HUBERT PICHARD 15 janvier 2012 à 11:04
L'étonnant ici est votre surprise...Maris, un hétérodoxe ? Suffit d'écouter ses molles chroniques et le pseudo débat sur France Inter, parcourir (rapidement) ses bouquins, zeuter ses bons mots dans Charlie pour comprendre que cet homme est un porteur d'eau, un peu récalcitrant- ce qui lui offre une place à part certes-, du système

françou 10 janvier 2012 à 19:19
Au delà du reste de l'article je trouve le procédé consistant à expliquer comment vous vous êtes fait selon vos dires poser un lapin assez malhonnête chère Anne Sophie. On a du mal à croire que ça ne puisse influencer votre article. Surtout avec l'aveu que vexée, vous ne l'avez pas rappelé. Et que vu le récit que vous faîtes de votre infortune, en le dépouillant de vos appréciations personnelles ou de celles de Gandhi, il y pu y avoir tout bonnement incompréhension ou quiproquo.

Germain RITAL 10 janvier 2012 à 17:44
La question de fond, structurelle et non personnelle, posée par la présente chronique est celle de l'exercice de la fonction intellectuelle auquel Julien Benda a consacré un ouvrage dont le titre La trahison des clercs mérite la célébrité, mais dont l'argument devrait être inversé après lecture de Jacques Bidet, celle en particulier de son dernier ouvrage publié: [large]L'ÉTAT-monde[/large], Libéralisme, socialisme et communisme à l'échelle globale, REFONDATION DU MARXISME (PUF, Décembre 2011). Il y rappelle en effet et y actualise la rectification et poursuite du projet de Marx à laquelle il se livre depuis de nombreuses années. La rectification consiste à opposer à Marx que la société moderne est régie non pas selon une seule, mais bien deux sortes de domination rivales: le libéralisme et le socialisme, le premier ordonné au "marché" et le second à l'organisation. Celui-là ouvertement l'emporte dans les pays dits capitalistes, celui-ci sévit secrètement dans les pays (qui furent) dits communistes. Une troisième forme, social-démocrate, a existé ordonnée selon l'équilibre des deux: ainsi la France, des Trente Glorieuses notamment. L'intérêt de cette rectification est de faire apparaître la fonction intellectuelle "normale" comme exercice de domination sous couvert d' organisation. Ainsi lorsqu'un intellectuel qui paraissait se situer du côté des dominés rejoint ouvertement le camp des dominants, il ne s'agit pas de "trahison", mais au contraire de "conversion", de retour à la normale. Car la "trahison" serait l'abandon de la fonction de clerc. L'inverse donc bien de ce que soutenait Benda. La génération de 68 en France s'était ordonnée à cette déconstruction. Avec combien de généreuse ardeur pour certains: au premier rang desquels Robert Linhart; avec combien d'inconséquence sinon, rétrospectivement, d'hypocrisie pour d'autres: les plus connus, qu'il n'est pas besoin de nommer. Dans la pire hypothèse évoquée dans la chronique, l'économiste critique serait donc non point un "vendu", mais un au bercail "revenu"...

Winston Smith : misanthrope 10 janvier 2012 à 16:24
moi je me dis que s'il veut pas répondre c'est qu'il a décidé de finalement en croquer un peu...

galanga 10 janvier 2012 à 05:50
Anne-So, je vous sens fort marri (*) de vous être fait poser un lapin mariné... et de découvrir avoir un Maris infidèle.


(*) http://www.cnrtl.fr/definition/Marri : les phrases d'exemples sont fort à propos...

Bruanne 10 janvier 2012 à 00:07
"schizo, taupe ou vendu ? "

Et pourquoi pas les trois à la fois ?

Jules Biron 9 janvier 2012 à 21:04
Il faut être gourdiflotte pour refuser un rencart avec Anne-Sophie Jacques !

