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Mr Patella
Cher Daniel,
Si je regarde peu l'émission D@ns le texte, c'est parce que je préfère lire des classiques plutôt que de la littérature contemporaine. Je suis sûr que la cause principale du déficit d'audimat de cette émission est que la plupart des asinautes n'ont pas le temps ou l'énergie nécessaire pour acheter le livre, attendre l'envoi-réception du colis, le lire en trois jours puis regarder l'émission (la regarder a beaucoup moins d'intérêt si l'on ne s'est pas acquitté des deux précédentes étapes). En parlant de classiques passés dans le domaine public, il serait possible de s'affranchir de la première étape pour à la place télécharger directement le livre (ou l'ebook) sur un site tel que gallica. Actuellement, dans le PAF (ou sur internet), je trouve qu'aucune émission ne traite correctement des grands chef-d'œuvres. Quand je dis correctement, c'est à la loupe (pourquoi ne pas passer plusieurs émissions sur un livre ?), d'une façon plus universitaire, en étudiant le style et en mettant en rapport l'ouvrage avec la correspondance de l'auteur au moment où il l'a écrit (on pourrait à ce titre inviter un (ou des) spécialistes de chaque auteur). Le succès des université populaires auprès d'un public qui, à mon sens, se rapproche de votre écosystème, apporte de l'eau à mon moulin. Le jour où vous ferez cela, l'émission méritera son titre. Je trouve comme la plupart des asinautes qui se sont exprimés sur ce forum que le devoir d'une émission artistique est de ne surtout pas coller à l'actu dégueulasse et je ne pense pas que que vous gagnerez des spectateurs en mettant du sprite dans le vin de cette émission. Vous avez au contraire le devoir d'être extrémiste!!! Parlez nous juste bien des meilleurs livres. J'espère que mon avis vous aura été utile.
Mathieu
PS: Judith et Hubert sont très bons. -
claire sagnieres
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Bonjour,
Je suis de celles qui hésite toujours à regarder l'émission car le titre ne me dit rien...et qui est toujours "déçue en bien" comme on dit chez nous en suisse...c'est à dire toujours très interessée en la regardant et plus heureuse après l'avoir vu, comme regonflée, comme ayant l'impression d'être nourrie. Un peu l'inverse que la ligne jaune dont le titre m'accroche toujours mais dont je suis souvent déçue du contenu, trop léger, facile et même simpliste.
Je pense doncque le problème de cette émission n'est pas son contenu mais son titre qui décourage le lecteur. POurquoi? Parce que, bien qu'ayant une assez bonne culture générale (je suis médecin et j'ai toujours lu des livres), je ne connnaits souvent rien des noms des écrivains mentionnés dans le titre. Dernier Exemple "Hammat" dont je ne me souvenais pas du nom, bien qu'ayant lu pas mal de Série Noire dans le temps...et Ellroy que je ne connaissais pas! Je pense qu'il faut que les titre se mettent à un niveau plus bas: par exemple:"les séries Noires de notre jeunesse: de l'américain mal traduit depuis 50ans?"...sinon vous n'accrochez que les vrais littéraires et ces noms inconnus inhibent le lecteur du tout venant...Barbier est plus connu qu'Hammat ou Elroy...même si l'émission "Dans le texte" nous apprend beaucoup plus...
Je serai très triste que cette émission disparaisse par manque d'audimat...Ne faut-il pas garder une émission de bon niveau même à perte, pour la réputation du site...car avec Ligne Jaune, que tous regardent, et s'il n'y avait plus qu'elle on se demanderait ou est partie le niveau intellectuel de daniel Schniedermann...
Claire Sagnières
PS:le titre, toujours le titre...demander ocnseil à Birenbaum si nécessaire, ou à moi-même ou à un quidam quelconque après lui avoir fait regarder l'émission -
Many Airs
Bon alors Judith, voilà ma proposition !
Je ne comprend pas bien pourquoi cette émission n'est pas encore en ligne... Pas assez d'@sinautes devant leur écran d'ordinateur ou devant leur iPhone ?
Bon et alors !? On pourrait être 2 que ce serait une émission indispensable, évidente, IMPORTANTE.
