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Henri Vinclair
[large]BILLET D’HUMEUR VITRÉE
Il m’est arrivé, en fin de semaine dernière, de regarder les infos à la télé.
Ce n’est pas la première fois, bien sûr, mais là, j’avoue avoir été gâté, avec retour aux sources et échappées vers l’avenir.
Que d’émotions !
Et une curieuse pathologie s’en est suivie dont je tenais à faire part aux honorables chalandes et chalands :
Tout d’abord, moins la moustache, n’était-ce pas Jean Nohain qui présentait les émissions, avec ce large sourire appliqué agrémenté d’une voussure protectrice de l’échine, les « petits enfants qui sont devenus grands, allez, avec leur gentille maman qui a eu bien du malheur, mais qui, grâce au Bon Dieu et à la Sainte Vierge s’en est sortie après tant d’années de souffrance, et qui a retrouvé sa gentille maman à elle, et sa gentille petite sœur et ses gentils enfants qui sont maintenant devenus grands, et leur gentil papa qui est tellement dévoué ».
Jean Nohain, revenu avec tant de discrétion, aux côtés de sa jolie Carlita qui a bien du bonheur d’avoir un mari bricoleur ?
Non, je déraille. C’était bien le chanoine de Latran qui ne se remarque jamais autant que quand il fait ostensiblement l’effort d’être discret.
Mais là, comme il n’était pas « en responsabilité », il pouvait recevoir largement, avec plein de gros avions de la République, et après des tas de bons allers et retours humanitaires pour rien, parce que c’est tellement émouvant d’attendre au pied du grand escalier du gros avion.
Que d’émotions !
Elle est bien élevée, la Dame, parce qu’elle dit bien doucement merci à nous tous, merci Perrichonne, merci Perrichon, qu’elle dit la Dame qui a eu bien du malheur, et que ça vous réchauffe bien le cœur, allez, et on aimerait bien lui entourer les épaules de notre bras protecteur, comme Jean Nohain, en lui montrant le côté des oeils des caméras, parce que c’est là qu’il faut regarder pour voir les Perrichonnes et les Perrichons qu’on remercie pour tout ce qu’ils ont fait, au fin fond des yeux, quand on ne sait plus parler à cause de l’émotion qu’elle est grande.
Que d’émotions !
C’était une très, très grande information, pendant tout les treize heures, tout les vingt heures, tous les débats intermédiaires et suivants, et tout ça pendant plein de jours, au moins deux, mais on n’a pas fini d’en parler, et il y aura le 14 juillet, bientôt, où elle sera invitée par Jean Nohain, peut-être avec Kadafi, mais on ne les mettra pas côte à côte pour pas qu’il la viole, on ne sait jamais avec lui, et même avec Bachar El-Assad, mais on planquera tous les détonateurs, et même les allumettes, des fois que, et même peut-être Georges Bush, un grand ami de Jaboune, chanoine René, pardon, Reborn, de la Transe du Bien, qu’il finisse en grande beauté, que du beau monde pour voir défiler l’armée française, non, on la mettra à côté de Carlita parce que Jean Nohain il devra saluer tous ces beaux soldats pour les remercier d’aller au chômage sans faire d’histoires, en gentils papas et en gentilles mamans qu’ils sont peut-être aussi, va savoir…
C’est bien émouvant tout ça, allez. Si, vraiment.
C’était si bien toute cette émotion.
J’ai dû frotter mes yeux à cause des larmes et tout ça, frotter, frotter, frotter et encore frotter, ah, là, là… C’est bon, hein ? Oh oui, c’est bon, c’est bon, continue ! Même qu’à force, et flatch ! j’ai eu comme un grand jet orgasmique d’humeur vitrée, rhââââ, lovely, plein les doigts d’humeur vitrée. Et puis les yeux tout mous…
Ah ! La branlette émotionnelle, que c’est bon quand on a bien du malheur, mais pas tant que cette pauvre, brave, grande Dame qu’on nous montre là. Qui a eu du vrai grand malheur. Y’a pas de raisons qu’elle n’en touche pas les dividendes. Après tout, elle est du métier, elle sait bien où sont les oeils des caméras, c'est juste pour faire plaisir à Jean Nohain qu'elle fait semblant de chercher. Et elle a payé bien assez cher. Et tant qu’à faire, que ses banquiers de la banque Nohain en profitent. Comme d’hab. Au pourcentage.
