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Sebastien Lemar 14 avril 2015 à 13:08
Lecture complémentaire de ce fameux carré d'as.
Au-delà du caractère célèbre (et français) de nos arménouches de service, ce qui frappe c'est la magnifique dualité symbolique qui préside au choix des personnalités: deux variétistes et deux sportifs.
Sport et chansons, les mamelles historiques de la télé depuis l'aube de la télédiffusion publique française.
Du coup l'inconscient collectif fonctionne à plein: Aznavour, roi des shows télévisés, imité par Thierry Le Luron, champion toutes catégories du fabuleux radio-crochet qu'était Sport dimanche, dans les années 60/70, et Manoukian, indestructible juré du radio-crochet des années 2000, Nouvelle Star, compositeur et arrangeur pour... Aznavour!
Quant à Prost et Djorkaeff, c'est une formidable synthèse des deux seuls sports qui comptent (dans tous les sens du terme): la F1 et le foot.
A ce niveau ce n'est d'ailleurs même plus de la synthèse: on tutoie la métonymie, les visages de Prost et Djorkaeff dénomant, dans un raccourci fulgurant LA télévision (canal historique)!
Et du coup les arméniens se hissent sur le podium des Grands Hommes du point de vue du locuteur, en l’occurrence Pujadas (et sa conf. de rédac., bien sûr, dont il n'est que la marionnette savante).
Il aurait pu aussi évoquer Troyat ou Balladur.
Mais ça l'aurait pas fait pareil.

Benjamin 14 avril 2015 à 12:03
Je ne suis pas d'accord, j'aime bien ce lancement. Si on veut qu'une information passe bien il faut se mettre à la portée de celui qui comprend le moins bien. Il n'y a pas lieu de se moquer de lui parce qu'il n'a pas son diplôme d'études universitaire générales (DEUG) en poche. C'est un peu facile de se moquer. On l'occurence, il s'agit d'humanité, de minorité humaine.

Pour une fois que Aznavour, et les autres, passe à la télé sans faire de la publicité pour tel ou tel produit (spectacles, disques etc), je m'en félicite.

Vivre ensemble, c'est aussi cela. et non saucissonner :) Après on peut critiquer le fait que ce ne soit que des artistes, du genre de ceux qui ont déjà le monopole de la télé...

bysonne 14 avril 2015 à 11:58
Pourquoi s'infliger Pujadas, alors que dimanche soir, sur France 5, nous avions un programme "Génocide arménien", Ici.

isaton 14 avril 2015 à 10:43
Très narquois, j’aime !

BIBI 14 avril 2015 à 10:40
C'est déjà fait pour le palais des sports de Rouen; il est vrai que se gaver de Nutella ne peut que conduire à être un sportif de haut niveau

http://www.voie-militante.com/haute-normandie/rouen-haute-normandie/kindarena-pouvoir-spirituel-divin-marche/

GPMarcel 14 avril 2015 à 10:01
Le Pujadas du dessous du tiroir aurait (le pouvait-il intellectuellement, idéologiquement, humainement?) pu afficher rouge et mettre en un:

Missak Manouchian.

Vous savez le gars, écrivain poète, fusillé au Mont Valérien en Février 1944
L' inspirateur de l'Affiche Rouge d'Aragon.
Un texte mis en musique par Ferré.

Dépéchez-vous des collèges, Lycées rues portent son nom...que l'on risque rebaptiser Formule Un ou Champions du Monde?

Ils étaient vingt et trois quand les fusils fleurirent
Vingt et trois qui donnaient leur coeur avant le temps
Vingt et trois étrangers et nos frères pourtant
Vingt et trois amoureux de vivre à en mourir
Vingt et trois qui criaient la France en s'abattant.”

Pujadas, tu n'es rien!

Ervé 14 avril 2015 à 09:47
Oublié, le joker Mathieu Madénian.
Bien qu'adoubé par Drucker, il est encore trop neuf et pas assez consensuel.