Parce qu'elle n'est pas une émission littéraire comme les autres, parce qu'elle prend le temps, parce qu'elle donne à entendre le texte, par vous Judith, par les auteurs. Parce qu'elle est portée, partagée, offerte par vous, comme un cadeau, comme un questionnement, comme un présent, quelque chose de cher, de doux...
J'ai une amie qui étudie dans l'édition à la Sorbonne.
Ils ont comme projet d'étude la sortie d'un livre. Rien de bien original me direz-vous, sauf que, le sujet du livre, est une petit grain de sable dans le milieu de l'édition et de la littérature : Des histoires inspirées d'une image diffusée sur le net, des sons, des images, une interactivité très originale. Une nouvelle correspondance entre le papier, le numérique, le participatif etc.
Peut-être pourriez-vous abordez ce thème ?
Je vous sais au-delà de la littérature, une enseignante dans l'âme (je ne sais pas si vous enseignée toujours), alors pourquoi ne pas ouvrir une brèche avec ce type de questionnement...
Je peux vous donner les coordonnées de ces étudiants qui mènent ce projet.
En attendant, soyez assuré de mon soutien, de ma patiente attente et de mes encouragements, pour que d@ns le texte revienne vite !
Portez-vous bien ! -
PoissonSoluble
Elargir l'émission à d'autres domaines culturels. Je trouve dommage par exemple que Judith n'aborde pas le théâtre, ou très peu, alors que c'est son domaine aussi: l'émission sur Vinaver restreignait étonnamment le propos au Livre, au contenu, aux idées et n'évoquait finalement que très peu le théâtre.
Le discours de Judith sur les livres est toujours très suggestif et intéressant mais il étouffe un peu celui de l'auteur et exclut le spectateur. Nous n'avons aucun doute sur l'intelligence et l'originalité de ses vues mais on a le sentiment parfois qu'elle prépare son émission comme si c'était un oral d'examen.
Je n'ai vu que les premières émissions, donc mon appréciation est peut-être injuste.
J'ajoute aussi que j'adore vraiment Judith et j'espère qu'elle ne prendra pas mal mes "conseils". En plus, les conseils, ça ne sert à rien en général. Bref, que Judith en fasse à sa tête! -
Florence Arié
Bon, toujours pas pour cette semaine, on dirait... -
little jo
Une petite réflexion me venait sur le pourquoi du non-succès de cette émission.
Elle se trouve le jeudi. Le jour d'après il y a l'émission phare du site : arrêt sur images. Celle-ci fait de la concurrence déloyale.
Pourquoi ne pas la placer le dimanche? En plus ça équilibrerait la semaine d'arrêtsurimages.net. -
monique menguy
Je me suis abonnée à" Arrêt sur images" surtout grâce à l'émission " Dans le texte".J'écoute ou regarde beaucoup d'émissions littéraires et je n'en connais aucune qui soit du niveau de celle là. En quoi, celà gène-t-il ? quand on n'aime pas ,on ne regarde pas...Il est fort injuste de priver le petit nombre que nous sommes à regarder, de ce que nous aimons. ( ça mériterait une grosse manif. ! )
Par ailleurs, vos projets de modifications sont très séduisants. Pourquoi ne pas continuer les critiques "classiques", intercalées d'autres émissions quand l'actualité s'y prête ? ( Camus ect...)
Enfin, j'aime l'ensemble de ce journal, mais je ne peux me passer de l'émission de Judith Bernard, rendez-là nous SVP !! -
Hurluberlu
Tiens, tiens, maintenant que j'y pense... Cette semaine a lieu le festival d'Angoulême (site officiel), qui est, volens nolens, le grand rendez-vous annuel de l'édition BD en France. La sélection officielle pour le palmarès est un peu trop hétéroclite à mon goût (il a fallu essayer de contenter tout le monde, et c'est pas évident), mais il y a là dedans quelques vraies perles (là, là, là et là, pour commencer) et au moins un gros oubli, voire deux... Bon, c'est sûr que cette semaine, les auteurs risquent d'être un peu pris à cause de cet événement (surtout que certains passeront une belle nuit blanche qu'on peut suivre sur le ouaibe), et ça risque d'être assez difficile de les inviter, mais peut-être qu'ils seront de nouveau disponibles passé le festival angoumoisin... Si le palmarès n'est pas trop mauvais, vous pourriez inviter l'un des heureux lauréats. Enfin, comme toujours, c'est vous qui voyez...