Bon, bien sûr, avec des yeux tout mous, après, on a du mal à retrouver ses sous de plus en plus petits, perdus au fond de son con de porte-monnaie de plus en plus moins en moins plein et plus serré qu’un cul de chaisière, pour lequel, pendant ce temps-là, Vaseline Bertrand nous concocte une bonne négociation bien profonde, histoire de nous les y mettre sans douleur, un petit peu plus pour ses copains, qui nous assurent, qui nous assurent… que tout sera mieux si c’est eux qui s’en occupent. Et que c’est que le début.
Et puis c’est moins facile pour compter correctement les clandestins qu’Opale nous détricote consciencieusement vers la frontière (21000, 21001, 21002, 21003…), et qui doit "rimplir s’carette", sous le regard vigilant et plein de petits cœurs roses du chanoine de Latran, qui l’a bien souvent répété qu’il a du cœur qui saigne, même qu’à partir de la centième répétition, on n’entend plus, on croit, comme dit son C.C. (conseiller en communication, le premier à droite), mais que là, il est « en responsabilité », et qu’il doit calculer combien il faut en sortir pour pouvoir en rentrer. C’est peut-être les mêmes, mais faut quand même faire tourner le compteur électoral, comme pour Finette de Ouagadougou, celle qui faisait les chambres de l’Hôtel du Nord avant d’être embarquée dans un vol régulier, parce que c’est quand même moins cher qu’un avion présidentiel, avec des menottes et deux policières, direct Ouagadougou, où elle est priée de se démerder sans ses trois gosses qui sont restés à Ménilmontant avec son mari qu’on n’a pas encore réussi à coincer...
Ah ! plaignez Finette,
Elle est dins l'carrette
Ils l'ont collée ches capons, ches vauriens,
Dins cheule carrette à quiens !
Comme on dit à l’Hôtel du Nord.
Après toute cette effusion, on peut encore plaindre Finette.
Mais avec les yeux mous, on n’a plus de larmes.[/large] -
Balthaz
CB a fait une reprise de la plus célèbre chanson de Pierre Perret et ça s'appelle
vous saurez sur sarkozy
je crois que ça donne un truc comme ça
tout tout tout
vous aurez sur sarkozy
le ptit nerveux
qu'a une grosse montre
et l'agité
qui gesticule
celui qui hurle
qui baragouine
au guilvinec
tout tout tout tout
vous saurez tout sur sarkozy
Il est allé en Afrique
au gué au gué
leur dire qu'ils étaient nuls
au gué au gué
les Droits de l'Homme
en tunisie
vont de mieux en mieux
c'est au gué au guaino
qui l'a dit
tout tout tout
vous aurez sur sarkozy
le ptit nerveux
qu'a une grosse montre
et l'agité
qui gesticule
celui qui hurle
qui baragouine
au guilvinec
tout tout tout tout
vous saurez tout sur sarkozy
il a déjà sauvé
au gué au gué
au moins une cinquantaine
d'otages au gué au gué
heureusement il ya bigard
qui explique comment prier
et les intellos
pour lui apprendre à parler
si qqn a la suite ..... -
Guillaume C.
Ce site, articles comme commentaires, est en train de prendre une tournure que j'apprécie de moins en moins. DS s'arroge une chronique quotidienne qui d'intéressante vire peu a peu a un commentaire radotant et désabusé des faits et gestes présidentiels, alimentant par la même la machine qu'il est censé observer et décortiquer. Les commentaires sont subtilisés par une coterie peu nombreuse, mais virulente et productive, qui est d'accord avec elle-même et s'entre-congratule de "bons" mots et autres auto-références. Autant dire qu'on s'y sent vite étranger. Je serais d'ailleurs curieux de connaitre les stats de lectures des billets et de leurs commentaires par rapport aux volumes de ces derniers. Ainsi que le nombre de lecteurs qui ne commentent jamais. Les billets sur le président et ceux qui l'entourent font rapidement 40-50 commentaires, lors que ceux touchant d'autres problèmes ont de la peine a passer la dizaine.
