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Mel
bon... J'ai fait un effort pendant quelques mois... Je me suis accrochée, en regardant les "aux sources" de mes "journalistpréféré" au premier rang desquels Daniel bien sûr, mais aussi Mermet... J'ai même fait l'effort de regarder Cohen... Et je voudrais dire que je ne veux absolument aucun mal à Maja qui a l'air toute naïve, toute fragile, toute jeune, toute apprenante...
Mais voilà... cette émission m'ennuie profondément...
je ne lui trouve absolument aucun intérêt... J'ai pu découvrir que Daniel lisait ses journaux sur internet, que Mermet recevait des bouquins sur Marx qui s'empilait sur son bureau, et moins d'éloge du capitalisme... heu... comment dire...
"ligne jaune" me manque, et quant à "d@ns le texte", qui se fait très rare... -
jiheles
Ben franchement je ne vois vraiment pas de mauvaises nouvelles dans toute ces annonces ! -
AA
Suite de la conversation à propos de Michéa.
France inter , France culture , neuf ou dix bouquins ! Pour quelqu'un qui « n'avait pas été particulièrement travaillé par le besoin de voir (s)on nom sur la couverture d'un livre » (La double pensée, p. 81) et pour qui « chaque fois que vous croyez utiliser les médias, ce sont en réalité les médias qui vous utilisent » (DB, p. 166), le moins qu'on puisse constater, c'est qu'il y a des exceptions.
Mais bon, comment jeter la pierre à quelqu'un qui s'est formé (comme moi) à la critique avec « Miroir du football », une revue des éditions du PCF qui a été un véritable OVNI dans la presse (pas que sportive) par son admirable capacité à relier la conception du "beau jeu" avec l'évolution du capitalisme, qui défendait la "ligne" (la défense en ligne, pas la ligne du parti) comme base "structurale" de ce beau jeu et du fair play ? Ceci sans ironie. Presque.
Pour en rester à la question de départ pour garder tant que faire se peut une construction au débat : [quote=« les penseurs-intellectuels-philosophes-économistes du moment. Que disent-ils? Comment leur discours a évolué avec la crise? Comment leurs idées sont-elles reprises, digérées par les politiques? Où se rejoignent-ils, où sont-ils en opposition? Comment sont-ils récupérés par les uns ou par les autres, dans le débat grand public ou plus souterrainement sur le net et dans les revues ou mouvances plus confidentielles? Quelles sont leurs ambiguïtés, leurs engagements? Ou pourquoi ne s'engagent-ils pas? On pourrait prendre Michéa par exemple... » Sterling Archer.]
Oui, par exemple, mais aussi parce qu'il occupe aujourd'hui une place médiatique (Internet, c'est bien un média ?) singulière dans l'espace critique du "socialisme" qui influence, ou au moins trouble, semble-t-il une partie des anticapitalistes et « est un exemple typique de ces nouveaux pamphlétaires qui se revendiquent "inclassables" (dont la) prolifération peut trouver une oreille favorable chez ceux qui, à l'extrême gauche, cherchent à se positionner contre la gauche parlementaire, en se réclamant du peuple trahi, (…) comme ses prédécesseurs, les anticonformistes des années 1930 » selon Jean-Luc Boltanski cité par Sterling Archer.
Il est indéniable qu'il y a de la justesse (à mon sens du moins) dans l'analyse de la "gauche libérale", bien qu'elle ne soit pas nouvelle. Mais Sterling Archer a raison aussi d'être sensible à l'excès de hargne de l' "anar-cons" Michéa. D'ailleurs qui vise-t-il vraiment ? Des « idéologues du Bien » à « l'intelligentsia libérale de gauche et d'extrême gauche » en passant par les « nouveaux philosophes », « les intellectuels issus du mitterandisme », « l'extrême nouvelle gauche citoyenniste », les « lobbying associatifs », les « militants de gauche », les « parents et pédagogues de la nouvelle gauche », les « étudiants de mai 68 », la « gauche moderne », la « bourgeoisie de gauche », les « libéraux-libertaires », « l'intelligentsia de l'industrie publicitaire, du divertissement et du mensonge médiatique », ça fait du monde. Mais ça correspond aussi à une classe sociale qu'il ne nomme curieusement jamais comme telle : la petite-bourgeoisie ou classe moyenne. J'y reviendrai.
