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Ervé
La Une du Charlie de cette semaine, par Vuillemin. -
JUSTIN COLBART
Ah ! Il m'est souvenance que le Nobs nous avait déjà produit et vendu avec force insistance un autre savon dans les années 2007 : Ségolène. Je m'en étais ému dans leur courrier des lecteurs et ils avaient sorti le coup du thermomètre : c'est pas nous, c'est l'air du temps ! -
loulou
Macron est finalement assez nuancé sur la plupart des sujets. Peut-être est-il centriste ? ;-) Je suis d'accord avec Bolzano qu'il ne faut pas se contenter de simplifications et de petites phrases.
Entre autres je ne vois pas ce qu'il y a de ridicule à dire « On peut être tout à la fois profondément breton, puissamment français et sincèrement européen. ». Cela me rappelle la "découverte et l'ignorance" de Tri Yann ( https://www.dailymotion.com/video/x8yld3_tri-yann-la-decouverte-ou-l-ignoran_news ). Défendre l'idée que chacun puisse se sentir de plusieurs cultures ou identités, cela me parait plutôt utile à notre époque.
D'ailleurs je ne comprends pas pourquoi ASI semble si étonné de l'intérêt pour Macron. Bayrou avait déjà fait le coup du centriste anti-système en 2007 avec un certain succès. Quand un centriste arrive au 2e tour, il a de grandes chances de gagner. Vu l'évolution depuis 2007, avec la crise, le rejet des partis, la peur de l'extrême droite qui semble en mesure de gagner face à n'importe quel candidat de gauche, cela paraît logique qu'une candidature centriste et "anti-parti" intéresse. -
PONTEUXIN
Dans l'excellent film de Patrice Leconte "RIDICULE" Bernard Giraudeau joue l'abbé de Villecourt,parfait intrigant reçu dans les salons jouant ici de la galanterie et là des privilèges qui s'attachent à son état,jamais avare d'un bon mot même s'il lui faut tricher pour gagner une épreuve d'improvisation rimée. Dans la scène que je préfère l'abbé vient de faire un exposé montrant l'existence de Dieu en présence du Roi Louis XVI et son éloquence est applaudie. A ce moment il lance "j'ai démontré l'existence de Dieu mais je pourrai faire le contraire s'il plaisait à votre majesté..." A peine a-t-il dit ses mots que le roi quitte la salle,un cardinal sur ses talons (qui siffle entre ses dents "philosophe") et plus personne ne veut lui parler ni l'inviter. Il vient de comprendre qu'il n'a pas su RESTER A SA PLACE.
Mais on parlait de MACRON à qui on trouve quelques défauts...Le service des puissants est parfois pesant. -
PATRICK HECKEL
Le discours de Macron se rapprocherait plutôt du fameux discours de Pierre Dac : Discours pour ne rien dire
Mesdames, Messieurs,
Les circonstances qui nous réunissent aujourd'hui sont de celles dont la gravité ne peut échapper qu'à ceux dont la légèreté et l'incompréhension constituent un conglomérat d'ignorance que nous voulons croire indépendant de leurs justes sentiments.
L'exemple glorieux de ceux qui nous ont précédés dans le passé doit être unanimement suivi par ceux qui continueront dans un proche et lumineux avenir, un présent chargé de promesses que glaneront les générations futures délivrées à jamais des nuées obscures qu'auront en pure perte essayé de semer sous leurs pas les mauvais bergers que la constance et la foi du peuple en ses destinées rendront vaines et illusoires.
C'est pourquoi j’attends avec impatience de lever mon verre en formant le voeu sincère et légitime de voir bientôt se lever le froment de la bonne graine sur les champs arrosés de la promesse formelle enfouie au plus profond de la terre nourricière, reflet intégral d'un idéal et d'une mystique dont la liberté et l'égalité sont les quatre points cardinaux en face d'une fraternité massive, indéfectible, imputrescible et légendaire.
Mesdames, Messieurs, je vous remercie
PIERRE DAC – L’os à moelle -
Yepok
Tiens, Libé vient justement de sortir sur Macron un papier surtitré "Girouette", là : http://www.liberation.Fr/elections-presidentielle-legislatives-2017/2017/02/20/vous-etes-plutot-macron-de-gauche-ou-macron-de-droite_1549689 -
grattecul
Comme dit mon frère : " tu imagines Macron face à Poutine ?? " -
Thomas
En fait c'est étrange car le postulat "Macron candidat des médias" me parait discutable. Je vois bien l'accumulation incroyables des unes de journaux, ce qui va dans ce sens, je ne le nie pas.
