Et vive le slip made in Gaule !

Arnaud Montebourg est attendu pour la photo

C’est presque trop beau. Une blague entre copains, un atelier de fabrication trouvé en Dordogne, des valises de slips dans le coffre d’une voiture de location, une communication loufoque pour appâter la presse, la sortie d’un slip innovant qui-sent-bon financé en partie sur un site participatif, et hop, le Slip Français vise le million de chiffre d’affaires après deux ans d’existence. On se dit que, forcément, il y a un loup dans le slip. Et bien même pas. En ces temps de désespérance, je ne résiste pas à l’envie de vous raconter l’histoire du jeune entrepreneur Guillaume Gibault qui, avec son slip et son couteau, relance la fabrication de sous-vêtements made in Gaule.

Quand certains s’exhibent avec des marinières made in France, d’autres arborent fièrement des slips moulants. Pas façon beaux gosses huilés au regard lancinant, non, façon décalée. Si les premiers me font autant d’effet qu’une terrine aux morilles, j’avoue que les seconds me font rigoler.

Souvenez-vous : noël 2011, j’avais mené enquête pour savoir si on pouvait s’habiller français. Je m’étais intéressé de près aux sous-vêtements pour conclure que les rayons étaient quasi-exclusivement occupés par des produits chinois ou bangladais. Ce même hiver, le jeune Guillaume G...