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  • Faab 31 janvier 2014 à 16:37
    Ca m'a fait pensé à Francis Bacon, et du coup, une conférence qui évoque un peu tous ces sujets : Max Beckmann, Otto Dix, Francis Bacon... Maryan, un peintre d’Histoire, par Philippe Dagen, professeur d'histoire de l'art contemporain.

  • troir 2 janvier 2014 à 14:49
    Et encore aucun portrait de noir, de gitan, d'homosexuelle .... a croire que certaines personnes prefererait oublier qu ils existent ??

  • JCEnglebert 19 décembre 2013 à 17:55
    Merci

  • sgd (bientôt disponible ) 18 décembre 2013 à 22:02
    L’aigle voit de plus en plus s’effacer les pistes de la mémoire gelée
    L’étendue de solitude rend à peine visible la proie filante
    A travers chacune des régions
    Où l’on tue où l’on est tué sans contrainte
    Proie insensible
    Projetée indistinctement
    En deçà du désir et au-delà de la mort

    Le rêveur embaumé dans sa camisole de force
    Entouré d’outils temporaires
    Figures aussitôt évanouies que composées
    Leur révolution célèbre l’apothéose de la vie déclinante
    La disparition progressive des parties léchées
    La chute des torrents dans l’opacité des tombeaux
    Les sueurs et les malaises annonciateurs du feu central
    L’univers enfin de toute sa poitrine athlétique
    Nécropole fluviale
    Après le déluge des sourciers

    Ce fanatique des nuages
    A le pouvoir surnaturel
    De déplacer sur des distances considérables
    Les paysages habituels
    De rompre l’harmonie agglomérée
    De rendre méconnaissables les lieux funèbres
    Au lendemain des meurtres productifs
    Sans que la conscience originelle
    Se couvre du purificateur glisse

    René Char La luxure

  • Compte supprimé à la demande de l'utilisateur 18 décembre 2013 à 21:13

    Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

  • Gato 18 décembre 2013 à 13:14
    Merci pour ce publi-reportage.
    Alain Kordos ne pouvant faire de l'auto-promotion via sa chronique, c'est DS qui s'y colle. Lamentable...

  • JosephK 18 décembre 2013 à 13:02
    Saisissant.

    C'est vrai qu'au début on se dit bon, pourquoi pas, et la galerie avance, les images se succèdent.
    Un visage sombre se substitue à l'autre dans un enchaînement de clichés d'identité macabres.
    Mais tout à coup le défilé des portraits marque un mouvement surprenant.
    Les personnages quittent l'obscurité jusqu'à devenir transparents, lumineux, désincarnés.
    Lentement, ils disparaissent. Ce sont des spectres.
    Ils nous renvoient aux hommes et aux femmes figés sur le papier, aux condamnés.
    L'oeuvre d'Alain Korkos ne raconte pas seulement l'Histoire, elle nous questionne.
    Au-delà des guerres, au-delà des morts, peut-on trouver trouver la paix ?

  • yaniz 18 décembre 2013 à 07:43
    hitler et staline, le peuple allemand et le peuple russe, une efficacité effrayante dans la sélection, le transport et l'extermination des opposants. cambodge et rwanda concourrent au palmarès, avec un oscar pour le rwanda qui comme les allemands n'a pas cherché à endoctriner les enfants des opposants. Juifs, Hutus, Tutsi, il n'y aura jamais assez de galeries pour eux. Même si les opposants kmers, russes, et allemands, y ont droit tout autant. De quel côté du mur la frontière nous rassure? Pour les juifs, l'extermination,c'était dans nos villes, sous la férule de nos pères et grand-pères, à l'intérieur de "la prison des frontières" européennes. Il y a urgence à s'en souvenir, à l'heure de l'info TGV où un massacre chasse l'autre en direct au 20 heures pendant nos repas. Souvenir de cette petite fille noire en 1994, orpheline, le visage fendu par un coup de machette, que veux tu faire plus tard lui a demandé le reporter, "aller à l'école". Cet enfant noir aurait pu s'appeler sarah, être juive et non chrétienne ou animiste. Etre prêt à massacrer les enfants pour une idéologie, on l'a été aussi nous en France, aux côtés des allemands. Il n'y avait plus de frontière pour rassurer nos parents. Bien sûr on ne va pas les tuer nos opposants, mais ces galeries de JUIFS, de NOIRS ou de JAUNES ou de BLANCS, elles peuvent nous rappeler qu'un geste collectif malheureux est vite arrivé.

