-
Compte supprimé à la demande de l'utilisateur
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
-
abracadabra
A force de lire le Monde (entre autres) on avait fini par croire que tous les Anglais regrettaient d'avoir voté le Leave :
http://www.lemonde.fr/big-browser/article/2016/11/04/en-grande-bretagne-des-juges-ennemis-du-peuple_5025692_4832693.html -
cyril
Est-ce que vous appelez ça un article?
D'abord il faudrait cesser de copier des twittes, les twittes c'est le degré zéro de l'information. N'êtes-vous donc pas capable de faire un résumé et une analyse?
Ensuite, c'est quoi les médias traditionnels selon vous? est-ce que c'est la télé? la radio? les journaux? les magazines? Et pourquoi ce ne serait pas vous? Les médias qui tapent sur les médias, n'est-ce pas le chat qui se mord la queue? On ne peut pas dire que les tabloids sont des médias traditionnels, et pourtant ils ont joué un rôle important dans le Brexit. Si vous entendez par médias traditionnels toute cette flopée de pseudo-journalistes qui ne font que du sensationnel ( et vous en faites aussi), alors vous ne devriez pas dire médias traditionnels mais parler de prétendus médias.
Enfin on aimerait que les journalistes (dont apparemment vous prétendez faire partie) prennent des positions franches. Oui l'Europe il faut la sauver (peut-être d'elle-même), parce qu'on y croit! L'Europe c'est la paix, c'est la sécurité. Les anglais ont sonné le tocsin, oui, car l'Europe est en danger, et ce n'est sûrement pas le moment de faire de l'humour (les rois de l'humour n'ont effectivement plus que ça pour se consoler).
Alors messieurs et mesdames les journalistes, utilisez votre carte de presse pour autre chose que pour les cocktails et réveillez-vous bon sang! Parce que vous aussi vous tergiversez sur des concombres; est-ce qu'untel a bien dit ce qu'il voulait dire ou l'a-t-il dit pour piquer des voix à l'autre? Mais on s'en fiche! Est-ce que c'est ça arrêt sur image? Des commérages?
Par exemple? Et bien parlons de la finance. C'est une évidence qu'il faut une taxe sur les transactions financières, enfin une taxe qui ne pénalisera pas le quidam moyen (je ne suis pas économiste mais j'ai cru le comprendre, je peux me tromper), et bien qui martèle ça? Marine Le Pen. Mais au lieu de dire qu'elle a raison sur ce point, vous dites qu'elle surfe un sentiment anti-trust. Voilà dans quel bourbier on est, et donc, on peut penser par ricoché que vous n'êtes pas forcément pour une taxe sur les transactions financières - parce que vous êtes bien lotis - etc... etc... Vous voyez, ça va très vite.
Merci de votre attention. -
Pierre38330
Je viens de parcourir la presse anglaise.
Il en sort une certitude. L'Europe est un jeu qui se joue à 28 ou 27 ou plus ou moins.
Mais à la fin, c'est Corbyn qui perd.
Et je crois que si cela se produisait en France, on pourrait faire bis repetita. En remplaçant Corbyn par la gauche, la vraie gauche. -
Robert·
Sortie du Royaume Uni de l'Union Européenne. Un peu plus de la moitié des britanniques ont voté pour, un peu moins contre. Probablement que presque tous, qui se sont séparés sur une question fermée, en vivront les conséquences de façon solidaire. Je n'aime pas la jouissance sadique de ceux qui disent : « vous l'avez voulu, sortez vite maintenant » pour se donner l'illusion qu'ils peuvent organiser aujourd'hui ce qu'ils n'ont su maîtriser hier. -
Pierre38330
S'il faut trouver une seulle certitude, c'est que dorénavant, les petits bras du capital qui nous gouvernent auront l'explication à toutes leurs erreurs.
Le chômage ? : Brexit ; la croissance ? : Brexit ; la pollution ? : Brexit etc.
