-
Tatanka
Pourtant c'est toi Daniel, qui a écrit Berlin 1933.
Fascisme de Droite, fascisme de Gauche, fascisme Postmoderne, fascisme Déconstructionniste et tous les autres qui foisonnes avec, ça reste du fascisme.
De l'endroit où je suis, l'application des mêmes critères de jugement sur ce qui se passe en Europe, chez vous, et ce qui se passait les décennies précédentes sur dans les pays dit du Sud ne laisse de doute à personne.
Les pays du "Sud" avaient au moins comme excuse de n'être qu'en partie responsable de ce qui leur arrivait
Aujourd'hui, vous avez beau crier Poutine! Poutine! pour vous dédouaner, il fait un piètre bouc émissaire le russe; les Restes du Monde en vous entendant hurler, s'arrête, vous regardes, secoue la tête et vaque à ses occupations.
C'est sûr que 1000 ans de domination sans partage, ça laisse des traces.
Vas y Francky tiens bon, vas y Francky tiens bon bon bon.
-
Cultive ton jardin
La séparation entre la démocratie-cause-toujours et la dictature-ferme-ta-gueule est complètement artificielle, ce sont les deux faces de la même médaille. "Nos" prédateurs préfèrent bien sûr le "cause-toujours", plus économique et qui perturbe moins leurs affaires, mais le "ferme-ta-gueule" est là, sur l'autre face, invisible mais prêt à servir.
Le fait est qu'en ce moment, le ferme-ta-gueule fait des heures sup.
-
Fenriss Asgard
Le bailloneur ayant souvent de gros moyen, il y gagne l'opportunité de flinguer un média qui n'en a que peu. Pour un Denis Robert qui a tenu jusqu'au bout, combien de journalistes abandonnent parce qu'ils ne supportent plus l'impact des procédures sur leur vie ?
-
Vacinenkov
Donc vous venez nous dire tout pépère que vous préférez les bayonnais aux ruthenois, ah bravo!!!
-
Toufik Cherifi
Pour continuer sur le thème des jugements qui vont à l'encontre du bien commun et qui empêchent les informations d'intérêt général d'être diffusées, cet article du Monde:
https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/12/05/la-cour-a-detruit-en-un-jour-le-resultat-d-annees-de-travail-stupeur-dans-la-societe-civile-apres-une-decision-judiciaire-sur-la-transparence-financiere_6153071_3234.html
-
Bartabac
Le ferme ta gueule ne serait il pas la preuve du débordement par la gauche ? Parce que le cause toujours a fait long feu ?... Une preuve de faiblesse ! Ca flippe dans les slips chez les bourgeois et leur monde inégalitaire qui nous a amené là! A la lanterne , ah ça ira ça ira ça ira les aristocrates on les pendra ....
-
smaksing
Au fait, ou en est l'initiative de ''La Presse Libre"?
Est ce que ce ne serait pas l'occasion de relancer cette super idée de synergie et de rassemblement des organes de presse en ligne indépendants.
-
Davesnes
J’ai l’impression que DS a du mal à concevoir que le principal problème de la presse, c’est la concentration des médias entre les mains d’une poignée de milliardaires et le manque de pluralisme qui en découle. DS nous explique que si les citoyens de ce pays sont privés de trop d'informations d'intérêt public, notamment dans le domaine de l'écologie, c’est à cause « des mécanismes liés au fonctionnement des médias privés eux-mêmes » et non parce qu’il y aurait « une volonté proactive d'étouffement des pouvoirs, politique ou économique ». Ces mécanismes, nous dit DS, « on les documente ici depuis bientôt quinze ans : course à l'audience par le spectaculaire, putaclic, obsolescence programmée de l'indignation, étouffement de l'essentiel sous la masse du futile, dans la bataille pour l'attention ».
C'est bien gentil de documenter, mais il n’est pas venu à l’idée de DS que s’il y avait moins de concentrations et davantage de pluralisme des médias, tous ces mécanismes qu’il met en avant seraient beaucoup moins prégnants ?
Ce que déplore DS, n’est que la conséquence du fait qu’on a laissé 90 % des journaux entre les mains de quelques milliardaires, lesquels n’en ont rien à f… du journalisme, ils ont d’autres intérêts en collectionnant les médias.
Je persiste à penser que la lutte pour le pluralisme des médias est la mère des batailles et je persiste à penser que trop peu la mènent (Acrimed la mène, mais pas ASI, hélas, qui déplore les conséquences sans se soucier des causes). -
poisson
Le titre de ce texte pourrait être " MANIFESTE DU SURRJOURNALISME".