PS 1: j'avais il y a un peu plus d'un an, via mp, suggéré au capitaine du navire de consacrer un @si à la visibilité médiatique de la bande dessinée (où le clivage entre anciens et nouveaux médias est assez intéressant), à l'occasion du festival (moment où l'édition bd est à l'honneur) avec pleins de liens... Depuis, D@ns le texte est né, je retente le coup
PS 2: sinon, dans les innombrables sorties à venir au sein de la surproduction actuelle de la bande dessinée, cette prochaine parution à l'Association (l'indispensable maison d'édition de Marjane Satrapi) de la jeune et fort prometteuse nine antico a l'air très alléchante, si j'en crois les chapitres déjà parus dans la revue Lapin chez le même éditeur et son précédent et premier ouvrage (Le goût du paradis, voir ici et là) -
pseudoremi
Il est dommage de constater qu'une émission d'aussi bonne qualité que "D@ns le texte" soit menacée parce que le plus grand nombre ne la regarde pas.
C'est une émission véritablement complémentaire des deux autres, qui apporte une touche culturelle loin d'être négligeable dans ce monde de brutes qui fait de plus en plus insulte à notre intelligence.
Bref : une bouffée d'oxygène, un OVNI dans le PAF, un gâteau sur la cerise.
Donc, par pitié, trouvez une solution pour faire que ce bijou ne passe pas à la trappe.
Merci.
P.S. Dans sa forme actuelle, l'émission me convient parfaitement.
P.P.S. Je n'ai rien à me reprocher : je n'ai pas manqué un seul "D@ns le texte" ;-) -
Juléjim
Christian Gailly... vous connaissez ? moi pas. Le Monde des livres de ce vendredi 22 janvier lui consacrait sa page rencontre à l'occasion de la parution de son 14 ème roman " Lily et Braine" ed. Minuit, 194 p. L'article de Da Cunha m'a donné envie de faire connaissance avec l'oeuvre de cet auteur dont la démarche me semble exigeante, sincère, sensible et foisonnante à la fois.
Et puis il y a ces propos comme réponse à une question sur l'imagination et l'inspiration du romancier, qui m'ont rappelé certains échanges dans les forums de D@ns le texte, il n'y a pas longtemps.
" Pas d'imagination qui tienne. Autrement dit, pour inventer des histoires, Christian Gailly puise dans sa mythologie personnelle : musique et intimité. Mais son inspiration ne se limite pas au mélange de ces deux matériaux. Le cinéma aussi l'a aidé à développer son imaginaire lorsqu'il se pensait sec et sans idées. "En écrivant, je me suis aperçu que j'avais très vite des souvenirs de scénarios et d'images qui m'avaient enchanté quand j'étais enfant et que je pouvais tout à fait utiliser." Curieux agrégat qui donne un coup de vieux à l'inspiration en tant que pure émanation de soi-même ! Christian Gailly pioche en effet partout où il le peut et sans aucun scrupule. A propos du personnage de son nouveau livre, Lily et Braine, il raconte avoir vu une photographie d'un soldat prise par Don McCullin, un personnage pour lequel il a souhaité écrire une histoire. La suite est une affaire de négociations avec lui-même. "Il lui fallait une famille, alors j'ai "tapé" dans la mienne. Car il n'y a pas d'imagination ou d'invention qui tienne. Ce qu'on prend pour du romanesque, c'est tout bonnement des éléments autobiographiques qui sont là parce qu'on a fait l'effort de travailler sa mémoire."
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L'intégralité de l'article est disponible là, pour quelques temps. -
aux abonnés absents
Je ne l'ai pas écrit jusqu'à présent parce que d'autres l'ont fait, mais c'est vraiment étrange que Daniel Schneidermann applique ici les critères qui ont conduit à son éviction de France 5 : l'audimat.