Francois T 9 janvier 2012 à 20:42
Bernard Maris, actionnaire de Charlie, avait reçu pour l'année 2006 110 000 euros à ce titre, suite à l'affaire des caricatures (ventes record)
Une question à lui poser serait de savoir combien ces actions lui rapportent, au moins depuis qu'il détient une part du capital, et ce qu'il fait de cet argent.
Source : http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2008/07/29/de-la-bande-de-copains-a-l-entreprise-prospere_1078244_3236.html

joelle lanteri 9 janvier 2012 à 20:18
si nous perdons en route tous nos résistants ,alors il nous restera que le désespoir . Dire que j'étais une lectrice assidue des ses livres.

il est bon qu'il s'explique et sur votre média!

RST 9 janvier 2012 à 19:45
"Bernard Maris qui siège aux côtés de Christian Noyer, le nouveau gouverneur de la Banque de France ? "

Pourquoi nouveau ? Selon Wikipédia, il l'est depuis 2003

Et pas d'accord avec la critique d'ACRIMED sur Marris : Quand ACRIMED flingue Bernard Maris … et le loupe !

CC 6500 9 janvier 2012 à 19:43
le cas Val déteint

Compte supprimé à la demande de l'utilisateur 9 janvier 2012 à 18:18

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Cerise 9 janvier 2012 à 18:10
dialogue :

mon mari : t'as entendu comme moi, Maris entre au conseil de la Banque de France !

moi : mais non, t'as mal compris !


Vous voyez Anne-Sophie, vous êtes tombée de votre chaise.. moi j'ai fait carrément dans le déni...

y a une formule que je ne supporte pas c'est "tous pourris" mais des fois je le pense malgré moi.

alain-b 9 janvier 2012 à 17:45
Tiens ça me fait penser à ça http://www.dailymotion.com/video/xnhief_les-nouveaux-chiens-de-garde-extrait-4_shortfilms
ça sort cette semaine http://www.lesnouveauxchiensdegarde.com/spip.php?page=sommaire

AA 9 janvier 2012 à 16:54
Depuis au moins l'article d'Acrimed que cite Anne-Sophie Jacques, c'était tout vu.

« Est-ce [s]qu'Intouchables[/s] que Bernard Maris est nul et réactionnaire parce qu'il a du succès? »
Vous m'en ferez 20 lignes (5 pour Clomani).

Thomas Panier 9 janvier 2012 à 16:37
Bon, je sais pas pour vous, mais moi, du Anne-Sophie Jacques j'en voudrais toujours plusse.

:o)

Mlemaudit 9 janvier 2012 à 16:08
Jean-Pierre Bel des fromageries?

Moi j'opte pour la solution Bernard Maris vendu. :)

DUF 9 janvier 2012 à 16:05
Ben Mademoiselle JACQUES, que vous arrive-t'il ?
Schizo, taupe ou vendu.................Rien que çà........
Je vous ai connue + pertinente.
Attendez un peu avant de crier !

Par contre, j'aimerais avoir vos avis éclairés sur le dernier ouvrage de S.COIGNARD et R.GUBERT.
J'adorerais une émission ou une chronique là-dessus.
Qu'en pensez vous ?
Sans rancune Anne-Sophie !
duf.

Cultive ton jardin 9 janvier 2012 à 15:20
Hypothèse malheureusement beaucoup plus vraisemblable: dès qu'un opposant, virulent de préférence, acquiert suffisamment de notoriété et d'influence, il est "approché" par plein de bonnes âmes qui lui suggèrent que... s'il voulait... et il finit (pas toujours, heureusement) par vouloir. Bonne prise, car, le temps que sa vire-volte ait été enregistrée par le petit peuple qui n'a pas que ça à faire et donc tarde un peu, il garde une certaine réputation donc une certaine influence. Ah ben, si tonton Bernard l'a dit, hein, lui au moins on peut lui faire confiance...

Bien sûr, ça se dévalue de plus en plus vite, les réputations. Ya au moins un gagnant, lui, qui va pouvoir... investir en bourse. Des conseils à li donner, Jean Marc Sylvestre?

Al Ceste 9 janvier 2012 à 14:22
Mon Nanard, passer de la position à l'action et du symbole à la réalité, c'est quand tu veux, hein...

Et si tu peux pas, tu claques la porte en abandonnant tes jetons de présence.

Non ?

Ah bon...