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Lydie BLOCH
Qui est-ce que ça fait rire,le Petit Journal? -
joro
Dans un gouvernement mené conjointement par Le Pen ou ses sbires et Sarkozy (ce qui pourrait bien arrivé si ce dernier est réélu) Barthès aura la fonction de ministre de la propag...(euh! pardon!) de l'information!
Ce type n'a aucune déontologie sauf une solide déférence pour tout ce qui a du pouvoir, surtout s'il vient de l'argent!
Pouah! -
bastounet
Tres bonne analyse de d.s.
Nous donnons tellement a cet ecervelé en lui pretant notre oreille , nos rires..... -
regis PORTAL
À regarder les avis en "live" des internautes téléspectateur, sur le site de Canal, le passage de Sarko n'est pas tellement apprécié…
http://presidentielle2012.canalplus.fr/live
les plus appréciés sont dans l'ordre : Mélanchon, De Villepin et Bayrou. -
Black_Cat62
personne n'a perçu l'ironie? J'ai l'impression d'être le seul à trouver que sarko s'est ridiculisé (tout comme au grand journal avec l'obsédé) -
M.Pat
Sarkozy c'est même payé le luxe de donner le baiser de la mort à Barthes : "on a rarement été aussi sympathique avec moi". Le petit Yann va avoir du mal à s'en remettre. -
Milou
Petite revue de presse des photos de Sarkozy que vous ne verrez pas dans nos médias...
/!\ Pensez à coucher les enfants avant de cliquer...
http://img39.imageshack.us/img39/7401/lahaine.jpg -
J-net
Je ne décolère pas depuis vendredi, alors même que je savais, avant d'allumer ma télé que je ne décolèrerai pas...
Le soupe. Ils y sont allés, ils l'ont bien servie et resservie, au Petit come au Grand journal... Qu'on ne me dise plus jamais que Barthès est un "trublion". Quelle sympolique, quand même que Barthès montre ses chaussures à Sarkozy: il est à la botte ? aux pieds ?... Et toutes les vieilles images (discours décalqué mis à part) vont dans le même sens: Sarko est un gars comme les autres, il est gourmand de chouquettes (comme vous), quand il marche en chaussures de ville dans la neige, il glisse (comme vous), des fois, ses vannes font des flops (comme les vôtres)... Je ne décolère pas, donc, même si je n'ai jamais pensé que LPJ était une émission d'info.
Et puis d'un coup, en regardant ce triste spectacle, le plan média m'a perforé les rétines. Un sondage mi-bidonné d'Ifop la semaine dernière. Tremplin à Villepinte. Enchaînant avec LGJ-LPJ sur Canal. [En prélude de tout ça, il y avait eu Carla chez Sublet, bien sûr.] Sans avoir de don de divination, je pense qu'on va voir un beau sondage avec Sarko devant au premier tour, avant la fin de cette semaine, et il ne sera pas bidonné celui-là... Z'ont bossé, les communiquants, faut dire... -
cécile clozel
au fait, "fun washing", c'est bien trouvé (je trouve). -
ttJELtt
Assez d'accord. L'émission avec M. Le Pen m'avait déjà dérangée car au lieu de son habituelle crispation mordante, Barthès lui a donné l'occasion de rire, d'un rire qui sonnait sincère (certes lui n'a pas rit avec son invitée). Mais je n'ai pas envie de ce type de proximité avec cette dame. Je n'ai pas non plus envie de rire avec Sarkozy. Juste de lui encore et toujours, bien qu'il me tire plus les larmes qu'autre chose.
Barthès aurait pu s'en tirer mais Sarkozy a repris le dessus lorsqu'après s'être agacé, avoir montré sa hargne et avoir dit "vous avez gagné" il s'est fait flagorneur pour finalement monopoliser la parole.
Ainsi tout le monde était satisfait? Ceux que l'homme rebute l'ont vu odieux dans toute sa splendeur, ceux qui l'admirent l'ont trouvé "toujours aussi drôle et séducteur" comme je l'ai lu sur un forum.
