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dissonant cognitif
On l'a sûrement déjà faite, tant pis.
D'après Guy Bedos, Ardisson était l'inventeur de la cédille.
Et en plus de ça, c'est l'incarnation de tout ce que la société du fric et du spectacle ont produit : l'ignominie au service du tapage lucratif.
Je ne comprends pas bien l'attention qu'on lui accorde.
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patrick
J'ai quand même l'impression que Daniel Schneidermann a un véritable problème avec le sexe.
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tosh
je ne partage pas votre analogie , il me semble quand meme que quand on allait chez ardisson c'etait en connaissance de cause.
Pour comparer l'interview de 2 autres acteurs porno roco siffredi et laure sainclair
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Docteur Panel
"Est-il excessif de dire que la télévision publique nous inoculait alors, à petites doses innocentes, une sorte de consentement à la culture du viol ? ", l'analyse de cette emission merite un peu plus de nuance. J'ai surtout l'impression que la tele publique de l'epoque nous inoculait une sorte de consentement a la culture du... consentement ! Tous les signaux du librement consenti sont accumulés, et pourtant quelque chose reste derangeant dans cette emission. En fait l'idee meme qu'elle soit consentante nous est pénible. Alors en bons males bienveillants mais dominants quand même, on dit que le consentement n'en est pas un. On s'autorise a juger a la place des femmes ce que vaut ou pas leur consentement. Ca me rappelle cette epoque ou pour s'éviter de reflechir sur le pourquoi du developpement du voile intégral on pretendait que ces femmes musulmanes le portaient sous la pression des hommes de leur famille. Jusqu'à ce qu'il faille bien admettre que nombreuses etaient celles qui faisaient ce choix librement. parfois même contre l'avis des proches. Le pietinement des discussions ci-dessous montre l'impasse du concept de consentement comme critère pour juger de la liberté des individus. Quel consentement est pur et depourvu de biais ? C'est une fiction aussi vaine que la notion de concurrence pure et parfaite. Qui procede d'ailleurs exactement de la même ideologie, le libéralisme de marché appliqué à toutes les spheres de la vie. Tout consentement est imbriqué dans une culture ambiante, un jeu de relations sociales, un rapport de force implicite ou pas, direct ou indirect avec celui à qui on dit ok. La culture du consentement n'eradique pas la culture du viol. Au mieux elle n'y change rien, au pire elle l'aggrave : quand on arrache un consentement avant d'arracher une faveur sexuelle (au lieu de passer directement à l'étape 2), on viole la conscience avant (et en plus) de violer le corps. Pour en finir avec la culture du viol je crois qu'il va falloir reflechir plus fort, moins simple et plus collectif que ce pseudo-contrat interpersonnel qu'est le consentement.
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Olivier GARET
à la première question d'Ardisson, "votre plus vieux souvenir", Clara Morgane évoque spontanément son premier rapport sexuel - ce qui étonne Ardisson. J'ai plutôt que les deux, Morgane et Ardisson, sont dans un jeu accepté par les deux.
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Maymor
Une grande admiration pour le calme et la douceur qu’elle parvient à continuer d’irradier. Est-elle parfaitement adaptée socialement dans sa position de dominée ou déploie-t-elle une parfaite stratégie et un jeu d’actrice sans faille ? Mystère.
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Hallucined Imposteur
Aleksis Alekseyev Robertov segodnya v pripodnyatom nastroyenii ! *
Thierry Ardisson, lui ? Le royaliste provoc à la noix faux-cul de première, lui ?
Laissez tomber, tout ce qu'il touche devient pire que du Blob.
Quant à Clara Tambour, souhaitons-lui paix et prospérité.
*Alexis Alexeïv Robertoff est en verve aujourd'hui !
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Cultive ton jardin
Il n'est peut être pas nécessaire de rediffuser Ardisson pour parler de culture du viol, elle est partout. Dans chaque western, et pas que dans les westerns, il y a un moment où le héros se jette sur l'héroïne, elle se débat, le gifle parfois, il lui met la main sur la bouche, puis tout à coup (???) elle fond et l'embrasse fougueusement.
Dans le petit bois de Trousse Chemise, Aznavour a le coeur brisé. Après avoir "malgré tes prières, à corps défendant" violé (tendrement) sa belle, il se désole que "t'as fait ta valise, t'es jamais revenue" (ah, les femmes, comment les comprendre?)
Dans un très joli tableau de Fragonard (ou autre?) le héros pousse le verrou tandis que l'héroïne se débat avec beaucoup de grâce.
Je m'arrête, j'ai pas que ça à faire, hein, on y serait encore dans quinze jours.
Ce qui est nouveau, c'est que certains d'entre nous, certaines surtout, ont cessé de trouver ça normal.
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orezzacommunications-233345 orezzacommunications
Votre passionnant article est la magnifique illustration d'un phénomène dont on parle peu, parce qu'on ne le comprends pas: nous vivons au siècle de la perversité banalisée, normalisée, médiatisée.... C'est effrayant et consternant à la fois....
