Mises à jour
Daniel Schneidermann - - La vie du site - 0 commentaires Télécharger la videoTélécharger la version audio
A peine avons-nous fini de construire ce site provisoire, que nous commençons (déjà) à réfléchir à votre site définitif d'@rrêt sur images.
D'innombrables choix sont à faire.
Par exemple celui-ci: à quelle fréquence mettre à jour la page d'accueil?
Ca n'a l'air de rien, mais c'est essentiel.
En gros, deux possibilités. Des mises à jour fréquentes, des nouveaux "contenus" qui tombent en rafale, toutes les dix minutes, tous les quarts d'heure, pour vous convaincre qu'il se passe toujours quelque chose sur le site d'@rrêt sur images, que ça bouge, que ça pulse, qu'il faut rester là, venir tout le temps, ne pas aller voir ailleurs. Des mises à jour aléatoires, inattendues, n'importe quand, au fil de l'actualité.
Ou bien, des rendez-vous plus rares, deux fois par jour, chaque matin, voire même sans vraie régularité. Quand nous avons fini une enquête ou un montage sur un sujet vraiment important, nous le mettons en ligne. Et tant pis si on reste un jour, deux jours, sans rafraîchir la page d'accueil. Nous vous invitons plus rarement, mais vous savez que c'est toujours à bon escient.
La question est redoutable. L'internaute est ambivalent. Que son site préféré reste trop longtemps assoupi, et il aura envie de le secouer pour le réveiller: alors! ça roupille, là-dedans? On vous paie pas à dormir, tout de même!
Mais que ce même site le convoque sans relâche, toutes les dix minutes, à grands renforts de "très important!" et de "ne ratez pas", et il aura envie de se boucher les oreilles.
Si je pense à ça, c'est parce que j'ai été frappé ce matin de la sélectivité et de la subjectivité des reprises de la très riche émission de Kouchner, hier soir, sur RTL-LCI.
J'ai écrit une première mouture d'une chronique ce matin, me promettant de la remettre à jour toutes les heures, en direct. Mais outre que les heures filent vite, je me suis aussi demandé si c'était vraiment indispensable, si vous aviez vraiment besoin, et envie, d'un tel travail de stakhano.
Qu'en pensez-vous?