Il est facile de trouver des images à lui balancer dans la tronche, avec une décennie de présence médiatique à outrance et des mensonges à la pelle. Et c'était tout l'intérêt de cette émission : le merveilleux placard à archives, le démontage des techniques de com'... alors pourquoi ces images là qui sont drôles mais pas très mordantes?
Passons.
Mais quid de la partialité de l'équipe du petit journal lorsque pour le choix du best off ils choisissent les images d'un Sarkozy qui rit de lui mm? (certes pour moi il se force, mais c'est un jugement subjectif)
J'aurais plutôt retenu les notes d'agacement, et les grimaces en continu durant le sketch du CE du petit journal.
Donc je suis un peu déçue de l'opportunité râtée. (sachant que le best off était une occasion de se rattraper!)
Mais rappelons nous que Barthès n'est pas une idole, il n'y a donc rien à brûler.
Le petit journal est un divertissement sympathique tant qu'il ne se fait pas trop nombriliste et que les 'vedettes' de l'emission restent le placard à archives, le déboulonnage des affligeantes techniques de com' de l'ensemble de la classe politique et le ridicule du PAF en général. -
charlie.lapared
Juste un p'tit dessin pour faire avancer le schmilblick :
ICI ... trouvé sur F.Book -
bourrasque
INFÂME petit et GRAND journal de CANAL+ Ils sont du côté de l'argent, donc de Sarkozy, et le sortant qui ne veut pas sortir le sait ! -
fifi
Je ne sais si quelqu'un l'a dit, puisque j'ai renoncé à tout lire.
Je trouve de plus en plus éprouvant de lire le forum. Vraies ou fausses querelles, ma vieillerie m'empêche de pouvoir les suivre.
PS : j'ai apprécié le papier. Un bémol toutefois : quelqu'un peut-il vraiment accorder du crédit au petit journal? (comme au grand, du reste) -
AA
Ainsi faudrait-il voir les images telles que le système politico-médiatique (système dans le sens de société du Spectacle produit par le système militaro-industriel; politico dans le sens de politicien) les met en scène ? Un combat entre les oligarques eux-mêmes qui ont organisé leurs camps, substitut idéologique de la guerre ou plus justement de la lutte des classes. Ici dans la « confrontation » des candidats à la présidentielle aux équipes de Canal+, ailleurs dans « des paroles et des actes » où les éditocrates et autres directeurs des services d'"informations" se posent en juges téléguidés de ces mêmes politiciens.
Spectacles dans lesquels le téléspectateur-client-consommateur (nous), hypocritement dénommé citoyen, est sommé de compter les points et prononcer la sentence, suivant en cela le pouce levé de l'empereur démiurge, de victoire ou défaite signifiant la mise à mort du vaincu de l'arène. « Mélenchon – Le Pen: match nul ». « Mais bon, il l'a fait. Il a osé. Il a fait le job. Il a gagné ».
Mon intérêt pour Arrêt sur image vient du temps où, à la télévision, le décryptage d'image signifiait déconstruction du message, contextualisation de sa fabrication, mise à jour des sources, des filiations, des connivences, des références, des intérêts, interrogation (presque) sans concessions des zones d'ombre que la lumière voile, des non-dits, des traces subliminaires, interpellation des qui parlent, d'où ça parle. Nous en sommes bien loin.
Nous serions donc « éberlués, devant cette improbable confrontation que l'on attend inconsciemment depuis cinq ans » ? Me voilà « éberlué » d'apprendre que mon « inconscient » (salaud!) « attend depuis cinq ans » qu'un politicien ambitieux et véreux soit mis en difficulté par un petit merdeux tout aussi ambitieux et véreux, ce que le psy Daniel Schneidermann me dévoile sans pitié. Ce n'est pas l'inconscient de l'image ou de son concepteur qui est l'objet d'étude, mais le spectateur, dont elle ne serait plus que le miroir de l'aliénation. Manifestement Sarkozy hante nos plus noires pensées cachées, imprégnant nos âmes de ce dont il serait le nom: nous-mêmes!