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Kenzaburo
oui !
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Poisson rouge
Pour répondre au tweet de Soriano que DS semble apprécier : Quelle différence entre médias classiques et tweeter ? Tous les deux aux mains de quelques milliardaires.
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fpbI
Question : QUI regarde QUOI ? Qui participe à quoi ?
Il m’est arrivé deux ou trois fois de jeter un œil pour retrouver un/une que j’aimais bien — et chaque fois, je me suis demandé qui regardait cette émission et pourquoi… Ardisson avait l’art de faire entrevoir l’infâme… je ne suis pas sûre qu’il en fut complice…
Même réaction face à certains humoristes. J’ai vite compris qu’on ne pouvait pas rire avec tout le monde. Le seul avec qui je riais en confiance : le grand Raymond Devos. Je n’ai jamais eu honte — après coup — d’avoir ri avec lui…
Et puis, j’ai supprimé la télé que j’avais achetée très tardivement, au moment de la mort de Malik Oussekine — pour me voir défiler ! Un comble ! Narcisse aux entours…
Oui, QUI regarde QUOI ? Et pourquoi ? S’interroger sur ses ombres… PLUS NÉCESSAIRE QUE JAMAIS…
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Nath
"Est-il excessif de dire que la télévision publique nous inoculait alors, à petites doses innocentes, une sorte de consentement à la culture du viol ? "
Ma réponse est non, DS,. Ce n'est en rien excessif, ne serait-ce qu'à l'aune du volume de viols et autres abus sexuels et sexistes perpétrés en toute impunité depuis la nuit des temps.
C'est même loin de suffire à la nécessaire prise de conscience générale qui est aujourd'hui enfin réclamée par les victimes, après des lustres de déni de cette réalité.
Rien d'excessif, donc. Nous assistons à un phénomène de basculement culturel dont je me réjouis, mais avec pondération: d'abord, parce que ma réjouissance ne saurait rimer avec revanche ou vengeance.
Ensuite, parce que ma réjouissance n'est pas totale, mais toute maculée de cette crainte intuitive éparpillée façon puzzle qu'à l'instar de tout phénomène culturel, celui-ci, bien que nécessaire, ne produise tôt ou tard ses propres excès que je crois inévitables.
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Bipbip
Honnêtement il faut se pose la question : du journal Le Monde (champion toute catégorie et haut refuge des féministes les plus stalinennes) à quelques sites de la gauche de la gauche, ou universitaires, on "bute" ici ausi ( je ne confonds pas ASI à ceux-là) sur des décors du même sujet : le viol le consentement, l'horreur. Traité sournoisement avec force allusions, soupçons, remake.
A lire ce billet, la France depuis longtemps est habitée de quelques millions de violeurs.
Trop c'est trop.
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Philippe Ponel
Est-il excessif de dire que la télévision publique nous inoculait alors, à petites doses innocentes, une sorte de consentement à la culture du viol ?
Franchement, j'ai regardé l'échange avec clara morgane, bien loin de la petite dose inoculée, ça m'a produit un choc anaphylactique de dégoût. -
Margaret Boët
J'ai détesté cette émission, sans être bégueule, je la trouvais malsaine, j'ai vite cessé de la regarder...
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Frédéri POCHARD
Quelques questions me viennent quand même à l'esprit pour essayer de bien cerner les éléments qui vous font penser, peut-être à raison, que cette épisode avec Clara Morgane s'insère dans un "continuum de l'emprise ou du non-consentement" voire dans une "culture du viol".
1) Est-ce que Clara Morgane s'est faite piégée par Ardisson ?
Ca me semble assez douteux... à moins qu'elle n'ait été la toute première personne à être ainsi interviewée par Ardisson. Le dispositif mis en place par celui-ci me parait bien connu. Et partant de là, il est assez difficile de plaider la méconnaissance et la surprise. A contrario, pour reprendre un autre exemple avec lequel vous faites un parallèle, des ces jeunes femmes qui de facto se font (se feraient... employons le conditionnel sans en être dupe...) piéger par Jacquie et Michel et d'autres parce que, elles, on peut effectivement se douter qu'au moins une grande partie d'entre elles n'est clairement pas avertie de la réalité de ce qui l'attend en comparaison de ce que leur en a dit. Autre parallèle avec Tristane Banon : il est à l'inverse plus que probable que 1) elle ne pouvait pas se douter de ce qui allait lui arriver en présence de DSK et 2) elle pouvait au contraire penser que sur un plateau-télé, elle serait traitée avec plus d'égards et un minimum d'intérêt et de compassion. Là aussi il faut tout mettre au conditionnel, sans que ça soit une forme d'échappatoire pour qui que ce soit et donc : si DSK a agi comme il l'a fait, il y a bien eu traquenard dont ne pouvait pas se douter Tristane Banon et second traquenard lorsque sa parole a été traitée aussi légèrement (euphémisme) par les médias. Mais peut-être savait-elle tout ça ? Impossible à dire... il parait que DSK était déjà connu pour ses "agissements" mais... "parmi les gens qui savent"... et c'était en tous cas moins public que la manière dont Ardisson traite ses invité-e-s.