Mais quand on tend l'oreille, le soutien n'est pas si clair et n'autorise peut-être pas une analyse en terme de retournement de veste. Europe 1 (19h) hier soir : E. gros doutes sur Macron. RTL hier soir (18h30) : E. Macron ne serait-il pas un peu creux ? Catherine Nay sur Europe 1 samedi : E. Macron brasse du vent. Le Monde la semaine dernière : E. Macron sonne creux. Thomas Legrand sur france inter : E. Macron enfonce des portes ouvertes. Eric Brunet sur BFM : il va quand même falloir qu'E. Macron donne son programme parce que là ca va pas loin, Quotidien-Yann Barthès allume E. Macron le mégalo-creux a peu près tous les jours... etc etc.
Et ce n'est pas seulement les derniers jours, donc pas seulement une "bulle qui éclate".
Encore une fois je ne nie pas tous les élements pro-macron dans "lémédias". Mais il me semble, une ènième fois, qu'on est dans un jeu de posture où on choisit les éléments qui nous arrangent pour notre démonstration et que malheureusement, le Matinaute n'échappe pas à la règle ce matin. Ce qui me serait utile, ce ne serait pas tant la subjectivité assumée (très bien ainsi!) du Matinaute, ce sont des outils pour comprendre la contradiction interne qui existe, à l'interieur des médias mêmes, entre les sentiments que E. Macron inspire, entre fascination et consternation, même dans les médias libéraux, mêmes dans les médias de droite, même dans les médias mainstream. -
Dogu
C'est clair que d'aller dire "je vous ai compris" a des rapatries d'Algerie, ca montre qu'on n'a pas exactement tout compris. -
Monsieur X
N'empêche, ses meetings ont l'air d'attirer authentiquement les foules, et je rencontre des gens qui "y croient". Ca reste assez mystérieux pour moi. -
Ke-sais-je
Nous avons le choix entre les différents candidats :
- la Bulle
- la Crapule
- la Pustule
- l'Hercule (de foire holographique)
- le funambule ( résiduel de groupuscule ) -
JIEM 92
Bonjour
L'attitude de Macron me rappelle le souvenir d'une époque où France Télécom commençait à s'intéresser à la mise en oeuvre de réseaux câblés TV. Je faisais partie des soutiens techniques d'une mission envoyée au Canada et aux US pour étudier comment ces réseaux étaient exploités et gérés. S'agissant de nouvelles perspectives, FT avait embauché un expert marketing pour la partie commerciale. Au cours du périple j'appris qu'il venait de chez l'Oréal chez qui il était chargé de la ligne de produit bâton de rouge à lèvre …
Pour lui vendre des rouge à lèvre ou des réseaux câblés c'était avant tout du commerce et non du service à rendre.
Macron, c'est ça, je vends ce qu'on m'a dit de vendre, qu'importe la sincérité des paroles. Vous voulez que je vous flatte, je le fais de bon coeur c'est mon job. -
DéLecteurdeVraiThé
Moi aussi en voyant l'article de L'Obs, et qui plus est à la Une, j'en suis resté comme deux ronds de flan
Erreur d'aiguillage peut-être, attaque cybernétique dont L'Obs serait victime ? Non Non, l'évidence était doublement là, celle de bien voir l'article, celle d'un journaliste écrivant un papier pour dire ce qui était évident à tous depuis longtemps.
Je revoyais encore par hasard un bout de la vidéo où Macron s'époumone, et je me demandais comment se faisait-il qu'un acteur de série B puisse prétendre au premier rôle avec un scénario aussi limite minable.
Mais cela dit, si L'Obs fait un tel papier, pour qui va rouler L'Obs ? Ou bien est-ce encore ce frétillement qui n'a de but que de déclencher l'intérêt du lectorat, L'Obs ayant un service de censure des commentaires assez puissant qui fait qu'au bout du compte on 'na jamais été sûr s'il carburait pour Sarkozy dans des articles anti-sarko ou la fillotte du facho dans des articles contre elle. -
Cultive ton jardin
Une bulle pour Macron, une anti-bulle pour Mélenchon?