Toute cette population (je serais curieux d'en avoir une évaluation du nombre) composée de « grands pervers et grands donneurs de leçons » en « décomposition mentale » « obligés de se mentir à eux-mêmes » « pour maintenir une image positive d'eux-mêmes », « fanatiques et inquisiteurs "possédés" », voire d' « antisémites » (Badiou : « de quoi le nom de Sarkozy est-il le nom ? »), de « frustrés œdipiens » dotés de « perceptions délirantes » « devant s'inventer des ennemis idéologiques à (leur) mesure : les nouveaux réactionnaires », qui pratiquent la « double pensée », la « fausse conscience aliénée », la « phobie des voisins et de tout ce qui est proche » et sont soumis à « un double bind affolant », animés qu'ils sont d'une « révolte contre le père » les amenant à « dépasser sans cesse les limites existantes dans une surenchère mimétique perpétuelle ». N'en jetez plus. Ces gens relèvent de la cure psychiatrique et certainement des camps de rééducation à la common decency.
Cette invective "délirante" me rappelle les "sentences" méprisantes et « culpabilisantes » qui visaient les « frustrés », les "coincés" qui, dans les soixante et dix, avaient du mal à se livrer à l'hédonisme débridé de la « révolution sexuelle » (dans les communautés post soixante-huitardes il ne se produisait pas que du fromage de chèvre).
Dans ce genre de dénonciation amalgamante (qui fait le tri?), je me demande toujours "d'où parlent" (comme dirait Nietzsche) ces « purs » qui, eux, ne seraient pas victimes de l’œdipe, qui échapperaient à la « frustration » générée par l'aliénation de la « société libérale fondée sur la mode, le spectacle, la consommation et la croissance illimitée ». Mais eux ont certainement pratiqué le « retour sur soi » animé « du souci constant de faire le point sur (leur) propre désir de pouvoir, (leur) implication personnelle dans le mode de vie capitaliste ». Pourtant, avec des parents membres et salariés du PCF stalinien, même teinté d'anarchisme, on peut penser qu'il y a du travail aussi. Ça m'étonnera toujours ces gens qui, pratiquants de psychanalyse sauvage, donneurs de leçons de décence commune en ont aussi peu d'échantillons sur eux.
Mais bon, il y a mieux à faire.
D'accord en partie avec l'analyse critique plus élaborée d'Anselm Jappe citée par Djack Baweur, j'en développerai une dimension.
La société capitaliste libérale, « fait social total », comporte trois grandes fonctions :
la production de marchandises ;
la consommation (circulation) des marchandises produites ;
la gestion (administration) matérielle et idéologique des rapports de production (rapports sociaux) de cette production-consommation.
Si l'anar-cons Michéa analyse avec justesse les effets de la consommation et le rôle des libéraux libertaires en "pompant" notamment Michel Clouscard - « le capitalisme de la séduction », « critique du libéralisme libertaire » - (qu'il ne cite pourtant qu'une fois dans « Orwell, anarchist tory »), Richard Hoggart - « La culture du pauvre » -, Albert O. Hirschman - « Les passions et les intérêts » - ou encore Guy Debord et les situationnistes, il ignore la dimension de la production (« exploitation de l'homme par l'homme » dans une « société de classe ») et évacue la gestion (« administration des hommes », donc la fonction de la petite bourgeoisie), puisque le capitalisme menant une « guerre totale » par l'entremise de « l'industrie du divertissement », le « spectacle devient la meilleure des polices ». Pourtant, même Hobbes sait « que la raison habituelle de notre conformité sera la terreur que nous avons ressentie en envisageant les conséquences de la désobéissance ».
Ce qui justifie l'omission de ces dimensions par Michéa est l'adhésion au projet du MAUSS : « L’objectif, ambitieux [est] de rechercher les bases possibles d’une anthropologie qui, pour le moins, ne prendrait pas un appui exclusif sur l’axiomatique de l’intérêt. » Sylvain Dzimira, cité par Djac Baweur; ce qui l'explique c'est que, « malheureusement, le rejet – très justifié – de la vulgate matérialiste a conduit beaucoup d’esprits, à partir des années soixante, à saisir simplement l’autre alternative du dilemme traditionnel et à retourner à des formes d’explication « idéaliste » de l’histoire » (Anselm Jappe).
