" dans la chronique, plutôt que la qualification de violences volontaires ayant entrainé la mort. Et sans doute qu'au strict sens juridique, il ne se justifie pas. Mais le plaquage ventral est une technique d'immobilisation qui, au moins quatre fois dans les dernières années, a entrainé la mort de personnes, en France. Il est interdit dans plusieurs pays européens. Il est pourtant encore enseigné dans les écoles de police. A partir de quand un Etat, qui laisse pratiquer (voire encourage par l'impunité) une technique létale d'immobilisation peut-il, au sens large, être considéré comme coupable de meurtre ? Veste question, qui dépasse le cadre juridique étroit. Je regrette de ne pas avoir eu le temps de développer dans le matinaute. Merci, et très bonne année à tous, malgré tout !
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Jiemo
"En êtes-vous rassurés ?"...sûrment pas , en râge oui !
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Hallucined Imposteur
Les polices m'ont, de tous temps, fait craindre le pire.
Déjà, lors d'une "simple algarade" entre civils dans le métro, personne ne réagit.
Alors si c'est la police qui est au-milieu de l'action ...
Again, la foule est d'une lâcheté incommensurable.
MORT AUX VACHES !
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Frédéri POCHARD
En admettant même que Cédric Chouviat ait été "insultant et agressif" (il me semble que ce sont les termes utilisés par la police), est-ce qu'il est admissible que ça puisse justifier un tel déchaînement de violence et a fortiori un décès ? En ce qui me concerne la réponse à cette question est : non, ça ne peut pas justifier une telle violence et a fortiori un décès. Et cette réponde me parait à la fois parfaitement évidente et totalement non négociable.
Et là me vient une question fondamentale : comment se fait-il que, pour un nombre important de policiers/ières et pour l'institution qui vient systématiquement les soutenir quand ils/elles se livrent à de telles exactions, cette réponse ne soit visiblement pas évidente et non négociable ?
Et a partir de là, les questions s’enchaînent. Comme par exemple : est-ce que durant leurs formations initiale puis continue, les policiers/ières ne se voient pas expliquer que "non, même dans le cadre de vos fonctions policières, vous n'avez aucun droit à et il vous est strictement interdit de vous livrer à de telles violences simplement parce qu'un individu vous a insulté-e ou simplement énervé-e" ou que "non, vous n'êtes en aucun cas autorisé-e à faire usage de violence de manière disproportionnée en réaction aux agissements d'un individu" ? Le tout bien spur avec des exemples précis et circonstanciés de ce qui est acceptable, ou pas, en terme de violences et de proportions ?
Plus ça va, plus on a l'impression que les policiers/ières sont laché-e-s dans la nature sans aucune formation et sans aucune évaluation de leur capacité à faire leur métier sans se transformer à la première occasion en brutes sans foi no loi.
La police française donne de plus en plus l'impression de se comporter, de haut en bas de la pyramide institutionnelle, comme un gang : violences systématiques, mentalité paranoïaque pour laquelle tout individu non-membre est un ennemi, sentiment d'impunité.
Alors vous allez me dire... ils/elles ne sont pas touts/tes comme ça. Ce n'est qu'une infime minorité. Soit, je veux bien entendre cet argument. Mais alors pourquoi l'immense majorité et l'institution elle-même protège-t-elle systématiquement cette minorité-là ? Pourquoi seule une infime minorité en fait dénonce-t-elle depuis l'intérieur de l'institution ces agissements ? Mentalité de gang comme je le disais...