Après Jeanne d'Arc Trafalgar, Waterloo et Mres El Kebir, la perfide Albion a encore frappé. -
Athanase Broutechoux
Les anglais (et non les britanniques) ont rejeté une forme d'Europe qui ne les satisfait pas. Peut-être ont-ils eu marre de cet équilibre dedans/dehors-dehors/dedans, voyant en outre que toute forme de décision leur échappait. Ce qui le cas...
Cette décision est au moins - et au mieux - un socle à partir duquel, et je l'espère, le fondement d'une nouvelle Europe sera définie. Et acceptée.
Il n'est pas non plus indifférent que les modalités de "sortie" de l'Union Européenne aient été définies dans ce fameux Traité de Lisbonne, refusé par de nombreuses nations. Avec un déni de démocratie évident, et dont "l'Europe" s'est moqué.
Les "dirigeants" de l'Europe ont bien pris soin d'être des "irresponsables juridiques" (cf. Traité de Maastricht). Les décideurs européens (personnalités administratives, chefs d'Etats, ministres) feraient mieux d'écouter les citoyens plutôt que leurs "amis" économiques ou financiers.
Ce que l'Europe a exigé de la Grèce, l'exigera-t-elle de l'Angleterre ?
Le dedans-dehors anglais se finira-t-il par un dehors-dedans ?
Tant mieux pour les anglais, tant pis pour les anglais.
Et vive l'indépendance de l'Ecosse ! -
Al Ceste
En choisissant de quitter la maison commune européenne, les Britanniques imposent un demi-tour à l’histoire. A leur propre histoire autant qu’à la nôtre à tous. Notre avenir collectif est désormais menacé de s’embourber dans un mouvement de repli souverainiste, derrière lequel avancent à peine masquées les pulsions nationalistes et les démagogies populistes, dont on sait trop à quelles conséquences meurtrières elles ont déjà conduit.
Ce vote est déchirant. Il exprime un choix de régression et d’enfermement, à rebours du futur. Il faut lucidement interpréter cette marche arrière comme une tentative de mise à mort de notre meilleur bien commun : la solidarité
Et dire que ces crétins de Verdâtres*, qui nous auront tout fait, rêvent d'en faire leur candidat !
* Pour paraphraser Clemenceau : l'écologie est trop sérieuse pour être confiée aux Verts. Je parle des politicards, bien sûr, pas de gens qui se battent à NDDL, à Bure, à Roybon etc. -
Al Ceste
Stathis Kouvelakis était membre du comité central de Syriza lors de la victoire de ce parti en Grèce en janvier 2015. Il fit ensuite partie de ceux qui, prônant une sortie de l’euro et une rupture franche avec les institutions européennes, ont décidé de faire scission avec le premier ministre Alexis Tsipras. Enseignant et vivant à Londres, il analyse pour Mediapart les conséquences du référendum britannique.
Mediapart : Quelle lecture faites-vous du vote en faveur du Brexit ?
Stathis Kouvelakis : Le premier constat est que l’UE perd tous les référendums qui se déroulent autour des propositions qui en émanent ou de l’appartenance à l’une de ses instances. Les défenseurs inconditionnels du projet européen devraient quand même commencer à se demander pourquoi. Mais c’est la première fois que la question du maintien ou du départ a été posée directement. Et le fait que l’un des trois grands pays européens choisisse la rupture avec l’UE signe, pour moi, la fin du projet européen actuel. Ce résultat révèle définitivement ce qu’on savait déjà, à savoir qu’il s’agissait d’un projet construit par et pour des élites, qui ne bénéficiait pas d’un soutien populaire.
Vous en réjouissez-vous ?
