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Catherine THOMAS
Chér Daniel ;
N'écoutez pas les critiques qui vous disent que vous aussi parlez trop de ces sujets et que vous êtes en contradiction avec vos propos en en parlant : je ne vois pas comment vous pouvez décrypter les médias si vous ne vous interressez pas aux mêmes sujets qu'eux !
J'aime et je lit Marianne et j'y ai repérée votre interview ! Interessante de même que celle de votre contradicteur sur ce sujet : je n'ai pas d'avis et je n'ai pas lu le livre en question parce que je me fou de l'opinion et de la vie de Cécilia et de Carla et même d'Anna !
Mais continuez à ramer à contre courant !!! MERCI. CATI -
Claude gamez
Comme ce papier était censé évoquer la chaîne ARD, ce que je n'ai pas constaté, mais j'ai lu en diagonale, j'en profite pour vous féliciter d'être passé sur la chaine allemande.Dommage que je ne parle pas allemand. C'était sans doute trop long pour être traduit. Bref, ce qui ressort clairement, c'est qu'on se vous arrache. Mais, comme vous le disiez si bien, vous ètes chez vous. Si vous continuez à y être aussi intéressant, méfiez-vous. Vous risquez, comme disait Ferré, de vous y retrouver "tout seul peut-être, mais peinard"... -
jean-pierre hugot
Enfin de l'air ,merci de cet article ,meme si vous etes seul à faire votre métier ,continuez à le faire ;nous voulons etre informés pas conditionnés comme la presse y compris Marianne et les médias qui le font à l'heure actuelle
Merci et courage -
sw-rw
"Et me voilà, pour la deuxième fois, en train de répéter pendant une heure à quel point il urge de parler d'autre chose."
Comme des fesses de Beauvoir par exemple ? -
Juléjim
Parler pour ne rien dire
Mesdames et messieurs ... Je vous signale tout de suite
que je vais parler pour ne rien dire.
Oh ! je sais !
Vous pensez :
"S'il n'a rien à dire... il ferait mieux de se taire!
Evidemment ! Mais c'est trop facile! ... c'est trop facile!
Vous voudriez que je fasse comme tout ceux qui n'ont rien à
dire et qui le gardent pour eux?
Eh bien non! Mesdames et messieurs, moi, lorsque je n'ai rien
à dire, je veux qu'on le sache!
Je veux en faire profiter les autres!
Et si, vous-mêmes, mesdames et messieurs, vous n'avez rien à dire,
eh bien, on en parle, on en discute!
Je ne suis pas ennemi du colloque.
Mais, me direz-vous, si on en parle pour ne rien dire,
de quoi allons-nous parler?
Eh bien, de rien! De rien!
Car rien... ce n'est pas rien.
La preuve c'est qu'on peut le soustraire.
Exemple:
Rien moins rien = moins que rien!
Si l'on peut trouver moins que rien,
c'est que rien vaut déjà quelque chose!
On peut acheter quelque chose avec rien!
En le multipliant
Une fois rien ... c'est rien!
Deux fois rien ... c'est pas beaucoup!
Mais trois fois rien !... Pour trois fois rien on peut déjà acheter
quelque chose!... Et pour pas cher!
Maintenant si vous multipliez trois fois rien par trois fois rien:
Rien multiplié par rien = rien.
Trois multiplié par trois = neuf.
Cela fait rien de neuf!
Oui... ce n'est pas la peine d'en parler!
Bon ! Parlons d'autres choses! Parlons de la situation, tenez!
Sans préciser laquelle!
Si vous le permettez, je vais faire
brièvement l'historique de la situation,
quelle qu'elle soit!
Il y a quelques mois, souvenez-vous
la situation pour n'être pas pire que celle
d'aujourd'hui n'en n'était pas meilleure non plus !
Déjà nous allions vers la catastrophe, nous le savions...
Nous en étions conscients!
Car il ne faudrait pas croire que les responsables d'hier étaient plus
ignorants de la situation que ne le sont ceux d'aujourd'hui!
Oui la catastrophe, nous le pensions, était pour demain!
C'est-à-dire qu'en fait elle devait être pour aujourd'hui!
Si mes calculs sont justes!
Or, que voyons-nous aujourd'hui?
Qu'elle est toujours pour demain!
Alors je vous pose la question, mesdames et messieurs:
Est-ce que c'est en remettant toujours au lendemain
la catastrophe que nous pourrions
faire le jour même que nos l'éviterons?
D'ailleurs je vous signale entre
parenthèses que si le gouvernement actuel
n'est pas capable d'assurer la catastrophe,
il est possible que l'opposition s'en empare !
