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  • Strumfenberg ( Aloys von ) 7 octobre 2016 à 09:50
    Le phénomène Mélanchon prouve à lui seul que la normalisation n'est pas encore achevée. Par contraste avec ses voisins, la France conserve nombre d'archaïsmes hérités de Mitrand.

  • Strumfenberg ( Aloys von ) 7 octobre 2016 à 08:44
    Cette belle unanimité laisse pendante la question de la haine viscérale que " Mitrand" suscite encore chez ses ex-concurrents de droite.

  • Tatanka 7 octobre 2016 à 07:26
    Être chef, c'est être seul définitivement seul. Et être la cible de toutes les attaques.
    Certains ne prennent même pas le risque d'aimer quelqu'un même en secret.

  • batooo 7 octobre 2016 à 04:32
    DS est bien parti pour nous donner une année pleine d'analyses de la gauche, passionnées, fougueuses, tendres, joyeuses, des analyses dont je raffole... 8)

  • Al Ceste 6 octobre 2016 à 20:14
    Mitterrand n'a plus d'importance que pour les historiens. Ce qui reste important, à retirer de son passage au pouvoir, c'est la dénonciation de la servilité, de la courtisanerie (même si lui a su mieux que d'autres entretenir une cour), qui elles perdurent dans les médias et chez toutes sortes de petits marquis, jeunes ou vieux, qui ont servi pour se servir Chirac, Sarko, Hollande, et s'entraînent pour fayoter le prochain ou la prochaine. Et ont faits des petits : la race des Elkabbach et des Lang n'est pas près de s'éteindre.

  • Sebastien Lemar 6 octobre 2016 à 19:38
    "Il ne me vient que romanesque*, mais c'est tellement au dessous de la réalité".

    Et pourquoi pas chimérique?

    Car quand on lit à la fois les réactions de la presse en général , et même celles de la plupart des forumeurs ci-dessus, c'est bien le mot de chimère qui semble le mieux décrire ce que fut, finalement, François Mitterrand.

    A la fois monstre protéiforme et insaisissable, illusion du socialisme pour les uns, figure de l'égotisme pour les autres, définitivement haï pour ce qu'il n'était pas, et toujours détesté pour ce qu'il était, François Mitterrand aura probablement plus marqué la cinquième république que Charles De Gaulle le Mémorialiste sans mémoire (cf. Pétain), Georges Pompidou le Poète sans vers, ou Giscard d'Estaing, le Comte sans Estaing.

    Quant à ses successeurs, seul Jacques Chirac, dont la Garaud disait qu'il mentait tellement qu'on ne pouvait même pas croire le contraire de ce qu'il disait, peut se hisser à la hauteur chimérique de Mitterrand, mais en creux seulement, pour reprendre l'image de Germain Rital plus haut: Chirac mentait ouvertement quand Mitterrand mentait secrètement. Un jour on se rendra compte que la cohabitation entre eux ne fut en réalité que le règne de Janus.

    Ce qui nous ramène, tout droit, en mythologie et en chimère.

    Alors quand on voit les Bellérophon de mascarade, plus proches de celui du petit Marcel (Pagnol, pas Proust) que de celui du grand Homère, chasser en meute la chimère Mitterrand, ici et ailleurs, on se dit que oui, vraiment, Mitterrand aura été mal compris par les mal comprenant.

    Mais après tout n'est-ce pas le sort de la Chimère de ne pas être comprise?
    Et le mérite de Daniel Schneidermann est d'autant plus grand d'en avoir ressenti littéralement le vertige, et traduit le mystère. Au-delà (dans les forces duquel Mitterrand croyait) de l'analyse politique triviale et anachronique.

    * Mitterrrand lui-même se définissait d'ailleurs comme un personnage romanesque.

  • Feu P?le 6 octobre 2016 à 15:09
    En avoir la jambe tétanisée... j'aurais mieux compris votre trouble s'il vous avait donné rendez-vous rue de Bièvre, au coin du feu, ou au bord de la Seine au cours d'une promenade incognito.

  • Msettimio 6 octobre 2016 à 14:49
    Références de la phot (original_93419_demi) SVP...Merci

  • KerNyx 6 octobre 2016 à 13:43
    C'est surtout la capacité à l'homme à se montrer vulnérable. Quand D.S. nous parle de sa vulnérabilité pendant son interview, il la confronte à l'implacable froideur de F.M. et surtout la violence des institutions et de l'appareil journalo-politique.

    Et finalement, on apprend que le seul moment pour l'homme politique de se montrer vulnérable, c'est dans la chambre à coucher de bobonne, qui attend bien sagement avec les gamins. Et lui, héros chrétien, protecteur de la vieille orpheline, qui est là pour les protéger du mal dans lequel il les a lui-même placées. C'est comme si nous n'avions jamais connu cette figure de la patrie. Ceci est bien une vision archaïque de l'homme moderne et de sa fonction. De cacher sa propre vulnérabilité a rendu son discours impersonnel, en fait il s'est déshumanisé.