Oui. Certes, ce rejet légitime de l’UE risque d’être confisqué par des forces de droite et xénophobes, comme la campagne britannique l’a montré. Mais, pour moi, il peut aussi s’agir d’une opportunité pour des forces progressistes en lutte contre l’Europe néolibérale et autoritaire, c’est-à-dire l’UE telle qu’elle existe. Je pense que des forces antilibérales de gauche peuvent plus facilement s’exprimer dans d’autres pays qu’en Grande-Bretagne, où il est vrai que le « Lexit » (contraction de Left et Exit -ndlr) a été très peu audible, et a révélé une fracture entre la direction des principales forces de gauche, politiques et syndicales, et la base populaire et ouvrière, qui a dans sa grande majorité rejeté l’UE.
Le parti travailliste, notamment, est fracturé entre une large partie de son électorat d’un côté et ses élus et son appareil de l’autre, avec les cadres et les militants écartelés entre les deux. De surcroît, son dirigeant actuel, Jeremy Corbyn, est en réalité très hostile à l’UE, mais il a été contraint de faire campagne pour le maintien, compte tenu du rapport de force interne à l’appareil et au groupe parlementaire.
En février 2015, lorsque je faisais encore partie du comité central de Syriza, à l’occasion d’une grande réunion qui s’était tenue à Londres, au siège de la confédération des syndicats britanniques, pour fêter la victoire de notre parti en Grèce, Jeremy Corbyn, dont personne n’envisageait alors qu’il puisse prendre la direction du parti travailliste, était venu me parler en marge de la réunion, en me disant : « Est-ce que vous avez un plan B ? Parce que l’UE va vous écraser, en commençant par attaquer votre système bancaire. »
Il m’a raconté le choc qu’il avait subi lorsqu’il était jeune militant et que le parti travailliste avait gagné les élections de 1974 sur un programme radical. Le système bancaire britannique avait immédiatement été attaqué, contraignant le Royaume-Uni à faire appel au FMI pour demander un prêt et à mettre en place des politiques austéritaires en échange. Il voulait que je le rassure sur le fait que nous avions un plan B, et moi qui appartenais à la minorité de la direction de Syriza, je ne pouvais que lui répondre qu’il fallait qu’il en parle avec Tsipras, pour tenter de le convaincre.
Cette anecdote montre qu’il ne se fait aucune illusion sur l’UE. Seulement, l’appareil du parti travailliste et ses élus lui sont farouchement hostiles. Et on lui reproche désormais d’avoir fait un service minimum en faveur du « Remain ». Les mêmes médias, qui avaient appelé à voter « Remain », voudraient qu’il parte, alors même que le Brexit a gagné, parce qu’il n’en aurait pas fait assez…
Avez-vous été surpris de ce résultat ?
Non. Ce qui m’a frappé pendant cette campagne britannique, c’est une impression de déjà-vu. J’ai eu la chance de vivre à la fois le référendum sur la Constitution européenne de 2005 en France, celui de l’année dernière sur le plan d’austérité Juncker en Grèce, et celui de cette année en Grande-Bretagne. À chaque fois, ceux qui défendent l’UE portent de moins en moins de discours positifs et emploient essentiellement des arguments fondés sur l’intimidation et la peur, en mettant en scène tous les maux qui s’abattraient sur le Royaume-Uni si les Britanniques votaient mal.
Schaüble et Juncker se sont faits menaçants, comme à l’accoutumé, et même Obama a joué sa partition pour expliquer à quel point un Brexit serait catastrophique. En France, on a beaucoup focalisé sur le fait que la campagne pro-Brexit était animée par des personnages effectivement peu ragoûtants, de Boris Johnson à Nigel Farage. Mais les médias ont moins souligné que le « Remain » était porté par tout l’establishment content de lui-même, avec la City arrogante en première ligne, ce qui avait de quoi motiver le rejet de l’électorat populaire.
Une refondation démocratique de l’Europe, que beaucoup appellent de leurs vœux au lendemain du Brexit, vous semble-t-elle encore possible ?
