Tonin 23 avril 2010 à 23:40
Si effectivement la "taxe carbone" était censée "contribuer à la construction d'infrastructures routières", on ne peut que se réjouir de son enterrement.
Malheureusement je ne crois pas que ç'ait été le but de la fameuse taxe, ou alors j'ai pas pipé un dé !

D'où sort cette infox ?

beyondtheeyes 21 avril 2010 à 20:06
Le décryptage du Petit Journal actu de Yann Barthès du 21 avril 2010 vaut son pesant de cacahuètes, avec un copier-coller de notre président de la République sur le thème de la Sécurité ( lors de son discours donné à la préfecture de Bobigny le mardi 20 avril 2010 ).

Talasrum 21 avril 2010 à 18:48
Pas de taxe carbon, toujours aucune réflexion sur la mise en place d'un frêt ferroviaire européen, toujours aucune réflexion sur la mise en place d'un réseaux ferré européen à grande vitesse,...
L'écologie sert de cache-sexe pendant les périodes électorales mais est tout aussi vite oublié que les mots se sont envolés !!!!
http://0z.fr/-gFsW
Thalasrum

ennelle 21 avril 2010 à 18:09
"Fatigue de signaler les promesses non tenues", on peut comprendre aussi, à force, Mr; Président nous aura à l'usure....

aux abonnés absents 21 avril 2010 à 16:32
De même que certains ici, je vais finir par croire que vous faites une fixette sur Le Monde. On a tous compris que vous avez laissé une partie de vous-même dans ce journal, une partie de votre cœur et, sans doute, pas mal de vos illusions, mais il n'y a tout de même pas que lui dans notre désert. Et les autres journaux, la radio, la télé, comment enterrent-ils ces fameuses taxes ? Je n'ai pas la télé et j'écoute assez peu la radio, alors ?

[quote=Daniel Schneidermann]... Pourquoi Le Monde ne leur a-t-il pas réservé un plus bel enterrement, des funérailles à la Une, dans quelque crypte des anciennes reines de l'Info ? Risquons une hypothèse : la fatigue. Fatigue de signaler les promesses non tenues, les effets d'annonce avortés. Sans parler du manque de place : la double page vedette "Contre-enquêtes" du jour est consacrée à cette grave question : "Football européen : Lyon peut-il gagner ?", et à cette sous-question : "Pourquoi Lyon reste-t-il un nain économique sur les pelouses européennes ?" L'article principal y signale, avec une pointe de regret, la suppression de la niche fiscale dite DIC (droit à l'image collectif) qui permettait aux clubs français de "mieux retenir certains joueurs français". Heureusement, complète-t-il, "la libéralisation du marché des paris en ligne devrait compenser la suppression du DIC en ramenant de nouveaux sponsors vers le football français". On ne peut pas parler de tout.

emilie bouyer 21 avril 2010 à 15:53
De profundis...Feu le Grenelle de l'environnement a fait place à la marotte récurrente de celui qui nous sert de président depuis 2007. Mais c'est bien avant,en 2002,pour être précise qu'il prescrit au pays le traitement sécuritaire dont il a le secret avec le succès que l'on sait. En vérité le seul but est une remontée dans les sondages et le projet d'une seconde élection afin d'achever le travail de démolition entrepris.Bon nombre de' ses ex-électeurs disent qu'on ne les y reprendra pas...Iront-ils jusqu'au bout ?

Anthropia 21 avril 2010 à 11:13
On parle toujours du courage à s'attaquer au problème des retraites, moi, je pense que nous aurons trouvé le bon président de la république française, quand nous aurons élu une personne capable de s'opposer aux puissances d'argent, il est là le courage, aujourd'hui.
Par exemple, toutes les reculades de Sarkozy ont à voir avec les lobbys d'argent. L'a-t-on vu reculer devant le bouclier fiscal ? Devant les bonus ? Devant les niches fiscales du CAC 40 ?

Le problème, c'est que les solutions ne viendront pas des anciennes industries, des anciens groupes, qui ne cherchent qu'à optimiser les profits, regardons Eiffage ou Vinci qui cherchent à réduire la sécurité des constructions pour obtenir le fameux ratio coûts/bénéfices, ou les limites du modèle économique de Toyota. Dans la course à la marge à 15%, le consommateur ne s'y retrouvera bientôt plus, et l'environnement non plus.

