-
Jelomar
Il n'y a pas que le cas "De Filippis" dans la monde quotidien de la brutalité policière et du monde de l'information !!
Pour preuve: http://www.bakchich.info:8080/article6156.html
A quand un dossier permanent ASI permettant de regrouper témoignages et articles sur les "interventions" policières et leur traitement médiatique. -
SB
Et " à poil la presse ", c'est narcissique compensatoire tant qu'on y est ? -
Joan38
Après avoir vu l'émission dont l'invité était Laurent Joffrin, j'ai été déçu d'@SI (voir mon commentaire sur le forum de l'émission). Aujourd'hui je lis votre chronique et votre conclusion confirme ma pensée.
Nous traiterons ici des suites de l'affaire Filippis dans le seul souci de vous informer avec la plus grande impartialité possible, comme si je n'étais pas chroniqueur à Libé, et comme si notre émission n'était pas diffusée sur Free, à partir du 1er décembre (demain). Cela allait peut-être sans dire, mais cela va mieux en le disant.
C'est une déclaration de principe que je respecte, mais je ne peux pas y croire.
En somme, vous nous faites le coup de tous ces journalistes (de la presse écrite, de la télévision, etc) qui crient leur indépendance alors qu'ils sont payés par de grands groupes économiques.
Je félicite cependant @SI pour le lancement de sa propre chaine de TV sur le réseau Free. Free ne pourra pas intervenir dans les choix d'@SI (pas plus que l'hébergeur du site arretsurimages.net et Dailymotion) puisqu'@SI devient multidiffusée. C'est là un gage d'autonomie. -
cf
Sorry ! pas le temps de tout lire et ce que je vais écrire, d'autres l'ont peut-être déja fait ?
Les conditions selon lesquelles le journaliste Filippis a été délogé, ensuite amené à se dévêtir sont le fait de policiers qui semblent se croire autorisés à faire n'importe.
quoi, commed s'ils n'avaient une charte ou un code de déontologie à appliquer.
Un journaliste vient d'en être victime et toute la presse en parle Il serait bien que les journalistes qui, à juste-titre, sentent que leur profession est menacée.
Pour revenir à ces pratiques policières intolérables, réelles et pratiquées sur des personnes qui n'ont pas l'opporttunité d'un soutien confraternel médiatisé, n'y a t'il pas
là l'occasion de porter haut et fort, la violence policière qui est un fléau grandissant et ne l'oublions pas, illégale !
C'est un piste de réflexion ; je souhaite que d'autres internautes s'y agrègent pour au final, être en mesure d'agir et de réussir. -
Pat
Sacrés journalistes va ! Ils sont impayables. Tous les jours des citoyens de base se font taser, molester pour un oui ou un non par des policiers dont le sentiment d'impunité est conforté au fil des cas par leur hiérarchie et la justice. Mais pour eux tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes journalistiques, au pays auto proclamé des droits de l'homme. Sauf lorsque l'un des leurs subit à son tour les violences policières qui sont le lot quotidien de milliers de gens, sans que cela n'émeuve personne. Alors là et seulement là, ils parlent de dérapage... Un dérapage MM les journlistes c'est à partir de combien de cas par an ? -
PatriceNoDRM
Je cherche désespérément à connaitre la teneur du commentaire posté sur le site de Libé et qui vaut aujourd'hui fouille à corps et menottes à M. Filippis.
Au détour de mes recherches, voilà ce que je trouve sur le site www.20minutes.fr :
Le 27 octobre 2006, un article sous le titre «Deux ans avec sursis pour le patron de Free» est publié sur le site de Liberation.fr et raconte les démêlés judiciaires de Xavier Niel, le patron de Free [...] En janvier 2007, Xavier Niel, le directeur de Free, dépose plainte pour diffamation à la suite d’un commentaire d’un internaute, posté sous l’article sur Free [...] Vu la procédure, on ne peut pas citer le commentaire qui a fait l’objet de la plainte dans cet article sous peine d’être l’objet d’une plainte à notre tour. Mais selon l’un des modérateurs de l’époque, «c’était une opinion plus qu’une accusation, écrite par un internaute habitué de Libération.fr. Cela n’était pas insultant et cela ne mettait pas d’huile sur le feu».
@SI pourrait-il nous retranscrire ici même le dit commentaire. Les @SInautes pourraient ainsi se forger leur propre opinion quant au caractère diffamatoire du dit commentaire.