De plus en plus de forces de gauche comprennent que l’UE n’est pas réformable dans un sens progressiste, avec un fonctionnement plus démocratique, parce qu’elle est conçue, dans son architecture intrinsèque, pour ne pas être réformable. Tout est verrouillé et, pour enseigner dans un département d’études européennes, je peux vous assurer que mes collègues spécialistes le savent. L’UE n’a pas été conçue pour fonctionner avec les règles de la démocratie parlementaire, dont on craint toujours la tentation « populiste ».
Le vote britannique est donc une occasion à saisir pour toutes celles et ceux qui réfléchissent à un plan B, et sont conscients que de véritables alternatives impliquent une rupture avec l’UE. Que ce soit Jean-Luc Mélenchon en France, Oskar Lafontaine et Sahra Wagenknecht en Allemagne, l’aile gauche de Podemos ou ceux qui ont quitté Syriza l’an dernier : toutes ces forces anti-libérales et progressistes doivent se saisir de ce moment, si elles ne veulent pas être gravement punies par une droite nationaliste et xénophobe qui capterait la colère populaire.
Mais, en Grèce, la gauche qui a fait scission avec Tsipras, semble pourtant plutôt atone ?
Le dernier sondage américain PEW sur l’europhilie, effectué sur un très large échantillon de populations européennes, a montré que plus de 71 % des Grecs n’acceptaient plus l’UE et qu’un bon tiers souhaitaient sortir de l’euro. Certes, le champ politique grec est bloqué et, suite à la capitulation de Tsipras l’été dernier, le sentiment de défaite et de démoralisation reste fort. Mais on commence à voir des mouvements à gauche de Syriza, que ce soit Unité populaire ou le mouvement lancé par Zoé Konstantopoúlou, gagner du terrain. Nous sommes à la veille de reclassements importants, à l’échelle de l’Europe, et face à un choix entre une radicalité qui sera soit de gauche et internationaliste, soit de droite et xénophobe. Si la gauche qui se veut hostile au néolibéralisme continue à répéter la litanie de l’« Europe sociale » et de la « réforme des institutions européennes », elle ne s’enfoncera pas simplement dans l’impuissance, elle sera tout bonnement balayée.
La manière dont la Grèce a été traitée l’été dernier a-t-elle joué dans le vote britannique ?
Nigel Farage, le dirigeant du parti nationaliste et xénophobe UKIP, avait tenu au Parlement européen des propos dans lesquels il accusait l’UE de se comporter de manière dictatoriale avec la Grèce. Il disait des choses qui auraient dû être dites par toute la gauche britannique et européenne. Le référendum britannique est juste un nouveau signe du rejet de l’UE, dont les électeurs comprennent qu’elle se situe au cœur du problème de la politique représentative actuelle, celui d’une élite européiste qui méprise les couches populaires et la notion même de souveraineté du peuple. Passivement toléré lorsque la situation économique paraissait fluide, le projet européen se délite lorsque celle-ci se dégrade et que le carcan des politiques d’austérité se durcit partout, sous l’impulsion et le contrôle tatillon des instances de l’UE.
Le découpage spatial du vote britannique est saisissant. Il y a deux pays. La bulle de la City et du Sud-Est du pays face à un autre pays, dont on ne parle jamais parce qu’on préfère évoquer le Londres branché et multi-culturel. Avant d’enseigner à Londres, j’exerçais dans une université de la banlieue de Birmingham, Wolverhampton. La différence est abyssale. Le centre-ville était en ruine. Dans cette Angleterre où la révolution industrielle a commencé, tout le monde se sent abandonné et condamné à une mort économique et sociale. Le parti travailliste a abandonné à leur sort des populations entières et laissé ainsi le champ libre à des partis comme le UKIP.