Ce choix implique que seule la consommation et le Spectacle participeraient de la construction anthropologique de l'être humain capitaliste, épargnant néanmoins en partie « les gens ordinaires » agissant encore ou toujours dans la common decency, laissant les deux « faces » du libéralisme, le libéralisme économique (de droite) et le libéralisme culturel (de gauche), se complémenter pour développer la croissance illimitée du capital.
On comprend que la terminologie orwellienne préfère « gens ordinaires » à « travailleurs », dissimulant la question du travail (la question sociale) malgré que « ce qui est effectivement caché par cette mise en visibilité officielle de l'exclusion, ce sont naturellement les millions de travailleurs comptabilisés à présent parmi les nantis sous prétexte qu'ils partagent avec les golden-boys le "privilège" apparemment exorbitant d'avoir un travail et un toit". ("Orwell, anarchiste tory"). » Or la « dissimulation » de l'ouvrier n'est pas seulement un artifice sémantique. C'est aussi, depuis Colbert, le "grand renfermement" des travailleurs dans les fabriques (les couvents ateliers pour les travailleuses) et les "cités minières" dans des conditions quasi carcérales, aujourd'hui les arrières cours des supermarchés, les serres des cultures hors sol, les cabanes de chantier sordides des "sans papiers" des entreprises de construction, les zones industrielles et leurs "zones pavillonnaires résidentielles"...
La question du fétichisme de la marchandise concourant à l'aliénation du consommateur a son origine dans la production : il est l'effet de la dépossession du travailleur-producteur du fruit de son travail. Dans le procès de production capitaliste (division technique et hiérarchique du travail), le produit de son travail (produit ayant une valeur d'usage) échappe au producteur en devenant marchandise (valeur d'échange). Par la propriété privée, les moyens de production et la marchandise appartiennent au patron. C'est en ce sens que le travail capitaliste est « aliéné » (Marx). Cette mutilation anthropologique, issue à la fois de la division du travail (travail morcelé) et de la dépossession, est à la base du processus qui, mettant le produit à l'extérieur du travailleur, lui en fait retour sous forme de marchandise de consommation qui, outre la satisfaction primaire de la reproduction de la force de travail, devient, à partir de l'après reconstruction de la fin de la deuxième guerre mondiale, support de l'aliénation spectaculaire.
L'occultation de cette dimension du travail laisse comme seule alternative de transformation le choix entre la politique (démocratie représentative élective ou par tirage au sort), soit le "redressement" moral (par l'homme nouveau ou par l'homme socialiste de la common decency) comme solution à la mutilation anthropologique produite par la « guerre » que fait la bourgeoisie au prolétariat (Marx). Guerre certes plus permanente que la « guerre entre les hommes », « guerre de tous contre tous » qui présuppose une "nature" où « l'homme est un loup pour l'homme » et implique la nécessité d'y opposer une philosophie d'une « nature bonne » aussi spéculative (ce qui n'empêche qu'elle a ma préférence, même si je préfère l'approche d'un Gérard Mendel).
On comprend pourquoi, pour Michéa, « la question politique n'est plus simplement celle des mécanismes institutionnels qui devraient permettre l'exercice en commun du pouvoir. La question devient clairement morale et psychologique. » (DP, p. 108).
Ce que propose la pensée communiste ou matérialiste, c'est par contre de s'appuyer sur la réalité constitutive de la société de classe capitaliste dont la composante est la solidarité de classe des travailleurs, par la prise de conscience de leur "pouvoir" collectif. Que cette solidarité comporte des éléments de l'origine paysanne des premières générations d'ouvriers ne peut éluder que dans la condition ouvrière capitaliste il ne peut s'agir que de dépassement. Il ne peut y avoir de retour en arrière à la condition paysanne et ses rapports sociaux. Le néo-rural ne fait que reprendre l'habit, pas l'habitus. La conscience de la dimension idéologique de la consommation (la séduction) telle qu'analysée par Michel Clouscard, fait nécessairement partie de la conscience actuelle de l'exploitation capitaliste. L'expérience soviétique du "socialisme réel" justifie son expression anarcho-communiste.