Raymond Devos -
BK (bonkey kong)
Je me demande si les journalistes vont agir face à la transformation entamée de leur métier de l'information vers le relai de la communication des politiques.
C'est vrai, le cas Sarkozy est une leçon que tout journaliste politique devrait retenir. Au lieu de sombrer dans la politique-people, il faudrait qu'ils se réunissent tous en une convention et qu'ils se mettent d'accord pour de pas relayer automatiquement les évènements que créent chaque jour les chargés de com' présidentiels. -
Jean Jacques BERGERET
Et si la solution c'était de ne plus du tout en parler ?
Ne plus dire que l'on ne veut pas dire, pas savoir... En en parlant fatalement !
Mais donner l'exemple et s'occuper des autres sujets : il y a de quoi faire non ?
Des idées ? : que devient le plan banlieue ? La justice a-t-elle changé de philosophie ? Le nouveau dispositif CLEF concernant les personnes étrangères est-il un piège à clandestins...
Une société peut-elle doucement sortir de la démocratie sas que personne ne bouge ?
Plein de petites questions anodines mais qui changeraient de Carla/ Cécilia
Amicalement -
Catherine Bailhache
Daniel Schneiderman, vous avez raison. Il est bien là le problème.
Bien à vous.
http://cinema-diversite-culturelle.blogspot.com/ -
sw-rw
Puisque vous mettez le doigt sur les Allemands, je me permets de nuancer un peu (je vis actuellement à Berlin depuis 5 mois), ces sous-entendus sont dangereux dans la mesure où personne ne connait les Allemands en France.
Bien sûr que le président français fait aussi vendre du papier outre-Rhin. J'ai apprit par mes collocs (qui viennent du nord de l'Allemagne) son divorce ou sa liaison avec Bruni.
De même que j'ai appris dès hier matin sur un écran du U-Bahn qu'il s'était vraisemblablement remarié (à noter : ces écrans télés appartiennent au tabloïd BZ, meilleur tirage quotidien berlinois qui est un concentré de potins, de pages sexe, et de tout l'attirail qui permet aujourd'hui de vendre du papier sans trop de difficulté). Et on a en France un "people" comme on n'en a plus, avec une vie privée plus excitante que celle de beaucoup d'autres hommes politiques (du moins en apparence). Alors bien sûr que la recette fonctionne aussi ici, surtout que les gens s'intéressent bien davantage à ce qui se passe en France que n'importe quel Français s'intéressant un peu à l'Allemagne ne le ferait.
Mais de là à déclamer, regardez, "même les Allemands" après avoir simplement été interrogé par une journaliste de L'ARD (par ailleurs, avez-vous seulement noté pour quoi dans l'ARD, car il s'agit d'un réseau public de stations radio très éparpillé sur le plan régional, et qui fait tourner la première chaîne de la République Fédérale), c'est un peu fort en café. Les Allemands ne se contentent pas d'êtres les critiques les plus acerbes vis-à-vis des États-Unis, ils sont extrêmement virulents contre Sarkozy, cela a été plusieurs souligné par le Canard Enchaîné pendant la campagne présidentielle,critiques qui avaient d'ailleurs provoqué l'irritation de l'intéressé. Et je le constate moi-même en lisant (sans toujours bien comprendre) de temps en temps de vrais journaux (comme Die Zeit, hebdomadaire plutôt de droite, ou le Berliner Zeitung, quotidien plutôt de gauche). Les Allemands sont extrêmement critique vis-à-vis du président français, un peu avec le même regard que l'on avait en France sur l'ère Berlusconi. C'est très enraciné, d'autant plus que les chroniqueurs allemands ne sont pas tendres du tout. J'en tiens à preuve plusieurs coupures de presse. C'est du vrai journalisme, avec de vrais analyses, avec un travail approfondi et tout. N'importe quel germanophone allant faire un tour sur les sites des journaux en questions pourra le confirmer.
Donc, que l'actu people allemande vende aussi la vie privé du président français, oui c'est vrai. Que cela intéresse la presse et l'opinion allemande, c'est complètement faux, du moins pas plus que les dernières aventures de n'importe quel autre people, avec la dimension zapping que cela prend (ce qui est loin d'être le cas en France).