Ce qui est d’ailleurs paradoxal, parce qu’alors que le Front national a toujours su, en France, se parer d’un vocabulaire et d’atours pour « faire peuple », le UKIP incarnait, à l’origine, tout ce dont les classes populaires anglaises se sont toujours moqué : un côté vieillissant, anglican, traditionnel, classes moyennes coincées, 100 % blanches, le conservatisme de grand-papa en somme. On imagine la colère et le sentiment d’abandon qu’il a fallu pour qu’un tel parti ait pourtant réussi à capter le vote des classes populaires…
Comment vous positionnez-vous face à la perspective de nouveaux référendums sur l’appartenance à l’UE dans d’autres pays d’Europe ?
L’UE n’est pas réformable et je pense qu’il n’existe pas d’autre solution que sa dissolution. Une vraie refondation de l’Europe signifie briser la cage de fer de l’austérité perpétuelle et du néolibéralisme autoritaire, et cela passe par une rupture avec la machinerie institutionnelle de l’UE. Il faudra donc jouer le jeu des référendums, tout en empêchant les forces de la droite xénophobe et nationaliste de gagner l’hégémonie et de dévoyer la révolte populaire. La gauche de la gauche a pris beaucoup de retard, mais elle ne peut plus penser qu’elle parviendra, sans rupture avec l’UE, à changer le rapport de force à l’intérieur d’une machinerie spécialement conçue pour empêcher toute divergence, et face à un rouleau compresseur dont on a vu comment il a pu écraser la Grèce. -
Al Ceste
" La vérité est bien plus complexe, le Brexit est un vote de droite comme de gauche, d'extrême droite comme d'extrême gauche, c'est un vote de vieux et un vote de jeune, un vote de femme et un vote d'homme, un vote de chômeur et un vote de salarié, un vote de citadin et un vote de campagne ...
Mais ce qu'il reflète avant tout c'est la non adhésion à ce projet européen là ..." -
rmara
Votre dernier tableau n'est pas une répartition des votes suivant la tranche d'age , mais une estimation des votes par tranche d'age suite à un sondage; Que je sache le vote est à bulletin secret en Angleterre.
sur cet exemple vous tenez le même discours que les media traditionnels que vous critiquez.
Et en l'occurence sur cet exemple ce discours n'est pas neutre : pourquoi nous sert on cette photo de sondage par tranche d'âge ? Car elle discrédite le Brexit en tenant ce discours, les vieux qui n'ont pas d'avenir on choisit le contraire de ce que veulent les jeunes anglais.
Or au début de ce sujet vous pointiez le fait que les sondages ne reflétaient pas la réalité et qu'ils adoptaient le point de vue biaisé d l'élite éditoriale.
C'est encore ici le cas ...
La vérité est bien plus complexe, le Brexit est un vote de droite comme de gauche, d'extrême droite comme d'extrême gauche, c'tes un vote de vieux et un vote de jeune, un vote de femme et un vote d'homme, un vote de chômeur et un vote de salarié, un vote de citadin et un vote de campagne ...
Mais ce qu'il reflète avant tout c'est la non adhésion à ce projet européen là ... -
Yanne
Dans ce bal des faux-culs, celui que je trouve le plus gonflé, c'est vraiment Quatremer.
Il met maintenant tout sur le dos du RU. Ma bonne dame, c'était les Anglais qui posaient un problème dans l'UE.
Sauf qu'avant, il n'y avait pas de problème. Comment à 28 minutes, il expliquait que tout était parfait ! Et qu'on était des imbéciles de se poser des questions !
C'est l'illustration parfaite de l'adage : les absents ont toujours tort ! A peine, ils ont tourné les talons qu'ils ont tort...
Et comme si tout les pays n'étaient pas aussi faux-culs les uns que les autres : les Allemands qui occupent la place de premier de la classe, quand il n'y a pas de prof, les autres qui courbent la tête tout en hurlant comme des pourceaux qu'on égorge, histoire d'épouvanter la galerie qu'on prend pour une porcherie.
Tout ce show business !!!