Tout ceci ne me dit rien qui vaille sur la pérennité de la formule, si comme je le crains la ligne actuelle faisait fuir la majorité (?) silencieuse, agacée par la fixation de la rédaction sur quelques sujets et le peu de valeur ajoutée des commentaires satisfaits de la minorité bruyante.
Pour revenir au sujet de ce billet, dans toute affaire de prise d'otage, le secret qui entoure la prise de contact avec les ravisseurs et/ou les intermédiaires est primordial. Mais, dans le cas ou l'affaire s'éternise, une certaine agitation médiatique est indispensable de manière a faire remonter a la surface des esprits d'opinions et de médias versatiles et oublieux que le problème n'est pas résolu. Ces deux contraintes sont par nature contradictoires, mais bien utilisées peuvent se retrouver alliées de circonstances.
Sans agitation médiatique, le pouvoir colombien se fout comme de sa première bombe au napalm balancée sur un champ de coca des otages des FARC. Il bénéficie d'un soutien inconditionnel du seul allié qui lui importe, les USA, pour se maintenir et contenir la guérilla. En échange de ce soutien, il combat les narco-trafiquants, mais pas trop, car la victoire s'approchant, les subsides risqueraient de diminuer. Autant dire que, pour lui, Ingrid et ses compagnons d'infortune peuvent bien continuer a cultiver du manioc sous la canopée pendant encore quelques décennies sans faire de soubresauts a Bogota.
C'est la qu'intervient l'action des associations, de la famille et autres pour aiguillonner les politiques et les pousser a agir. Comme notre présidence est plus "aiguillonnable" que celle qui siège a Bogota, c'est a Paris qu'elle fait du bruit. La France n'ayant aucun moyen de pression sur la Colombie, elle choisit une double tactique, prendre le problème a revers (pour pas dire a rebrousse poils) en allant voire Chavez, et encourager les Américains, qui ont aussi des otages dans le lot, a faire pression sur Uribe. Comme prévisible, l'agitation Franco-Vénézuelienne ne donne pas grand chose, mais même ce pas grand chose, Uribe se sent obligé de le torpiller en éliminant la partie prête a la négociation chez les FARC, au risque d'entrer en guerre avec ses voisins. Il veut bien d'otages libérés, mais pas au crédit politique des FARC.
C'est la seconde méthode qui aboutit aujourd'hui, mais deux points sont a mettre en avant:
- c'est une opération coup de poker, extrêmement risquée. Il est a parier que les mêmes qui se rengorgent aujourd'hui de voire Sarkozy gros-jean, hurleraient avec les loups si les otages avaient eu a en souffrir, et probablement auraient trouvé a le blâmer pour n'avoir pas su les libérer avant;
- l'agitation préalable, les prises de contact avec Chavez et les FARC on immanquablement quelque chose a voire avec la décision de cette opération, Uribe ne voulant pas que quoique ce soi soit a porter au crédit des FARC.
Au rayon des conséquences, il est a parier que les FARC blessées dans leur orgueil vont réagir et ce ne sera pas au bénéfice des colombiens, otages ou non. Les cameras seront reparties et Uribe aura les mains libres pour continuer sa politique intransigeante et destructrice. -
Madeleine SCHOTT
... et une savante infiltration des méchants.
Merci Daniel pour la "tournure" de phrase qui me permet de garder un doute qu'en aux méchants.
