-
Mlemaudit
pas forcement convaincu au départ, j'ai trouvé l'entretient assez intéressant. Merci! -
Judith
100 %, ça y est ! HORS-SÉRIE EXISTERA !
Encore dix jours pour faire exploser le compteur, et nous donner les moyens de faire de la belle et bonne émission comme on aime ! -
Canelle
Impossible de m'incscrire sur le site Ulule.
Que dois-je faire?
Canelle
Danielle LEGA -
Al1
Hébé. Si vous aviez besoin d'un plaidoyer contre le forum, il vous est servi sur un plateau ! :-/
Vous faites en contrepartie un plaidoyer pour Facebook, et j'ai une question toute fraîche, toute naïve, et sans aucun ingrédient pervers dedans :
C'est quoi la différence ? Je refuse aussi de m'inscrire à ce truc (je connais des témoignages sidérants), donc je le connais peu, qu'est-ce qui vous fait dire que le boulot et l'investissement émotif personnel serait moindre avec ce mode de communication ? -
Sterling Archer
Après les attaques contre Judith, les leçons de maintien de Djac Baweur (qui nous revient plus puant que jamais, ou alors je rêve ?). Manque plus que nos amis dieudonnistes et on aura fait les tours de toutes les raisons de détester les forums. Que je regretterai pourtant (d'autant plus que je partage l'aversion de Sleepless pour FB).
Cela dit, s'il faut se passer de forum pour préserver la santé mentale de Judith, eh bien soit. (Mais Judith, frinnnchement, faudrait pas s'en faire pour si peu, on est quand même nombreux à vous apprécier, et à le manifester régulièrement; ça devrait compenser, non ?). -
Sterling Archer
Encouragement à Judith et ses pinecos, super initiative. Mais il faudra un forum, malgré les lourdauds et les briseurs d'ambiance mesquins. (Les extraits laissent espérer le meilleur, Wilms, Guiraudie et craindre le pire, Chevallier, et donnent déjà envie de poster à tout va, ce serait un drame si la possibilité ne nous en était pas laissée). -
tchd
J'aime bien ce concept de parodie d'émissions culturelles ou de fausses interviews : voir la tronche décontenancées des invités par les tunnels interminables de la fausse animatrice égocentrée et souvent assez drôle mais je me demande si le format est adapté. Disons que c'est un peu longuet ( surtout vers la fin ). Raphael Mezrahi faisait ça très bien mais ça ne durait que quelques minutes.
Il faudrait mettre les making of quand les invités s'aperçoivent qu'ils ont été mystifiés. -
FORTUNA
La meilleure nouvelle de l' année : il faudra donc aller ailleurs pour écouter Judith s' écouter parler et dérouler ses longs monologues pompeux qui commençaient à me les briser sérieusement menu.
J' en avait marre, en effet .
Marre de ses grands airs de prof-qui-est-bien-plus-qu'une-prof-puisque-la-meilleure-des-profs-et-aussi-bien-autre-chose-encore (...).
Marre de devoir subir ses phrases alambiquées... mais qui au final ne voulaient pas dire grand chose.
J' ai fait Khâgne et HypoKhâgne : Judith, c' était trop de rappels scolaires de ces deux années là.
Il manquait un souffle, une individualité débarrassée de ses oripeaux de profs.
Il aurait fallu abandonner ce métier qui continue visiblement à la faire vivre : mais de ce danger là elle n' en veut pas !
Libre, émancipée de sa caricature, après deux ou trois ans elle aurait pu enfin parler de ses propres ailes... mais Judith veut la sécurité des factures payées...
Pour devenir ce qu' elle croit être, il aurait fallu se mettre en danger : mais de ça elle ne veut visiblement pas, Judith.
Dommage, car ses tics de langage et son ton professoral - qui gâchent tout - ne lui permettront JAMAIS d' avancer.
Quelque soit l' endroit où elle se trouve.
La télé ou les classes de cours : il faut choisir !! -
Julie
Salut les copains (sic)
Pas de forum sur Hors-série, a priori je suis déçue.
Et puis je me lance dans la lecture de celui-ci, et franchement, je change d'avis.
Reste une question : Y en aura aussi des abonnements pour amis fauchés, sur Hors-série ? Si vous avez les moyens, ce serait bien.