Cet homme si petit serait donc si puissant que faisant ce que d'autres font et en sont jugés petits, lui le transforme en or ? jpf rappelle (est-ce si loin ?) que Marine Le Pen eut la même (exactement la même) attitude face à Barthès (mais tous ceux qui s'y confrontent sont obligés d'avoir la même, quel que soit le brio, car elle est induite). Cela a-t-il suscité la même réaction de notre chroniqueur, alors qu'elle-même passe pour hanter les pensées malodorantes du corrupteur plagiaire ? N'est-on pas dans un même cas de (bonne) figure chez Ruquier ou Ardisson?
On conçoit alors que ces conclusions prémâchées auto réalisantes réactivent à tout coup les angoisses morbides (je ne discute pas là de la triviale réalité mathématique) d'Athalouk: « Ce type va-t-il arriver à se faire réélire ? Oui. », qui nous renvoie (merci) à cet article de leplus.nouvelobs qui nous présente le « tueur » Nicolas Sarkozy, « en bête de spectacle, en acteur de talent qui nous fait son numéro depuis cinq ans, (et) a décidé de prendre la main et d'utiliser cette tribune pour paraître le plus drôle, le plus intelligent, le plus sympa, en un mot le plus "normal" aux yeux des téléspectateurs. » Dans un spectacle fait pour lui et par lui à sa main (avec son copain Denisot), quelle performance! Il est vrai que lorsque l'on perçoit, dans les premiers échanges, que « Pourtant, cela avait paru bien commencer quand les "animateurs", Aphatie en tête, ont donné l'impression qu'ils allaient lui poser les bonnes questions, le mettre en difficulté, ne pas le lâcher. » il est facile d'écrire une autre histoire.
Je conçois que chacun puisse « voir » les mêmes choses différemment selon sa sensibilité par définition subjective, mais considérer, pour ceux qui suivent les « agacements » d'Aphatie, qu'un autre que le maître des lieux médiatiques (et non parce « qu'il est encore "le président" ». leplus.nouvelobs) pourrait se permettre de reprendre le courageux [s]Pinocchio[/s] intervieweur sur un « ben, dis donc » sans en recevoir illico les foudres outragées (pour le plaisir purement sardonique notons qu'à ce moment le nain bute sur le mot « chaise (vide) » alors que devant Barthès il faillit en tomber. Et le: « qu'on pourra supporter longtemps que chaque fois qu'on les interroge les citoyens disent non à l'Europe? ») est pure affabulation. Qui d'autre serait "autorisé" à parler ainsi des journalistes qui « s'amusent à twitter » sans se prendre en revers: « Ah, bien sûr, c'est toujours la faute aux journalistes! ». Si c'est moi qui rêve, réveillez-moi de ma léthargie. Ou plutôt non, laissez-m'y.
Il n'est pas de mon objet, ici, de décortiquer mot à mot, image par image (comme ce débruitage de Depardieu que souligne carole), cette pièce montée, mais seulement de considérer que le « lessivage amusant » de cette prétendue essoreuse de l'humour au décapant aujourd'hui convenu (avec pour Sarkozy une fonction purgative de toutes ses "petites" facéties, « ses gesticulations et ses mimiques », mais aussi de ses grandes ignominies), se termine surtout par le passage de la brosse à reluire, brossage dans le sens du poil dont le « Je dépose les armes, vous avez gagné » est l'aboutissement pré-écrit.
Je laisse à carole son interprétation de « pourtant Dieu sait que sortir des -vraies- casseroles aurait été facile. C'est pas la liste qui manque, c'est le temps d'antenne... », qui ne vaudrait, comme par hasard, que pour les candidats pré-élus par l'oligarchie, pour m'étonner, que dis-je, m'effarer de la complaisance contenue dans la contradiction par laquelle DS peut, d'un côté, dénoncer (justement) « un spectacle de légitimation des politiques par leur propre clown » et considérer de l'autre que le nain devenu géant « remporte la victoire sur Barthès », scénario encore une fois écrit à l'avance. S'il y a bien fonction de légitimation des politiciens (et, dans le même mouvement, décridibilisation de la politique, et in fine "du" politique), seul Sarkozy s'est vu offrir la « victoire » sur un plateau.