En second lieu, la fonction de la petite bourgeoisie, matérielle (administration, encadrement, contrôle, surveillance) et idéologique ( inculcation des savoirs et des "valeurs" culturelles, divertissement) ne peut que l'amener à osciller, selon sa position hiérarchique et la reconnaissance que lui accorde la bourgeoisie, entre les deux pôles que constituent le prolétariat et la bourgeoisie. Ainsi, « l’appauvrissement rapide des classes moyennes, évolution que presque personne n’avait prévue, a redonné une vigueur inattendue à des récriminations qui ne reprochent au système capitaliste que les injustices de la distribution et les dommages collatéraux qu’il produit, sans jamais mettre sérieusement en question son existence même et la vie qu’il crée ». Anselm Jappe.
Le problème pour les intellectuels Jappe et Michéa, et ceux qu'ils dénigrent, c'est qu'ils masquent que, comme les autres, ce sont des petits bourgeois qui se partagent le marché (en partie symbolique) de la critique. Ils utilisent les « gens ordinaires », en tout cas l' « idée » qu'ils s'en font, comme support de leurs querelles idéologiques.
Il est donc tout à fait pertinent de se poser les questions que Sterlind Archer a posé.
Il n'y a rien d'étonnant que l'anarchisme conservateur teinté de situationnisme de Michéa ne débouche que sur de vagues propositions de « création de "contexte" politique, social et culturel qui favorise indirectement les dispositions à l'égalité, l'entraide et l'amitié plutôt qu'à l'égoïsme et à la guerre de tous contre tous », « assez proche de la "construction de situations" de Guy Debord » (DP, p. 25). On sait ce que ça a donné, pour ceux qui ont vu quelque chose... (Ce qui n'enlève rien à la pertinence des critiques des situs sur la société du spectacle).
Qui les crée pour qui ? Les petits-bourgeois parlent aux petits-bourgeois. Michéa se moque dans son interview à France Culture (« On avait vu sans rire le drapeau de la révolte passer des mains de Rosa Luxemburg à celles de Ségolène Royal ») mais il est loin de l'engagement dans l'éducation politique ouvrière de la première.
Affirmer que pour construire une société socialiste « dans laquelle chacun pourrait vivre décemment d'une activité ayant un sens humain », il faille « éduquer une génération capable de résister radicalement à cette logique et de reprendre à son compte, sous les formes qui seront les siennes, l'idéal d'une société réellement humaine » (DP, P. 28), ne mange pas de pain.
Que « redonner au Peuple [?] sa dignité de sujet politique suppose donc qu'on sache démonter cette fantasmagorie toute-puissante, mise en scène par les classes dominantes et leur domesticité intellectuelle » n'est pas une grande nouvelle (même Bourdieu le disait), et que « les gens ordinaires pourront alors se réapproprier collectivement leur vérité et agir en conséquence » relève de l'incantation aux grands soirs qui chantent et aux petits matins qui pleurent.
Mais pour Michéa, le problème qui mine toutes ces entreprises, « la question anarchiste par excellence » (DP, P. 162), est bien « l'existence d'un certain nombre d'individus habités par un besoin pathologique d'exercer une emprise sur les autres ». Aussi faut-il avoir « le souci de neutraliser la volonté de puissance de ce genre individus est évidemment l'une des origines de la sensibilité anarchiste. » (DP, P. 50).
Comment les neutraliser? « Savoir reconnaître la volonté de puissance des uns et des autres partout où elle se manifeste (y compris, naturellement, en nous-mêmes) voilà sans doute une condition au moins aussi décisive. » Et alors ? « Il est vrai que cette dernière condition implique un travail sur soi psychologiquement complexe et moralement exigeant... ». C'est tout ? J'ai l'impression d'être revenu aux années post soixante-huit. Donc, plutôt que du voisin, c'est de nous-mêmes qu'il faut se méfier ? Ce n'est plus de la proximité, c'est de la promiscuité ! Mais ce n'est pas à négliger pour autant !
