Bonnets rouges : "si vous n'êtes pas bretons, vous ne pouvez pas comprendre"

Anne-Sophie Jacques - - Éconautes - 72 commentaires

On a essayé quand même...

Qui sont ces bonnets rouges qui défilent dans le Finistère ? On peine à comprendre tant la manifestation de Quimper, samedi dernier, a rassemblé toutes sortes de sympathisants : des patrons de supermarché, des salariés, des artisans, des agriculteurs, des industriels de l’agroalimentaire, des militants de gauche et d’extrême gauche, de droite et d’extrême droite, des écolos, des autonomistes… Un mélange des genres qui a heurté une poignée d’irréductibles réfugiés à Carhaix. La seule chose que l’on sait, c’est qu’ils sont bretons.

Vu d’hors de Bretagne, le mouvement des bonnets rouges est un mystère. Et dans la marée rouge de Quimper on cherche le point de convergence entre tous ces manifestants, entre les patrons pressés d’en découdre avec l’écotaxe, les taxes en général, les cotisations et les normes environnementales, et d'autre part les salariés inquiets face à l’accélération des suppressions d’emploi.

Pour les spectateurs du JT de France 2 samedi soir, c’est plus simple: les bonnets rouges sont comme tous les manifestants, des casseurs. Ainsi Laurent Delahousse ouvre-t-il sur les affrontements en marge du défilé, et on y va, de la violen...

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