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Goulven
Bonjour à tous, je profite de ce forum pour relayer cette pétition, directement en lien avec cet article !
Merci à vous de relayer, et signer si ça vous parle.
http://www.travailgratuit.com/ -
Cultive ton jardin
J'écris ici faute de retrouver l'endroit pour les messages perso aux journalistes d'@si.
Pourriez-vous enquêter sur cette nouvelle, incomplète à mon avis.
100 tonnes de reblochon, c'est pas rien. Et il semble qu'elles aient été vendues sous de nombreuses marques différentes. Le site "Pourquoi docteur" donne seulement, pour s'y repérer, des numéros de série et des dates de péremption. Bien sûr, il faut protéger les fromageries industrielles et les marques qui distribuent leurs produits en cachant leur provenance, probablement sous de jolis slogans bien fleuris.
Il me semble par ailleurs que le secteur "consommation", et surtout le secteur consommation alimentaire est très sous représenté sur @si. Dommage, car c'est quand même de notre santé qu'il s'agit. -
pow wow
Ah merde, un sujet spécial pour les graphistes où que y a toute la fine fleur des graphistes d'@si ! Je réclame un sujet pour les zébénistes ! -
poisson
Alain Korkos a fait un livre à la couverture prometteuse dans son viteudy
Pour 12 € (ou moins) je lui propose un logo pour sa nouvelle maison d'édition quand il aura trouvé quelqu'un pour écrire l'histoire.
[url=http://www.canstockphoto.fr/africaine-montagne-idéaliste-paysage-16025329.html avec un tigre! ah ah ah -
Gabe_
Et si mon maçon était illustrateur...
http://monmacon.tumblr.com/ -
Bracam
Mort de rire, monsieur Minh a une éthique. Ça fait du bien de le savoir, je partage au moins quelque chose avec lui. Grandiose. Je pense que le rapport 2/50000 est un très bon rapport patron/esclave, on fait peut-être difficilement mieux, ou disons que cela semble assez abouti pour aujourd'hui. J'espère que les siennes sont en or, sans dèc.
Heureusement que les charlots de certaines "start-up" ne sont pas les seuls. S'il n'y avait pas quelque ministre pour caution, on se sentirait orphelins, pas vrai ? Parce que vanter la France qui gagne en parlant d'un individu qui vend à la découpe le boulot de 50000 autres pour n'en payer que deux, dont le dernier à coup de pieds bien placés, cela dénote d'un cynisme dramatique. Peut-être qu'ayant passé par la Chine à pied, l'esclave moderne se sent désormais libéré des vieilles rengaines communautaristes grotesques qui mettaient l'humain au centre du système. Qu'ils s'en aillent tous ! -
gemp (ASiiii c'est finiiii... ♫♩)
Il serait bon aussi de signaler que les appels d'offres, ou Avis d’appel public à la concurrence (AAPC) lancés par les acheteurs publics fonctionnent généralement de la même manière que ces sites: sans (ou ridicule) compensation pour le travail fourni par ceux qui ne sont pas retenus. Et l'investissement en temps qu'ils exigent est généralement assez conséquent.
J'ai participé, avec quelques autres freelances ayant différentes spécialités, à un de ceux-ci. Plusieurs semaines de travail ont été nécessaires pour satisfaire aux différentes demandes, paperasses, justificatifs, tout en structurant et mettant en forme la réponse que nous proposions, ainsi que son budget. Nous n'avons pas été retenus, nous étions parmi... plus de 30 (trente) dossiers déposés. Le vainqueur annonçait un budget 3 fois inférieur au nôtre et ses solutions reposaient sur un ensemble de tours de magie -- ou de méconnaissances technologiques crasses.
Plus d'information à ce propos sur le site de l'Alliance française des designers. -
KarineJ
Je suis graphiste indépendante et ce qui me trouble c'est comment ces graphistes peuvent travailler gratuitement alors que l'investissement en matériel est tout de même important. Prenons uniquement les programmes (le pack Adobe, pour ne pas le nommer, qui est au départ à 3000€ tout de même). Alors oui, il y a des logiciels libres, mais je n'ai jamais croisé un client avec des sources issues de ces logiciels.
Je paye ces logiciels, car c'est mon outil de travail. Je doute que ces "gratuistes" le fassent, ils ne peuvent pas se le permettre en étant payés en cacahuètes. C'est déloyal. Je n'ai aucune envie de m'en prendre aux graphistes pirates, mais comment cette organisation peut prétendre mettre à dispo des graphistes gratuitement en connaissant le coût de leur outil de travail ? Ce n'est pas du travail gratuit, c'est du travail payant.
Je peux me permettre de travailler gratuitement parfois mais si c'est systématique je ne pourrai plus investir dans le matériel. Au final c'est toute la chaine qui sera appauvrie. Le seul avantage pour la société c'est qu'on ne pourra pas pointer au chômage, on y a pas droit. -
Goulven
Merci à Anne Sophie Jacques pour cet article précis et documenté. Pour resituer aussi le contexte, nous (à savoir un grand nombre de free-lance) luttons contre ces margoulins depuis longtemps. j'ai résumé tout ça ici avec des liens si vous voulez en savoir plus.
https://plus.google.com/+GoulvenBaron/posts/SMgbora1tVA -
Pierre-Antoine
Il faut voir l'excellent tumblr Mon maçon était graphiste (http://monmacon.tumblr.com/) qui montre une réalité du monde du graphisme en le transposant à celui des maçons.