Madeleine -
Balthaz
les choses sont pourtant claires :
ingrid betancourt a été libérée par le président du pouvoir d´achat, non ? -
didier giroux
Rama Yade pour prétendre que Sarko a joué un rôle ; elle s'emmèle dans ses explications : ri - di - cule ! -
Tom-
[quote=DS]Y compris ce qui n'a jamais rien donné: la médiation Chavez
La médiation Chavez a aboutis à une demie-douzaine de libérations. -
Fandasi pour clavier
Sarkozy va se confondre en courbettes pour Betancourt . Il se sera tant courbé pour la récupérer , qu'il en sortrira tout cambré .
PS: spéciale dédicace pour "poisson". -
Gilles PIC
Hier soir 22h30 en zappant je tombe sur ITele en boucle sur la liberation d'ingrid betancourt , question recurente posé par les journalistes de plateau a chaque correspondant :
-Peux ton estimer l'apport de la France dans cette liberation
-Depuis combien de temps Nicolas Sarkozy etait il au courant de l'operation
ils voulaient absolument que le France est eu une part active a cette libération.
Bon je me dis qu'ils vont quand meme s'arreter un jour a vouloir a tout pris Que Nicolas Sarkozy intervienne dans tout ce qui ce passe dans le monde
Ce matin en voiture j'ecoute France Inter , special 7-9
et là memes questions
-Peux ton estimer l'apport de la France dans cette liberation
-Depuis combien de temps Nicolas Sarkozy etait il au courant de l'operation
Meme constat les journalistes de France Inter veulent aussi a tout pris que la France soit partie prenante dans cette libération
Je n'ai pas entendu les interventions de M. Sarkozy sur cette action, j'ignore si il a ramené la couverture à lui mais ce dont je suis sur c'est que les journalistes de France Inter et Itele ( au moins ) font tout ce qu'ils peuvent pour cela -
ramon 4
Une infiltration et une préparation depuis plus d'un an. On comprend que notre puéril Président n'ait pas été mis au courant.
Et, pour l'avenir et pour d'autres domaines, on serait tenté de lui conseiller : " Laisse faire les grandes personnes"
Toutefois, il est possible que Sarkozy ait joué un rôle dans cette affaire, mais malgré lui.
C'est la technique de base des prestidigitateurs : une main virevoltante et inutile pour détourner l'attention ; une main discrète et efficace pour exécuter le tour.
Et pendant que Sarkozy défiait les FARC avec ses petits poings cruels et vengeurs, Uribe pouvait poursuivre son entreprise déterminante. -
poisson
La question que je me pose est avec quoi vont-ils essuyer l'affront, les farcs? -
Austin
On ne peut que se réjouir de voir la libération de cette femme .J'ai été étonné ce matin lorsque je l'ai écouté remercier , de ne pas mentionner Sarkozy .Elle a rendu un hommage appuyé à Chirac, plus appuyé encore à De Villepin .Sarkozy doit en être ulcéré , même s'il fait bonne figure et fait de la surenchère.Je voudrais savoir ce que cela encore coûter au contribuable . L'UE a également travaillé à cette libération en coulisse , comme cela s'est fait pour les infirmières libérées par Khadafi . Au niveau le plus bas dans les sondages, Sarkozy va en user et en abuser de cette libération .Il a le chic pour plastronner .MOI! MOI ! et encore MOI . -
Patrice Guyot
L’issue d’un match James Bond versus nain de jardin n’a jamais fait aucun doute !
Il ne suffit pas de s’auto proclamer maître du monde pour avoir une quelconque influence sur quoi que ce soit, autrement la planète serait dirigée par des équipes de pensionnaires d’HP…
C’est une très bonne nouvelle la libération D’Ingrid Betancourt : elle ne méritait certainement pas d’être privée de liberté pendant plus de 6 ans, et toute injustice qui cesse rend l’air plus respirable, le monde moins sombre.
Ce qui est profondément pénible c’est que l’autre minuscule en profite pour se dresser sur ses talonnettes !