Vous ne l'avez pas écrit. Mais vous le laissez croire. -
Fandasi pour clavier
Merci Daniel pour votre constance à rester vous-même. Ce qui me fait plaisir , c'est que I-Télé , L'ARD, Marianne vous incluent dans leur personnalité de référence , même si en l'occurence , ils se sont gourrés vous concernant , sur ce sujet précis . Je suis très heureux pour vous que la transformation de l'essai Asi -Télé à @si Web soit une réussite, et très heureux pour moi ,peut-être devrais-je dire nous , les abonnés.
Amicalement. -
Nicolas Roméas
Spectacle
Pendant que vous vous usez les neurones, bon peuple, à essayer de décrypter ma supposée psychologie, persuadés que vous êtes qu’il s’agit encore de politique au sens classique, qu’il s’agit vraiment de personnes dotées de pensées personnelles de réflexion politique et de désirs, que vous appelez « président », « gouvernement », «premier ministre» etc. aucun d’entre vous ne se rend encore compte que je n’existe pas, que tout cela n’existe pas réellement. Et c’est heureux, car ainsi nous pouvons tranquillement accomplir notre tâche et faire marcher la machine.
Personne ne se rend compte que je ne suis en vérité qu’un pauvre pantin en caoutchouc, un comédien dont le texte (les discours autant que les amours) est écrit mot après mot par des scénaristes qui ont enfin trouvé la pièce de leur vie, un comédien qui fait ce qu’il peut entre les mains du seul vrai metteur en scène de cette comédie tragique, le lobby financier.
Un comédien payé pour remplir un rôle sur la scène qui lui est grande ouverte, sous les regards de critiques bienveillants, un bouffon dont le métier est de faire diversion à grand renfort de grimaces pour camoufler la terrible machine de destruction (made in usa) de la vie publique française.
Pendant que vous commentez chaque jour mes faits et gestes, tandis que vous tentez d’imaginer mes pensées (il n’est pourtant pas besoin de beaucoup d’effort pour s’apercevoir que le tissus de contradictions totalement insensées qui me tient lieu de discours ne cache aucune pensée cohérente) , la machine peut agir et détruire sans trève: faire voter des lois terrifiantes à la faveur de la nuit, débaucher les faibles pour effacer toute trace d’opposition, amplifier la répression généralisée et la privation grandissante de toutes libertés. Tout fonctionne donc très bien.
Cette très efficace machine ultralibérale qui a déjà fait ses preuves aux États-unis n’a qu’un seul et unique but: détruire les services publics, les acquis sociaux français, comme elle l’a déjà fait en Grande-Bretagne et en Italie, notamment. Et comme elle va continuer à le faire partout dans le monde afin que nous puissions être totalement libres d’exploiter les humains et la planète jusqu’à ce qu’il n’en reste rien.
Comme le savent bien les ingénieurs qui font fonctionner la machine, tous ceux qui s’intéressent à la personne du petit comédien de seconde zone sont très utiles, nous aident grandement, ils nous permettent de masquer sous un épais nuage de fumée les nombreuses destructions qu’opère chaque jour la très efficace machine. Parlez donc de cette comédie qui vous est destinée, dîtes-en autant de mal qu’il vous plaira, mais parlez-en, pendant ce temps vous ne parlez pas de ce qui se déroule vraiment : la destruction des libertés publiques.
La prochaine fois, il n’y aura même plus besoin d’un mauvais comédien au service de la machine, nous mettrons en place un personnage virtuel du type « second life », avec voix de robot et images de synthèses. Ça sera infiniment plus efficace. En effet, ce qui nous gène encore un peu avec ces comédiens au rabais que nous sommes obligés d’employer, c’est que parfois, ils improvisent. Et là, la supercherie devient quand même un peu visible: ils sont trop mauvais.
Alors, continuez à vous intéresser à la « personnalité » de ces marionnettes, ça nous permet de travailler tranquillement dans les coulisses. De faire marcher la machine. -
Esther13
@Oblivion
excellent en effet -
Oblivion
Pour les débutants en décryptage, voici un premier petit exercice :
http://www.rue89.com/mon-oeil/lump-dile-de-france-a-besoin-dune-formation-a-photoshop
Très drôle ! -
Bernard
J'avais préparé un truc : genre cocktail molotov... (J'avoue que ton texte est bien - je suis prêt à revoir ma position...)
Mais tant pis, j'envoie le texte, tout de même...
Daniel,
Je suis déçu, je regarde votre site, jour après jour... et comme sœur Anne,je ne vois rien venir !
Vous n’êtes que des clowns (blancs, avec vos habits de lumière, mais clowns tout de même...). Je ne méprise pas les clowns, ma préférence étant toujours allé vers l’«Auguste» le naïf, peut-être, mais le sincère.