D@ns le Texte n'a peut-être pas un taux d'audience rêvé mais quelle importance ? Même si fabriquer une émission coûte de l'argent, ici, sur internet, il n'est pas question de rentabilité. Pas de tarifs différents pour d'éventuels publicitaires en fonction de l'audience d'une émission. Alors, à quoi ça rime de dire "Cette émission a un problème simple : elle n'est pas assez regardée." -
Sima Rassoul
Bonjour,
J'ai parcouru rapidement le forum. Je suis certains forums, mais n'y écris pratiquement pas pour l'instant.
D@ns le texte doit rester, à mon avis ,étant donné son originalité et son public. En revanche, je me demande si sa fréquence n'est pas en cause pour ceux et celles qui la regardent moins ou pas du tout. J'aime beaucoup l'émission, mais moins les forums énervés qu'elle suscite.
Pourquoi ne pas avoir D@ns le texte dans sa forme actuelle tous les quinze jours. Et une semaine sur deux, avoir une émission d'analyse de vidéos et d'images avec Alain. C'est une nostalgie de l'émission télé. -
delphes
J'arrive un peu tard, mais j'ai envie de réfléchir avec vous. De fait, c'est une émission que je regarde moins, alors que j'étais une grande fan de l'idée. Il est vrai que je suis un peu nulle en littérature contemporaine (mais je me soigne, il me faut plein plein de temps pour tout tout lire ce que j'ai en retard, des dizaines de livrse empilés devant moi... de toutes sortes, de tous genres, de toutes les époques, avec une petite préférence pour le "avant Jésus-Christ"). Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais après avoir lu tous les commentaires, et réfléchi un peu par la même occasion, je crois savoir ce qui m'aiderait à mieux "rentrer" dans l'émission.
Plusieurs explications pour expliquer mon désintérêt progressif :
1) Je regarde moins les émissions de toutes façons ; pas encore très habituée à regarder des émissions sur le net. Mon grand âge sans doute ;-)
2) Je regarde et lis ce que je connais déjà un tout petit peu,même de très loin. J'ai eu beaucoup de mal par exemple à lire et à regarder ce qui s'est dit sur la crise, parce que je n'y comprends rien. Mais il m'en faut peu pour que je me sente concernée et intéressée. Je pense qu'un texte qui paraîtrait avant l'émission m'aiderait. Je vois bien que Judith analyse certains passages : [large][large]pourquoi ne pas publier une ou deux analyse d'extraits de l'oeuvre qui sera le sujet de l'émission[/b[/large]] ?[/large] Avec ce type d'article, c'est sûr que je cours vers l'émission dès sa diffusion ! J'ai la désagréable sensation d'être exclue des discussions et du débat : j'ai besoin d'un peu de matière, de comprendre, d'avoir l'impression de réfléchir en même temps que les intervenants, et d'y avoir pensé à vous. Si vous réfléchissez bien, c'est toujours le cas des autres émissions et dossiers : on en a entendu parler, et on cherche à creuser. Pour fouiller le texte, il faut que j'ai eu accès à des extraits, et à des pistes de réflexion, qui m'invite à penser par moi-même, et qui me donne envie d'aller plus loin. Je ne sais pas si je suis très claire, mais cela me manque, et je ne pense pas que cela soit difficile à mettre en place, ni que cela change quoi que ce soit à l'émission que beaucoup aiment tant.
Et que j'aime aussi d'ailleurs, quand jeconnais l'auteur ; j'ai regardé l'émission avec Vinaver 3 fois, parce que je connais bien cet auteur !...
3) Une idée qui ressemble à celle que je viens d'évoquer : souvent l'impression d'assister à une conversation d'initiés intellos (pourtant, je suis prof de français, et je comprends très bien tout ce qui se dit....). Ce n'est un reproche ni à Judith, ni à Hubert, ni aux auteurs invités ! Je ne fais pas partie des initiés ; et Dans le texte sert à fouiller et à approfondir, pas à faire découvrir ; je ne pense pas que ce soit une émission de vulgarisation, et je ne veux pas que c'en soit une.
Ouhh... Suis un peu fatiguée, j'écris des tonnes de lignes pour dire toujours la même chose.
[large]Un résumé (désolée) : me permettre d'accéder au texte, rapidement et facilement, me donner envie d'entrer dans le texte.[/large]
Mais merci à Judith et à tous ceux qui permettent à cette émission de vivre et d'exister.
