-
towanda
et, toute proportion gardée, j'insiste sur le degré de gravité : depuis au moins 1975, la presse française donna la parole aux racistes de tout poil, partis politiques ou pseudo historiens-sociologues blablabla(du Front national à Eric Zemmour) et donna la parole aux valets du libéralisme débridé (pardon : européens convaincus) qui tiennent le haut du pavé, conditionnent jour après jour l'opinion publique, imposent leurs convictions comme si elles étaient des vérités (salut, les experts de l'économie!), dénigrent et insultent copieusement ceux qu'ils qualifient au mieux de "gauchistes"- quand ce n'est pas plus extrême, tout en se posant comme "impartiaux", "objectifs",.... journalistes?
c'est lamentable : rien de nouveau sous le soleil
-
Francis CLEMENT
Il faut noter quand même que dès l'annonce de la mort du diplomate, dans le journal Ce Soir le chapeau contient "des nazis en service commandé brûlent les synagogues et saccagent les magasins juifs.". Personne n'est dupe et par la suite les articles qui reprennent le discours de Goebbels le font avec toutes les circonlocutions et conditionnels possibles.
Habitués que nous sommes à entendre des journalistes nous dire ce qu'il faut penser, ça peut surprendre. Pourtant j'ai bien l'impression que la presse est dans son rôle. Elle rapporte les faits avec toute la prudence nécessaire laissant ses lecteurs se faire une opinion. Pourquoi serait-ce à elle de s'indigner unanimement et explicitement ? Même les extraits de l'Humanité qui sont plus explicites et politiques ne manifestent pas d'indignation outragée dans laquelle se draper. Peut-être les journalistes de l'époque ne se prenaient-ils pas pour les croisés que nous avons aujourd'hui.
Je suis beaucoup plus choqué par l'absence de réaction de la classe politique française qui ne semble pas s'exprimer sur ce sujet dans les journaux. C'est là le vrai soucis à mon sens. Il serait intéressant de savoir pourquoi. Les hommes politiques ont-ils pensé que la société française était plus antisémite que républicaine ? Avaient-ils peur de l'Allemagne au point de rentrer la tête dans les épaules ? Quels-sont les Anglais auteur des textes indignés que la presse française rapporte, des politiques, des essayistes, des journalistes ?
Accessoirement, on peut vois sur la colonne de gauche à 5'17 un passage sur des déportations de juifs à Dachau et un article sur les lois contre l'antisémitisme prisent en Hollande. Il semble donc bien que les classes politiques étrangères, contrairement à la France, se soient impliquées. Cela rend le silence du gouvernement français encore plus intolérable.
-
Cultive ton jardin
Sur la polémique Pétain: même ses adversaires continuent à lui donner du "maréchal": n'a-t-il pas été dégradé? Ce serait logique pourtant.
On parle d'un "grand soldat"... mmmmmouais... est-il monté à l'assaut avec la piétaille? Ou a-t-il plutôt regardé de loin, à la jumelle, des gamins de 18 ans se faire massacrer sur ordre?
Enfin, "antisémite", ne l'a-t-il pas été toute sa vie et pas seulement en 40, où lui a été donnée l'opportunité de l'être efficacement, et grâce à la gloire acquise en 14/18?
-
Asinaute
Je pense qu'il s'agit moins d'une question de courage ou de lâcheté que d'adhésion et de jouissance : adhésion à la politique nazi et jouissance de voir les Juifs humiliés, souffrants ou morts
-
Compte supprimé à la demande de l'utilisateur
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
-
Asinaute
En fait, des Juifs tout le monde s'en foutait !?! Commen peut-on après un si Grave événement continuer tranquillement à disserter, à donner cordialement la parole au ministre de la propagande, à faire des conférences de presse comme s'il s'agissait d'un régime libéral, ... ? Personne ne savait dit-on.
-
Asinaute
Merci pour cette éclairante revue de presse