Mais les emmerdeurs, qu'est-ce qu'on en fait, puisqu'ils ne sont même pas conscients de leur pathos ? « Je reste cependant convaincu que tant que ce travail préalable – qui devrait concerner chacun de nous en tant que sujet singulier – n'aura pas été mené à bien, aucune société décente ne pourra durablement voir le jour. »
Ainsi que conclut Jappe : « Les observations de Michéa sur le rôle négatif du ressentiment sont très justes. Mais si seules les personnes psychologiquement saines peuvent faire la révolution ou opérer un changement salutaire (EMM 190), nous sommes vraiment mal lotis, et le capitalisme aura trouvé un moyen infaillible pour s’éterniser ».
Par contre le ressentiment que Michéa a généré envers les « Robert Macaire » risque fort d'être pain béni pour la récupération par des Soral au profit du Fhaine d'une frange de la jeunesse déboussolée. -
Maia
Bonnes nouvelles : Didier Porte toutes les semaines et le retour de Maja
Mauvaise nouvelle : on va se passer de La Parisienne Libérée .
SAUF que si elle ne peut plus assurer son service toutes les semaines sur @si, elle est programmée toutes les semaines sur Médiapart à partir de jeudi.....
Alors ? Lâcheuse !
Les conditions sont-elles tellement meilleures chez le concurrent ? -
Sebastien Lemar
"La Parisienne Libérée arrive jeudi sur Mediapart"
Putain d'économie de marché, où la concurrence est vraiment sauvage... -
Sterling Archer
Pas très emballé par cette nouveauté, mais bon...
Moi je ferais plutôt une série sur les penseurs-intellectuels-philosophes-économistes du moment. Que disent-ils? Comment leur discours a évolué avec la crise? Comment leurs idées sont-elles reprises, digérées par les politiques? Où se rejoignent-ils, où sont-ils en opposition? Comment sont-ils récupérés par les uns ou par les autres, dans le débat grand public ou plus souterrainement sur le net et dans les revues ou mouvances plus confidentielles? Quelles sont leurs ambiguïtés, leurs engagements? Ou pourquoi ne s'engagent-ils pas?
On pourrait prendre Michéa par exemple et essayer de comprendre pourquoi il séduit autant à gauche qu'à l'extrême droite, dessinant un arc gauchisto-frontiste assez troublant. N'est-il qu'un symptôme de plus de la fièvre néo-reac qui sévit actuellement?
Les extraits de son prochain bouquin dans Marianne sont éloquents, mais à qui sont-ils destinés?
Parlant de la tentation du vote frontiste dans les classes populaires:
Autrement dit, ce n'est pas tant dans la noirceur morale d'une partie des classes populaires (ou dans leur "manque d'instruction") qu'il faut chercher les véritables raisons de la montée de l'"extrême droite". C'est plutôt à l'inverse dans le mouvement d'indignation de ces classes populaires envers un mouvement politique et intellectuel, qui au nom de la "science", de la "modernité, de l'évolution "naturelle" des moeurs se propose de détruire (du moins en ont-elles l'intime conviction) l'ensemble des vertus et traditions morales auxquelles elles sont attachées, à commencer souligne Orwell, par leur foi religieuses, leur sens de l'effort personnel, et leur patriotisme.
Noter l'usage singulier des guillemets. -
cosmos
Maja de retour, quelle bonne nouvelle! -
Oblivion
Sherlock. Sherlockouninet. -
Romano C.
Il manque à @si une analyse des films et des séries. Il faut mettre encore plus la pression à Rafik ou chercher ailleurs (Philippe Rouyer, Jean-Baptiste Thoret...). -
Pierre-Antoine
Comme bien d'autre, je suis absolument ravi du retour de Maja, déçu au plus haut point du départ de La Parisienne (qui apportait un plus indéniable à l'émission). J'espère également que l'on aura l'occasion de lire bientôt Rafik Djoumi...