Comme le dit très justement Fandasi pour clavier (Keyboard asiholic), le nano président, dans son immense compassion pourrait ouvrir les portes des centres de rétention qui dépendent de lui, au lieu de laisser griller les pensionnaires. Le Canard enchaîné de cette semaine rapporte qu’il a copieusement soufflé dans les bronches de MAM en lui suggérant qu’il eût fallu annoncer une reconstruction avant 3 mois et que c’était l’argent du contribuable qui avait brûlé…
C’est curieux comme la compassion de ce petit homme est à deux vitesses !
Il est vrai que lorsque Ingrid s’est adressée à la douce France et a remercié Sarkozy ce fut dur… Heureusement elle s’est empressée de remercier Chirac et Villepin, facétieuse la petite !
Nous allons maintenant assister avec intérêt - et un vague dégoût - à l’une des plus ignobles tentatives de récupération d’un coup dans lequel on n’a rien fait mais dont on voudrait bien s’attribuer le mérite. Et ça va être gratiné : tout sera bon pour essayer de faire oublier, grâce à un succès dans lequel il n’a d’autre part que celle du spectateur, l’interminable suite d’échecs qui émaille ce quinquennat…
*** -
didier giroux
à Anthropia ; "oublions le conflit" écrit-il (elle?) ; mais il n'y a rien de plus facile ! seulement il ne faut pas oublier, et se voiler les yeux sur le fait que certains vont essayer de récupérer
la libération d'Ingrid Bétancourt et de s'en attribuer les mérites... il y avait déjà une petite musique qui chantait cet air là dans la bouche de Rama Yade sur France Inter ce matin (intervention proprement sidérante ! elle se shoote ou quoi ?). restons attentifs, écoutons les commentaires et les prises de position dans les jours à venir ça va pas être triste je le sens... -
Anthropia
Oublions pour une fois le conflit, Daniel.
La photo, c'est d'abord le beau discours d'Ingrid Betancourt.
Et le plus étonnant, c'est cette précipitation qu'elle a à annoncer son retour à la politique.
Comme si la politique lui était chevillée au corps.
Quelle femme étonnante.
Fera-t-elle preuve de résilience jusqu'au bout ?
Comment se sort-on d'un tel événement, comment est-on dans sa tête quand on a vécu une telle période ?
Peut-on juste reprendre où on en était, cvomme si de rien n'était ?
http://anthropia.blogg.org -
M MAURICE
Rassurez-moi, quand Ingrid remercie Dieu, il ne s’agit pas de Nicolas Sarkozy ? Non parce qu’il serait scandaleux que votre site ne nous ait pas informé de sa promotion!!! Mais connaissant votre anti sarkosysme primaire, le bon peuple éclairé de France peut s’attendre à tout !
Je ne vous saluts pas….. -
didier giroux
j'ai entendu l'intervention de Rama Yade sur France Inter ce matin ; je n'en revenais pas ! on devinait qu'elle ne savait pas comment faire pour mettre en avant les actions que Sarkozy a menées alors elle a inventorié tout au long de l'entretien. Elle a même laissé entendre que ce qu'a fait Sarkozy par rapport à Uribe était prépondérant : sidérant ! et question brosse à reluire c'était ce matin un modèle du genre ! !... -
tchd
Parfait résumé de la réthorique zarkozienne: Rendre hommage aux colombiens pour leur action "dans la dernière ligne droite", sous-entendu, tout le travail préparatoire cékikilafé ? bibi !
Tel le général Leclerc rentrant dans Paris après le débarquement américain ...
La récupération politoco-médiatique de ce type d'événement est à vomir. -
alain-b
[quote=bakchich]Uribe : 1 Sarko : 0. Peut-être la raison pour laquelle c’est le chef du Quai d’Orsay, Kouchner, qui prendra l’avion pour aller chercher Ingrid. Mais super Sarko pourra dormir tranquille : les remerciements adressés au président, par la famille d’Ingrid Betancourt et par son comité de soutien, se multiplient. Ouf ! L’honneur est sauf.
Les grands esprits se rencontrent :)
Gageons que notre président national saura bien tirer partie de cet émouvant évènement. -
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