Alain S. 29 octobre 2013 à 12:57
Si ce même Snowden avait découvert que c'était, au hasard, par exemple, le Vénézuéla qui espionnait le monde entier dont des dizaines de chef d'Etat, je pense qu'on aurait eu un autre style de réactions à l'encontre de ce pays, un peu plus virulentes je dirais. Snowden aurait lui reçu les plus grandes distinctions dans chaque pays, célébré partout comme le héros de la liberté et de la démocratie. Cameron quant à lui aurait proposé au conseil de l'ONU une attaque contre le Vénézuéla, ou au moins un bombardement de tous les centres de communication de ce pays.

Ervé 29 octobre 2013 à 12:37
Les Etats-Uniens ont une telle confiance en la servilité de Cameron à leur égard, qu'ils lui ont fait l'affront de ne pas l'espionner.

emilie bouyer 29 octobre 2013 à 11:54
A droite ,on rêve de restreindre la liberté de la presse,de soumettre la justice d'éradiquer les juges d'instruction,d'espionner les journaux etc... On a connu .C'était Sarkozy.Peut-être peut -on reconnaître une qualité à Hollande. Pas de ça avec lui.

Strumfenberg ( Aloys von ) 29 octobre 2013 à 11:29
Simone Weil opposait le sérieux de la vision française de la politique à la conception ludique-aristocratique des Anglais. Plus que Hollande pour les Français, Cameron est un clown pour les Anglais.

Ptilou 29 octobre 2013 à 10:42
Cela me fait penser au journaliste d'investigation P. Arfi, le communiquant du ministre du budget faisait son boulot aussi de faire pression sur tous les médias pour éviter que ne sorte l'affaire Cahuzac. Chacun dans son role.

Cameron entame son chant du cygne. Il ne va pas se laisser couler sans réagir tout de même! Sachant que la presse britanique est la plus trash qui soit dans le monde entier, elle n'est clairement pas novice sur le sujet.

gondalah 29 octobre 2013 à 10:11
"Á la presse et à elle seule"...

Difficile de cerner un journaliste comme DS (au hasard)... Cette croyance dans le Journalisme, comme si celui ci était inscrit dans le code génétique de l'humanité...
La vie n'est pas une fable. Si le journaliste à des décisions à prendre qui lui appartiennent, à lui et à lui seul, il aura donc des responsabilité... à prendre ou à assumer...

JIEM 92 29 octobre 2013 à 10:06
Bonjour
Et comment interpréter le lock out complet pendant 3 mois de la prise de 2 journalistes en otage en Syrie ?
Que ce soit pour des raisons familiales ou d'Etat, cela montre que la communication est totalement contrôlée et que la transparence n'est qu'un nuage de fumée.

syrreau 29 octobre 2013 à 10:02
Il me semble que la hadopi voulait reprocher aux personnes soupçonnées de téléchargement de n'avoir pas sécurisé leur PC, au cas évidemment
ou celles-ci utiliseraient l'argument de la prise de contrôle par un tiers. Ceci avait mis la communauté internet en émoi, considérant que nous ne sommes pas des experts en sécurité informatique.
Bon je taquine, évidemment les moyens de sécurisation à disposition des états sont sans proportion.

Les Allemands veulent inviter Snowden à témoigner devant leur parlement, en lui offrant protection (vu hier au journal d'Arte).

J'y comprend plus grand chose..

Thomas 29 octobre 2013 à 09:39
Pour aller un cran plus loin, il semble que l'argument du risque de la "transparence absolue donc totalitaire", souvent brandi, soit pour ne pas être caricatural, soit pour faire diversion, ne résiste même pas à l'examen ici. Je n'ai pas lu les articles du Guardian, mais ceux du Monde, qui en sont grosso modo l'équivalent ici (ils viennent de s'associer à Greenwald), insistent justement sur la valeur ajoutée du journalisme ( au moins théoriquement ... mais concrètement aussi pour l'instant) : tout n'est pas publié n'importe comment, un choix est fait, les données sont recoupées pour devenir des infos, les vies ne sont pas mises en danger. Bref : c'est édité.

Ke-sais-je 29 octobre 2013 à 09:30
" La liberté de la Presse présente des inconvénients , mais moins que l'absence de liberté " ( F. MITTERRAND , qui lui était un connaisseur de ce qu'il ne fallait pas faire )