Il y a des gens qui se croiraient déshonorés de prononcer son nom, à plus forte raison de l'écouter. Et qui le personnalisent à outrance (oubliant les équipes et les groupes qui participent à la construction du programme FI), pour lui reprocher la mise en avant de sa personne et un "ego" surdimensionné. Je suis toujours étonnée de cette détestation quasi viscérale, qui se passe complètement d'arguments, ou qui se pare d'arguments faux... Autant que par ces inconditionnels quasiment décérébrés qui font plus de mal que de bien à leur idole.
Bien sûr, les publicitaires, s'ils ont bien documenté "l'exposition" de produit qui emporte, quasi mécaniquement, l'adhésion du public, n'en ont pas étudié la face cachée, celle du dénigrement sournois et perpétuel, pratiqué a minima pour éviter justement l'effet "exposition" lequel se produit même lorsque l'exposition est négative.
Et en effet, ce week end, où l'affaire du corbillard nous a été ressassée jusqu'à l'overdose, tandis que le chiffrage du programme de FI, sur lequel on aurait dû se précipiter, a été à peine nommé, est un modèle du genre "parler pour ne rien dire de significatif", "dénigrer en s'appuyant sur quasi rien" plus "deux poids deux mesures", le dédain de Hamon étant compté pour rien, tandis que celui de Mélenchon envers le PS était assimilé à une déclaration de guerre contre Hamon, et la preuve que c'est lui qui veut pas de l'unité. Sa remarque, raisonnable, qu'il sera difficile à Hamon d'appliquer son programme avec une majorité de députés légitimiste, étant considérée somme "il exige des têtes" dans une référence évidente à la guillotine. -
Bolzano
Pour une fois qu'un politique essaie de sortir du "pour ou contre" simplificateur pour parler de la complexité des choses, je trouve que c'est mal venu de la part des journalistes, dont le rôle est l'exégèse et l'explication de la complexité du réel, de vouloir le ramener au niveau des petites phrases de ses concurrents.
Sur la colonisation, il a essayé d'expliquer qu'il y a eu crimes, c'est tout aussi vrai que "Pétain a été le vainqueur de Verdun" ou "Hitler a fait baisser le chômage et construit des autoroutes". Ce n'est sans doute pas la première chose à dire pour aborder le sujet, mais le rôle de la presse c'est aussi de voir la deuxième ou la troisième chose après "François Fillon est un ancien premier ministre".
Vous lui reprochez de ne pas commencer comme un article Wikipedia, mais ce que j'ai entendu de Macron prend justement en compte la pluralité des points de vue: le mariage pour tous, tout le monde sait qu'on ne reviendra pas dessus, pas plus que sur la peine de mort, le divorce ou l'IVG. Mais il dit qu'une partie des citoyens s'est sentie humiliée.
C'est ça que j'ai compris, pas "on les a humiliés" qui est une façon violente d'affirmer. Non "ils se sont sentis", parfait exemple de communication non-violente (je vous laisse consulter Wikipedia, sites de référence à la fin de l'article, on peut aussi consulter Wikilove pour la bienveillance face aux gens qui ont d'autres opinions ou arguments), et le vote Fillon massif des cathos c'est aussi l'attitude "on s'en fout ils votent pas pour nous" de certains lors du vote de la loi.
N'est-ce pas ce que la presse et @Si en particulier réclame des politiques, une vision élargie des problèmes, pas "les policiers et les matraques c'est bien" version Le Pen ou "les policiers sont racistes et violeurs" version manifestants?
Exprimer la diversité des points de vue, les crimes de la colonisation, le demi-million de morts de chaque côté en Algérie entre 1830 et 1848, ce n'est pas insulter les harkis qui eux aussi se sont sentis humiliés à leur retour, ni les soldats envoyés là-bas, ce n'est pas dire tout et son contraire, c'est détailler la complexité du sujet, et tenter de trouver un consensus ou de faire le tour du sujet avec différents points de vue c'est assez encyclopédique.
Là où je rejoins l'article c'est sur la bulle: si Macron se met à écrire ou à faire des discours modérés comme un rapport de la cour des comptes, intelligents comme un article scientifique avec discussions, références et notes de bas de page, il va décrocher ses électeurs, parce que la majorité qu'avait détectée Sarkozy veut du gros qui tache, du soutien inconditionnel aux policiers, aux femmes qui avortent ou aux familles qui vont à la messe, et on vote pour l'un ou on conspue l'autre parce qu'il n'est pas "dans le même camp".
