-
Sylvain Briand
Quand la communication d'un ministère est juste un mensonge, on appelle ça comment ?
pc inpact
pc inpact -
Alain CARDUNER
« le problème d'Internet est considérable, parce que ce n'est quand même pas sain que le journal soit gratuit. Comment voulez-vous que les gens achètent leurs journaux en kiosques s'il est gratuit sur Internet ? » N.S.
Et comment voulez-vous que les gens achètent leurs journaux en kiosques s'ils peuvent lire des gratuits? (metro, direct soir, etc...); cette question n'est pas venue à l'esprit de Sarkozy.
Parce que les gratuits ne risquent pas de dire du mal du gouvernement?
Direct soir, par exemple, (sans porter un jugement de valeur sur ce journal) dirigé par son grand ami V. Bolloré ne pratique pas l'irrévérence. On sait que la diffusion d'une presse gratuite peut mettre en péril économique la presse d'opinion et déséquilibrer ainsi le pluralisme démocratique. Pour Sarkozy, rien de grave à cela, mais que des sites "incontrôlables" diffusent des informations (que parfois on ne trouve pas ailleurs) sur le web, "c'est quand même extraordinaire , vous ne trouvez pas? "
Ce qu'il y a de bien avec Sarkozy, c'est qu'il trouve toujours des idées pour réformer ce qui le gêne. -
Nathalie DEWAN
Il y a aussi Rue 89, qui fait de la veille informationelle, et d'autres... Bien sûr qu'internet destabilise la pensée unique, et que le pouvoir se sent menacé.
Si Arrêt sur image se retrouve sur le net, c'est bien parce que le pouvoir actuel a eu sa peau sur le petit écran, alors on continue la chasse ...
Mais c'est une autre paire de manche d'arrêter un site contributif, sans pub. En plus un tel site oblige les internautes à REFLECHIR et à REAGIR! Alors là , danger!
On va dire qu'on a entre les mains un outil de résistance. Et continuer. merci Daniel. -
muriel knezek
Même si cela n'amoindrit certainement pas la gravité du sujet, au moins – et ce grâce à des gens intelligents et surtout organisés comme sur @rrêt sur images – on a de l'humour, de la pertinence, voire un peu de cynisme vis-à-vis de nos agresseurs.
Nous, "les moustiques", continueront à piquer de plus en plus fort, en totale indépendance, et en "accès libre sur la terre entière" si ça en vaut la peine. Qu'on se le dise.
Et encore bravo pour ce titre de chronique! -
Stéphane M
un système intéressant pour permettre de faire circuler plus facilement les sujets de ce thème qui seront d'utilité publique, pourrait être de créer un flux RSS dédié. ça permet par exemple de d'afficher sur son blog ou site web les titres de vos billets consacrés à ce sujet prochainement. -
Jean-Marie Gogue
Cher Daniel,
Ne sachant pas comment vous joindre, je vous envoie directement un article de Marcel Boiteux sur EDF daté du 15 mai qui pourrait faire l'objet d'une nouvelle chronique.
Bien à vous
Jean-Marie Gogue
ELECTRICITE : LA CONCURRENCE ... MAIS PAS LE MARCHÉ !
M. BOITEUX, de l’Institut
A tort ou à raison, la France a accepté d’ouvrir le secteur électrique à la concurrence. C’est fait. La conséquence naturelle de cette décision, c’est de laisser le marché fixer dorénavant les prix de l’électricité. Et comme la couverture de la demande dans l’ensemble interconnecté France-Bénélux-Allemagne de l’Ouest ne peut généralement être assurée par le seul nucléaire, c’est l’appel nécessaire aux centrales à charbon (allemandes) qui assure le bouclage marginal et fixe, de ce fait, les prix du marché de gros pendant la quasi-totalité de l’année. EDF ne faisait donc que respecter les lois du marché en s’alignant – aux frais de transport près – sur les prix allemands. D’où, c’est vrai, une rente considérable pour EDF (à la mesure des mérites enfin reconnus de la politique nucléaire française), rente dont le bénéfice retournait à 87 % à l’Etat actionnaire et offrait à celui-ci la possibilité d’alléger d’autres charges – la fiscalité des bas salaires par exemple.
Si l’on ne voulait pas que cette rente apparaisse, il fallait en rester au système EDF antérieur de fixation délibérée des tarifs au niveau des coûts marginaux de long terme français. On a voulu remplacer une tarification volontariste, mimant ce qu’eut été un marché national, par les prix résultant du jeu effectif du marché à l’échelle de l’Europe ... et on hurle d’effroi et d’indignation à voir le résultat (qui était à la fois prévisible et annoncé) ! Mais il est trop tard pour revenir en arrière. Et comme on ne veut plus aller de l’avant, on s’égare dans des aventures incohérentes.