D'accord aussi pour inviter des critiques, des commentateurs, des chercheurs à propos d'un auteur plus ou moins classiques (en tous cas mort) : sur la Princesse de Clèves, sur Hugo et le coup d'Etat du 2 décembre, sur les relations entre Ovide et Darcos (si, je vous assure, il a écrit un livre sur Ovide !!!).
Et puis changer le générique de Dans le texte et Ligne jaune, je suis pas contre, même si je ne pensais pas être attentive à ce genre de détails. Mais je dois avouer que je coupe le son pendant ces génériques ; et je suis affolée par la musique stressante de Ligne jaune quand j'oublie de couper l'émission avant la fin. Mais, franchement, je pense que je vais pouvoir dormir la nuit même si les génériques ne changent pas ! -
Goulven
Trop tard pour éditer : Naulleau pas Neauleau ! -
Goulven
Perso, et j'ai comme l'impression que je suis le seul, je regrette enormement le couple Judith/Neauleau ! c'est la principale raison de mon décrochage. Mais bon, il fait partie du Grand Satan de lémedias si j'ai bien compris, je dois manquer d'orthodoxie. -
virginieM
Bon, je n'ai pas lu les précédents commentaires, la quantité me décourage (comme de plus en plus souvent).
Personnellement, j'aimerais une émission qui s'appuie sur la littérature pour ouvrir vers un débat de société. C'est déjà un peu le cas pour E.Hazan par exemple, ça le serait je pense avec Badiou. Mais ce serait bien que vous poussiez dans cette direction, avec éventuellement un autre invité en même temps, "spécialiste" du sujet (sociologue, journaliste ou je ne sais quoi, selon le thème).
Et puis, des textes non contemporains seraient appréciables (déjà parce qu'on peut les trouver en poche!!! Judith, des fois je vous ai maudite, renonçant à un bouquin dont vous m'aviez donné l'envie!)
Un exemple? Le Deuxième Sexe de Beauvoir, 61ans après sa parution: obsolète, oublié, à déterrer? Beauvoir était-elle vraiment émancipée? Avec Virginie Despentes, et un sociologue, pourquoi pas?
Pour les auteurs contemporains, j'ai moins d'idées...(je crains que mes goûts soient trop aventureux pour nombre d'@sinautes) -
AZERT Y
J'ai suivi toutes les émissions mais je n'ai pas lu tous les livres.
Les livres lus étaient tous de grande qualité et m'ont fait retrouver un plaisir « esthétique » un peu perdu avec le temps, parce que «je n'avais pas le temps », parce «j'avais des choses plus importantes à faire ».
Pour ces bons moments, merci.
Maintenant que vous changiez presque tout dans « votre » émission, peu m'importe pourvu que subsiste le plaisir par la qualité. -
Antoine B.
Un petit vote pour.
En effet, même si je considère que s'intéresser à des grands ou nouveaux auteurs est intéressant, le rapport un peu trop éloigné à l'actualité m'a fait oublier cette émission. Et oui pas envie, pas ici. Maintenant, les idées que vous avancez sont très intéressante. Attention tout de même à ne pas être trop arbitrairement de gauche. J'espère que les textes analysés ne seront pas que de gauche mais qu'on pourra aussi éclairer, tiens un discours de Philippe Seguin ^^. -
asinaute convaincue
Après lecture intéressée et attentive de la chronique de DS et des commentaires du forum, je suis tentée de souligner quelques aspects du problème soulevé.
Ce qui me surprend -- et ne me surprend pas vraiment vu l'influence inconsciente de la pensée unique – c'est la levée de boucliers des abonnés face à ce qu'ils nomment "la dictature de l'audimat" dès qu'il s'agit pour DS (a) de s'interroger sur le pourquoi l'émission D@ns le texte n'est que "peu" (ce peu serait effectivement à préciser) regardée, et (b) de manifester le désir d'élargir l'audience auprès des abonnés. La démarche du Capitaine n'est pas, à mon avis, celle d'un directeur de médias dépendant de la publicité et surtout d'actionnaires dont le but serait la rentabilité financière. Il reste toutefois qu'"il et on", peuvent souhaiter qu'une émission de qualité soit présentée à, et qu'elle attire un, plus large public qui pourrait y trouver son compte, et surtout son plaisir... le public en question n'étant pas encore touché.