En revanche, Porte, il m'ennuie profondément. Je n'ai rien contre le personnage, mais l'avantage quand il était à France Inter, c'est qu'on ne l'écoutait qu'une fois tous les trente-six du mois, quand il faisait une chronique potable. Bref : ce ne serait pas trop mal si on pouvait avoir le découpage de l'émission en séquence avec la première qui ne soit consacrée qu'à Porte, pour que ceux qui ne l'apprécie pas spécialement puisse accéder directement à l'émission (je ne parle pas de le supprimer de l'émission en intégrale, hein, beaucoup l'apprécient). -
jeanf
Je suis content pour le retour de Maja à @si, cependant je suis très dubitatif de l'intérêt d'interviewer un "personnage public" de préférence "grande gueule" (traduction perso) au cours d'une émission. Le cours extrait n'est pas assé explicite pour ce faire une idée précise de la tournure que prendront les discutions, mais si je me réfère à la description qui est donné de l'émission :
"pour lui demander, concrètement, comment il (ou elle) s'informe: quels livres, quels journaux, quelles radios, quels sites, quels blogs, quelles listes de diffusion, à quels comptes Twitter est-il abonné ?"
j'ai peur de n'avoir au final que du potin mondain, parce que donnant la parole à des individus dans le système médiatique et consensuels. Va t'on avoir une analyse critique sur la façon dont ils-elles s'informent et sur la façon dont ils-elles transforment/traduisent l'information ? S'agit il de moquer ces gens ayant un avis sur tout (ca me lassera très vite et j'ai déjà Youtube et Dailymotion pour ça) ?
En fait en quoi l'avis d'un "personnage public, de préférence prodigue en avis de toutes sortes" va me grandir ou m'émanciper de quelques façons ?
jeanf, pour le coup, rabat joie de service. -
Sereb
Rafik conteste son mutisme supposé sur Facebook.
"[J'ai répondu aux relances et donné des nouvelles]; on a eu des échanges de mail très amicaux, où je lui expliquais comment je m'étais fait déborder par mes boulots dits "alimentaires" ces derniers mois. D'autres membres de l'équipe m'ont écrit. Je leur ai dis que je reviendrais. Il faut vraiment que j'y parvienne mais ces derniers mois ont été chargés."
Affaire a suivre. -
samuel_
Sniiif... ma chanteuse préférée qui disparait du site...
Les chansons étaient souvent géniales...
Je me souviens encore de celle sur Melenchon "avec son gros baton" c'etait magnifique... -
mollows
Mes ficelles pour l'offre générale, et ses acteurs.
Une spéciale ficelle pour le retour de Maja dont j'aime bcp le ton des voyages européens sur france 5.
Gaffe à pas vous faire refiler en pot d'arrivées ses restes de spécialités locales onnies. -
Marie la dern'
C'est vrai que ça fait sacrément plaisir de voir venir Maja et voir rester les autres (sauf la Parisienne, mais je n'accrochais pas du tout, désolée de rompre l'unanimité des éloges...)
Je ne sais pas bien pourquoi mais on dirait que Demorand redevient "un gentil". Pourtant il a été odieux avec Didier Porte (on peut encore voir sa prestation au grand lournal de canal+ en fouillant les archives d'@si) .
Je me trompe? On le considère toujours comme un traitre?
J'ai peut-être raté un truc? Il s'est excusé? On l'absout? -
meylan
Youpi merci Maja
je n'avais jamais écouté "la Parisienne" mais bon vent quand même -
Dindondelafarce
Chouette, Maja est de retour à la ruche... -
Arnaud Romain
J'en reviens pas !!! Des nouvelles de la rédaction !!! Pas croyable. Plus de news de Rafik, et hop, ni une ni deux, six mois après, on nous en informe ! C'est gentil chef... -
alexandre
Très heureux du retour de Maja sur ASI. Sa gouaille et sa bonne humeur me manquaient. LCP, c'est bien gentil, mais ce n'est pas très rigolo.
(J'avais eu la chance de la croiser en tant que chroniqueuse sur un pilote d'émission avec le Professeur Rollin. C'était un nouveau concept d'émission sur l'actualité. Elle était entre autre accompagnée de Sébastien Bohler (ex-ASI). Je suis déçu que le projet n'ait pas séduit une chaine française).
Bon retour ! -
Claude Benza
bien content de retrouver Maja
merci