Les solutions viendront de l'innovation et par le calcul du juste prix de la production d'un bien ou d'un service, qui rendra attractive une économie du proche.

Le frêt ne marchera vraiment que le jour où financièrement, il sera plus intéressant de passer par le ferroutage, l'énergie, même nucléaire, payée au juste prix ouvrira la porte aux énergies renouvelables, les productions de proximité ne deviendront intéressantes que quand les prix des tomates espagnoles intégreront la dépense environnementale.

Mais on l'a vu avec la récente immobilisation des voies aériennes et la grève symétrique des trains, taper sur ce secteur c'est attaquer des prés carrés, un pan important de notre économie, et c'est là que ça bloque.

Je viens de mener une mission avec une centaine d'experts de toute la France. Si j'avais dû le faire en train ou en avion, me déplacer ou les faire se déplacer, nous y aurions passé 6 mois, j'aurais dépensé une cinquantaine de nuitées d'hôtel, plus d'une centaine de repas, une réunion d'une demi-journée aurait généré une journée de temps de déplacement, au lieu de quoi nous avons travaillé en webconférence, le travail a été réalisé en 3 mois, sans pertes de temps, ni d'argent et avec une qualité de la vie incomparable. Les ministres européens qui ont tenté récemment une webconférence (sans succès pour la Grande-Bretagne) ont peut-être appris là un des secrets de la gestion moderne du temps. Le politique en intégrant ces pratiques va peut-être enfin comprendre que le déplacement n'est pas la réponse automatique à un besoin de se rencontrer.

Y penser a quelque chose de vertigineux. Comment reclasser cette économie du travailleur nomade ? Le tourisme aura encore du sens, mais à un tel coût que la longère d'Indre-et-Loire sera souvent préférable à l'Airbus transatlantique. On parle de croissance négative, mais la qualité de vie n'est-elle pas dans l'économie de proximité, dans le maraîchage près des villes, dans la liaison internet plutôt que la liaison ferroviaire, autoroutière ou aérienne, la logique du lourd s'effaçant au profit du léger.

Nous sommes à l'entrée de cette ère, je la trouve excitante, les actionnaires qui recherchent les profits comprennent bien que dans cette aventure, ils ont tout à perdre, parce que le capital se nourrit d'infrastructures coûteuses, que le SMALL a moins besoin de lui.

A la vision d'une autre société doit s'allier le courage de choisir ce nouveau modèle. On a bien compris que Sarkozy est d'un autre temps, qui sera la bonne personne pour nous amener à ce modèle-là ?

http://anthropia.blogg.org

Florence Arié 21 avril 2010 à 11:02
Bon, allez, il y a quand-même un article qui titre sur le fait que les annonces-sécurité dans le 9-3 correspondent à des mesures déjà en place...

Malagom 21 avril 2010 à 10:58
Le silence actuel des médias sur tous ces abandons, va leur permettre de se refaire une petite virginité, en comptant sur notre mémoire de plus en plus courte, lors de la prochaine campagne, quand nos grandioses politiques nous serviront les mêmes vieilles arnaques électorales. Et les médias de s'esbaubir devant tant d'audace et de nouveauté. Ils pourront toujours soutenir ne pas avoir dénoncé les faillites du gouvernement en leur temps - pas vu pas pris. Et le pire c'est que ça risque de marcher. Une fois encore.

Patrice Guyot 21 avril 2010 à 10:53
Comme on comprend votre chagrin et votre mélancolie cher Daniel !

En effet la renonciation à de nouvelles taxes est une mauvaise nouvelle car nous manquons un peu de taxes justement, d'impôts et de prélèvements obligatoires, surtout en France…

Et puis ces taxes auraient eu deux avantages exceptionnels : permettre à l'Etat de ne rien faire pour limiter la dégradation de l'environnement (“Nous avons levé une taxe, c'est bien assez !”) et financer les buffets des assemblées de notables pérorant doctement sur les émissions de CO2 dont ils ignorent tout, y compris que sans CO2 nous serions tous morts depuis longtemps (on ne peut pas tout savoir et quand on est un spécialiste du vidage des poches du contribuable on a pas le temps de se pencher sur les mécanismes de l'environnement)

C'est curieux cette naïveté masochiste de votre part Daniel, d'autant que vous venez de recevoir un ancien ministre du budget qui n'hésite pas à faire donner des cours de comptage jusqu'à 5 au ministre des finances en exercice… Ce qui pourrait éventuellement vous faire douter de la pertinence des impôts et taxes que nous avons payés, payons et paierons (en hausse sans aucune interruption). Vous mettre au moins la puce à l'oreille, d'autant qu'il va jusqu'à dire que notre problème n'est pas dans les recettes (déjà supérieures à celles de nos voisins) mais dans les dépenses. Il n'est pire sourd que celui qui ne veut entendre, dit-on !

