Lobby du tabac : le "lièvre" de Cash investigation n'est-il qu'un lapin bizarre ?

Anne-Sophie Jacques - - Éconautes - 14 commentaires

L'étrange (mais pas mystérieux) deal entre les cigarettiers et l'UE

Mystérieux contrats, annexes secrètes, dons au gouvernement français : ça sent le complot. Dans le reportage de Cash investigation consacré à l’industrie du tabac diffusé cette semaine, on découvrait que les quatre plus gros industriels arrosent discrètement les budgets de la Commission européenne et de ses Etats membres, dont le gouvernement français. Philip Morris qui aide à construire des écoles en France et finance notre système de santé ? C’est cocasse. L’équipe de Cash cherche alors à forcer la porte de Bercy pour faire toute la lumière sur ce drôle de deal obscur. Une obscurité relative : à Bercy, on assure que ces fameuses conventions secrètes sont en ligne sur Internet. Mais parle-t-on bien des mêmes ?

90 millions depuis 2006 : c’est la somme versée par les industriels du tabac au gouvernement français et dévoilée dans le dernier reportage de Cash investigation diffusé mardi 7 octobre sur France 2. Une somme qui abonde le budget de notre gouvernement. L’équipe de Cash tient l’information de Giovanni Kessler en personne, président de l’OLAF, l’Office européen de lutte antifraude. Ainsi, nous explique-t-on, Philip Morris finance des écoles françaises, et la British American Tobacco finance des douaniers chargés d’enquêter sur elle… "Le conflit d’intérêt est grave". Ces accords sont par ailleurs d&e...

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