Je ne décolère pas, je vous lis, et à chaque fois, je ris «jaune» - vos colères dans des verres d’eau, des choses à la limite du risible, des sujets «secondaires»... et pendant ce temps, notre société se casse la gueule.
Evidemment, vous ne vous étiez pas engagé à être des don Quichotte, à sauver le monde - mais là, vraiment, j’abandonne.
Le cul de «Simone», ben whouai, c’était une femme, elle avait une cul, comme toute le monde. De là, à en faire un tel...
Merde, je n’ai rien contre Simone, «elle» a fait son boulot ! Vous, non...
Et on discutaille sur des queues de cerises, pendant qu’on nous «entube» par toutes les extrémités... (régression sociale, modification du contrat de travail, déni de démocratie - au point de supprimer au «Peuple» son droit de censure, concernant le traité européen, et un «président» qui confond la gouvernance d’un Etat (une République), avec un score au hit-parade ou à la star-ac’…
Putain, comme disait Renaud (ou quelque chose d’approchant) : «Je me casse, vous ne faites plus partie de ma bande...».
Salut. -
matti
Daniel, si trois malheureux livres sur l'ex-First Lady suffisent à vous mettre le moral dans les chaussettes, vous vous préparez des lendemains sinistres.
Car il vous faudra bientôt faire face à la déferlante des ouvrages sur la First Concubine, puis sur la First Pregnancy de l'Elysée, le First Marriage aussitôt suivis des First Cocufings, conclus avec le First ... , ah non déjà le Second Divorce. Et çà uniquement pour la première année du mandat.
Mais après tout, Sarkozy ne fait qu'appliquer son programme : c'est bien lui qui nous avait promis, pendant la campagne: "de la sueur, du sperme et des larmes ..."? -
VANESSA RAGOT GOULVEN
oui mais j'ai lu cet article là avant les ogm... -
constant gardener
Merci DS de cette chronique.
Mais, parce que je ne sais pas où le poster, je vous joins ici un extrait d'un discours présidentiel qui mérite, comme celui de Saint Jean de Latran, une large médiatisation :
"La politique de civilisation, c’est ce que fait l’Arabie Saoudite sous l’impulsion de sa majesté le roi Abdallah, c’est ce que font tous ceux qui s’efforcent de concilier le progrès et la tradition, de faire la synthèse entre l’identité profonde de l’Islam et la moderniser sans choquer la conscience des croyants". -
Compte supprimé à la demande de l'utilisateur
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
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jo.elle
@Daniel S.
comme Sandra "Je ne comprends pas très bien pourquoi vous avez accepté de lire ce livre pour faire cette interview" , d'autant que lors de votre précédente interview de Sophie Domain sur le plateau d'@si vous n'aviez déjà pas particulièrement l'air "investi" et passionné par votre sujet.
Avec cette chronique on a le sentiment que c'est un peu malgré vous que vous vous êtes embarqué dans cette interview et que vous semblez le regretter. Pourquoi cette retranscription détaillée de votre échange avec Neumann, comme si vous craigniez qu'il ne vous trahisse dans son propre article ?
Mais j'ai peut-être l'esprit un peu tordu (un grain moi aussi).
En tout cas, ce qui est sûr, c'est que vous ne m'avez pas donné envie de le lire ce fameux bouquin ! :-))
Pas vraiment le sujet mais quand même...
Entendu sur France 3 (journal de la nuit avant hier je crois) : "le président français Nicolas Sarkozy a entamé dimanche soir en Arabie saoudite une tournée dans ..........."
Comment voulez-vous qu'il n'y ait pas confusion des genres. Une tournée ou une visite ? Moi quand j'entends ce mot je pense à not'Johnny national, par exemple au hasard, pas à not' président, non ? Mais je dois encore chipoter. -
kawouede
Si seulement les confrères pouvaient vous écouter ! Mais les confrères, justement, semblent avoir un frémissement, une fois la gueule de bois de mardi dernier passée.
(que cela ait un rapport avec le fait que la sacrosainte cote de popularité passe "en dessous" de la ligne fatidique, à chacun de juger)
Jugez plutôt du dernier papier de Philippe Ridet : un vrai rebelle, non mais, qui ose - pour la route, un dernier ? - rappeler aussi l'attitude des journalistes lors de la liaison de Sarko avec sa consoeur du Figaro http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-999924@51-993169,0.html
A propos dommage qu'on ne puisse pas mettre en exergue (ou en épigraphe, c'est selon) un lien internet, comme chez le feu BBB mais aussi l'@si provisoire !