;-) -
Damien
Yeah ! Des patchworks apéritifs ! Une bonne façon de donner envie du projet de Judith et de sa nouvelle troupe. -
Judith
En fait, les pilotes ne peuvent pas être livrés avant la clôture de la collecte ; car si la collecte n'atteint pas l'objectif, les souscripteurs sont remboursés - et donc les pilotes auraient été livrés gratuitement aux petits souscripteurs.
Donc, les dons à 5€ ouvrent droit à recevoir les liens vers les pilotes à la fin de la collecte si elle aboutit (le "tout de suite" signifiant que la date de fin de collecte précède la date de lancement du site, plus long à construire). -
sleepless
Salut Judith,
Re-question : les pilotes seront-ils dispos à la date de clôture, ou dès la participation enregistrée ? -
Strumfenberg ( Aloys von )
Le rêve impossible d' une jonction des médias et de la culture est assez bien incarné par Judith et ses complices. Cette impossibilité me paraît être la seule solution. Comment s'abonner ? -
Compte supprimé à la demande de l'utilisateur
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
-
Germain RITAL
[quote=Daniel Schneidermann]J'ai dit d'accord. Judith Bernard a un jour surgi dans mon bureau, dont elle venait de défoncer la porte à coups de hache, et s'est adressée à moi en ces termes : "capitaine (même hache en main, elle m'appelle capitaine), on aimerait faire un site rien qu'à nous, dans le site. Sans critique de medias." J'ai froncé les sourcils. Mais j'ai jeté un oeil à son arme par destination, et je n'ai rien dit. "Enfin, disons sans trop de critique de media. Sans lien évident à l'actu. Avec de longs entretiens, fouillés, sur tous les aspects de la vie culturelle. Avec des gens qu'on n'entend jamais ailleurs. Bref, le site qu'on a envie de faire". Que pouvais-je répondre ? J'ai dit d'accord.
S'agissant d'arrêt sur images, il faut toujours en revenir à la question qui présida au "débat" Bourdieu-Schneidermann et procéder à sa "généralisation": peut-on critiquer la télévision à la télévision? devenant: peut-on critiquer l'ordre des médias dans un média? L'expérience de l'émission de Schneidermann sur la 5, puis celle d'@si démontre, en conformité avec les deux sens du verbe pouvoir en français (avoir la capacité: anglais can et avoir la permission: anglais may) que, de fait, on le peut mais que cela n'est pas véritablement permis: tout au plus - occasionnellement et modérément - toléré. Ce qui correspondrait à la concession prêtée à Judith Bernard: "Enfin, disons sans trop de critique de media".
Point trop en effet n'en faudrait. Le modèle doit être celui de "l'opposition de sa majesté": aussi respectueuse qu'elle: aussi liberticide autrement dit. Car tel est le permis et l'interdit auxquels les gens de médias sont assujettis. D'où l'exclusion de Bourdieu hors de ceux-ci; et les déplacements ou sursis accordés à Schneidermann en ceux-ci. La limite est intellectuellement bien définie: la "radicalité" étant réservée à la recherche dont le grand nombre est naturellement écarté étant donnée sa difficulté supposée. La récupération de certaines de ses avancées n'en est pas pour autant empêchée, une fois le temps de la décontamination passé et celui de la vulgarisation arrivé.
Ce temps-là est-il venu pour @si désormais? Ou, plutôt, est-il, pour le site, encore temps pour cela? Telle est en son actualité la question aussi dramatiquement que pudiquement présentée par Daniel Schneidermann: "Je ne sais pas si @si a la capacité de -attention, grand mot- me survivre, mais on va tout faire pour. Pour qu'il puisse continuer à remplir sa fonction critique, à proposer en toute indépendance articles dérangeants et émissions énervantes sur les représentations au sens large, quand je déciderai de partir planter mes choux dans d'autres riantes contrées." Parler de survie, n'est-ce pas déjà avoir pour l'essentiel reconnu ce que Bourdieu a paradigmatiquement illustré: qu'il n'est pour gens de médias qu'une seule alternative: se soumettre ou disparaître? Disparaître, soit être "volatilisé" comme Orwell nous l'a enseigné. Artistiquement, non médiatiquement. -
Mlemaudit
J'espères que Maja réinterviouvera Etienne Chouard, ça serait l'occasion de lui demander ce qu'il trouve de si intéressant chez égalité et réconciliation... :-/ -
Mr Patella
Qu'est-ce que vous y gagnez, vous les @sinautes ? Beaucoup plus d'émissions : libérées de la tutelle éditoriale d'@si, on a le champ plus large, pour interviewer qui on veut, comme on veut. Je suis la directrice de publication, on est vraiment autonomes, on affirme un positionnement sur la critique artistique et intellectuelle bien clair.
