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hoteldunord51
Merci monsieur Porte vos chroniques sont souvent un rayon de soleil dans la grisaille ambiante. -
Manazo
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Manazo
Le vrai scoop dans cette chronique, c'est qu'à un moment Véronique Genest dit qu'elle "réfléchit".
(Nadine Morano a du souci à se faire.) -
alain-b
Y'a pas que chez Morandini comme lieu où se tranchent les grands débats sociétaux, y'a aussi chez Ruquier, mais là on y va pas par quatre chemin, c'est "presque la mise à mort", dis donc, pour un peu on aurait perdu notre "commissaire la plus célèbre de France" http://www.midilibre.fr/2013/03/09/veronique-genest-dans-l-emission-on-n-est-pas-couche-je-suis-tombee-dans-un-traquenard,656914.php
vivement demain qu'on voit des extraits de cette boucherie sur daily/tube ;-) -
JIEM 92
Bonjour
Merci Didier de mettre en avant les dessous d'évènements à priori insignifiants mais au combien significatifs de l'hypocrisie des icônes que la machine libérale nous fabrique de toute pièce. -
emilie bouyer
Merci Didier pour ce moment intense.Elle ne pouvait mieux se définir:étron libre!!!Son cher gourou (moi aussi j'avais repéré la fan de Sarko)quoiqu'elle en dise la menteuse... Son cher gourou donc a exprimé cette semaine sa vieille intention de revenir semer la merde dans notre pauvre pays...Preuve qu'ils sont faits pour s'entendre ces deux-là.
J'espère ne pas froisser les nostalgiques de cette époque. -
admin
La paille et la poutre...
Comme si les mêmes idées et politiques n'étaient pas véhiculées et mises en oeuvre par la gauche - qui appartient au même microcosme avec ses idéologies prévalantes.. D'ailleurs avec le parti de droite ils partagent, y compris, la même boîte de com'... (notamment à l'Elysée).
Le propos d'Hollande lors de la cérémonie aux Invalides (quel hommage au défunt!), qui a nommé Valls à l'Intérieur et sans oublier toutes les affaires au PS (certaines en cours d'instruction), est un bel exemple d'un fait incontestable. -
Fan de canard
'Acré Véro, quelle actrice puissante.
Je ne comprends pas qu'elle prétende être détachée du parti où sévissent Nadine Morano et Frédo Lefevre.
Quand je pense que les montages sont sévères et millimétrés sur ces plateaux-médias, et même après nettoyage, il reste encore une bonne dose de conneries à la minute, comme avec les deux sus-mentionnés.
L'une des marques de fabrique de l'UMP, impossible de s'y tromper.
Merci Didier. -
Robert·
À propos de Stéphane Hessel une réaction d'un palestinien au discours d'hommage de François Hollande. (Sur Le Plus, nouvel observateur)
Majed Bamya, ancien membre de la délégation générale palestinienne auprès de l’Union européenne, explique pourquoi il regrette ce qualificatif.
Monsieur le Président,
Des millions de personnes ont suivi l'hommage rendu par la France à l'un de ses citoyens, qui a réussi par ses actes et ses paroles à raviver des valeurs universelles en manque d'incarnation, et à donner corps aux aspirations d'une jeunesse en quête de repères. Vous avez compris qu'au cœur du combat de Stéphane Hessel, il y avait la liberté, et sans doute la dignité humaine.
Ce combat, il l'a mené comme résistant, comme diplomate, comme militant, comme écrivain. Il n'a jamais déposé les armes et a continué à défendre jusqu'à son souffle ultime cet absolu, faisant face aux fatalistes, aux résignés, aux frileux.
Parmi ses combats multiples, un lui a tenu particulièrement à cœur ces dernières années, la Palestine. Peut être avait-il compris qu'à toute époque, un combat symbolise plus que tout autre cette lutte permanente contre l'injustice ? Le résistant de la libération pouvait-il être autre chose que le pourfendeur de l'occupation ?
Pourquoi vous distancer d'un combat honorable ?