Mais non ! Pour montrer sa belle âme il est de bon ton d'être un ardent supporter des impôts (ceux que paieront les autres de préférence et même - à l'occasion – ceux que nous paierons nous-mêmes) Las, l'excellente occasion de vider nos poches offerte par la taxe carbone nous échappe ! Quel dommage !

Soyez consolé pourtant cher Daniel, le gouffre de Bercy ne refuse jamais les contributions supplémentaires volontaires, surtout quand elles sont offertes de bon cœur. N'hésitez donc pas à déverser le trop plein de votre trésorerie, à l'aide d'un camion benne dans l'orifice adéquat. Je ne pense pas que vous parveniez à colmater le gouffre à vous tout seul (il est possible toutefois que je sous-estime votre superficie financière, seulement 1.500 milliards, même Bernard Arnault calerait avec ses modestes 20 milliards de patrimoine !)

Tiens ! (ce passage du gallinacé à l'ongulé n'est pas aussi hasardeux qu'il n'y paraît) on prétend que les américains sont en train de se révolter contre leurs institutions… C'est curieux, ils devraient venir – en supposant que les frileux ministres des transports laissent les avions voler – prendre des leçons de docilité soumise chez nous !

P.S. : Votre photo est très belle, surtout les coquelicots... Il ne manque plus que les éoliennes pour agrémenter le paysage...

***

marcel verplaetse 21 avril 2010 à 10:28
Moi je pense à une taxe sur les mensonges !!! Rendez vous compte de
la manne financière . Deuxième idée une taxe sur la connerie . Alors là
plus de trou de la sécu !!!
Mais oui Daniel on ne peux pas penser à tout !! Lyon atteint pour la première
fois les demi finale alors que les clubs français ont été si nombreux à atteindre
ce stade par le passé . Lyon est une équipe gonflé à l'hélium et bientôt elle fera
pssssschhhhhiiiiittttt .

ceci n'est pas un pseudo 21 avril 2010 à 10:17
créer une taxe pour finacer les infrastructures routières après avoir vendu les vaches que sont les autoroutes ( et à quel prix, et à qui ...), c'est ce qu'on de la gestion à la française

toutenbateau

poisson 21 avril 2010 à 10:05
En parlant de cimetière, c'est un peu in memoriam "Le Monde"...

charlie.lapared 21 avril 2010 à 09:59
Hourra, les Français vont pouvoir enrichir l'Etat (et les riches en passant) en jouant sur le 'ternet !
Hourra, les Français seront de plus en plus malades des méfaits du CO2... il y aura toujours autant voire plus d'accident parce que les gros transporteurs routiers ne paieront pas de taxe, ni les industriels gros consommateurs de pétrole (qui allaient être exemptés de la taxe carbone de toutes façons). Le ferroutage qui coûte moins en carbone et en prix va disparaître petit à petit...
Donc le problème des retraites va être réglé : morts sur les routes, cancers du poumon et des voies respiratoires grâce à la pollution...
Les potes de Sarko sont contents, ils vont pouvoir continuer à fabriquer des bagnoles, de l'énergie atomique, de l'armement et les pauvres de crever tranquillement en perdant leur fric en jouant sur le 'ternet (y'a pas accès aux casinos dans le 93, le 94, le Nord etc).
Parce que, bon, franchement, pour en revenir aux jeux autorisés : à part les drogués du jeu, quels sont les riches qui jouent pour s'enrichir ? Ils vont plutôt en bourse pour ça non ?

fifi 21 avril 2010 à 09:53
Silence général, quasi-silence du Monde.
Cela vous étonne? Qui avait cru aux flons-flons du Grenelle de l'environnement?

beyondtheeyes 21 avril 2010 à 09:42
Après le « décryptage » est venu le temps du « dézinguage » des médias, Le Monde en tête ?

P.S. : ce dont je me réjouis