Quant à cette "socialiste" secrétaire d'état au numérique... leur émerveillement face à l'exploitation innovante ne nous étonne même plus. On ne trouvera pas une once de début de commencement de quoique ce soit qui puisse s'apparenter à une idée de gauche chez ces gens là. -
Erwan
C'est certainement difficile à accepter pour ces professionnels, mais le principe de l'appel d'offres est utilisé dans de nombreux cas et dire que c'est du travail gratuit est faux : répondre à un appel d'offres, c'est un investissement. l'idée c'est d'estimer sa probabilité d'être retenu, puis de voir si le jeu en vaut la chandelle en fonction du prix du gagnant et du coût en temps. C'est ce qu'on fait chaque fois qu'on demande un devis à un plombier, par exemple.
Typiquement un graphiste freelance qui estime qu'il ne peut pas se permettre financièrement de gagner l'appel d'offres seulement N% du temps ne devrait pas participer, il y a d'autres formes de clientèle j'imagine : en l'occurrence c'est plutôt de l'appel d'offres "low cost", et c'est ça la nouveauté pour cette profession semble-t-il. À la limite, ça aurait très bien pu être fait sans internet par une grosse boîte de graphisme qui aurait des bureaux un peu partout. Mais j'imagine qu'il y a aussi une clientèle prête à payer le prix d'un travail de pro, sans compter la possibilité de mutualiser le travail (bien sûr ce ne serait plus en freelance, mais en quoi cette forme d'organisation est-elle plus justifiée qu'une autre ?).
Et puis ils oublient de nous dire une chose ces graphistes freelance en colère : ils demandent quoi exactement ? L'interdiction du travail "gratuit" ? L'interdiction du graphisme amateur ? La fermeture de ces sites pour cause de mercantilisme ? Leur inquiétude est compréhensible, mais que veulent-ils exactement ?
ps : sinon dans le genre mise en concurrence mondialisée de tâches répétitives, il y a le "Mechanical Turk" d'Amazon :
https://www.mturk.com/mturk/welcome -
gemp (ASiiii c'est finiiii... ♫♩)
Merci pour cet article. Je me demandais effectivement ce qui se passait en coulisse de ces agrégateurs. -
Ghislain d'Orglandes
Je suis moi même designer graphiste et j'ai été confronté au problème inverse. Certains de mes clients, ont d'abord fait appel à ce type de plateforme et ont ensuite fait appel à mes services car ils ne trouvaient pas leur bonheur sur ce type de plateforme… et pour cause !
Je ne vois pas comment on peut avoir de l'expérience dans ce métier et donc en vivre, et passer sa journée à faire des appels d'offre pour de si modestes projets sans la certitude de gagner de l'argent. Cela n'est pas viable et on fini par changer de métier. Tous les créatifs d'expérience le savent, ces métiers sont très chronophages et demande de rentrer "en culture" avec l'entreprise pour laquelle on travaille. Il faut savoir comment elle est organisée, comment elle a évoluée au cours du temps, où elle veut aller. Plutôt que faire des agences virtuelles, ce métier a au contraire besoin d'être au contact du réel. Il faut aller voir son client, discuter avec lui, discuter avec les gens qui font vivre l'entreprise. C'est ainsi que l'on dessine une identité qui leur ressemble et qui vient porter une véritable vision de l'entreprise.
Je ne crois pas que ces plateformes aient beaucoup d'avenir. Il me semble que les gens à la tête de ces sites ne connaissent rien au métier du design de marque et d'identité. Ils vendent des kilos de logos comme si ils vendaient des tomates au lieu de réellement chercher à accompagner les entreprises. C'est un peu un débat Prêt à porter vs Haute Couture. Il n'y a pas réellement de comparaison possible. L'objectif de l'identité de marque est de se 'démarquer' des autres, pas d'avoir le même logo que le voisin. -
Fanch
C'est dans l'air du temps : la mise en concurrence des gens en deux clicks sans limite géographique.
Dans un autre genre, ça me rappelle une plateforme d'appels d'offres en ligne dont j'ai oublié le nom. N'importe qui peut proposer une travail ponctuel, par exemple en traduction, un graphisme, de la programmation..., les candidats du monde entier se proposent à des tarifs libres. Résultat : les freelances des pays développés se trouvent confrontés à des freelances de pays émergents qui facturent plusieurs fois moins cher. Donc, si vous êtes un entrepreneur français et que vous souhaitez faire réaliser un ensemble de travaux, vous pouvez les faire réaliser par des Sr* L*ngk*is pour un tarif absolument dérisoire et sans charges sociales.
On peut répondre que "quand on veut de la qualité, il faut être près à payer". Le hic, c'est que certains de ces Sr* L*ngk**s ne sont pas moins efficaces ou créatifs que des français ou des allemands, mais en revanche ils sont beaucoup moins chers.
Une opportunité pour les uns, une invitation à casser ses tarifs pour les les autres, le tout sans payer de charges. -
Oblivion
Merci, Anne-Sophie.
Il est juste dommage d’avoir attendu 2014 pour en parler, alors que des asinautes avaient soulevé ces questions en 2010, dans un forum d’ASI.
Le problème vous était servi sur un plateau.
Faut-il toujours attendre saint Touitteur pour relever certains faits ? -
Robert·
" appelons-la AnneSoCorp."
On peut savoir quelle entreprise vous a assistée pour choisir ce nom ? -
Florence Arié
Invraisemblable...
(Je ne comprends pas la phrase du collectif en colère: "Que dirait-on si on demandait à trois chefs cuistots de nous préparer un repas pour ensuite payer uniquement le meilleur des trois ? C’est du salariat déguisé".
Ben non, justement, il me semble: avec le salariat on est payé au temps de travail, non? Là ce serait plutôt de l'esclavage.) -
Lea Andersteen
L'exploitation continue! Les ravages dans la libre concurrence saine et non faussée!