Moi je vois @Si comme un des instruments qui permettent de sortir de l'affrontement de ceux qui ont un point de vue et veulent l'imposer aux autres. Angela Merkel a gouverné par consensus et fait avaler des couleuvres à son camp, la sortie du nucléaire ou le salaire minimum par exemple, elle a souvent refusé la simplification "mesure de droite" contre "mesure de gauche", qui a dit qu'elle fait "tout et son contraire"?
Mélenchon aussi fait dans le complexe en invitant des gens à discuter cinq heures de chiffrage, de conséquences, de compromis pour sortir de "votez pour moi et tout ira bien" auquel on fait semblant de croire avant l'élection pour se déclarer trahi après.
Si Macron et Mélenchon nous disent que le monde est compliqué et qu'il faudra faire avec, qu'on peut avoir besoin de plusieurs phrases pour faire le tour d'un sujet ou que les finances d'un pays ça peut s'expliquer en cinq heures sans en faire le tour, je vote pour l'initiative de chacun.
Malheureusement on insulte l'électeur qui aime ça en le prenant pour une bille avec "je suis le seul et vous votez toujours à droite" ou "la seule que vous n'avez pas encore essayée".
Si ça marche c'est aussi parce que des journalistes réclament des "positions claires" ou des réponses par oui ou non à des questions complexes. -
Laurence Daraby
Il serait quand même temps que les bons journalistes (mais y en a-t-il encore dans ces médias aux mains de nos tycoons) se rendent compte que Macron, c'est du creux. Ce type n'hésite pas à aligner des promesses destinées à satisfaire des auditoires opposés. C'est du grand n'importe quoi.
Ce triste sire veut simplement la place, pour que lui et sa femme puissent se goinfrer sur notre dos. Il se fout de la France et des Français, vu qu'il obéit aux ordres du MEDEF (esclavagiste) et des banques (pillards). Il serait peut-être même un président pire que Fillon, ce qui n'est pas peu dire. -
Emma51
Macron bon en meeting !!!! La vidéo qui circule et on l'on voit de "l'intérieur" comment est orchestré les meetings macron. Les militants téléphone à la main répondant aux ordres du chef d'orchestre.... -
Olivier
Thomas Guénolé est un produit médiatique. J'entends par là qu'il a une réputation de journaliste à gauche du PS qui pourtant possède son rond de serviette dans les grands médias.
Comment est-ce possible ? De la même façon qu'un aspirant mafieux ramène la tête d'un ennemi pour rentrer dans le clan, Thomas Guénolé a traité de raciste Houria Bouteldja des Indigènes de la République en direct sur le plateau de Ce soir ou jamais. Cet homme courageux a bien mérité sa place au chaud. Déclaré grand-médias compatible, Guénolé est prêt à l'emploi. N'importe quel emploi.
D'où le peu de crédibilité que l'on accordera à ses écrits.
Pour les plus anciens, on se souviendra de Claude Askolovitch offrant la tête de Siné-antisémite sur un plateau à Val (un soir de On refait le monde, sur RTL, avec la complicité de d'Anne-Sophie Mercier). Il a été promu et écrit depuis contre ou pour tout et n'importe quoi, se perd dans des phrases absconses qui révèlent surtout son appartenance à l'élite parisienne.
D'où le peu de crédibilité que l'on accorde à ses écrits
Tout ça pour dire: l'homme de main, le tueur à gages médiatique est une tradition ici. -
Al1
On progresse. Encore un effort et dans une semaine vous vous apercevrez que Mélenchon est "bon", et qu'il, ou plutôt l'équipe FI, a fait un exploit d'émission de chiffrage du programme pendant 5h30 !
Sur Macron, j'ai vu une vidéo de BFM, ils disaient la même chose, que Macron est une bulle médiatique, et qu'il s'est grillé en racontant tout et son contraire.
Le vent de l'Histoire a tourné ? -
cg
Mélenchon a sur son blog organisé un direct de plus de cinq heures pour chiffrer son programme avec des intervenants dans chaque domaine, avec des économistes, avec des journalistes venus lui apporter la contradiction et rien, rien, rien - ou pratiquement rien dans les médias. Quel autre candidat s'attelle à un tel exercice, Macron sans doute ! Une radio comme France inter qui boycotte Mélenchon, de façon scandaleuse, préfère évoquer la rupture entre Mélenchon et Hamon comme si on pouvait imaginer un instant qu'ils pourraient s'entendre. Et après le journalistes s'interrogent mutuellement sur les raisons pour lesquelles ils n'ont plus la confiance du public.