    Le mot amour manque dans nos sociétés. C'est tout à fait est symptomatique de la place de l'homme dans celles-ci. Où est ce mot ? On aime des institutions, on aime des concepts, on aime la France. Et finalement les personnes ? Doit-on laisser ces mots aux religieux ? Où est la place de l'amour dans nos institutions. Combien de fois ce mot est-il prononcé dans les valeurs de la République. Elle est là, la violence, où ce sentiment si puissant a été chassé par des hommes emmurés dans leur propre peur de montrer leur affects.

    Tout, ici, est le rapport de l'homme face à sa propre vulnérabilité. A côté de cela, qu'est qu'un homme qui montre sa vulnérabilité à chercher la vérité ? A montrer qu'il s'est trompé ? A se montrer sincère et honnête ? Face à ses propres désaccords ? Tandis que la femme moderne est active dans sa recherche de l'émancipation, nous avons aussi notre travail. Celui de l'homme moderne qui est près à se montrer vulnérable.

    On ne naît pas homme : on le devient.

  • emilie bouyer 6 octobre 2016 à 13:36
    Pourquoi ? pourquoi les donne-t-elle ? Pourquoi aujourd'hui ? Quand on a aimé le personnage, on évitera cette quête impudique. Aurait-il accepté cela ?

  • Ervé 6 octobre 2016 à 13:31
    Les propos d'une autre Anne... caricaturés par Soulcié.

  • Compte supprimé à la demande de l'utilisateur 6 octobre 2016 à 13:25

    Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

  • Compte supprimé à la demande de l'utilisateur 6 octobre 2016 à 12:08

    Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

  • Cartel 6 octobre 2016 à 12:03
    Daniel, je propose l'adjectif pitoyable.

  • Catala93 6 octobre 2016 à 11:53
    Pourquoi pas un livre pour les admirateurs de Mitterrand. Mais c'est la vision de Daniel, tétanisé face au grand homme glacial, qui me parait cocasse dans ce billet. J'aurais eu sans doute la même réaction, qui trahit une révérence incontrôlable envers les puissants et qui nous fait honte. Une preuve de plus que Mitterrand maitrisait à la perfection sa domination sur son entourage, sans exception, sauf manifestement Anne Pingeot et Mazarine.

  • Compte supprimé à la demande de l'utilisateur 6 octobre 2016 à 11:37

    Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

  • tchd 6 octobre 2016 à 11:20
    1200 lettres ! Manuscrites !!

    Aujourd'hui, avec les SMS, on aurait ça.

    - TA FÉ KOI À L'EKOL ?
    - FOU MOI LA PÈ CHUI SUR FB

  • totoro45 6 octobre 2016 à 11:08
    Un jeune provincial monte à Paris pour faire ses études .

    Sa licence ès-lettres en poche, il s'inscrit à science Po et simultanément suit des cours de droit public à l'université .

    Pourquoi ce choix ?

    Que prépare-t-il ?

    sciences po + droit public ?

    Prépare-t-il un concours ?

    On est en 1936/1937

    A-t-il passé un concours ?

    Si oui, lequel ?

    Quelqu'un aurait-il dit quelque chose à ce sujet dans un écrit ?

    Un proche, un membre de la famille ?

    Un frère peut-être ?

  • Benjamin 6 octobre 2016 à 11:05
    Je suis subjugué par ce qui entoure la parution de cette histoire d'amour clandestine, à commencer par l'harmonie qui se dégage de la part de tous les acteurs. Tous sont absents, même le dernier survivant, comme une ultime politesse. Des caractères d'imprimerie forment une mot, un titre, une histoire. Sans que rien ne le laisse prévoir, un chef d'orchestre lance une balade puis s'absente. Il a suffit d'un signe pour que les second-rôles musicaux ait pris place et s'autorisent à s'exprimer. Quelques non-dits resurgissent, prennent sens et s'accordent. Le bavardage de ceux qui ont été spectateurs, dont je suis, se fait entendre bruyamment "au dernier jour de Mitterrand, j'étais là, sur les bancs de l'université, une amie me l'a appris, j'étais stupéfait et me sentais orphelin". Tandis qu'une voix venue d'outre-tombe revient en mémoire de chacun : "je crois aux forces de l'esprit".

    Et comment...

  • cg 6 octobre 2016 à 10:50
    Peut-être eut-il mieux valu pour lui-même, et accessoirement pour nous!!!, qu'il se "contente" d'être "écrivain". Il aurait aimé en toute liberté et nous ne serions pas obligés de le détester pour sa rouerie même florentine.


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