Mais récapitulons cette merveilleuse mécanique qui exonère chacun et déresponsabilise tout le monde;
Tous les 3 mois, le Conseil européen, c'est à dire les chefs d'état ou les chefs de gouvernement se réunissent et prennent des décisions. Ensuite, la Commission prend des résolutions sans pouvoir surseoir à ces ordres (c'est pas moi, c'est pas moi, c'est l’autre). Puis les pays appliquent. Et si les populations se plaignent, les dirigeants nationaux expliquent que c'est la faute à l'Europe.
Et tout d'un coup, on laisse le choix à ces populations, on leur propose, quand elles disent qu'elles en ont assez et veulent quitter ce piège à cons, de le faire vraiment. Et c'est extraordinaire, elles le font, elles disent que c'est le moment et décident de partir..... Ben alors ! Effectivement, c'est incompréhensible, surtout pour les aveugles.
Mais comme c'est étrange. On ne comprend pas. Surtout si la situation arrange, n'est ce pas ? -
Al Ceste
http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/06/24/ne-mettons-pas-le-brexit-sur-le-compte-de-l-insularite-britannique_4957709_3232.html
Il envoie le pâté, le camarade irlandais. -
Raplouf
Le plus étrange c'est que le résultat du référendum est appliqué. On voit bien qu'ils ne sont pas européens, chez nous, on peut voter non, et puis c'est oui quand même. C'est bizarre de respecter le choix des gens. On n'est pas habitué.... -
Le Zast
A-t-on la certitude que le whisky ne rencontrera pas de barrières douanières... Je n'aime pas le Ricard, mais vraiment pas. -
Ijarkor
Attention : le tableau final n'est pas "(...) la répartition des votes par tranche d'âge".
Il s'agit d'un sondage réalisé sur 1652 personnes du 17 au 19 juin.
C'est indiqué en petit caractère sous le tableau. Ce serait bien de corriger l'article. -
emilie bouyer
Et elle est contente la Marine... ça lui fait des vacances parce qu'elle était chafouine à cause de la Marion qui fait rien qu'à l'embêter. Les voilà d'accord sur un point pas négligeable :On peut sortir de L'Europe! Il suffit pour ça d'un petit "Frexit" (sic) où la trouille l'emportera sur la sagesse et -croit-elle- le portail de l'Elysée s'entrouvrira. Alors on n'aura plus qu'à trouver un endroit où respirer de nouveau. -
bastounet
bernie sanders , trump , podemos , 5 étoiles , siris , nuit debout et , enfin , le brexit . Enfin le 21em siècle arrive . -
constant gardener
Les britanniques vont se retrouver vis-à-vis de l'UE dans la situation des Suisses et des Norvégiens.
Ca fait peur. -
Cultive ton jardin
Pas de doute, ils vont tout changer pour que rien ne change. Tant qu'on les laissera faire.
Je m'étonnais quand même ce matin que tous les commentateurs projettent leur spleen sur "les anglais". Je me disais, tout bêtement, ben yen a plus d'heureux que de malheureux, non? Mais non, tous les anglais sont en deuil de l'Europe. On se demande bien d'où sortent ceux qui ont voté pour la sortie... Peut être qu'ils ne fréquentent pas de journalistes... ou que les journalistes ne les fréquentent pas.
Quant aux jeunes... J'ignore jusqu'à quel point les sondages sont pertinents. mais regardez vivre les jeunes: ils voyagent, ils ne sont pas trop nationalistes pour avoir déjà rencontré d'autres jeunes de tous pays, comme ils fréquentent "international", ils sont amoureux, ils font des enfants sans tenir compte de la carte d'identité. L'Europe leur donne quelques avantages de ce côté là. Plus qu'aux "vieux", qui tirent fort peu de bénéfices de leur "libre circulation" théorique et pour qui les ravages dus non pas à l'Europe mais à cette Europe sont à la fois plus sensibles vu qu'ils comparent "avant" à "après". Ce que ne peuvent pas trop faire les jeunes, qui sont nés avec la précarité somme horizon "normal", au point qu'il arrive que la stabilité leur fasse peur.