Les "solutions" présentées par DS me semblent intéressantes. Une autre dans le forum, qui parle de "chronique ciblée littéraire" (en supplément ?) que Judith pourrait mettre en ligne, aurait l'avantage de toucher un public qui "n'ose peut-être pas" s'aventurer dans l'émission pour le moment (quelle qu'en soit la raison), mettant au lecteur en question le pied à l'étrier... Il y a sans doute pas mal de "solutions" à explorer.
Il me semble important que ces solutions restent périphériques à l'émission proprement dite dont la formule actuelle apparaît comme plébiscitée malgré quelques bémols.
L'essentiel, pour moi, est que vous, Daniel et Judith, continuiez à nous faire partager votre passion des textes. L'étude rhétorique que Judith met en oeuvre (son comparse éclairant précieusement le contexte) dans les diverses rencontres me semble le seul capable d'éviter les traditionnels discours convenus, promotionnels ou autres, et cela quel que soit l'auteur présenté, quel que soit son degré de notoriété publique à l'instant de l'émission.
C'est dans ces rencontres que j'ai trouvé les "pépites" dont je parlais ailleurs. Ces moments précieux pour moi débordent les épisodes d'émotions particulières qui ont surgi grâce à ce travail d'approfondissement des textes, au cours de la rencontre. Ces "pépites" sont aussi des surprises ou des échos surprenants en relation avec à mes centres d'intérêts. Et c'est la raison pour laquelle je tiens beaucoup à cette formule "rencontre avec un texte et un auteur" même si d'un côté je jubile de mieux connaître un auteur déjà lu, ou, à l'autre extrémité, je conclus que je ne lirais aucun des ouvrages de cet auteur.
Toutefois je suis persuadée et même convaincue (:)) que la rhétorique est un outil puissant qui doit s'exercer dans d'autres contextes. J'ai déjà dit combien je trouvais l'absence de Judith préjudiciable à l'émission-phare d'@SI, surtout quand un des invités est un adepte de la langue de bois (le directeur de la com. d'Aréva pour ne citer que lui) : mais qu'est-ce qui empêcherait Judith de faire une chronique sur ce type de discours en post-émission de DS ... Plus Judith exercerait ses talents dans des chroniques (ou des mini-émissions filmées) plus largement diffusées, ou, pourquoi pas, sur des supports mis gratuitement à la disposition des visiteurs du site, plus l'émission D@ns le Texte serait, pour les "cerveaux rétifs", un terrain déjà défriché, disons un domaine apprivoisé, donc plus tentant...
Quant au choix des auteurs lus et invités, afin d'élargir l'assiette des "coups de coeur", les abonnés sollicités pourraient lister leurs trois ou cinq auteurs favoris en argumentant, pour chacun, en une phrase les raisons de leur choix.
Petites pistes... et surtout petits cailloux pour les "Petits Poucet" des textes.... -
Bernard Guericolas
"Au niveau marketing, il serait intéressant de faire de la publicité dans le monde littéraire. Proposer un forfait "@si culturel" pour ceux qui veulent regarder uniquement cette émission et les articles de Judith, d'Alain." (Citation de little jo 22:04 le 14/01/2010)
En effet, tout cela a un coût, ne soyons pas naïfs.
Alors pourquoi pas une campagne de promotion : Dans les journaux "qui pensent" (Politis, Figaro littéraire, bakchich, Humanité), dans les magasines littéraires (Les Lettres et les Arts, La pensée de midi, Décapage, La Revue littéraire, etc.), sur le thème : "L'émission littéraire qui fait parler les textes ... et les auteurs ... à écouter où vous voulez, quand vous voulez, aussi longtemps que vous voulez, disponible pendant trente ans ... ; 22 livraisons pour la somme modique de 1,6€ par émission à déguster autant de fois que vous voulez; .... avec en prime des émissions de décryptage des médias et des actualités quotidiennes ..."
Une promotion, cela aussi a un coût : alors pourquoi ne pas se cotiser ? Qui, parmi les fidèles d'@si, ne serait d'accord pour verser 7€ afin de faire mieux connaître ce bijou sur Internet ?