Les nouveaux concurrents d’EDF ne peuvent normalement survivre que si ce sont les lois du marché qui prévalent à la fois sur le marché de gros, sur lequel ils s’approvisionnent, et sur le marché de détail où ils affrontent ensuite la concurrence d’EDF. C’était le jeu normal des marchés, auquel EDF ne demandait qu’à se plier dès lors que le secteur était ouvert à la compétition. Et c’est ce jeu qui a été interdit ! Car ce qui empêche l’entrée des concurrents, ce n’est pas, comme on le prétend maintenant, l’obligation naturelle où seraient ceux-ci de payer leurs achats en gros au prix du marché (et non au coût du nucléaire), c’est l’obligation que l’Etat fait à EDF de maintenir pour les ventes au détail des prix – dit réglementés – très inférieurs à ceux du marché.
C’est parce que l’Etat, se rendant compte que dans le cas très particulier de l’électricité, et a fortiori avec l’impact du nucléaire, l’ouverture à la concurrence va conduire inéluctablement à la hausse des prix de vente – en gros (tarifs industriels) comme au détail (tarifs domestiques) – qu’il s’affole brusquement, fixe arbitrairement les tarifs de vente au public en dessous de ceux du marché malgré les protestations de Bruxelles, et demande à EDF de consacrer une partie de la rente nucléaire (qui appartient au dit Etat en tant que propriétaire) à abaisser les prix de vente en gros à ses concurrents : il s’agit ainsi de permettre à ceux-ci d’être compétitifs, à la revente, avec les tarifs EDF de vente au détail fixés par l’Etat en dessous de ceux du marché.
On marche sur la tête. Mais Bruxelles finira forcément par obtenir un jour ou l’autre la suppression des tarifs réglementés. En attendant, pour ne pas trop se mouiller, le Conseil de la concurrence a demandé à EDF de se débrouiller (« toute autre solution techniquement ou économiquement équivalente ») pour que ses concurrents survivent. En fait, pour éviter l’accusation de position dominante, EDF le faisait déjà, depuis longtemps, en faveur de ses concurrents de bonne qualité. On lui demande maintenant de le faire aussi pour les autres ! Quand les bornes sont franchies, il n’y a plus de limites ... -
philippe amice
Fier comme Artaban, Daniel Schneiderman cite @si comme exemple de bon fonctionnement de site d'information... mais qu'en est-il réellement de sa pérennité ? Pas d'inquiétude de financement ? Le recrutement de nouveaux abonnés se fait à quel rythme ? et la crainte que les abonnés actuels soient volatiles n'existe pas ? Daniel Schneiderman est un homme confiant. J'aimerais l'être tout aussi. -
Cesttres
Pour que vive Arrêt sur image :
Il faut le soutenir en le faisant connaitre .
C'est le meilleur rempart pour la défense de la démocratie
Et puis on apprend tellement de choses, qui ne sont pas forcément montrées ailleurs
Vive le fromage au lait cru ! Référence à la 1ère émission : continuez vous avez mon soutien et toute ma considération ! -
Nemo
Tiens tiens ça commence !
Comme d'habitude au nom de la sécurité.... -
marcel verplaetse
Depuis le temps que je dit que nous vivons dans un pays occupé .
Je parlais de 1984 et de ce monde fachisant ou la liberté n'était plus
qu'un lointain souvenir .
Internet le seul médiat qui échappe à "Bling Bling" c'est emmerdant
n'est ce pas que des milliers d'@sinautes vomissent leur haine de
cette politique de merde ou seul les patrons et les riches héritiers (ères)
n'ont droit au faveurs du suzerain !!
Avez vous constatez son air hypocrite lorsqu'il parle aux gens de la rue ?
Mais oui il n'en à rien à foutre bandes de serf décervelés par le système !
Il s'amuse avec vous et vous manipule . Tout est affaire de récupération avec
lui . Il n'y a aucun fait divers qui n'échappe à son emprise tout ca pour
occuper le terrain car sur le fond il n'y a rien . Regardez comment est géré
la crise liée à l'augmentation du baril de pétrole !!
Par contre aucune emprise sur le net et les révoltés de tout horizons de
je fait partie !! Ca commence à sentir le roussie ?