2) Est-ce que Clara Morgane était obligée de se rendre chez Ardisson ?
Alors effectivement on pourrait argumenter que, alors en reconversion, elle avait besoin de visibilité médiatique et qu'Ardisson détenait à ce moment-là un jeu de clefs pour accéder à cette visibilité médiatique qu'elle pouvait juger "indispensable" et dont il savait jouer. Cependant... Ardisson n'a jamais été le seul à disposer d'un tel jeu de clefs et il pouvait donc parfaitement être possible de décider de passer par d'autres fourches caudines (moins... "intrusives") pour gagner un peu de notoriété. De la naïveté peut-être ? Ou la pression insistante d'un(e) attaché(e) de presse ou d'un(e) agent(e) ? Clara Morgane n'était pas à ce moment-là une complète débutante non plus. Et vue la manière dont elle a globalement mené sa barque, je me garderais de trop miser sur sa naïveté non plus. A contrario, encore une fois, de la plus grande partie de ces jeunes femmes qui passent chez J&M et consorts. Ici, pour ce qui est du parallèle avec Tristane Banon... je ne saurais dire ni dans un sens ni dans l'autre.
Là où je veux en venir : au sein de la société patriarcale, il existe factuellement des facilités pour les hommes de mettre en place des situations diverses et variées de manière à forcer ou contourner le consentement des femmes, bref à les agresser et même les violer. Et certains n'hésitent pas à en profiter.
Mais... quand le piège est connu, documenté et même publiquement reconnu et quand il est possible, sans trop de conséquences ou des conséquences largement acceptables, de refuser simplement de s'y jeter, est-ce qu'il est vraiment pertinent de mettre en relation ce genre de cas avec d'autres qui sont beaucoup plus pernicieux, dissimulés et "efficaces" ?
Certain-e-s me répondront probablement "oui mais si elle n'y allait pas, Ardisson lui aurait détruit sa carrière".Objection parfaitement acceptable.
Et je dois admettre que je n'ai ici pas grand chose à répondre sinon ceci : je me suis toujours demandé et me demande toujours à quel point ce genre de menaces ne fonctionne la plupart du temps pas parce que la personne qui les lancent dispose factuellement d'un tel pouvoir mais parce qu'on se persuade qu'elle en dispose. Un possible bluff auquel tout le monde croit ou feint de croire et que personne n'ose déjouer en mettant au défi son auteur d'abattre ses cartes.
Attention... je ne parle pas là de (la menace de) l'exercice d'un pouvoir factuel, évident et même parfois légal à défaut d'être moral ou légitime comme le pouvoir d'un patron qui peut à peu près toujours trouver le moyen de punir voire de licencier un-e employé-e ou de lui pourrir la vie au travail. Je parle là d'un pouvoir proclamé mais surtout supposé... et assez invérifiable jusqu'à ce qu'il soit utilisé oui qu'il se dégonfle comme une baudruche.
Et se pose alors là une autre question, lorsque la situation ne relève pas de la nécessité impérative : celle de l'ambition et des décisions que l'on prend, en toute connaissance de causes et de conséquences, pour l'assouvir... et qui pousse à se jeter dans les pièges en acceptant d'en payer éventuellement le prix.
Pour finir... oui... je suis un homme et il est fort possible que, de par ce fait même, il y ait plein de choses qui se trouvent dans "mon angle mort" et qui parce que je ne les perçois pas ou ne le comprends pas contredisent et invalident mon raisonnement. Je compte sur vous pour me mettre le nez dedans... gentiment, merci. :-) -
biscotte
Je suis atterrée par cette chronique.
Comment peut-on mélanger le viol et l'inceste sur des enfants à ces postures d'adultes consentants désirant faire le buzz pour en retirer un profit.
Quel rapport entre ces personnes et le pauvre petit oisillon, tremblant de peur et de dégout qu'on laisse tripoter, et qu'on envoie parfois dormir en toute bonne conscience avec le grand-père, tonton, frère, elle est si petite, il faudrait vraiment avoir l'esprit mal tourné pour penser à mal.
L'oisillon n'est pas sous emprise, mais ses ailes sont trop faibles, il ne peut pas s'échapper.
Je ne le répèterai jamais assez ; tolérance zéro pour les gestes, attitudes et propos précurseurs, respect total de l'intimité des enfants. La prévention ne peut venir que de l'entourage.
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Poisson rouge
Sinon... vous saviez que si vous aviez économisé 8000 euros par jour depuis le 4 juillet 1789 vous n'arriveriez aujourd'hui qu'à 1% de la fortune de Bernard Arnault.... Bon mais en même temps si les riches sont riches c'est mérité, c'edt qu'ils ont Beaucoup travaillé et beaucoup économisé.