En tant que consommateur des contenus du site d'@si, je trouve très juste le reproche que fait Judith sur la marotte de Daniel (et des @sinautes?) de toujours vouloir coller à l'actu (déformation professionnelle oblige). Cette envie de se dégager du flux (de "faire un pas de côté" selon l'expression houellebecquienne dans Approches du désarroi) est vitale pour essayer de conserver une vie intérieure.
Ce qui me rend sceptique quand à l'intérêt de votre démarche, Judith, c'est la transformation progressive de vos articles en tracts militants. Je constate sans surprise que Maja, qui semble avoir pris le virage du militantisme bien avant vous, vous accompagne dans cette entreprise. C'est également sans surprise que j'ai lu - en toussotant - la phrase "Avec des gens qu'on n'entend jamais ailleurs" (syndrome Taddéi?!). Je me souviens qu'il y avait eu un probable désaccord entre Daniel et Maja quant à l'opportunité d'interviewer votre ami Etienne Chouard (celui-ci s'était manifesté par la mention "Attention, Etienne Chouard ne trouve rien à redire aux propos conspirationnistes de Thierry Meyssan" sous la fenêtre de visualisation de l'émission).
Votre cursus et votre talent font de vous une excellente lectrice et une bonne intervieweuse, toutefois la volonté de laisser prendre en otage la "culture" par votre engagement politique a été un poison pour l'émission d@ns le texte.
De la même façon, l'ingénuité de façade de Maja derrière laquelle se cache un parti-pris assez péremptoire a transformé une émission d'information en une sorte de tribunal médiatique (si je me souviens bien, après avoir fait passer Alain Duhamel pour un fossile (quel talent!), Maja s'était pris les pieds dans le tapis en sortant de sa réserve face à Caroline Fourest (étiquetée méchante) là où elle n'avait rien rétorqué quand Etienne Chouard (étiqueté gentil) exposait sa meyssanophilie et son complotisme tranquille.
Pour conclure, même si Daniel a fait certains choix que je trouve - avec vous - discutables, il a eu le mérite de garder pour boussole le degré de compétence de ses invités (suite à une formation intellectuelle rigoureuse). J'ai bien peur qu'avant même de débuter votre site, votre boussole soit déréglée (sympa / pas sympa) et que le militantisme prenne le pas sur l'art...
"C'est là le triomphe de l'artiste sur les militants politiques, il ne cherche pas à persuader ni à faire le bonheur des gens, parfois même contre eux ; il laisse à chaque individu le plaisir de se découvrir et découvrir en même temps que lui ces choses merveilleuses et extraordinaires qui doivent exister quelque part dans l'univers..."
Emmanuel Dongala -
little jo
Je vais y participer... Dommage que la sortie en boite n'est pas dans mon budget :)
La prochaine étape c'est la chaîne : "un monde de geek" avec comme émission "C'est pas qu'un jeu" et "14h42" ? -
Compte supprimé à la demande de l'utilisateur
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
-
Euliose
[quote=Daniel Schneidermann]Je ne sais pas si @si a la capacité de -attention, grand mot- me survivre
Je crois que c'est là un des grands chantiers que les hommes et les femmes du 21e siècle vont avoir à relever si l'on veut collectivement sortir des impasses où s'embourbe la société.
L'essentiel des activités humaines est encore régi par ce principe de base qui veut qu'un individu (le chef, le capitaine, le leader...) soit l'échelle pertinente pour catalyser l'innovation, les dynamiques, l'audace créatrice etc...
Ce modèle que l'on retrouve dupliqué partout : en politique, dans l'entreprise, dans monde de l'art, dans celui des idées...