C'est un lieu privé ici ? Non ? Ni la justice ni M. Niel n'auront rien à dire...
PatriceNoDRM -
jean-bernard
ayant subi les mêmes mésaventures que monsieur FILIPPIS, je ne suis pas d'accord avec votre analyse
j'ai reçu moi aussi une convocation, j'ai pris conseil auprès d'un avocat avant de m'y rendre, et ce dernier m'a fortement conseillé d'y aller ,
concernant la fouille au corps , idem, les menottes etccc.......j'ai vécu..........
alors, pourquoi je ne suis pas d'accord sur le fond et la forme
ou vous découvrez comment nous vivons dans le beau pays de voltaire, régime policiers quelque que soit les gouvernements de droite comme de gauche;
ou vous considérez que les journalistes, sont une caste qui se croit menacée, je rappelle que monsieur filippis n'a pas répondu à trois convocations, je dirais même qu'il à eu la 'chance' que la juge supporte les absences de monsieur FILIPPIS
car sur la convocation, il est bien précisé que l'état peut recourir à la force, mieux le convoqué peut être en plus poursuivi pour outrage à magistrat. c'est du vécu...
il est vrai que j'avais un avocat 'basique', pas un ténor -
Balthaz
Libé titre :
"Sarkozy interpellé" avec deux "L" ???
il interpelle ou il est interpelé ?? -
EMMANUEL LUNDA
bon courage Daniel (et à votre équipe) nous sommes là comment dire, au coeur de la matière que vous traitez (avec pertinence à mon avis) et je ne doute pas que vous vous en sortirez avec les honneurs du jury, des internautes, et et des télespectateurs à présent ... Emmanuel -
Oblivion
À voir cette affaire entre Libération et Free, on se dit qu'elle a une drôle de tête ces derniers temps, la liberté…
"Et par le pouvoir d'un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer
Liberté." -
Francès Pérance
Les journalistes n'ont pas davantage de droits que les autres, mais pas moins non plus.
Les journalistes devraient se rendre compte qu'à chaque fois qu'ils ne dénoncent pas les atteintes aux Droits de l'Homme subis par certains de nos concitoyens, ils restreignent leurs propres droits et qu'un jour, ils n'en n'auront pas moins mais pas plus non plus.
Ils ne se sont pas indignés contre le traitement inhumain de cette famille :
Hier s'est produit un fait très grave à l'école du Jardin de Ville, à Grenoble. A 15h45, un père de quatre enfants (un moins de trois ans, deux scolarisés en maternelle et un en CE1 à l'école du Jardin de Ville) est venu, accompagné de deux policiers en civil, chercher ses enfants, pour "un rendez-vous en préfecture", ont compris les enseignants. A 19h, on apprenait
que la famille au complet était au centre de rétention de Lyon. Ils y ont dormi. Ils étaient injoignables hier soir. On a réussi à les joindre tôt ce matin aux cabines téléphoniques du centre de rétention (qui, rappelons-le, est une prison). Ils étaient paniqués. On a prévenu le centre que la CIMADE, seule association ayant le droit d'entrer dans les centres de rétention, irait voir la famille ce matin. Arrivés au centre, les militants de la CIMADE les ont cherchés, sans succès : la famille était en route pour l'aéroport, leur avion décollant une demi-heure plus tard.
Nous n'avons rien pu faire, nous attendions que les militants des la Cimade comprennent la situation de la famille, afin de pouvoir les aider en connaissance de cause. Ils ont été expulsés ce matin.
Leurs chaises d'école resteront vides.
C'est une première en Isère : la traque des étranger-e-s pénètre dans les écoles.
Les seuls enfants en situation irrégulière sont ceux qui ne sont pas à l'école.
Nous vous demandons de bien vouloir faire circuler cette information le plus largement possible. Personne ne doit pouvoir dire "on ne savait pas".
