Anabase 7 décembre 2013 à 13:47
C'est toujours révoltant de voir qu'on donne la parole à un Stéphane Richard , qui a de nombreux dossiers noirs sans qu'on lui pose jamais de question directe, et qu'on le laisse s'exprimer comme quelqu'un de respectable, alors qu'il mérite les tribunaux à de nombreux égards, l'amnésie journalistique permet aux plus pourris de parader tranquillement dans toutes les télévisions . Quand les journalistes se font cracher dessus c'est qu'ils partagent le pouvoir avec l'oligarchie qui nous saigne !

Eric 6 décembre 2013 à 14:26
Sinon, plutôt que de se baser sur des débats d'éditorialistes sur le débat création d'emploi, il aurait peut être été utile de se baser sur les faits avérés communiqués en mars par le régulateur sectoriel :

http://www.arcep.fr/fileadmin/reprise/communiques/communiques/2013/conf-presse-210313-slides.pdf

"En baisse constante depuis 1998 et jusqu’en 2009, le nombre d’emplois des opérateurs déclarés est reparti à la hausse en 2010 et 2011.
En 2012, il devrait être stable"

MathieuC 6 décembre 2013 à 11:45
Question pub, Free est toujours au top, avec un budget bien moindre que celui d'Orange et celui de Bouygues Télécom, Free réussit à se faire de la pub par les autres opérateurs qui sont obligés de parler de l'offre Free pour expliquer en quoi elle est moins bien que la leur (vrai ou pas, peu importe, ils en parlent).

Et puis tout ça, cela ne pose pas la question principale selon moi : à quoi ça sert d'avoir un débit de plusieurs dizaines de mégabits avec un téléphone portable ?

PATRICK HECKEL 6 décembre 2013 à 08:21
Free baisse ses tarifs oui mais à quel prix pour les salariés de Free; je vous renvoie au très bon article de Liaisons sociales Magazine:
"Chez Free, le social aussi est light" par Emmanuelle Souffi.
Paru dans Liaisons Sociales Magazine: N° 132 du 04/05/2012.
extrait:
"Pour résister à la concurrence, la pression est maximale. « Le coût moyen d’un salarié Bouygues Telecom est de 65 000 euros, contre 25 000 chez Free », a pointé Olivier Roussat, le directeur général de Bouygues Telecom, lors de son audition, fin février, par la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale. De là à parler de dumping social… D’une méfiance légendaire, Xavier Niel a érigé le secret en valeur suprême. Nos demandes d’interviews ont d’ailleurs été refusées. Par peur des fuites, seul le staff est dans la confidence des nouvelles offres et mises à jour......
Autre caractéristique de cette organisation éclatée, elle freine l’activisme syndical, surtout dans les sociétés qui comptent moins de 50 salariés, en deçà du seuil obligatoire pour avoir un CE ou un CHSCT. « La direction rassemble les salariés par métiers et contourne ainsi les IRP », regrette Laurence Barma, secrétaire fédérale de la CFDT Communication, Conseil, Culture. Quant au délégué syndical Christophe Scaglia, il considère que « les partenaires sociaux n’existent pas. La direction ne veut pas signer d’accord sur le droit syndical. Pour elle, ce serait comme armer l’ennemi »."
ceci explique peu-être cela !

Yann Fontana 5 décembre 2013 à 19:43
Selon le JT de France 2, Orange propose sa 4G à 40,99 euros, Bouygues et SFR à 30,99 euros quand Free se lance à 19,99 euros.

Il me semble surtout que pour ce prix, les 3 premiers opérateurs proposent un volume de données assez faible en regard des usages de la 4G que font miroiter les opérateurs : 4 Go pour Orange, 20 Go pour Free. C'est ça aussi qui effraie les autres opérateurs. Ils pensaient se faire des marges importantes sur les utilisateurs qui "consomment" beaucoup (et il y en a aujourd'hui un bon paquet), et auraient donc eu besoin de souscrire de coûteuses options.

Et sur le fait que Free ait causé ou non des destructions d'emploi dans les télécoms, il faut ne pas savoir grand chose du secteur pour avoir des doutes... Je travaille chez un fournisseur d'un des trois "vieux" opérateurs, et l'arrivée de Free, ben on l'a sentie passer.

OuvreBoîte 5 décembre 2013 à 19:00
SFR a choisi de concentrer son déploiement sur la bande 20 (~800MHz) elle peut donc avoir une couverture plus large avec moins d'antennes (mais vraisemblablement avec un débit moyen plus faible) que Free qui a acheté uniquement de la bande 7 (~2600MHz).
En conséquence Free a sans doute plus d'un mois de retard sur SFR (et sur les deux autres), et ce retard ne sera sans doute pas comblé rapidement, car ils ont tendance à éviter les opérations coup de poing sur les déploiements (ce qui limite aussi l'engagement financier, les interventions sont plus étalées dans la durée).

Dans tous les cas les réseaux dits "4G" des opérateurs sont tous en construction, la couverture est très parcellaire et le parc de smartphones pas équipé (et parmi les premiers smartphones supportant ce type de connexion, pas mal ne supportaient pas les fréquences utilisées en France, qui ne sont pas les mêmes qu'aux États-Unis par exemple).
Les trois opérateurs mobile historiques espéraient manifestement rejouer leur vieux succès des années précédentes, en utilisant les restes de leur force commerciale pour entuber les consommateurs crédules. Le lancement de Free leur plante leur petite escroquerie des fêtes, ils sont surement verts, mais ils y survivront.
Tout cela les empêche pas de vendre leur avance dans le déploiement, contrairement à ce qu'ils ont fait sur la 3G, quand ils ont préféré s'aligner plutôt que de valoriser le fait d'avoir un réseau terminé. Mais bon sans la baudruche gonflée au marketing, la 4G c'est un petit marché.

Quand à Montebourg, de toute façon il s'est couvert de ridicule à chacune de ses sorties sur le secteur des télécoms, s'il voulait faire volte-face il l'aurait sans doute fait avant. À ce stade, à peu près tout le monde s'attend au même sketch à chaque fois, non ?

Lea Andersteen 5 décembre 2013 à 18:39
Quel est l'intérêt de la 4G A part:
- faire racheter des smarts phones (les mineurs chinois vous remercient, ainsi que les rebelles africains violeurs avec les ouvriers de FoxConn)
- avoir internet plus rapide partout (enfin la ou il y a de la couverture) pour pouvoir twitter plus vite et oublier le réel autour de soi (et quand on voit un couple dans un bus chacun sur son smartphone on peut prendre la mesure de la RÉGRESSION sociale qu'est un smartphone)
- avoir encore plus d'ondes ultra puissantes et des ouvriers encore plus exposés pour la plus grande joie des pompes funèbres,
- avoir le cour du "doliprane" qui augmente du fait de ces mêmes ondes et antennes
- créer des emplois dans les call center au maroc ou en tunisie.

Ah si! Enrichir les actionnaires et le Capital en se foutant éperdument des conséquences environnementales, sociétales et sur le bonheur humain.