"l'obsolescence programmée de l'indignation" : tous les smileys du monde n'y suffiraient pas pour commencer à décrire l'effet, à la fois findesharicotsnesque et cestpasfauxtesque, que me font ces formules synthétiques, mais pas au sens tissu, quand elles tombent bien.
-
sanslesdents
« Si les agents économiques agissaient toujours conformément
à leurs intérêts profonds, ça se saurait. »
Qu’on ne le sache pas, indique peut-être qu’il y a un « plus à jouir »,
de la part des Maîtres, à con/sidérer qu’ils n’ont pas obtenu
quelque monnaie sonnante dans leur sordide affaire,
mais qu’ils ont quand même gravement fait chier leur monde !
-
Dacoda
J'ai du mal à vous saisir Daniel...
Je partage tout à fait votre chronique, mais alors pourquoi avoir hésité "un court instant" à vous rendre à cette réunion de soutien. C'était justement The place To Be pour y desservir votre chronique de ce matin. Non ?
-
Erwan
"Alors pourquoi ? La réponse appartient aux bâillonneurs."
Je crois qu'il y a clairement une bonne vieille réaction d'ego surdimensionné dans la plupart des cas, qui se mélange souvent a un coté viriliste : "Je suis le plus fort et je refuse d’être critiqué, je frappe sans réfléchir aux conséquences juste pour affirmer ma grosse... puissance." Souvent des hommes les bâillonneurs, évidemment. -
Ferdinand
Pour moi c'est plus une nouvelle manifestation de la disproportion de la réponse de l'appareil répressif aux actions de résistance qu'une atteinte directe à la liberté de la presse comme dans l'affaire Perdriau.
La disproportion est équivalente mais inverse dans le cadre des affaires impliquant des puissants, avec une clémence qui frise souvent le ridicule.
Certes on peut relever que la qualité de journaliste n'est plus du tout une protection, mais ça on le savait déjà depuis les gilets jaunes.
-
l'ôtre
Étonnement : on ne parle jamais du Média, et des empêchements réguliers qu'ils subissent de faire circuler leurs émissions, cf. ici : https://www.lemediatv.fr/emissions/2022/ces-millionnaires-qui-nous-gouvernent-au-qatar-ces-firmes-francaises-qui-se-gavent-Nx3U2MoST-Cf42oTw5MNrg
A l'heure où j'écris, la video "n'est pas disponible" (video de "toujours debout" lundi 5/12, titre : "Ces millionnaires qui nous gouvernent - Au Qatar, ces firmes françaises qui se gavent". Voir https://twitter.com/Nicomay/status/1599852045837950976?cxt=HHwWgIDT1bK96LMsAAAA
Cette procédure n'en est pas à sa première occurrence, pas inutile de le faire savoir également.
-
Michel Garand
C'est la séparation des pouvoirs qui pose problème au pouvoir exécutif, alors il commence par surplomber le législatif et le judiciaire, ainsi armé, il peut s'attaquer au quatrième pouvoir d'autant plus facilement qu'une partie importante de ceux qui représente ce quatrième pouvoir et devraient le défendre collabore à l'offensive de l'agresseur.
-
permanent waves
non sans lien avec le sujet du jour
on ne sait pas si sègolène royale sera entendue ?
-
HBK
Curieux de voir la question du "pourquoi" posée si naïvement.
Comme on le dit parfois, si nos "dirigeants" (industriels, chefs d'entreprise, politiques, etc) étaient décrits tels qu'ils sont dans une œuvre de fiction, celle-ci serait moquée pour l'absurdité et la méchanceté gratuite des personnages décrits.
Autant dans les acteurs intermédiaires, l'on peut convoquer la banalité du mal, autant les dirigeants sont parfois quant à eux d'authentiques salopards, rires sardoniques inclus.
-
FLol
En creux, la bonne nouvelle, c'est que désormais, vous, les médias indépendants, êtes en capacité de déranger l'ordre établi...
-
GPMarcel
Intimider et tenter de faire TAIRE tel est l'activité préférée de tous les pouvoirs.
Alors faire TAIRE ReporTERRE est un épisode, une ligne dans les romans entiers des luttes.
Que du banal banal.
Seuls les outils de lutte doivent être revus.
Je redis de Gandhi cette partie du discours que le monde des "démocraties apaisées" a mis sous le tapis et se lève, horrifié à son écoute : "Quand la DIGNITÉ de l'homme est en jeu, je préconise LA VIOLENCE."
Face au rouleau compresseur faut-il, encore, se coucher et se faire transformer en carpettes.
Le choix. Le choix, vite!
La peur doit obligatoirement changer de camp.
Nous vivons une époque formidable,
et je suis vieux et je rêve en caverne.
-
Compte supprimé à la demande de l'utilisateur
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur