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Hammerklavier
Bonjour,
D'où vient l'assertion "Mais, déjà, il y a une astuce : sans l’avoir formellement annoncé, on comprend rapidement que le Crédit impôt compétitivité emploi (CICE) risque d’être absorbé par ce nouveau pacte. Ou alors les entreprises auront le choix entre la suppression des cotisations familiales ou le crédit impôt. Mais pas les deux en tout cas." ?
Je ne pensais pas que les entreprises auraient ce choix, il me semblait avoir lu qu'il y aurait une suppression des cotisations familiales dans l'absolu, et pas sous condition de prendre le crédit d'impôt ou pas. -
Pierre38330
Voilà à quoi ça mène de s'offrir une fin de semaine loin de l'internet : on rate un débat riche, et de haute tenue.
Flagornons un peu : Madame Anne-Sophie, vous êtes souvent à la source de débats riches et de haute tenue.
Un petit conseil de stratégie : pour avoir l'air de rester "normale", vous pourriez faire une petite incursion du côté des alcôves ou bien du côté des ex-humoristes reconvertis dans la parano défiscalisée.
Ce n'est qu'un conseil, bien sûr. -
Strumfenberg ( Aloys von )
Comme tous les aristocrates non-embourgeoisés, Keynes méprise la mentalité et l'idéologie bourgeoises. Son anti-marxisme affiché est contredit par les dernières pages de sa " Théorie Générale" dans lesquelles il prend clairement parti de ceux qui soutiennent que seul le travail est productif ( à l'exclusion du capital, de la terre, des matières premières et autres fadaises), ce qui est le fond du fond du marxisme. La haine des libéraux envers lui devrait convaincre les hésitants. -
constant gardener
1) Beaucoup de chiffres! Cà mériterait d'être étudié de près, parce que je vois quand même au moins une incongruité :
- la suppression des cotisations "famille" représenterait 30 milliards d’euros,
- si on enlève toutes les cotisations familles, on enlève au mieux 5 % de 25 % de coût de production des entreprises, soit une baisse de… 1,2 %.
Donc, le coût de production des entreprises serait : 30 milliards / 0.0012 = 2 500 milliards! On comprend pourquoi nos entreprises ont du mal à exporter (on rappelle que le PIB est de l'ordre de 2 000 milliards).
2) J'aime beaucoup aussi "les entreprises françaises sont en sureffectif, d'environ 250.000 postes selon les estimations de l'OFCE".
On pourrait savoir comment l'OFCE détermine l'effectif optimal?
3) Par ailleurs : si les entreprises ne cotisent plus à la branche "Famille" de la Sécu, qui va le faire? A moins qu'on supprime les allocs? C'est curieux, la question n'est jamais posée. -
Rémi 973
Quelle différences y t'il entre des charges sociales et des cotisations sociales ?
à part des conotations différentes, je ne vois pas.
Les charges sont lourdes. Les cotisations correspondent à un acte citoyen responsable.
Employer l'un ou l'autre de ces termes n'est donc pas annodin.
Pourquoi emploie t'on plutôt "charges" que "cotisations" sur @si ? (cest en tous cas mon impression)
Je suis étonné que cette novlangue filtre jusqu'ici, chez les décortiqueurs de langage journalistique... -
cécile clozel
le point de vue de Bernard Maris, toujours intéressant. -
Vive le roi
Pourquoi rien ne marche ? L'économie ne serait pas une science ? Alors pourquoi les économistes décident de tout ? -
Strumfenberg ( Aloys von )
L'opposition entre " économistes de l'offre" et " économistes de la demande" n'a rien à voir avec le face à face offre-demande ( c'est à dire production d'une part, et consommation plus investissement d'autre part). Il s'agit de l'affrontement entre ceux pour qui " ce qui est bon pour la General Motors est bon pour les Etats-Unis", qui postulent donc l'unicité de la raison économique ( ce qui est rationnel pour un individu l'est aussi pour tous) et ceux qui, comme Marx et Keynes, opposent la rationalité microéconomique à la rationalité macroéconomique. Pour les premiers, l'intérêt général naît spontanément de la convergence des intérêts particuliers à condition de ne pas gêner cette convergence. L'économie peut donc légitimement ambitionner d'être scientifique, c'est à dire apolitique. Ils parlent de " science économique". Pour les seconds, ce qui est rationnel individuellement a toutes les chances d'être fou collectivement, et " le niveau de l'investissement dépend de la bonne digestion des hommes d'affaire" ( Joan Robinson). Ils parlent d'"économie politique", et pensent comme Keynes que l'économie doit" réintégrer le coffre de la voiture", c'est à dire redevenir conforme à son étymologie. -
morvandiaux
A LIRE : François Hollande, libéral depuis 1985...Par Sébastien Fontenelle sur Bakchich
http://www.bakchich.info/france/2014/01/16/francois-hollande-liberal-depuis-1985-63035 -
Robert·
Un bon graphique vaut mieux que mille explications ! -
M.Pat
Anne-Sophie merci pour vos articles qui rendent l'économie limpide... Par contre la j'ai comme l'impression qu'avec le chèque en blanc qu'il vient de recevoir le père Gattaz va sûrement nous la faire a l'envers ( ma pensée est plus vulgaire mais les forums d´@si ont été suffisamment souillés ces derniers temps).