Merci,Réseau Education Sans Frontières 38
Ils ne se sont pas indignés quand ces enfants l'école des Métiers d'Auch-Pavie ont vu balayer leurs droits les plus élémentaires quand seize hommes accompagnés de chiens anti-drogue ont fait irruption en plein cours :
Zoé, une bonne élève dotée d'une belle plume, raconte : « Un gendarme disséquait mes stylos, un autre le surveillait, un autre qui regardait la fouilleuse qui me fouillait et le reste de la troupe dehors. Ne trouvant rien dans ma veste, elle me fit enlever mes chaussures et déplier mes ourlets de pantalon. Le gars qui nous regardait, dit à l'intention de l'autre gendarme : « On dirait qu'elle n'a pas de hash mais avec sa tête mieux vaut très bien vérifier ! La fouilleuse chercha de plus belle… fouilla alors dans mon soutif et chercha en passant ses mains sur ma culotte !»
Et encore bien d'autres... -
Patrice Guyot
Notre brillant président va nommer une commission pour réfléchir au "respect de la personne",
Nous sommes sauvés, bientôt ils tueront d'abord et discuteront après...
Ce qui simplifie tout !
*** -
ducky
En qualité d'"auxiliaire de la justice", je sais que ces pratiques sont monnaie courante et que cela ne choque plus personne.
C'est donc avec une immense satisfaction (professionnelle) que je lis les indignations successives des journalistes, personnalités politiques et internautes, sur les conditions d'interpellation et d'interrogaiton de ce journaliste.
Assimilez tous que c'est le lot quotidien des personnes qui passent par le palais de justice, et subissent injustice, humiliation, violation de leurs droits, et demandez vous si la "valeur sécurité" portée aujourd"hui au pinacle mérite toutes ces violations...
Je regrette en revanche de constater encore une fois un certain coroporatisme en France : ce n'est que parce qu'un journaliste (et encore, pas des moindres, un ancien hiérarque de Libé) est victime de ces pratiques (pourtant quotidiennes, je me répète) qu'elles font horreur et "interpellent" l'ensemble de notre société.
Je souhaiterais enfin que l'on analyse ces violations au regard du comportement de la justice au quotidien et non pas de la seule "liberté de la presse" : si les journalistes sont actuellement victimes de ces violations du droit, n'est ce pas par ce que nous avons tous collectivement renoncé à défendre les droits des justiciables en général, avant que de défendre en particulier ceux des journalistes ?
Et si la violation des droits de la presse ne constituait que la destruction d'un des derniers remparts de la défense des droits, alors pourrait-on encore se satisfaire de ces "bêlements", sans se poser de questions plus fondamentales sur nos autres renoncements quotidiens ? -
Janie BRACHET
La juge d'instruction, irritée, que V. de FILIPPIS n'ait pas répondu à ces convocations par courrier, a décidé d'appliquer le Code de procédure pénale dans toute sa rigueur, c'est-à-dire de délivrer à la force publique un mandat d'amener. En revanche, la fouille corporelle était illégale dans ce cas. Que risque le journaliste ? Au pire une amende de 12OOO Euros.
Ce qui pose aussi problème, me semble-t-il, est l'indignation sélective des journalistes ? En règle générale, pas de levée de boucliers pour l'interpellation et l'incarcération des jeunes de Tarnac, alors qu'il n'y a pas de preuves formelles : pas d'empreinte, pas d'ADN, pas de témoignage direct (mais un sous X). Très peu d'articles pour le jeune Fofana 20 ans, qui a été matraqué,(et filmé) le 14 X O8, dans le hall de son immeuble par deux policiers qui ont été mis en examen le 22 X O8 et réintégrés... le 7 XI O8. Et tant d'autres cas...
Ce qui est arrivé à V. de Filippis peut arriver à chacun d'entre nous. -
Renard
Une nouvelle fouille au corps semble nécessaire, je vous la conseille Daniel, comment autrement expliquer ce hasard visant Free, libé et par ricochet ASI. Un micro pourrait avoir été glissé pendant votre sommeil ! à un endroit dont la morale m'interdit de citer le nom !
Un proverbe circule dans les couloirs de l'assemblée nationale: avec sarko tu l'auras bien au chaud ! C'est comme vous voyez, Cher Daniel, cela ne nous regarde pas ! -
Olivier
Le plus affolant dans la présidence Sarkozy, c'est que les nouvelles qui font froid dans le dos, anxiogènes, sont de moins en moins éparpillées dans le temps.
Aujourd'hui, lundi 1er décembre 2008 :
- La maman qui avait menti sur la disparition de son enfant a pris un mois ferme. L'enfant a été confié à son père, jugé comme immature.
- Le gouvernement veut relancer le "dépistage de la délinquance" à partir de 3 ans.