  • petit - saconnex 18 décembre 2013 à 05:57
    très admirable article

  • poisson 17 décembre 2013 à 22:28
    Euh, train qui glisse dans la neige, oui et non ... http://www.arretsurimages.net/chroniques/2013-09-07/Une-tempete-de-ciel-bleu-id6093

    J'ai une idée sur la place de cette exposition, un lieu qui serait "raccord". Mais j'ai peur que si je le nomme, ce lieu, ça n'arrivera pas.

  • Strumfenberg ( Aloys von ) 17 décembre 2013 à 20:57
    Que ne faut-il pas inventer pour minimiser l'odieux harcèlement dont sont victimes Soral, Dieudonné, et leurs courageux admirateurs.

  • Robert· 17 décembre 2013 à 20:53
    Nuit et Brouillard

    Ils étaient vingt et cent ils étaient des milliers
    Nus et maigres tremblants, dans ces wagons plombés
    Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants
    Ils étaient des milliers ils étaient vingt et cent


    Ils se croyaient des hommes n'étaient plus que des nombres
    Depuis longtemps leurs dés avaient été jetés
    Dès que la main retombe il ne reste qu'une ombre
    Ils ne devaient jamais plus revoir l'été.


    La fuite monotone et sans hâte du temps
    Survivre encore un jour, une heure obstinément
    Combien de tours de roues d'arrêts et dedéparts
    Qui n'en finissent pas de distiller l'espoir.


    Ils s'appelaient Jean.Pierre, Natacha ou Samuel.
    Certains priaient Jésus, Jéovah ou Vichnou,
    D'autres ne priaient pas, mais qu'importe le ciel,
    Ils voulaient simplement ne plus vivre à genoux,
    Ils n'arrivaient pas tous à la fin du voyage.
    Ceux qui sont revenus peuvent-ils être heureux ?
    Ils essaient d'oublier, étonnés qu'à leur âge
    Les veines de leurs bras soient devenues si bleues.


    Les allemands guettaient du haut des miradors,
    La lune se taisait comme vous vous taisiez
    En regardant au loin, en regardant dehors.
    Votre chair était tendre à leurs chiens policiers.


    On me dit à présent que ces mots n'ont plus cours
    Qu'il vaut mieux ne chanter que des chansons d'amour
    Que le sang sèche vite en entrant dans l'Histoire
    Et qu'il ne sert à rien de prendre une guitare.
    Nuit et Brouillard

    Mais qui donc est de taille à pouvoir m'arrêter !
    L'ombre s'est faite humaine, aujourd'hui c'est l'été,
    Je twisterais les mots s'il fallait les twister
    Pour qu'un jour les enfants sachent qui vous étiez.


    Vous étiez ving et cent vous étiez des milliers
    Nus et maigres tremblants dans les wagons plombés
    Qui déchiriez la nuit de vos ongles battants
    Vous étiez des milliers vous étiez ving et cent.

    Jean Ferrat

  • Towand 17 décembre 2013 à 19:46
    Pourquoi ne pas proposer ça travail a la Fondatipn pour la Mémoire de la Shoah?
    Il y a une quinzaine de jours, j'ai justement assisté a une conférence sur" les littératures orphelines" qui traitait tout particulièrement de "la Disparition" de Perec.


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