Stéphane Hessel a défendu la Palestine, au nom du droit, de la justice, de la liberté, du devoir de solidarité. Il l'a toujours fait en se conformant aux valeurs universelles qui lui ont servi de boussole, et non seulement d'étendard. Il l'a fait au nom de la paix qui ne peut être fondée que sur la fin de l'injustice et non sa perpétuation. Pourquoi, alors, Monsieur le Président, ce besoin de vous distancer d'un homme dans un combat honorable comme celui-ci ?
Monsieur le Président, Stéphane Hessel refusa en permanence d'être le témoin de l'histoire, fut-il privilégié, pour assumer avec détermination le rôle d'acteur. Il a refusé de se laisser intimider par les surenchères, les mensonges, les pressions.
Ce qui fait de lui un grand homme n'est pas seulement ce qu'il a accompli, mais le chemin qu'il a pavé pour nous, afin que nous puissions à notre tour défendre ce même idéal qu'il a voulu nous léguer. Car l’œuvre majeur de Stéphane Hessel, celle qui est aussi au cœur de son ouvrage, est ce devoir de transmission.
"Indignez vous !" nous a-t-il lancé, nous rappelant que le salut venait d'abord de la capacité à défier l'injustice. L'esclavage fut aboli, l'apartheid s'effondra, le colonialisme céda. Tant reste pourtant à faire pour fonder la justice politique et sociale que cette génération appelle de ses vœux, et pour laquelle elle s'est soulevée aux quatre coins du monde.
Un idéal humaniste que la France doit défendre
En rendant hommage à Stéphane Hessel, la France aurait dû se parer sans nuances de cet idéal. La France est loin d'avoir été toujours exemplaire, mais en dépit de ses tergiversations, elle sut contribuer à la définition de cet idéal humaniste, dont Stéphane Hessel est devenu l'une des figures les plus emblématiques.
Oui, la France s’est parfois reniée. La France coloniale, la France de Vichy, la France de l’extrême droite. Mais chaque fois qu’elle s’est hissée à la hauteur de l’histoire, elle s’est montrée capable d’être un grand pays, en dépit d’une géographie étroite.
C’est la France de la République qui défie des siècles de monarchie absolue. C’est la France qui fait, à la sortie de la Seconde guerre mondiale, le choix de l’Europe, barrant la voie aux nationalismes exacerbés. C’est la France qui fonde sa démocratie sociale au moment où le pays en ruine aurait pu être abandonné aux égoïsmes. C’est la France qui dit non à la guerre contre l’Irak alors que ses intérêts à court terme auraient pu troubler son jugement.
Sur la question palestinienne, le peuple français n'a jamais été aussi clair, il soutient la liberté, la justice, le droit contre ces maux terribles que sont l'occupation, l'oppression et l'indifférence. La France a souvent été sur cette question à l'avant garde, osant adopter des positions courageuses qui nous ont permis d'avancer vers la reconnaissance des droits du peuple palestinien.
Vous aviez l'occasion de vous démarquer
En ce sens, Stéphane Hessel a incarné une certaine vision de la France et d'un humanisme qui trouvent leurs racines dans les leçons tirées des ténèbres, et dans l'idéal qui fonda les Lumières. Le premier ambassadeur de France, l'un des rédacteurs de la Déclaration universelle des droits de l'Homme, ce citoyen engagé du monde a toujours été fidèle aux principes qui ont fondé la République : la liberté, l'égalité, la fraternité.
Monsieur le Président, vous aviez l'occasion de vous démarquer de ceux qui, en France et ailleurs, ont décidé de défendre l'indéfendable : l'occupation d'une terre et l'oppression d'un peuple. Vous avez choisi de vous démarquer de celui qui se rangea, comme toujours, du côté de la liberté et de la justice, au nom des valeurs universelles, et d'un principe qui se trouve au cœur de la révolution française: "les Hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit". Aucune formule ne saurait mieux expliquer l'essence de notre lutte.
Si la cause palestinienne est légitime, et elle l'est comme vous le reconnaissez, alors votre incompréhension ne l'est pas.