- Les plaignants du droit opposable ont été brutalisés par la police au tribunal.
- Un autre détenu s'est pendu à Luynes
De moins en moins éparpillées dans le temps, comme un étaux qui se resserre.
Juste aujourd'hui lundi. De quoi couper le sifflet, de quoi empêcher les mots d'exprimer ce que l'on ressent, mais on peut toujours essayer :
Pas besoin de char dans les rues, le processus démocratique peut mettre en place un système qui s'en éloigne : la France bascule dans le totalitarisme. -
Olivier
"L'interpellation musclée de Vittorio de Filippis, l'ancien directeur de la publication de Libération, a mis un coup de projecteur sur les pratiques parfois humiliantes subies lors de gardes à vue ou d'interrogatoires. Vous avez également été confronté à cette situation ? Racontez. Une sélection des meilleurs témoignages sera publiée sur Le Monde.fr. Aucune personne ne devra être nommément mise en cause dans votre récit."
C'est sur le site du Monde. Comment dire... On pourrait se dire comme ça que le quotidien prend le sujet à bras le corps. Mais demandez ça comme ça... Ils ne savait pas que ça existait peu être, au Monde ! Les cocos, regardez dans vos archives, demandez le dossier "Violence policière" à la doc du journal. -
Olivier
Bien, je vais profiter, avec l'accord je l'espère de la modération d'@si pour passer un message à Eolas, qui vient de... de m'interdire l'accès à son site en bloquant mon IP, je crois (laccès au site fonctionne à partir de mon mobile).
Pour faire simple, j'ai écrit que les policiers bloggueurs défendent souvent leur collègues lorsque l'on aborde la cas des violences policières.
C'est ce qui est arrivé hier sur le blog de l'un d'entre eux. "Voilà ce qui arrive lorsque l'on ne répond pas à une convocation du juge..", argument développé en ce moment au sommet de l'Etat." Un policier bloggueur réagit avant tout en policier, pas en citoyen, ai-je écrit. Il a l'esprit de caste. Je l'ai expérimenté en tant qu'internaute sur leur site et comme journaliste en les rencontrant. C'est ma position, mon opinion.
Aucune insulte n'est venus émailler mes propos, je précise.
Pour avoir écrit cela, j'ai eu droit à de jolis dessins où le maitre de lieux assomme le vilain internaute, troll de la Toile, c'est mignon et humiliant à la fois. Puis comme j'ai insisté, privé de blog d'Eolas, donc plus de lecture des posts, etc.
Bien.
Comme je ne doute pas un instant que le bouillant avocat est abonné à @si, je lui dit ceci : ce n'est pas en se conduisant comme le système qu'il dénonce à longueur de page qu'il fera triompher ses idées.
Quant à l'argument "je suis chez moi, je fais ce que je veux", il est bidon et hypocrite, Eolas est sur un lieu public, fréquenté par des milliers de personnes et il en est bien content. Avoir un blog demande de la responsabilité : on stoppe les messages diffamatoires, les injures et on ne vire pas quelqu'un qui n'est pas d'accord avec vous dans les clous de la loi. On se relaxe, on met les commentaires en post modération, on termine ses dossiers, on met un CD des Eagles et on relativise. Sans rancune ceci dit. -
Vincent
J'ai lu et entendu trop de commentaires qui font référence à une atteinte à la liberté de la présence !
Mais non mesdames et messieurs les journalistes, ce qui est scandaleux dans cet évènement ce sont les méthodes employées. Et ce sont les mêmes qui sont employées pour des justiciables lambda (Ahmed, Paul, Jacques ou Kevin).
Alors oui, que les médias dénoncent ce comportement inadmissible, mais par pitié que cela soit l'occasion d'une réflexion sur le fonctionnement de la justice et de la police, pas d'une campagne de défense corporatiste. -
Olivier
«Il n'y a pas de précédent en France, aucun directeur de publication n'a subi ce que j'ai subi», dénonce Vittorio de Filippis.
... Dans le Figaro
«Nous vivons dans un pays où l'on parle d'incarcérer les mineurs délinquants de 12 ans, on voit comment est traitée l'ultra-gauche sur l'affaire de la SNCF... On porte atteinte à la liberté de la presse, aux libertés publiques, au débat démocratique», a-t-il également critiqué.
Quand les raccords se voient, c'est pas beau, non ?