Non nous sommes dans la résistance et c'est cette dictature de l'information
qu'il faut faire vaciller ! Unissons nous pour un lendemain meilleur ! -
admin
En même temps parler de 6éme reich c'etais peut-être un peu fort et un modérateur laissant cette réponse peut décrédibilisé entièrement le sujet et/ou le site alors je comprend qu'il l'est supprimé et c'est tout a fait justifié ! -
Tout bon g33k sait que 1km fait 1024 mètres ^^
Je trouve dommage que ce que j'ai mis hier soit purement et simplement supprimé. C'était plus une accroche voire une déclaration volontairement forte pour ébranler nos esprits en sommeill plutôt qu'un commentaire balancé en pâture avec en arrière pensée "lol ptdr je suis sur internet et je peux dire n'imoorte quoi". Merci à l'alerteur (ou alerteurs) et au modo d'avoir fait preuve de liberté d'expression. Félicitations. Chapeau bas. -
Fandasi pour clavier
Sarkozy :" Mal au net"
Le toubib :"Incurable.Le web adzl et nul ne pourra le mettre en cage" -
gvh
Selon M. Franck Louvrier mai 68 c'était : «J’ai quelque chose à dire mais je ne sais pas quoi». Il me semble que la chronique de M. Louvrier serait plutôt : « Je n'ai rien à dire mais je sais quoi. » -
Balthaz
"Cette fois, ça commence vraiment à sentir le roussi. La France est sans doute le seul pays, où l'émergence d'un media aussi révolutionnaire que l'Internet, riche de promesses démocratiques autant qu'économiques, peut être qualifiée de problème par le président de la République en exercice."
Il a peur que les internautes le qualifie de "problème" également ?
Ou alors il continue sa mission recommandée par le cac40 de protéger les commerces de ses "ptits frères".
Après la liberté de travailler le dimanche, et les autres jours sans compter les heures , voilà la défense de la liberté de la presse version sarko. Il nous prend VRAIMENT pour des imbéciles. -
Hurluberlu
Dans sa tribune de Libé, Franck Louvrier sort son plus beau mouchoir, pour déplorer qu'aucun site n'ait encore trouvé son modèle économique. Mais si, Franck Louvrier, prenez votre microscope, et regardez donc @rrêt sur images, ça marche très bien. Et ça ne fait que commencer.
Ben, justement, pourrait-on en savoir un eu plus sur votre modèle économique? Si j'ai bien compris, vous attendiez de voir les taux de réabonnement pour voir si les abonnés à @si n'étaient pas seulement de simples nostalgiques de l'ancienne émission version france 5 mais aussi de vrais adhérents au nouveau projet @si-en-ligne. Qu'en est-il? Combien d'abonnés? Combien de visites par jour/mois? Combien de réabonnements? Quel budget? Il serait bon qu'on puisse en savoir un peu plus sur ce modèle économique qui apparemment "marche très bien".
Sur le fond de l'attaque groupée anti-internet menée de front par Frank Louvrier et Nadine Morano (dès qu'il y a une énormité à balancer, elle est toujours présente, elle), je note surtout la profonde bêtise de parler de façon globale, générique, donc floue et imprécise d'Internet. Comme s'il existait un ensemble cohérent nommé Internet. Comme si le réseau était un tissu homogène que l'on pourrait saisir dans sa totalité alors qu'au final c'est surtout un ensemble hétéroclites d'éléments disparates, pour le meilleur (@si, rezo, eolas, etc.) et pour le pire (skyblog, langage "kikoo lol", sites pornos, etc.) qu'on ne peut mettre tous au même niveau.
Hurluberlu -
Ptilou
Mais que fait Nicolas Princen ??? -
admin
La plupart des internautes s'intéressant au média sont mieux renseigné ( par le simple fait qu'il n'y a PAS de montage ) ont un meilleur avis de ce qui se passe etc... Tout ça c'est dangereux pour l'oncle sarko ça va lui faire perdre une partie de son électorat ( assez précieux par les temps qui court car ça se réduit vivement ). Alors ne laissons rien au hasard pas même le meilleur moyen d'expression qui existe. Ce qu'il ne sais pas c'est que c'est cause perdu, plus il essayera de nous rentrer dedans plus on agira. Alors vas-y tonton en avant la dictature on attend que ça pour exploser ! -
Citizen Jane
J'ajoute que l'émission de télé Arrêt sur images avait déjà été supprimée parce qu'elle ne plaisait pas à Sarkozy, soucieux de son élection. L'annonce de la suppression de l'émission m'a fait comprendre que l'on avait affaire à un dictateur en herbe. -
Alexandre
D'ailleurs, @si fonctionne très bien dites-vous. Chouette : le taux de réabonnement en mars étaient donc satisfaisant ?