Comment Emmanuel Giboulot a vendangé 470 000 signatures (garanties bio)

Anne-Sophie Jacques - - Alternatives - Éconautes - 53 commentaires

Derrière le succès du viticulteur réfractaire aux pesticides

Le web a son héros, et c’est un viticulteur bio. Fatalement, vous l’avez croisé dans vos journaux ces derniers jours. Son fait d’armes ? Emmanuel Giboulot, installé à Beaune, en Bourgogne, s’est rebellé contre un arrêté préfectoral qui sommait les vignerons de traiter leurs ceps contre la flavescence, une maladie contagieuse. L’homme a refusé pour préserver la biodiversité de ses terres et lundi se tenait son procès à Dijon. Il encourait une grosse amende et une peine de prison. Sa rébellion a été soutenue sur le web notamment via une pétition qui a recueilli plus de 470 000 signatures. Un succès garanti bio.

Une de la Nouvelle République du Centre du 25 février

Un héros, ou un martyr, c’est selon. Son nom ? Emmanuel Giboulot. Ce viticulteur bio est devenu en un rien de temps la coqueluche des médias. Il faut dire que son cas est taillé pour le buzz. L'été dernier, dans les alentours de Beaune, des plants sont soupçonnés d’abriter un foyer de flavescence dorée, maladie contagieuse véhiculée par une petite bête inoffensive, la cicadelle. Classée par le ministère de l’agriculture maladie de lutte obligatoire, elle doit donc être traitée histoire de ne pas contaminer les vignes environnantes. Un arrêté...

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