Les problèmes commencent dès lors qu'en vertu de cette prime au "chef" on en déduit une organisation pyramidale de la société qui fige les rapports et reproduit de la domination.
Et si encore cette domination était le prix à payer pour une efficacité sans pareille, mais ce n'est même pas le cas. Combien de chefs d'entreprise ou d'hommes politiques font chaque jour la démonstration qu'ils sont cent fois moins capables de remplir leur mission que l'ensemble de leurs employés ou électeurs réunis ? Il n'est pourtant pas si compliqué de comprendre qu'on réfléchit mieux à 40 millions d'électeurs qu'à 10 dans un bureau de l'Elysée. Ces forums en sont bien souvent la preuve du reste.
Donc oui, M. Schneidermann je comprends que ce soit là un de vos soucis, car, de fait, la structure de votre entreprise et la dynamique générale du site dépendent beaucoup de votre seule personne. Je dis cela sans animosité ou ironie, je ne dis pas que tout cela est facile, ni que j'ai des solutions toutes faites. Mais c'est souvent parce que l'on ne se pose pas le problème que l'on n'y trouve pas de solution.
En l'espèce, votre souci est-il de trouver un "digne successeur" ou bien de repenser les institutions mêmes d'@si pour que l'entreprise soit structurellement en mesure de ne pas dépendre d'un seul individu.
C'est d'ailleurs quelque chose qui m'étonne chez vous, si vous me permettez de vous prendre à partie comme je le fais, que de voir que, malgré votre parcours et la qualité critique de beaucoup des intervenants de vos émissions (et donc de vous-même), vous n'ayez pas cherché à mettre vous même en pratique, à l'échelle de votre entreprise, des principes d'organisations différents. Vous qui, par exemple, faites de temps à autres référence sur ce site au fait que vous avez été licencié à plusieurs reprises de façon arbitraire (Le Monde, France 5), comment gérez-vous ce pouvoir qui doit-être (j'imagine) dans vos mains à présent ? Est-ce que vous considérez que ce n'est pas grave en soi qu'un individu (le patron), dispose d'un tel pouvoir, et que ce qui compte c'est que le patron en question soit vertueux, comme vous l'êtes sans doute. Ou bien est-ce que ce pouvoir ne vous paraît pas nécessairement légitime, vous qui en avez pâti, auquel cas il faudrait inventer un modèle social et économique qui, sans compromettre l'activité de l'entreprise, ne soit pas aussi pyramidal.
Je crois que le changement dans les mentalités commencent ici, à votre échelle comme à la mienne, c'est un combat de tous les jours pour ne pas reproduire, bêtement ou inconsciemment, les schémas traditionnels qui corsètent la société dans son ensemble. Je suis bien conscient qu'il y a là une forme de violence à se faire à soi-même. La société telle qu'elle fonctionne aujourd'hui rend naturel cette idée que l'individu dynamique, créateur, volontaire a bien droit à une grosse récompense en pouvoir, en argent, en reconnaissance sociale et médiatique. Si une partie de la récompense est effectivement légitime, dans bien des cas elle n'est que le faux-nez qui cache mal une prise de pouvoir illégitime et, souvent, irréversible.
C'est un combat difficile et exigeant et malheureusement, nombreux sont ceux qui le portent qui ne se l'appliquent guère à eux-mêmes. Par exemple, le fonctionnement interne du Parti de Gauche est loin de mettre en oeuvre à son échelle les idées qu'il préconise pour la société dans son ensemble. Ce n'est pas un problème qui se joue au niveau de la base militante, mais plutôt au niveau de la direction qui reproduit un système très vertical et personnalisé du pouvoir. C'est une forme de schizophrénie qui malheureusement ne rend pas service aux idées par ailleurs défendues, j'imagine, sincèrement.
Encore une fois, je ne prétends pas délivrer la vérité révélée, je me demande simplement pourquoi des groupes qui portent une parole critique si nécessaire et si agréable à entendre (du moins pour moi), ont tant de mal à se défaire des carcans qu'ils dénoncent. J'apprécie beaucoup @si et, sans doute bientôt, son "Hors-série", et j'attends avec impatience le jour où elle s'appliquera à elle-même les bons conseils que l'on trouve dans ses émissions ;).