Missak Manouchian et les FTP-MOI, 80 ans de traitement médiatique

Justin Lecarpentier - - Silences & censures - Médias traditionnels - (In)visibilités - Scandales à retardement - Flashback - 59 commentaires

De l'Affiche rouge au Panthéon, retour sur "l'affaire Manouchian"

Le 21 février prochain, Missak Manouchian et sa femme Mélinée feront leur entrée au Panthéon. Capturé en novembre 1943 avec son groupe, le résistant Manouchian est jugé avec 23 de ses compagnons en février 1944, condamné à mort et exécuté le 21 février 1944. De leur procès mis en scène par les Nazis à aujourd'hui, Manouchian et les FTP-MOI ont été tour à tour rejetés, glorifiés, célébrés, instrumentalisés.

80 ans après avoir été fusillé avec ses camarades des FTP-MOI, Missak Manouchian, s'apprête à entrer au Panthéon, dernière –ultime ? – étape pour commémorer la mémoire de ce résistant communiste, arménien devenu apatride, ayant fait le choix de la France dès son arrivée à Marseille en 1925. Dès les derniers jours de sa vie, Manouchian est devenu un symbole qui sera récupéré et instrumentalisé par tous, glorifié souvent, rejeté parfois, faisant l'objet de polémiques mémorielles dont la plus vive sera "l'affaire Manouchian" en 1985.

Immigré en France en 1925, Missak Manouchian, survivant du génocide arménien, adhère en 1934 au Parti Communiste Français dans la section arménienne de la MOI (main-d'œuvre immigrée) dont il devient membre du comit...

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