Même contradiction dans l'article précité qui, d'un côté, nous dit que: « Cette fois-ci, Canal Plus est retombé dans le piège en recevant un champion de la manipulation, de l'instrumentalisation, de la désinformation qui, au bout de quelques minutes, est parvenu à mettre dans son camp Denisot et sa bande, après les avoir "gentiment manipulés" devant des millions de téléspectateurs interloqués », et, de l'autre, que « L'émission a été sinon répétée dans l'après-midi, au moins préparée avec l'Élysée ».
Je suis effaré en effet de constater comment ces éditorialistes (Thierry de Cabarrus et Daniel Schneidermann en l'occurrence) sont à ce point bornés par leur vision médiatocentrée, qu'ils se plient (inconsciemment?), tout en pensant semble-t-il en faire la critique, en dévoiler le mécanisme, à la mise en scène, non d'une émission de télévision, mais du Spectacle lui-même. Ainsi que par leurs conclusions bien mièvres par rapport aux enjeux de actualité, assénées comme massue sur crane de verre (« car, sans en avoir l'air, il a mis au pas une équipe qui prétendait le mettre en difficulté, voire le ridiculiser. Et il s'est même payé le luxe de la ringardiser définitivement. », pour l'un. « Eh bien voilà. C'est définitif et radical. (…) Une banale petite entreprise de fun washing, comme il y a du green washing. (…) Chacun prendra ses responsabilités. C'est toute la donne économique de cette transaction du rire (que nous donne Barthès ? Que lui donnons-nous en échange par nos rires, à lui et à Canal+ ? [Réponse?]) qui, d'un coup, a basculé et s'est clarifiée. À tout prendre, c'est plus confortable ainsi. », pour l'autre). Qui croyait (manifestement si, il y en a) que c'était autre chose que cela?
Mais l'impression qui en résulte, qui renforce le sentiment de rouleau compresseur auquel est sensible Athalouk comme d'autres malheureusement, c'est que: « Là, on se dit qu'il est trop fort », attribuant à un personnage, marionnette des banquiers ce qui est mise en œuvre du "système". Non, ce n'est pas le « machin » qui nous donne ce malaise, c'est la « grande machine » qui nous broie chaque jour un peu plus, nous donnant un sentiment d'impuissance absolue.
C'est contre elle qu'il nous faut tanner notre cuir, surmontant nos vaines querelles et nos peurs mortifères, car le plus grand danger, pour nous petites gens, clampins moyens, c'est de partir battus d'avance. C'est bien cela que veulent obtenir de nous tous ces semeurs de défaite. -
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joelle lanteri
Allez sarko joue la 'defunes' tu marqueras des points .Dans' defunes ' il y a funeste tel sera ton destin électoral.
Votre article est de grande qualité merci -
yann astuce chébran
Piqûre de rappel. Il y a pas mal d'années, Sarkozy était allé chez Marc-Olivier Fogiel, émission populaire et suivie: montrer qu'il était humain. Grosse rigolade. Fou rire. Et Christine Bravo de dire : finalement ce mec est drôle, il est sympa. Incroyable. Même principe: si je rigole avec les invités du plateau, avec l'animateur , avec vous, le public, c'est que je suis comme et avec vous. Cet épisode m'avait marqué et je le cite de mémoire: j'y voyais déjà toute une stratégie maîtrisée, une bonne opération de communication. Ça continue, encore, toujours. (Grosse rigolade sur E1 l'autre jour). C'était quand, l'émission de MOF? Il nous faut tout ce temps pour comprendre? -
EM
Une chronique brillante. Merci ! -
bysonne
Je ne suis jamais mal à l'aise devant cette émission, je ne la regarde jamais. Tout ce que j'en sais c'est @si qui m'en informe. Simple constation je crois que personne n'en a parlé, Sarkozy plus cool que Mélenchon ? Souvenons-nous du passage de Mélenchon chez Barthès. -
baldijanou
Merci Daniel,
J'ai enfin compris pourquoi j'étais de plus en plus mal à l'aise devant les plaisanteries de ces petits marquis de Canal...ce sont bien les fous du roi....